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HISTOIRE

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Adrien, l’amour fou

Ce long récit en 14 épisodes constitue une histoire complète d’« Adrien l’amour fou », que j’ai souhaité développer. J’ai juste apporté quelques changements minimum (couleur des cheveux d’Adrien, âge des personnages), mais l’idée est la même : les joies et les difficultés d’une relation amoureuse et sexuelle d’un couple avec une grande différence d’âge. Comme d’habitude, beaucoup de sexe aussi… et les photos des personnages disponibles sur demande.

Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.

Bonne lecture


Chapitre 9

Après notre épisode sur le campus, on se retrouve à Paris…. Tant mieux. Je préfère ça. Je te suis reconnaissant… je sais que l’effort du trajet est de ton coté, mais je sais que tu aimes profiter de la ville aussi.

Un jour, je te demande naïvement si je peux rencontrer tes amis… il est vrai que la rencontre la dernière fois sur le campus n’avait pas été idéale… Car j’ai envie de te connaitre avec tes amis. D’officialiser un peu notre couple. C’est important pour moi.

Je sens que tu es un peu surpris… mais après tout, pourquoi pas. Tu hausses les épaules. Je suis content… je ne sais pas trop, mais parfois j’ai encore cette peur que tu aies honte de notre relation… est ce peut être parce que c’est moi qui ai honte au fond, et je transfère ça sur toi ? Je n’en sais rien… Mais en fait, tu es partant. Ça tombe bien car c’est l’anniversaire d’un de tes nouveaux amis, et qu’il fait ça à Paris ce samedi. On va donc y aller en couple ! Je m’en réjouis, même si j’ai encore un peu peur du regard des autres.

Autant avec mes amis, j’étais en terrain connu, autant la… Avec mes amis, c’était toi l’exception, le jeune parmi les vieux. A mon tour d’être le vieux parmi les jeunes.

On arrive ensemble le samedi dans un bar branché… heureusement, le groupe est assez large, c’est moins intimidant. Tu me présentes à tes amis, mais il est évident qu’ils sont déjà au courant. Sourires polis. J’essaie de me fondre dans le groupe. Surtout avec les filles… je ne sais pas, je me dis que c’est plus facile. Je passe un bon moment. Beaucoup de gens intelligents. Pas forcément plus matures que leur âge, parfois moins. Je souris. Mais tous sont cultivés, intéressants. Je soupçonne un ou deux garçons d’être gays. Je marque des points avec mon métier de journalistes. Personne ne parle de ma relation avec toi. Même si j’imagine que certains savent comment nous nous sommes rencontrés. Ça va dans l’ensemble, je n’ai pas l’impression de passer pour un ringard, ou un pervers. Je me demande ce qui est pire à leurs yeux…

La soirée se passe bien, et ça continue dans un autre bar. Plus rythmé celui-là. Musique, danse… Boisson hors de prix. Pas vraiment mon élément. Ni le genre d’endroit que tu as fréquenté avant. On passe un peu plus de temps ensemble. On cause, malgré la musique trop forte à mes yeux. Tu es à l’aise. Désinhibé par l’alcool. On s’embrasse en public. Je suis content. Tu as l’air heureux et à l’aise. Ça me rend heureux. Et tu n’as pas honte de moi.

Plus tard dans la soirée je te regarde. Je n’ai d’yeux que pour toi. Ta chemise est maintenant ouverte, laissant apparaitre ton torse fin et légèrement musclé, imberbe. Ce torse que j’aime tellement caresser quand on fait l’amour. Je te regarde. Tu danses un peu. Tu ris avec tes amis. Les bras se passent autour des épaules. Tu es jeune… Je danse moi aussi un peu. Pas ce que je préfère. Mais je suis content d’être dans ton univers et de faire ça avec toi.

Le lendemain, on passe la journée ensemble. Tu es encore très excité, malgré la veille. On fait l’amour deux fois. Avant de se séparer pour la semaine.

