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Chapitre 6
Je lui ai fait plein de bisous sur le bras, la joue, ses lèvres.. juste des effleurements pour le voir me sourire..
Il n'arrêtait pas de me dire qu'il m'aimait, qu'il m'aimerait toujours..
J'ai passé ma main sous le drap pour prendre son beau zob en berne, en main.. mais j'ai eu beau le caresser, le branler doucement.. il restait mou, amorphe.. et ses yeux commençaient à s'embuer..
J'étais en train de lui faire des bisous sur la joue, en lui disant que cela allait s'arranger.. que ça devait être l'opération, la fatigue qui faisait cela.. on a pas entendu la porte s'ouvrir.. mais qui nous a fait sursauter quand elle s'est refermée.. c'était le médecin qui nous regardait de son air sérieux mais avec le sourire quand même..
Quand j'ai retiré ma main de sous le drap, j'ai bien vu qu'il avait vu ce que j'étais en train de faire..
-vous avez l'air d'aller un peu mieux qu'hier à votre réveil monsieur Nordine.. si c'est la visite de votre ami qui vous fait cet effet là.. je vais faire une ordonnance pour qu'il vienne le plus souvent possible.. dit il avec un grand sourire..
-pas besoin d'ordonnance docteur, je viendrais tous les jours..
Posant sa main sur l'épaule de Nordine..
-et, pour les érections matinales ou autres.. ne vous en faites pas, elles vont revenir rapidement quand on aura enlevé la perfusion..
Je crois qu'on est devenu aussi rouge l'un que l'autre..
-oui dans cette perf, il y a vrai cocktail de drogues.. que l'on va alléger au fur et à mesure des jours.. ce cocktail actuellement est surtout basé sur la douleur et la cicatrisation.. il évite les afflux de sang aux extrémités.. toutes les extrémités..
Il avait un regard coquin en disant ça, simplement..
-alors pas la peine de vous escrimez dessus.. rien ne viendra.. mais de toute façon ça sert à rien d'avoir des érections à l'hôpital.. vous pourrez pas vous en servir avec le monde qui va et vient..
Et là il rigole..
-vous avez subi une longue opération, vous avez eu de la chance, les balles n'ont fait que vous traverser.. une est passée pas très loin du cœur.. donc vous être troué devant et derrière.. on a tout cicatrisé à l'intérieur.. c'est le plus long pour se remettre.. les cicatrices devant et derrière se refermeront plus rapidement.. en attendant il faut vous reposer.. voir vos amis, parler de la vie qui vous attend quand vous sortirez de notre hôtel..
-et je sortirais quand docteur ?
-si tout va bien, je dirais qu'avant 15 jours vous pourrez être chez vous.. mais à continuer de vous reposer surtout.. mais on verra tout ça au fur et à mesure des jours.. là c'est juste indicatif ce que je vous dis..
-de toute façon je m'en occuperais dis je en caressant sa main
-alors il a de la chance Nordine dit le docteur en lui tapotant la joue..
Il va pour sortir, se retourne..
-bon soyez sage quand même tous les deux, n'allez pas effrayer le personnel..
Il sort sans voir notre air effaré..
On a papoté un bon moment, j'avais repris mes caresses sur sa queue..
-ça sert à rien il a dit le docteur
-oui peut être.. mais je veux pas qu'elle oublie au moins ma main voyou!
Il hochait la tête en riant doucement.. quand ça a frappé à la porte.. et j'ai vu la tête de mon petit flic blond s'encadrer, le beau William était à l'heure..
Le sourire de Nordine a immédiatement disparu et son air supérieur de voyou de cité a pris sa place.. je lui ai jeté un regard noir, sans aucun résultat..
-bonjours messieurs dit William.. comment allez vous monsieur Nordine A. ?
-William laisse tomber les monsieur et appelle le Nordine le voyou! c'est ce qu'il préfère..
J'avais dit ça sans rigoler, sérieusement, étonnant Nordine qui me regardait, mais ses yeux avaient viré, le coquin revenait à de meilleurs sentiments.. mais c'était la tête de William qu'il fallait voir également, ce beau blond qui s'est mis à rougir pire que le phare d'Alexandrie dans ses bons moments..
-Je vais vous expliquer ce que j'aimerais bien savoir, mais aussi vous dire ce que nous avons fait depuis 15 jours, ce que nous avons été obligé de faire compte tenu que vous étiez dans le coma..
-William, tutoie le sinon on va pas s'en sortir.. et raconte sans chichi ton enquête, que je précise pour Nordine tu m'as pas raconté..
Nordine avait les yeux qui allaient de William à moi.. il devait se poser plein de questions de nous voir se tutoyer tous les deux..
