D'après "Le Corbeau et le Renard" de Jean de la Fontaine)
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Exhibait son gros sexe lourd.
Maître Renard, par l'organe alléché,
Lui tint à peu près ce discours :
- Eh bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes sexy ! que vous me semblez beau !
Maitre Renard, dont les poils roux s'étalent
Des oreilles à la queue, et autour du trou d'balle,
Se trouva subjugué
Par autant de beauté.
- Sans mentir, si votre longueur
Se rapporte à votre largeur,
Vous avez le pénis le plus gros de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent plus de joie,
Et pour montrer son gros bazar,
Il ouvre grand ses pattes et s'astique le dard.
Maître Corbeau ne se sent plus pissé,
Il se branle il se touche il s'exhibe en entier.
Son braquemart grossit, prend beaucoup de volume,
Il dépasse sa tête, il surmonte ses plumes...
Tant et si bien que le monstrueux chibre
Pesant de tout son poids, l'oiseau perd l'équilibre !
L'organe qui culbute, l'emporte dans sa chute.
Maitre corbeau bascule, lâche prise et s'étale
Au sol les fers en l'air, exposant son trou d'balle
Et ses pattes écartées à l'animal en rut.
Le renard s'en approche, et dit : - Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un petit coup sans doute !
... Et pendant que l'emplumé se fait détrousser,
Y laissant quelques plumes noires,
Les animaux des bois s'atroupent, viennent voir
Le cul du renard roux qui, rondelle exhibée,
Encule le corbeau, mêlant dans un nuage
Son roux pelage au noir plumage.
Le Corbeau honteux et confus,
Le jus s'écoulant de son cul,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Jam
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