En tout cas tu as l’air de profiter de plus en plus de la vie étudiante, car le week-end suivant, tu as de nouveau une grosse soirée. Je suis un peu déçu que tu restes sur le campus, mais je finis par te convaincre de passer chez moi samedi soir, même tard…

Ce samedi, je reste tranquillement à la maison à bosser et à bouquiner. Ça fait près de 3 mois qu’on s’est remis ensemble, mais chaque visite est comme une fête. Ah, comme j’aimerais que tu habites ici avec moi. T’avoir tous les jours à mes côtés. C’est ça mon rêve. C’est ça que je veux dans la vie.

Je regarde ma montre. Il est près de minuit. Tu m’avais dit que tu serais là vers 23 heures. Pas de réponse à mes SMS. Je m’étends sur le lit pour lire, mais je crois que je finis par m’assoupir après 1 heure du mat…

Soudain, je suis réveillé car je sens quelque chose contre ma braguette. J’écarquille les yeux et je te vois en train d’essayer de sortir ma bite. Ça suffit à me réveiller et à m’exciter à la fois. Tu as du mal à me dessaper. Tu ris… tes mouvements sont maladroits. Tu trembles. Toujours assis sur le lit, j’enlève ma chemise, et tu réussis à faire glisser mon jean et mon boxer pour me sucer. Tu continues à rire tout en me suçant et me branlant. Je réalise que tu es complètement ivre. Tu fais un peu l’idiot en jouant avec ma queue. Tu dis quelques conneries, puis me resuce. Soudain, je sens que tu palis et que tu as un gros hoquet. Tu lâches en un éclair ma queue et court vers la salle de bains. Je t’entends vomir… J’arrive juste après. Le sol de la salle de bains est couvert de vomis, et je te retrouve à genoux devant les toilettes, la tête carrément dedans. Tu continues à vomir par intermittence. Je t’aide à te déshabiller, et te mets sous la douche. Pendant ce temps-là, je commence à nettoyer. Quand j’ai terminé, tu es encore sous la douche, complètement assis, encore comateux. Je te sors, te sèche et te conduis dans le lit.

Tu sombres immédiatement dans le sommeil en ronflant…

Le lendemain, je te laisse dormir. Et tu n’émerges que vers 13 heures. Tu as enfilé un caleçon. Tes cheveux sont en bataille. Tu as une sale tête.

- Comment tu te sens ?

- Comme une merde

Tu bois de grands verres d’eau

- Je suis désolé pour hier soir… et merci aussi

- De rien…

Le reste de la journée est bien terne. Tu es de mauvaise humeur, distrait. Tu restes affalé dans le canape. Pas bavard. Tu essaies de lire mais te rendort. Pas envie de câlin, pas même de geste d’affection. Tu finis par retourner sur le campus sans diner à la maison.

Quand la porte se ferme derrière toi, je me demande un peu ce qui est en train de se passer. Probablement une mauvaise expérience, comme on en a tous eu étant étudiant. Moi y compris. qui suis plutôt sage. Mais mon côté paternel est irrité. Mais surtout, je réalise que je suis en couple avec un étudiant en école de commerce, un jeu adulte qui tente de nouvelles expériences. C’est tout, c’est le prix à payer. Je dois respecter ça… mais est-ce que c’est vraiment ce qui me plait dans mon couple ? de voir l’homme que j’aime comme ça ? je chasse toutes ces idées de ma tête…

Je suis content de voir les vacances de Noel arriver. Même si tu rentres voir ta mère et tes frères pour une semaine… Pas question de leur parler de moi. On s’est bien mis d’accord là-dessus. Je suis content de te voir passer du temps en famille. Je sais à quel point tu comptes pour eux. Et moi ça me permet de passer un peu de temps en famille aussi, même si mes parents sont en région parisienne.