-t'inquiète mon chéri. oui je suis ami avec William depuis hier.. on a très bien discuté tous les deux.. de toi!
Nordine levait les yeux au ciel.. d'un air de dire "v'là qu'il est copain avec les keufs!"
-allez raconte William, on t'écoute.. parce que je reste avec mon chéri!
-Lorsqu'on t'a tiré dessus, se sont les voisins qui ont appelé les secours et tu as été transporté ici pour être opéré et soigné, quand on a appris ça et qu'on a su qui tu étais..
-vous étiez contents dit Nordine d'un ton sec
-Nordine! t'écoute pour l'instant s'il te plait
Sa main serrait la mienne, il n'avait pas envie que je parte le voyou..
-on s'est douté que cela devait être un règlement de comptes dans la cité.. j'ai récupéré ton portable pour savoir qui étaient tes amis.. et dès le lendemain nous sommes allés à ton domicile pour voir sortir de chez toi une jeune fille qui mettait les voiles avec plein de valises.. elle nous a dit qu'elle vivait avec toi et qu'elle partait, elle n'a pas voulu nous dire où, juste qu'elle ne reviendrait jamais.. nous avons fouillé ton appartement..
-et vous avez trouvé quoi ? dit il d'un air de défi
-rien Nordine qui puisse te mettre en difficulté, et je peux te dire que cela a bien fait rager mon chef de groupe que tu connais.. le commandant Mathieu..
Je vois Nordine sourire sans rien dire..
-oui on a rien trouvé de particulier..
-même pas du fric ? demande Nordine
-non y'avait rien.. si pas mal de monnaie dans un tiroir mais on a trouvé rien d'autre, pourquoi t'avais du fric de planquer..
-oui, dans ma chambre, dans une boite à chaussures dans la penderie..
-c'est moi qui ai fouillé cette penderie Nordine et je peux te dire que toutes les boites étaient vides..
-la salope! rage Nordine
-calme toi bébé, ça sert à rien de t'énerver comme ça..
-désolé dit William.. puis j'ai fait venir tous les amis que tu avais sur ton téléphone pour leur demander s'ils savaient qui aurait pu te faire ça.. alors j'ai vu tous les potes de la cité.. on est pas prêt d'écrire un roman avec eux.. c'est tout juste s'ils oseraient nous dire qu'il fait beau.. enfin j'ai vu pas mal de monde et j'avais gardé Fabrice pour la fin.. c'était le seul blanc du répertoire..
-et, dis je, le beau flic ici présent a lu tous nos messages bébé.. et vu bien sûr les photos que l'on s'envoyait..
-mais c'est un vicieux ton pote dit Nordine, comprenant enfin ce qui c'était passé.. enfin comprenant le début.. alors il t'a gardé pour la bonne bouche.. eh bien il a bon goût ce garçon..
-non c'est pas ça dit William encore rouge comme une pivoine.. c'est vrai que, compte tenu de la teneur des messages je m'étais dit que Fabrice parlerait plus facilement de toi peut être..
-et tu t'es planté car il ne sait rien.. vous comprenez jamais rien les keufs!
-attend Nordine, et il est venu à la maison hier soir pour me dire que tu étais réveillé.. il est quand même venu me le dire en personne bébé..
-ah il avait perdu son téléphone ?
J'ai bien cru que William allait s'évanouir tellement il était rouge, il suait du front.. et semblait ne plus savoir où se mettre..
-donc tu l'as reçu à bras ouverts et tu l'as mis dans ton lit.. et vous avez baisé à ma santé pour mettre au point votre petit numéro de duettistes pour me faire parler! et vous dites que c'est moi le voyou!
-moi je suis juste un voyou d'occasion bébé.. dis je en rigolant..
Il avait fait son air méchant en débitant sa tirade, mais je voyais bien à son œil vicieux qu'il s'amusait comme un petit fou..
-et il baise bien le flic ? demande Nordine en le fixant
-oui, c'est un vrai blond avec une belle queue et un cul bien profond.. figure toi, dis je en me penchant à son oreille, qu'il préfère les blacks et qu'il n'a pas baisé souvent avec un rebeu..
-alors t'as pensé me l'offrir comme cadeau pour ma sortie de l'hosto ?
-j'peux dire quelque chose? dit William
-on te charrie mec! tu vois pas le regard coquin et vicieux de Nordine quand il parle.. il adore embarrasser les gens..
-eh bien c'est réussi..
-bon vous me fatiguez les mecs.. alors j'aimerais bien faire vite maintenant dit Nordine, tu veux savoir quoi le keuf ?
-tout ce que tu voudras bien me dire Nordine ou m'expliquer..
