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Chapitre 5
Matthieu ce bon Directeur de Musée avait tenté d'oublier sa mésaventure, mais ne pouvait se passer tant du Commissaire Valentin que de ses cambrioleurs!
Il prenait tellement son pied avec surtout Frédo et Mounir, et il pouvait assouvir tous ses fantasmes! Frédo se laissait manipuler devant son mec et faisait sa salope avec lui dans les bras de Mounir! Un rebeu heureux d'avoir deux céfrans si dociles à sa merci! Et il en usait et abusait!
Quant au Commissaire Valentin c'était surtout pour se soumettre à tous ses désirs! Il était très directif, dur et le baisait comme un dieu! Il ressortait toujours sur les genoux de leurs étreintes de plus en plus folles!
Trois mois environ c'étaient passés quand le Commissaire lui a annoncé sa visite un soir, lui demandant, en fait lui ordonnant de préparer un bon dîner et en dessert son petit cul de salope!
Quand il venait le voir, Matthieu devait être en peignoir, nu complètement, son cul prêt à recevoir dès son arrivée sa grosse queue toujours aussi raide et juteuse! Il le baisait sans un mot pratiquement, juste pour lui dire qu'il était la salope du siècle! Il devait boire son jus et après il redevenait normal pour le dîner avant de reprendre toutes ses turpitudes avec lui!
C'était devenu son esclave en fait, il lui devait obéissance, combien de fois lui a t-il répété en lui serrant le cou :
-t'as intérêt à m'obéir en tout ma belle salope, sinon je te fais mettre au trou avec Frédo et Mounir!
Alors Matthieu obéissait en tout et le commissaire en profitait! Le goder, lui mettre plein de trucs dans le cul, le rabaisser, l'humilier et le baiser avec force, à lui faire mal!
Il aurait bien aimé cesser de le voir, tellement il était heureux avec Mounir et Frédo, ils faisaient les salopes avec Frédo, mais des salopes consentantes car c'était souvent eux qui inventaient des situations pour exciter encore plus le rebeu!
Ce soir là quand le Commissaire Valentin est arrivé, Matthieu était avec son peignoir, nu comme il le désirait!
Il l'a déshabillé à peine la porte refermée et, contrairement à d'habitude l'a pris dans ses bras pour l'embrasser passionnément, lui offrant sa langue, aspirant la sienne, lui caressant ses fesses attirantes, ses yeux marrons clairs souriaient :
-j'ai une grande nouvelle ma belle salope! Je viens de recevoir du Parquet que ta plainte pour le vol était classée sans suite vu que nous n'avons aucun élément pour identifier tes cambrioleurs! Alors qu'on sait très bien qui ils sont tous les deux! Tu les revois ?
-ça m'arrive de temps en temps mais c'est pas régulier!
-je serais toi je couperais les ponts car ils ont repris leurs cambriolages récemment!
-comment tu le sais ?
-ben on les connait quand même, quand ils rôdent dans un coin et que quelques jours plus tard il y a un cambriolage!
-tu vas les arrêter ?
-ce n'est pas moi qui m'occupe de cette affaire! Mais si tu les vois ne leur parle pas de ça !
-bien sûr!
-alors donne moi ton cul qu'on arrose ça ma salope!
Matthieu n'a eu qu'à se retourner dans l'entrée, s'appuie sur le mur, le cul bien en arrière, c'est Valentin qui sort sa belle et grosse queue, une main sur l'épaule de Matthieu, l'autre dirigeant son sexe dans la raie, touche l'anus déjà prêt et d'un coup de reins s'enfonce d'abord le gland d'un seul coup, faisant hurler Matthieu dans l'entrée!
Au deuxième coup de reins les 20 cm du Commissaire se retrouvent au fond du cul de Matthieu et qu'immédiatement il est besogné comme un malade, l'ouvrant, le pubis claque fortement sur les fesses telle une mitraillette! Le petit cul si vite pris est également vite rempli!
Valentin le fait redresser contre lui, sa queue toujours en lui, l'embrasse dans le cou, lèche son bouc, se saisit de sa queue et le branle énergiquement!
-ton cul c'est une merveille Monsieur le Directeur, je ne pourrais jamais plus m'en passer!