Je passe dans l’ensemble une bonne semaine. Je parle de toi à mes parents. Ils posent des questions. Je crois qu’ils aimeraient te connaitre. On s’appelle tous les jours. Discrètement… Je pense que ta mère soupçonne une relation, mais tu n’en dis pas plus. Tu as l’air content d’être rentré aussi. De te reposer aussi.

Mais ce qui me remplit le plus de joie, c’est la deuxième semaine des vacances. Car nous allons la passer ensemble à Paris… chez moi. Rien que toi et moi. Et je sais que toi et moi attendons ce moment depuis longtemps. Une semaine ensemble ! Record battu.

Je t’attends à la gare. Ton passage à la maison est visible sur ton visage. Tes cheveux sont à nouveau plus courts. Tu es rasé. On se prend dans les bras au bout du quai. Tes bras s’enroulent autour de mon cou. Longs baisers devant tout le monde. Caresses sur ta joue. Regards choqués de quelques passagers. J’ignore. Je suis content de te revoir.

Tu es très bavard en chemin. Tu me racontes tout avec détail. Les cadeaux que tu as reçus, ceux que tu as fait. Tu donnes des nouvelles de ta famille, de tes frères qui grandissent tellement vite à cet âge-là !

Tu es content d’être de retour à Paris aussi. Autant tu es toujours très proche de ta famille, autant au bout d’une semaine tu t’ennuies déjà ferme. Paris te manque vite. Depuis que tu y as gouté, tu as du mal à t’en passer. Je suis comme toi.

De retour à la maison, nous n’avons pas besoin de nous parler. Nous avons tellement envie de faire l’amour. On initie les préliminaires tous les deux. Je te déshabille progressivement. Et tu fais de même. Le déshabillage prend un moment, entrecoupé de longs baisers, de caresses sur les joues, sur les peaux. Ta peau m’a manqué, Adrien.

Tout nus, debout, on se serre dans les bras. J’aime tenir ton dos d’une main et de tes fesses de l’autre. Puis nos langues font l’amour tandis qu’on se branle l’un l’autre. On passe sur le lit. Allongés sur le côté, face à face. Un câlin, un très long câlin. Uniquement des baisers et des caresses. Pas de fellations. J’ai envie de ta peau aujourd’hui, de t’embrasser en permanence, de te regarder dans les yeux. Je caresse ta queue et des couilles. Tu m’as manqué. Une semaine sans toi, ça me parait toujours long…

Tête bêche, on finit par se faire un 69, les bites bien calées dans les bouches, les mains qui glissent les longs des côtes. Tu finis par passer au-dessus. Ton bassin bouge bien et tu arrives à me baiser la bouche comme ça. Comme de coutume, ma langue finit irrésistiblement sur ton anus imberbe. Je prends aussi soin d’embrasser et de lécher tes petites fesses rondes, et toujours imberbes.

Je te sodomise ensuite par devant. J’ai envie d’être au plus profond de toi. Tes jambes sont calées contre mes épaules. Tu es bien relevé. J’embrasse tes mollets. Je t’encule avec de lents et longs mouvements de bassin. Je regarde ton petit corps imberbe bouger en rythme. Je glisse bien contre ta prostate. Pas besoin d’être rapide pour te donner du plaisir. Je regarde le précum se former au bout de ton gland. Puis me yeux trouvent ton visage. Tu es fait pour le plaisir. En donner et en recevoir.

Je continue à te baiser lentement. Régulièrement, progressivement. Ta main a maintenant attrapé ta bite et tu te branles doucement, au même rythme. Pour une fois, on ne fait pas trainer les choses. On a tous les deux envies de jouir. J’éjacule en toi. Mes couilles sont pleines. Et je vois sur ton visage ce sourire, celui que tu as à chaque fois que tu sens mon foutre couler en toi. Quelques mouvements vifs de branle ont raison de toi et tu éjacules sur ton ventre.

Il est déjà tard… tu t’es changé. Petit caleçon et t-shirt… tu es en train de te brosser les dents. J’aime quand tu es chez moi comme ça. Je t’embrasse dans le cou, passe mes bras autour de toi.

