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HISTOIRE

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Adrien, l’amour fou

Ce long récit en 14 épisodes constitue une histoire complète d’« Adrien l’amour fou », que j’ai souhaité développer. J’ai juste apporté quelques changements minimum (couleur des cheveux d’Adrien, âge des personnages), mais l’idée est la même : les joies et les difficultés d’une relation amoureuse et sexuelle d’un couple avec une grande différence d’âge. Comme d’habitude, beaucoup de sexe aussi… et les photos des personnages disponibles sur demande.

Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.

Bonne lecture


Chapitre 8

Je n’ai pas rêvé. Quand je sens ta peau nue sous mes doigts, au réveil. C’était vrai. Je suis tellement heureux. Mes lèvres se déposent sur ta nuque. Tu grognes. Tu te retournes, les yeux écarquillés, et les cheveux en bataille. Tu es tellement craquant comme ça.

- Debout princesse

Tu continues à grogner, puis tu extrais du lit. Debout, nu, tu t’étires comme un chat. Quel bonheur d’être comme ça tous les deux, sans le stress de devoir se séparer, sans savoir quand on pourra se revoir.

Au petit déjeuner, espiègle, tu glisses :

- C’était bien… hier

- Oui

Je souris

- Tu crois que ça peut marcher à nouveau entre nous ?

Tu me réponds :

- Oui, en tout cas, je me sens bien avec toi et j’aimerais essayer à nouveau, si tu veux bien de moi

- Bien sur

Je suis content. Content que ça vienne de toi. Car j’ai envie de construire quelque chose avec toi. Je reste convaincu que tu es l’amour de ma vie, et je vais m’efforcer que ça marche entre nous. Car je t’aime, je t’aime tellement…

L’après-midi, il est temps que tu retournes à ton campus. Un peu de boulot, et des amis à voir. Je comprends

- Je peux t’accompagner ?

Tu es surpris. As-tu peur de t’afficher avec moi ? Après tout, on a choisi de ne plus se cacher.

- Oui…

Ça me rassure. On prend le train de banlieue ensemble, et je découvre ton nouvel univers. C’est tellement différent de là où toi et moi venons. Grand, riche, moderne. Là où se retrouve l’élite fortunée du pays… et quelques personnes plus modestes, qui doivent leur présence uniquement à leur mérite. Comme toi.

Quel contraste ! Vas-tu t’y plaire ? Le jeune homme curieux, provincial, parfois timide, va-t-il se fondre dans le moule et changer ? Ou bien s’y déplaire… J’évacue rapidement ces interrogations. Car après tout je suis fier de toi. Et tu es fier de toi aussi en me faisant visiter. Tu l’as bien mérité…

On se quitte, en se promettant de passer le week end prochain ensemble. Ça fait une trotte entre ton campus et mon appartement. Entre mon boulot et tes cours, il faudra aussi gérer. On verra bien.

Les jours suivants, on se texte, et on se parle au téléphone. On a repris nos vieilles habitudes. Et c’est tellement bien ! Je me dis que j’ai beaucoup de chance de t’avoir à nouveau dans ma vie, et je compte bien faire tout ce qu’il faut pour ta garder, te protéger, faire en sorte que ça marche entre nous…

J’attends le week-end qui suit avec impatience… Tu as une soirée sur le campus vendredi soir, et ça tombe bien car je suis pris moi aussi.

On s’est donne rendez-vous à la gare, le samedi, et je t’attends en bout de quai. Trop mignon encore aujourd’hui. Instinctivement on s’embrasse, tu montes sur la pointe de tes pieds, et tes bras s’enroulent autour de mon cou. Pas de pudeur. Juste de l’amour spontané, de part et d’autre. Je n’ai pas honte, je ne veux pas me cacher. Je peux et je veux m’afficher en public avec toi.

On marche ensemble, mon bras autour de ton épaule. La ville est à nous, le week-end aussi. Notre premier week-end ensemble.

