Moi, séminariste

5| NE TE FAIS PAS DES IDÉES...

Premier jour avec Dimitri.

Il est un peu raide, Dimitri. Mais je suis content. Soulagé car je quitte la chambre du péché. Et un peu excité parce que Dimitri a le plus beau zob de tous les séminaristes... mais je n'y vais pas pour ça... non non je vous assure mon Dieu... pas du tout...

Je range mes affaires dans le grand placard, à côté de celles de Dimitri. Le gars d'avant a bien nettoyé. Il a quitté le séminaire. À cette époque là, je juge ce gars-là comme un defroqué. Je ne sais pas encore que moi aussi 2 ans plus tard je défroquerai à mon tour...

Je jette un œil sur les vêtements de Dimitri. Je tombe sur ses sous-vêtements : surtout des slips. Je m'aperçois aussi qu'il y a des poils de chien sur tous ses vêtements.

Je constate très vite que Dimitri a peu de pudeur. Il sait que je suis gay mais il a l'air de s'en foutre. Dans la chambre, il se met à l'aise, il a l'habitude de toujours ouvrir sa ceinture et sa braguette. On voit son slip jusqu'en bas de son sexe. Il est presque toujours comme ça. Je pense qu'il ne se rend pas compte de l'effet que ça me fait.

Le soir, c'est pareil, on se change assis sur nos lits, face à face. Il ne me regarde absolument pas. Tous les soirs et tous les matins je vois son gros gland à moitié découvert... magnifique. Mais moi je pourrais bander haut et dur qu'il ne le remarquerait même pas !

Il lui arrive même de faire sa prière du soir pendant qu'il se change. Avec son zob posé sur le bord de son lit, il fait un signe de croix la bite à l'air ! C'est chaud quand même.

Nous parlons très peu. C'est un taiseux. Il est très nature. Il lit beaucoup, avec sa ceinture ouverte, ses grosses chaussettes et son slip apparant.

Le matin, quand il sort de son lit, il ne cache pas son érection matinale qui pointe dans son caleçon. Trique en avant il va pisser tous les matins dans le lavabo de la chambre. Je me dis que c'est pas propre. Il pisse sans se cacher et sans se tenir la bite, en mettant de l'ordre dans ses cheveux ébouriffés. Et quand il a fini, il secoue et range son gros sexe ramolli vers le bas dans son caleçon... comme si je n'étais pas là. Normal.

Il a une sorte d'indifférence sexuelle, très impudique, que je lui envie. Cette insouciance totale, c'est peut-être ça la fameuse tempérance, la chasteté ecclésiastique... cette continence dont je suis absolument incapable. Dimitri est un "continent" !

... jusqu'au jour où...

Un matin de janvier il y a une panne de chauffage dans le séminaire, panne qui durera 2 semaines ! Il fait extrêmement froid dans tout le bâtiment c'est terrible. J'ai froid aux mains et aux pieds. On nous distribue des couvertures supplémentaires, grises, genre couvertures de l'armée.

Dans notre chambre, cette nuit-là, nos haleines font de la buée ! Il faut dormir avec des grosses chaussettes et un pull. Moi au fond j'aime bien, ça va avec ce séminaire, avec ces chants grégoriens... un gros pull tricoté main et des chaussettes de laine, on se croirait un peu au moyen âge...

Mais cette nuit là, je n'arrive pas à m'endormir. Il fait tellement froid ! ...au point que mes dents claquent. Je n'arrive pas à me réchauffer. Je suis parcouru de frissons.

Et puis j'entends que Dimitri claque des dents lui aussi !

- Dimitri, t'arrives à dormir ?

- Non

- Moi je grelotte

- Je sais j'entends. Moi aussi.

- J'arrive pas à m'endormir tellement j'ai des frissons...

- À la campagne quand il fait froid je dors avec mon chien

- T'as un chien, Dimitri ?

- Oui chez mes parents

- Il dort dans ton lit ?

- Oui ça me réchauffe

- Ah...

- Quentin, ça te dérange si on se réchauffe ?

La question me submerge... Mais sans attendre ma réponse, Dimitri sort de son lit dans le noir et se glisse sous ma couette. Je me tourne. On est très proche.

- Te fais pas des idées, Quentin, c'est juste pour se réchauffer

Et là je pensais qu'il allait me chauffer le dos avec les mains mais non, il se met directement en cuillère derrière moi ! Il se plaque complètement. Il m'entoure avec son bras et avec sa jambe. Je sens son gros sexe dans son caleçon mou, plaqué contre mes fesses, et ses chaussettes de laine qui gratte sur mes pieds... et puis sa douce chaleur dans tout mon dos.

- Dimitri... ça fait du bien...

- Chhhhh ! tais-toi, les chiens ça parle pas.

Alors je ferme les yeux. Je me concentre sur son gros sexe mou, que je sens clairement contre mes fesses... Putain c'est bon ! Je sens que je me réchauffe. Je suis tellement bien... que je m'endors.

Finalement on dort l'un contre l'autre toute la nuit. On bouge un peu, on se retourne... tantôt en cuillère tantôt face à face, dos à dos... mais pas en cuillère dans l'autre sens, je ne veux pas qu'il sache que je bande sinon il ne voudra pas rester.

Je sens son haleine et ses odeurs. Je pose mes mains sur lui, mais pas plus bas que la ceinture.

Le matin, quand la cloche des Laudes sonne, nos visages sont tout proches. On se réveille en même temps. Il me sourit :

- Bonjour

- Bonjour Dimitri

- Bien dormi ?

- Ouif ! Ouif !

- Ha ! Ha ! T'es con

Il pose sa main sur ma joue très tendrement, et avec sa grosse voix :

- Te fais pas des idées, ok ?

Alors pour rigoler je lui donne un coup de langue sur la bouche ! J'ai le temps de sentir ses fins poils de moustache sur ma langue. Il pique un peu.

- Ha ! Ha ! Sale cleps !

Et il se lève brutalement et sort de mon lit. Son caleçon pointe vers l'avant, comme d'habitude. Il a sa grosse trique du matin ! Moi aussi.

Il suit mon regard et voit son caleçon déformé.

- Te fais pas des idées, Quentin... C'est juste la gaule du matin

- Je sais

Et là il va direct pisser dans le lavabo de la chambre. Il pisse sans se cacher et sans se tenir la bite, tout en essayant de mettre de l'ordre dans ses cheveux ébouriffés. Il m'offre le spectacle gratuit de son érection qui diminue au fur et à mesure que sa vessie se vide.

... Une putain de journée qui commence bien !