Il le branle de plus en plus vite et Matthieu jouit dans l'entrée, serrant cette grosse queue dans son petit cul!
Valentin se fait lécher les doigts, sort du cul!
-t'as fait quoi à dîner ?
Ce que ne sait pas le Commissaire Valentin, c'est que même si la plainte pour cambriolage a été classée sans suite par le Parquet, une autre menace plane sur eux!
Au moment où il entrait chez le Directeur de Musée Matthieu, l'O.C.B.C., l'Office Central de lutte contre les Biens Culturels, entraient au domicile de Charles de Vauban, l'antiquaire commanditaire du cambriolage! Pas pour le dit cambriolage, mais il avait été dénoncé par d'autres voleurs de la région parisienne comme étant leur receleur!
Sur commission rogatoire d'un Juge d'Instruction parisien, l'OCBC, en la personne du Commandant Bernard et de 5 lieutenants avaient investi le domicile de Charles de Vauban!
La maison est fouillée de fond en comble, et divers documents intéressants leur enquête sont découverts, puis ils vont au magasin non loin de la maison pour continuer la perquisition qui va durer jusque tôt le lendemain matin!
Epluchant les livres de comptes, les livres d'inscriptions des objets, tableaux, bijoux qui se trouvent dans le magasin, jusqu'à ce que le Commandant Bernard, aperçoive dans une vitrine, l'amphore marine.
Le Commandant Bernard est un bon policier, et son service reçoit des photos de tous les objets volés chez les particuliers et dans les musées, tant qu'ils aient quand même une grande valeur ou soit particuliers, et là, il se souvient d'avoir vu passer le descriptif d'une amphore marine, datant de l'époque gallo-romaine, comme celle qui est justement en vitrine! Il cherche dans sa mémoire, mais ne se rappelle pas, il demande à l'ordinateur du service qui lui sort l'inscription dans la seconde , sans rien dire, il compare la photo à l'originale qu'il a sous les yeux! Et, d'après lui y'a pas photo, c'est bien la même!
Il lit et un sourire arrive sur ses lèvres, si c'est la bonne amphore, elle a été volée il y a quelques mois au Musée de la Ville! Il voit également que de nombreuses monnaies gallo-romaines en or, argent et cuivre ont disparu également!
Pas mal d'objets ne figurent pas sur les registres adéquates où ils devraient figurer, mais le Commandant Bernard laisse faire ses troupes et il fait mine de s'intéresser à l'amphore marine :
-c'est une pièce d'origine que vous avez là monsieur de Vauban ? elle est magnifique!
-j'espère bien! répond monsieur Charles, au prix où elle m'a coûté!
-magnifique et en bon état aussi! elle vient d'où ?
Et voilà monsieur Charles expliquer qu'elle a été retrouvé dans un port de la méditerranée et qu'elle a été vendue aux enchères en Italie, là où il l'a acheté!
-elle était vide ou il y avait des pièces dedans ? demande le Commandant.
-mais vous êtes gourmand vous! Bien sûr qu'elle était vide! Les pièces étaient vendues à part et je n'avais pas les moyens de les acheter!
-vous en avez des pièces gallo-romaines ?
-oh sûrement quelques unes dans un tiroir, mais je ne fais pas dans la monnaie de cette époque, ni d'aucune d'ailleurs, je préfère les objets, les tableaux, les bijoux d'époque!
Monsieur Charles parle tranquillement avec le Commandant Bernard, l'observant, lui faisant des sourires, essayant de le charmer, car cet homme d'une cinquantaine d'années, au port altier est un bel homme dans son costume bien taillé! Sa petites moustache le rend encore plus distingué, ses yeux presque noirs le rendent énigmatiques et le vieux Charles est prêt à tomber dans ses bras et lui faire tout ce qu'il veut! Il est sûr que le Commandant est du même bord que lui!
-J'ai l'impression dit le Commandant, qu'il y a pas mal de choses qui ne sont pas enregistrées dans votre magasin!
Il lui montre un tableau!
-ce tableau provient d'un vol monsieur de Vauban, comment êtes vous entré en sa possession ?
-je l'ai acheté monsieur le Commandant.
-à qui ?