-alors voilà, je vais tout te dire.. mais tu marqueras uniquement ce que je vais te dire d'écrire, le reste tu le donneras à ton commandant.. il saura quoi en faire..
-Je vais te balancer les deux qui m'ont fait ça.. tu marqueras leurs noms et tu écriras que je ne comprends pas pourquoi, car j'ai toujours été en bons termes avec eux.. et je te dirais pourquoi, parce que j'allais les doubler sur une livraison de shit.. j'avais intercepté leur livreur et il devait m'amener la marchandise, je ne sais pas comment ils l'ont su.. mais ils se sont vengés durement! je sais aussi où ils planquent la came et tout le système de livraison.. tu vois le keuf c'est simple.. un procès verbal avec juste le nom des auteurs et les reste à part.. reste qui d'ailleurs je ne t'aurais jamais dit! et après, quand je sors de l'hosto, je pars, je m'exile je ne sais pas encore où.. personne ne saura où je vais..
Sa main a serré la mienne à plusieurs reprises, comme pour me dire "toi tu dis rien surtout!" enfin c'est ce que j'ai voulu comprendre..
La confession de Nordine a bien duré une bonne heure.. je suis resté à côté de lui, il ne m'a jamais lâché la main.. j'ai vraiment eu l'impression qu'il disait tout ce qu'il savait et, qu'enfin il tournait la page..
Il n'y avait bien que William qui avait le sourire à la fin.. il nous a serré la main en disant merci et à bientôt..
La porte à peine refermée, je me suis retourné vers Nordine près à poser une question..
-ne dis rien Fabrice, je veux juste que les keufs croient vraiment que je pars de Paris, je ne veux pas qu'ils sachent que je vais chez toi mon bébé.. t'as quand même pas cru que j'allais t'abandonner quand même!
Les larmes me coulaient.. il les a essuyé avec ses doigts..
Il avait son sourire coquin aux lèvres quand il m'a dit..
-fais le tour du lit, viens de l'autre côté, dos à la porte et sors ta queue que je te suce.. tu vas me donner de vraies vitamines mon amour.. j'en ai besoin! vraiment besoin..
J'ai fait ce qu'il m'a demandé, je l'ai aidé à venir au bord du lit.. sa bouche juste à la bonne hauteur.. j'ai sorti ma belle queue qui avait entendu aussi son appel.. je me suis caressé devant son nez, faisant sortir mon gland humide du prépuce, jouant avec, sachant qu'il aime ça.. il a tiré la langue, j'ai déposé le frein dessus.. et ses lèvres l'ont enveloppé.. j'ai reconnu sa bouche, sa langue, sa salive, sa douceur..
Il a tendu la main sans perf pour venir caresser mes couilles.. et m'attirer à lui, pour voir ma queue s'enfoncer en lui.. j'avais peur de lui faire mal, de l'empêcher de respirer.. c'étaient quand même les poumons qu'il avait de plus atteints.. mais il avait l'air d'être si heureux d'avoir ma queue dans sa bouche.. il ne pouvait faire des vas et viens, et je n'osais pas, cette première fois en faire.. mais il m'a tété, tété comme un gros biberon en me serrant mes couilles.. arrivant à me faire gémir.. et, me rappelant où nous étions, je me suis mordu la lèvre quand j'ai senti ma queue se raidir au fond de sa gorge.. j'ai voulu reculer un peu, mais il me tenait par les couilles et la première salve est arrivée coulant en lui.. il avait fermé les yeux et se laissait remplir en gémissant doucement.. les autres giclées aussi abondantes sont arrivées et, en bon gourmand il n'a laissé aucune goutte..
Quand j'ai rangé le matériel propre.. il avait son grand sourire et ses yeux coquins..
-ça m'avait manqué voyou en chef! ta bite est toujours aussi bonne que dans mes souvenirs.. bien qu'elle soit passée par un autre cul que le mien dernièrement..
Je m'étais assis pour lui faire des bisous..
-j'aime quand t'es jaloux mon chéri.. tu es encore plus beau! dommage que tu bandes plus!
Il rigole doucement..
-quand je pense à tout ce que tu as fomenté hier! j'en reviens pas! t'es encore plus vicieux que moi mon amour que j'aime..
J'avais beau le caresser, ça bandait pas!
Je suis resté avec lui jusqu'à ce qu'une infirmière me dise qu'il fallait que je parte..
-vous inquiétez pas me dit elle avec un grand sourire, je vais le surveiller..
J'ai répondu par un sourire, en pensant de toute façon tu seras déçue si tu passes la main sous les draps!
L'infirmière n'étais pas sortie que je lui faisais un gros bisous sur ses lèvres.. et je suis parti, rentrer à la maison vide!
Fabrice
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