On déjeune ensemble, puis j’ai décidé de t’emmener voir une expo d’art moderne. Tu es emballé, bavard, curieux… l’Adrien que j’ai toujours aimé. Je t’explique aussi des choses sur l’artiste et les œuvres, et tu bois mes paroles. Mais pas seulement, tu réponds, commentes, montres ton accord ou ton désaccord. Je constate qu’en un an tu as continué à murir, et je sens que notre complicité intellectuelle est toujours là. On se balade dans les rues parisiennes, main dans la main. Maintenant que nous ne nous cachons plus, et qu’on peut s’aimer en public, je me rends compte à quel point je suis tactile. J’ai besoin de te toucher, de te tenir par la main. Et toi aussi. Tu cherches mes bras souvent. Et tu m’embrasses tout le temps. Je me fous du regard des gens…

On va chez moi dans l’après-midi, faire une petite pause. On se détend dans le canapé, afin de lire un peu... passion commune partagée sur le canape. Moi assis, toi allongé sur le dos, de tout ton long, la nuque posée sur mes cuisses. Tout en lisant, je te caresse doucement. Je me penche parfois pour te donner des bisous. Je durcis lentement sous mon pantalon, et tu le sens sous ta nuque. Ça te fait rire. Tu te retournes pour embrasser et caresser.

Tu ouvres la braguette… J’ai compris le message… On part vers la chambre. Et tu indiques clairement la couleur.

- J’veux une faciale, bien chaude…

J’adore t’entendre exprimer crument tes désires. Je te regarde te mettre tout nu, tout en faisant pareil. Je me tiens debout, et toi à genoux. C’est ma position préférée pour me faire sucer. Te dominer, prendre ta tête entre mes mains pour mieux te baiser la bouche. Regarder des yeux se lever vers moi. Tu es énergique, vif, et pimente par des gorges profondes. Tu suces tellement bien. Tu branles, mouilles. Ta langue me donne du plaisir. Elle s’aventure sous mes couilles et près de mon cul et je récompense le petit chiot bien dressé que tu es par des caresses. Comme tu es bien excité, plus en mode crash que crème aujourd’hui je t’attrape par les cheveux et prend le contrôle des opérations. Je te nique la bouche et fait des va et vient longs en toi. Profonds. Tu tousses un peu mais tu sais bien ouvrir ta gorge maintenant. Une fois que je sens tes lèvres sur mes poils je pousse encore et de laisser ainsi un moment avec ma queue au plus profond de toi. Puis je recommence. Quand l’orgasme approche, tu attends, là encore en chien fidèle, bouche grande ouverte, langue pendue. Je n’ai pas joui depuis quelques jours et mes couilles pleines se vident. Les premiers jets directement dans la bouche, les reste pour les cheveux, le nez, les joues, le menton. Partout. J’adore voir les filets de sperme pendre de partout sur ton visage. Je lève ton menton avec ma main pour t’admirer. Je profite du spectacle. Puis tu recommences à sucer, lécher, manger ce que tu peux. Avec les doigts, je te nettoie et te fais manger ce qui reste…

Mais j’ai maintenant envie de m’occuper de toi. Je te pousse sur le lit.

Assis au bord, jambes très écartées, tu es prêt à m’accueillir. Mes mains écartent bien tes cuisses, et je commence à te sucer. Toi, tu es détendu, tu te reposes sur tes coudes, tout à ton plaisir. Tu te laisses faire sans me toucher. Je m’occupe bien de ta bite. Je te suce, mais c’est plus ma langue que ma bouche qui s’active. Je la fais glisser le long de ton membre vertical, m’attarde sur le gland, lèche les couilles. Puis mes mains se glissent sous tes cuisses pour les relever. On va faire ce que toi et moi aimons tellement. Ta rosette imberbe, magnifique, m’a manqué pendant un an. Tu attrapes aussitôt tes orteils par les mains, bien écartées pour me donner un accès parfait à ton petit trou. Je commence à lécher, embrasser, te mouiller. Ma langue te caresse, te taquine. Tu es tellement sensible. Mon index vient caresser ce petit sphincter. J’ai mis un peu de gel et je commence à te doigter. Juste un doigt, doucement. Je le tourne. Je trouve ton point G. Tu mouilles. Puis je rentre un deuxième doigt et continue à te caresser à l’intérieur. Tu es chaud, serré.