-je ne connais pas son nom! Ce tableau me plaisait et le prix était dérisoire, alors je ne pose pas de questions, enfin pas trop!
-mais vous saviez qu'il provenait d'un vol ?
-non dit Charles.
-pas à moi monsieur de Vauban, quand on fait le métier que vous faites, on le sait!
-c'est vous qui allez m'interroger ?
-peut-être, pourquoi ?
-comme ça, dit Charles en faisant ses yeux de chien battu, regard presque larmoyant.
En arrivant à l'antenne du SRPJ de Perpignan, car le Commandant ne voulait pas aller au Commissariat de Narbonne, Bernard a fait de plus amples recherches sur l'amphore et sortie la procédure classée, la lisant attentivement!
Il est un peu surpris que la procédure soit déjà classée au bout d'à peine trois mois d'enquête inexistante! Mais pas trop surpris qu'un commissariat de province ne fasse pas trop de recherches, mais ce qui le fait tiquer se sont les horaires du cambriolage!
Les voleurs ont l'air d'avoir été bien renseigné, et la narration du vol par le Directeur Matthieu semble avoir duré à peine une demie heure, temps normal en fait pour prendre des objets dans un coffre ouvert, l'amphore marine et partir!
Or, les voleurs ne sont sortis qu'une bonne heure après leur entrée! Il s'est passé quoi durant ce temps?
Il lit les descriptions on ne peut plus vagues des cambrioleurs, un européen et un arabe, jeunes! Avec ça on est avancé! pense t-il.
Le commandant laisse son équipe auditionner monsieur Charles sur ce qu'ils sont venus chercher et lui, avise le Parquet qui a classé le cambriolage, que sûrement ils viennent de retrouver l'amphore marine volée au Musée de Narbonne!
C'est donc un flagrant délit de recel de vol et le Procureur lui demande de poursuivre l'enquête en entendant les personnes qu'il désire!
Une procédure incidente est donc ouverte du chef de recel de vol pour l'amphore et là, c'est le Commandant Matthieu qui entend monsieur Charles placé en garde à vue!
Un lieutenant le fait rire, quand il lui explique que la fouille à corps a été épique avec Charles, qu'il montrait son trou du cul bien ouvert à tous ceux qui voulaient le voir! Il les avait même complimenté sur leurs physiques!
-alors fais gaffe à toi chef! il va te draguer! dit le lieutenant en riant.
Bernard avait bien remarqué que Charles était gay, comme beaucoup de mecs dans sa profession, mais ce que peu de monde savait, c'est que lui aussi, et qu'il comptait bien se servir de ça pour lui soutirer un max de renseignements, vu les regards de merlan frit qu'il n'arrêtait pas de lui faire!
Malgré ses 65 ans, Charles était un bel homme, mince, bien entretenu, coquet, mais quand il entre dans la salle d'interrogatoires, la nuit presque blanche qu'il vient de passer, le mauvais café qu'il vient de boire, tout ça ne le met plus à son avantage!
Il s'assoit en face du Commandant, le regarde les yeux tristes.
-j'ai déjà tout dit commandant! dit Charles.
-oui sûrement mais nous allons parler d'autres choses monsieur de Vauban.
-de quoi ? demande Charles faisant l'étonné.
-de l'amphore marine qui se trouvait dans notre magasin et que j'ai saisi!
-pourquoi ? je l'ai acheté lors d'une vente aux enchères en Italie comme je vous l'ai dit!
-où et quand ?
-Venise, quand ? je dirais il y a un an, je ne sais plus la date exacte!
-pourquoi on a retrouvé aucun papier de la vente ? Pour tout ce qui est en règle vous avez les papiers et bizarrement tout ce qui provient de cambriolages, comme le tableau, eh bien là vous n'avez rien!
-les papiers ça s'égarent commandant!
-oui mais étrangement, une amphore marine a été dérobée au Musée de Narbonne il y a quelques temps!
-oui il y a trois mois, j'ai vu ça dans le journal!
-tiens là vous vous souvenez de la date!
Charles ne répond pas!