- Tu m’as manqué…

On se lève tard… c’est bon d’être en vacances, et ton rythme de sommeil est encore celui d’un adolescent.

Tu pars te doucher, mais au bout d’à peine une minute, tu repasses la tête à la porte. Tout nu, à peine caché, tout mignon, ton érection matinale tout juste débandée, un sourire malicieux sur le visage

- Tu viens sous la douche avec moi ?

Je me déshabille et je te regarde de dos entrer dans la douche. Mes mains ne peuvent s’empêcher de donner une petite caresse sur tes fesses.

On se douche ensemble, se lave, se caresse. Dès le matin, tu as déjà envie de sexe. Tes hormones surement. On s’embrasse. Tu me touches la queue. Puis descends à genoux pour me sucer. Le visage arrosé par la douche, tu me suces quand même. Je ne suis pas particulièrement excité ce matin, mais je ne veux rien te refuser. Surtout pas le sexe. Je bande quand même, presque mécaniquement. Je me laisse faire. Tu es très doué, et je te récompense d’une faciale. Tu avales quelques giclées, mais le sperme est vite emporté par la douche. Je te redresse pour t’embrasser, avant de te sucer à mon tour. Quand mes mains te caressent les couilles tu me dis : « mets moi un doigt ». Je t’en glisse un et le fait glisser directement vers ta prostate. Je n’ai pas besoin de beaucoup de temps pour te faire gicler et soulager ton addiction au sexe matinal.

Une belle journée nous attend. L’une de ces belles journées d’hiver. Un froid sec, mais un ciel parfaitement bleu sans nuage. Paris est magnifique aujourd’hui, encore dans l’effervescence de Noel. C’est la journée des cadeaux. Et j’ai décidé de te gâter. Livres, vêtements, je dépense sans compter. Je gagne plus qu’avant, et je veux t’en faire profiter. Toi aussi, tu m’achètes quelques livres. Tu sais exactement ce que j’aime.

Fatigués d’être sortis toute la journée, on rentre à l’appartement en fin d’après-midi. L’ambiance est cosy, avec le froid dehors, et le parquet en bois qui craque sous les pas.

Tu as décidé d’essayer les vêtements que je t’ai acheté. Je t’observe tout en feuilletant les livres que tu m’as offert. Probablement influencés par tes nouveaux amis, tu es plus sensible qu’avant aux grandes marques. Te voilà torse nu, juste en jean serré, et chaussettes. Mon dieu que tu es sexy comme ça… Comment puis-je te résister ? Je réalise à quel point je suis chanceux de t’avoir… il faut que j’en profite… maintenant… tu as cet effet sur moi de réveiller des pulsions de sexe

Je m’approche de toi, te plaque contre moi et te roule un baiser agressif à pleine bouche.

- Je vais te baiser

Ton sourire carnassier, pervers m’indique à quel point cela t’excite.

J’agrippe ton paquet, le serre et continue à te baiser la bouche. Ma langue t’envahit et ma salive envahit ta bouche. Tu as décidé d’être soumis et docile. Je m’occupe agressivement de ta bouche et de ta bite. Je déboutonne ton jean à tout vitesse et le fait glisser avec ton boxer sur tes chevilles. Je reprends mes baisers à pleine bouche et j’écrase ta bite et tes couilles en même temps, d’une main ferme.

Ensuite, je te retourne brutalement et te plaque violemment à plat ventre sur la table du salon, toujours le jean tombé sur les chevilles. Du pied je te pousse la jambe

- Ecarte bien les jambes, et reste comme ça

Je me mets à bouffer ton petit cul avec frénésie. La raie et l’anus. Je mords les fesses, les tape, les écarte le plus possible. Je t’étire, je te mouille avec le plus de salive possible.