- Encore, continue

A te demande, je bouge plus vite, et te passe un troisième doigt. Je me redresse maintenant et me penche vers toi, tout en continuant à te pénétrer. Nos lèvres se trouvent, se collent et ma main s’accélère. Je te donne des coups. Ta langue s’excite. Tes cris s’étouffent dans ma bouche. Je me détache de tes lèvres et te fixe dans les yeux. J’ai maintenant passé quatre doigts à plat. Je tourne, te caresse. Tu mouilles à grosses gouttes. Je suis redescendu entre tes jambes pour te sucer. La pénétration continue. J’accélère encore, la lange le long de ta bite. Celle-ci finit par exploser comme un geyser, tout me retombe sur le visage. Les jets suivants, plus faibles en intensité, dégoulinent le long de ta queue. Ma langue remonte doucement pour tout avaler, tandis que tes cris diminuent légèrement.

Tu es encore tout excité, et ce week-end, tu es particulièrement chaud.

- Ne t’arrête pas, on continue, je veux ta queue, maintenant

Ton trou est bien dilaté, et on enchaine tout de suite. Je t’encule maintenant au bord du lit, debout, les mains serrées autour de tes chevilles. Vitesse moyenne mais sodomie très profonde. Je touche le fond de ton rectum à chaque fois. Mes lèvres embrassent tes pieds. Tu es bien ouvert, ton corps disponible, docile sur le lit. Je te regarde te livrer, tes mais agrippées aux draps. Oh mon amour, c’est tellement bon d’être de nouveau avec toi. De te faire l’amour. De te posséder

Tu es bien salope cet après-midi, et tu t’offres maintenant par derrière, la tête dans l’oreiller, fesses relevées. Je t’encule encore plus fort. Avant de monter sur mes pieds pour te chevaucher les mains accrochées à tes épaules. Tu finis par t’effondrer entièrement sur le ventre, et c’est allongé que je te finis, comme un fou, jusqu’à me faire jouir en toi. Tes cris étouffés dans l’oreiller. Une fois que tu te retournes je réalise que tu as mouillé les draps.

Le câlin après l’amour ne dure pas longtemps, car je t’emmène au théâtre. Je suis ravi d’enchainer les moments physiques et intellectuels avec toi… de profiter de ce temps passé avec toi de toutes les façons possibles.

On passe un très bon moment ensemble. Nos mains se trouvent dans l’obscurité. C’est bon de partager ces moments-là avec toi.

Il est tard quand on rentre chez moi. Quelle journée ! Le plus beau moment est peut-être celui où je te vois ouvrir ton sac et te changer, comme si tu t’installais un peu chez moi. Je suis tellement heureux de t’avoir pour moi, chez moi. Que notre nouveau départ se fasse avec plus de liberté…

En caleçon et t-shirt, tu te glisses sous les draps. On s’enlace et se caresse, dans l’obscurité, sous les draps. Tu as encore envie, tu es insatiable. Mais je suis trop fatigué. Cette journée consacrée entièrement à toi a été longue. Déçu, tu t’endors quand même dans mes bras.

Le lendemain, quand ma main se glisse dans ton caleçon, je sens ta bite bien dure. Ce n’est que la deuxième fois que je me réveille à tes cotés. Je me rappelle ma propre expérience, à ton âge… des érections tous les matins en me levant. Je ne suis pas comme ça, mais l’effet d’entrainement est bien là, et ma bite gonfle maintenant contre la raie de tes fesses.