-on a retrouvé également dans vos tiroirs, quelques pièces gallo-romaines qui correspondent à celles qui ont été volées au Musée ce jour là également, mais là je conviens avec vous que ça ne va pas être facile pour moi pour prouver qu'elles proviennent effectivement du Musée! Par contre l'amphore marine, je suis sûr et certain que le Directeur du Musée sera capable de l'identifier!
Un long silence se fait, monsieur Charles lui jette des coups d'œil de temps en temps, mais ne dit rien!
-vous connaissez le Directeur du Musée un certain monsieur Matthieu ?
-pas personnellement, je l'ai vu déjà au Musée, car j'y vais lorsque les expositions me plaisent!
-faire des repérages ? demande doucement le commandant Bernard.
-comment ça des repérages ? Vous n'allez pas m'accuser d'avoir fait le cambriolage! J'ai 65 ans monsieur et ce n'est vraiment pas mon exercice préféré!
Le commandant rigole.
-je m'en doute monsieur Charles, mais comment cette amphore est arrivée dans votre magasin, dans votre vitrine au fond du magasin ? Vous ne l'avez jamais acheté en Italie!
Le Commandant a son petit sourire charmeur, ses yeux noirs deviennent coquins quand ils le fixent! Là Charles comprend vraiment qu'il est gay le commandant!
Il le regarde et ça se voit qu'il réfléchit à ce qu'il va dire, balancer ou pas balancer ?
-oui c'est vrai je l'ai acheté un très bon prix à des gitans de Narbonne, qui étaient de passage!
-des gitans ? tiens donc! Vous n'avez pas vu que c'étaient un arabe et un européen qui avaient fait le coup ?
-comment voulez vous que je le sache ?
-lors de ce cambriolage, vous n'avez pas été entendu par le commissariat pour l'enquête ?
-ben non pourquoi ?
-ben quelqu'un qui est connu comme receleur dans une ville, on se doit de lui rendre visite rapidement!
-j'ai vu personne!
-vous connaissez le Commissaire Valentin ?
Là Charles blêmi, mais répond rapidement :
-oui bien sûr c'est le Commissaire de la Ville et il est venu plusieurs fois au magasin vérifier mes livres!
-et ailleurs ?
-oui dans des soirées mondaines, ça m'est arrivé ! Mais pourquoi vous me demandez cela ?
-j'ai l'impression que vous le connaissez plus que vous ne voulez le dire monsieur Charles!
-ben non dit Charles en baissant les yeux et il se met à rougir!
La main du Commandant vient se poser sur la sienne, et la voix devenue suave et douce :
-vous êtes sûr Charles ?
Charles ne répond pas, la main du commandant serre la sienne!
-Charles nous sommes du même bord, vous vous en êtes aperçu bien sûr! Alors ce Commissaire Valentin ? déjà il a un beau nom Valentin, ça fait rêver! Il est beau ? demande le commandant Bernard.
Charles relève la tête, le regarde, ses yeux brillent,
-magnifique, il est magnifique, autoritaire, c'est le maître absolu commandant!
-il se sert de vous ?
-oh parce que je le veux bien commandant! J'adore être bousculé par un bel homme vous ne pouvez pas savoir!
-et Valentin sait bien le faire ?
-oh la la rien que de penser à lui, j'ai le cul qui mouille commandant! quand il vient me baiser j'ai des souvenirs pour la semaine!
Il rigole en disant cela!
-qu'est ce qu'il a à voir avec l'amphore marine ?
-mais rien! dit Charles, il n'a rien à voir là-dedans, bon il ferme les yeux à des fois sur des choses que je n'ai pas en règle, mais l'amphore, il l'a jamais vu d'ailleurs, il ne vient pas me baiser au magasin mais chez moi!
-qui a fait le cambriolage Charles ?
-j'en sais rien commandant!
-vous mentez mal Charles! Cet après-midi on va aller s'installer au Commissariat de Narbonne où je vais parler avec le Commissaire Valentin, voir ce qu'il a à dire, et rencontrer le Directeur du Musée aussi! Il n'a rien à voir avec le vol le Directeur ? C'est lui qui vous a vendu l'amphore ?
-mais non dit Charles, jamais de la vie! Il est au courant de rien du tout lui!
-eh bien on verra ça tout à l'heure! dit le commandant.
Fabrice
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