Je me redresse. Tu es prêt. Tout en observant comme ça, cambré, dos et fesses à l’air, prêt à te faire baiser, je me déshabille. Je crache sur ma bite et te la plante d’un coup sec. Tu cries. Je me penche contre ton dos, te plaque la main contre la bouche et te donne un violent coup de queue. Je glisse mes doigts dans ta bouche, et je commence à te baiser à fond. Dès que mes doigts sortent de ta bouche, tu te mets à gueuler, aussi brut que moi, des « baise moi ». Je me suis redressé, agrippé à tes hanches pour mieux te défoncer. Tu as du mal à rester en équilibre et t’accroche à la table. Je te tire par les cheveux. Plus encore pour te redresser et baiser ta bouche.

Je sors de ton cul, et attend, bite à la verticale.

- Suce-moi

Tu t’exécutes aussitôt, sans réfléchir. A genoux, tu prends ma bite, bien chaude en bouche. Tu suces, tout en me dévorant des yeux. Je suis fier de toi.

- Enlevé tout, allonge-toi sur le dos

Entièrement nu tu t’allonges au bord de la table, jambes écartées. Je m’introduis à nouveau en toi et reprend la sodomie sans attendre. La table craque et fait du bruit. Tu lances des « oh oui Matthieu continue, baise-moi »

- Plus fort ! Je veux que les voisins t’entendent

Tu augmentes le son, et te met à vanter les mérites de ma grosse bite. Ça me plait. J’accélère et vient buter au fond de ton rectum. Je me penche vers toi. On s’embrasse. Je passe mon bras autour de toi et te soulève. Je te porte, avec la bite toujours en toi. Tes bras s’enroulent autour de mon cou. C’est acrobatique et je m’assois sur une chaise pour continuer à t’enculer. Tu suis bien le rodéo et ondule du cul au même rythme. On crie, on fait du bruit. Les mots sont crus. Je te mordille le cou et les oreilles. Mes mains pincent des tétons. Mais rien ne nous arrête. Je te regarde fixement dans les yeux.

- On va jouir ensemble… jouis avec moi… attends

Le rythme du bassin et de la respiration, haletante, permet de synchroniser. Et on gueule le plus fort possible au moment de l’orgasme. Je te serre fort, les ongles plantés dans ta peau. Je ramasse ton sperme sur nos ventres. Je le mets en bouche, le fait mousser de salive et le partage avec toi dans un baiser. Des filets tombent de nos bouches, mélange de salive et de sperme, qu’on finit de boire dans la bouche de l’autre.

- Tu as aimé ?

- J’ai adoré

Tu m’embrasses sur les lèvres.

La soirée, passée à la maison est plaisante… J’aime ces moments calmes, domestiques, avec toi. Je prépare le diner et on discute dans la cuisine, un verre à la main. On mange ensemble comme un vrai couple. Je t’observe. Je glisse des aliments dans ta bouche avec ma fourchette. Je veux être intime avec toi, pas seulement sexuel, mais dans tous les gestes du quotidien.

On se met au lit pour lire. Comme un vieux couple. Et je m’endors heureux, serein, épanoui.

Le matin, tu as de nouveau excité… mais pas moi. Comment te refuser sans que ça m’engage trop ? Je te caresse, t’embrasse et te branle. Tu te laisses faire. Je te fais jouir, satisfait tes pulsions sexuelles. Mais tu es surpris, et qui sait peut-être déçu, quand je te dis que je n’ai ni besoin, ni envie de jouir ce matin…

On profite encore de la capitale une bonne partie de la journée, cette fois avec un temps moins clément.

L’après-midi, en guise de détente, je t’offre un petit massage. Nous sommes nus tous les deux. Tu t’allonges d’abord sur le ventre. Je t’observe avant de te toucher. Ce corps nu, magnifique, les épaules, le dos, les fesses, les jambes et les pieds. Ma main commence à caresser doucement. Tu tressailles. Je sens ta peau, douce, imberbe. Je caresse encore. Lentement. Puis ce sont mes lèvres qui caressent, qui effleurent ta peau. Elles déposent parfois des baisers. Je m’attarde longuement sur tes fesses, et ta raie. Puis ma langue succède à mes mains et mes lèvres. Je lèche cette peau. Le grain doux. Je goute le parfum. Ton odeur que je connais bien.