Tu te retournes, les cheveux en bataille mais souriant.

- Bonjour

Tu m’embrasses et ta main commence à me caresser. Tu te glisses sous la couette pour obtenir dès ce matin, ce que tu n’as pas obtenu la veille au soir. Je sens ta bouche sur ma queue et je ferme les yeux. Je ne vois que ton corps bouger légèrement sous la couette. Tu prends ton temps, mais je ne me retiens pas et j’éjacule dans ta bouche.

Malicieux, fier de toi, tu réapparais avec un grand sourire sur le visage. Tu te redresses et me présentes ta bite, sortie du caleçon. A mon tour de te faire plaisir. Une fellation mécanique, juste pour soulager tes hormones adolescentes. Toi non plus tu ne te retiens pas et jouis dans ma bouche. J’avale tout. La journée s’annonce bien…

Mais c’est plus calme aujourd’hui. On traine à la maison, lit, passe un peu de temps chacun de notre côté au téléphone ou sur internet. Je commence à imaginer une vie domestique avec toi. Celle où je n’ai plus le sentiment de profiter de toi comme si c’était la dernière fois que je te voyais… ça me rend heureux.

On refait l’amour l’après-midi. Je te fais l’amour sur le lit, dans différentes positions. Et je jouis en toi, comme pour te laisser un souvenir de ce merveilleux week-end.

Après ces deux premières semaines de retrouvailles, passées sur un petit nuage, la réalité du quotidien nous rattrape un peu. Je réalise à quel point la logistique est compliquée. Car si techniquement nous sommes proches, les trajets de train de banlieue, ton emploi du temps, le mien, plus le fait qu’ils sont bien différents, entre journalisme et vie étudiante, tout cela fait qu’il est difficile de se voir comme on veut. Quasi impossible pendant la semaine. Un peu plus simple les week-ends, mais encore.

Mais je suis patient… bien sûr que j’aimerais passer le plus de temps avec toi. Mais je ne mets pas trop de pression, du moins les premiers mois.

Cependant, je ne veux pas garder ma nouvelle vie cachée… et je parle de toi à tout le monde. Je me sens prêt… Après tout, notre relation, même interrompue est de plus d’un an maintenant. Et j’ai envie de donner du sens à mon départ vers Paris, que beaucoup n’avait pas compris. J’avais donné des explications assez peu convaincantes. Les gens sont partagés entre surprise et indifférence. Ou du moins, ils ne me font pas de commentaires. Je suis tellement sûr de mon amour que je ne suis pas prêt à recevoir de jugement sur le fait que mon petit ami n’a que 20 ans et moi 42. J’ai plutôt de la chance avec mes amis, car ils sont plutôt progressistes. Mes parents sont surpris mais ne disent rien. Un peu comme pour mon coming out. Je viens d’une famille où on garde tout pour soi. Pour le meilleur et pour le pire.

J’ai très envie de te présenter à mes amis. Tu es un peu gêné au début. Je sais que tu assumes bien notre relation… mais tu es surpris que je veuille faire ça aussi vite. Peut-être qu’à tes yeux nous ne sommes ensemble que depuis quelques semaines, et que le passé ne compte pas… Toujours est-il que tu viens à un brunch avec quelques-uns de mes amis, les plus proches. J’avoue que je suis un peu gêné au début. Ma peur des conventions sociales et des qu’en dira-t-on ne s’efface pas comme ça. J’ai l’impression que tout le monde pense tout bas que je suis un pédophile en puissance, et que ma relation avec toi n’a pas de sens. Mais au gré de la conversation, je me détends, et tout se passe bien. Il faut dire que tu fais ton numéro de charme… tu sais tellement faire plus mature que ton âge quand tu veux. Avec moi, et c’est pareil aujourd’hui. Mes amis sont en fait de tous les âges, et tu es à l’aise avec tout le monde. Curieux, intéressé, amusant… Je t’observe…. Je t’aime, et dans un moment comme celui-là, je sais que je ne me suis pas trompé.