Je te retourne et te demande de garder les yeux fermés. Seul le toucher pour te donner du plaisir, pas la vue. Je continue le même rituel. D’abord les mains, puis les lèvres, puis la langue. Partout sur ton corps. Ta peau. Dans tous les recoins.

On fait ensuite l’amour. Doucement. Lentement. Amoureusement. Apres une séance brute hier, place au romantisme et à la douceur. On se suce longtemps, dans toutes les positions. Je te rimme. Avant de te faire l’amour, lentement. En te caressant et en t’embrassant. On se dit je t’aime en permance, et on se regarde bien dans les yeux. On se retient de jouir le plus possible, pour faire durer le plaisir. On s’aime ainsi pendant toute l’après-midi. Et un orgasme long, lent, intense nous récompense tous les deux. Tu jouis de l’intérieur, bien sûr.

La semaine continue à un rythme semblable. Un après midi, alors que nous en sommes aux préliminaires, tu te lèves pour brancher la webcam de mon Mac dans la chambre. Tout nu, je te vois t’affairer, faire les réglages. J’attends, allongé sur le dos, je bande. Ça prend beaucoup de temps…

- Tu viens ? On n’est pas obligé de filmer…

- Attends, juste une seconde

Amusant de te voir tout nu comme ça devant le PC. Tu ajustes la caméra, et reviens vers moi. Tu me fais bouger pour qu’on voit mieux l’action sur l’écran. Tu commences à sucer, mais tu n’es pas satisfait. Tu retournes vers le Mac. Je suis agacé, mais ne dit rien. Tu ajustes la caméra et revient me sucer. Cette fois, c’est bien centré. Pendant qu’on fait l’amour, tu fais bien en sorte d’être visible. Qu’on te voit bien sucer, te faire lécher, baiser, pénétrer… Tu regardes bien la caméra… Je constate à quel point tu aimes ces sex tapes. Te donner en spectacle.

Apres l’amour, je t’interroge :

- Tu fais quoi avec toutes nos sex tapes ?

- Je les mate quand je suis seul. J’adore…

- T’as pas peur que ça fuite sur internet ?

Tu hausses les épaules

- Nan, je garde ça pour moi, et j’ai mis un mot de passe sur les fichiers.

J’ai accepté les sex tapes pour te faire plaisir, mais j’ai toujours eu peur des conséquences au début. Maintenant je m’en moque un peu. C’est plus important pour toi que pour moi… Question de génération…

Les jours continuent et se ressemblent. Je suis heureux mais un peu effrayé par ton rythme sexuel. Nous n’avons jamais passé autant de temps ensemble et maintenant je mesure mieux l’étendue des besoins, de la libido d’un jeune de ton âge. Tu as besoin de sexe (à défaut, de masturbation, je suppose) tous les jours, au moins une fois, mais souvent, deux ou trois fois. J’ai du mal à garder le rythme. Je ne suis pas (plus) comme toi… Mais je m’efforce de te faire plaisir. Je veux tellement que tu sois heureux, et surtout ne pas te perdre. Les derniers jours, il m’arrive même de te trouver nu, dans une position osée (à quatre pattes) par exemple, pour exprimer clairement ton désir de baiser…

Je suis un peu soulagé que les vacances se terminent… Je suis certes plus que jamais amoureux de toi, et si heureux d’être en couple, mais je ressens une certaine angoisse à pouvoir de satisfaire sexuellement. Même si j’ai une bonne endurance, et j’aime beaucoup le sexe, je commence à mesurer ce qui nous sépare de ce point de vue…

Sylvainerotic

Suite de l'histoire

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