Tu es un peu soulagé, après notre première sortie en tant que couple. Tu t’inquiètes de ta « performance » … mais je te rassure.

Le week-end suivant, je suis un peu déçu car tu as pas mal d’activités sociales sur ton campus. Tu es presque gêné quand tu me dis que tu comptes rester là-bas samedi et dimanche. Je suis déçu aussi, mais je comprends. Surtout, je ne veux pas te mettre la pression, et je comprends que tu aies envie de te faire de nouveaux amis.

Dans la semaine, tu me manques… mais je te manque aussi. Tu m’envoies des SMS… L’envie de ta peau, de ton corps est trop forte. Je prends le train de banlieue après le travail. L’ambiance est différente par rapport à ma première visite, un dimanche. Des étudiants partout, un concert quelque part, du sport sur les terrains… Drôle d’endroit que ces écoles de commerce… certes les courts sont finis.

Je finis par trouver la piaule que tu partages avec un autre étudiant. A l’intérieur, c’est plutôt bordelique. Des boxers et des chaussettes par terre. Des bouteilles d’alcool à moitié vite par ci par là, des livres et des papiers en pagaille sur le bureau... ça ne ressemble en rien à la chambre bien rangée que tu avais chez ta mère…

Tu en es presque gêné, et tu re-arranges la couette sur le lit. On s’assied sur le lit. Tu es assez excité. De toutes les façons, on sait tous les deux pour quoi je suis venu. On s’embrasse. Se caresse. On est torse nu assez vite. Tu as tiré le rideau et verrouillé la porte. Je m’assieds sur le lit, et tu me suces à genoux. On essaie de ne pas faire trop de bruit. Tu m’as manqué. C’est impossible de te résister. Surtout quand tu me suces comme ça. Avec passion, en faisant tourner ta langue dans ta bouche autour de ma bite. Je caresse tes cheveux, que tu portes un peu plus long maintenant. Tu te redresses et te places entre mes jambes. Je me penche pour te sucer à mon tour, les mains agrippées à tes petites fesses. Je les malaxe tout en te gardant en moi. Je te malaxe aussi les couilles.

Tu te détaches de moi, et passe derrière. Je t’observe. Tu te mets à quatre pattes sur le lit et tu attends. Statue magnifique. Féline, gracieuse, disponible, docile. D’un doigt, je caresse ta colonne vertébrale pour te faire frissonner. Puis le doigt descend le long de la raie et caresse la rondelle. Avant de laisser place à ma langue, à mes lèvres. Je dévore ton petit cul. J’attrape ta queue et la tire vers moi pour la lécher elle aussi. Comme des couilles.

- Baise-moi, prends-moi, tu m’as manqué

- T’as du gel ?

- Dans le tiroir

Je ne m’interroge pas trop sur l’origine. Est-ce à ton coloc ? Je suis trop presse de te pénétrer. Je te prends par derrière, alors que tu es resté à quatre pattes sur le lit. Je vais doucement. Tu es chaud, et encore bien serré. Rien n’est comparable. Tu te bouges bien d’avant en arrière. Je ne bouge ma queue que légèrement. Je te laisse t’amuser, tandis que mes mains parcourent ton dos lisse, tes hanches, tes fesses, tes épaules. Ta peau est tellement douce, assez pale maintenant que l’été est loin derrière nous. Mes doigts s’aventurent contre tes petits seins dures. J’accélère un peu.

Puis je viens m’installer sur le lit pour te laisser t’empaler sur ma queue. Les mains plaquées sur mon torse, tu montes et descends. Je te laisse faire. Tu descends à fond, pour que je sois au plus profond de toi. On pousse maintenant des soupirs et des petites phrases discrètes – le plaisir ne peut pas se contenir. Tu te penches. Ma main se perd dans la jungle de tes cheveux. Tu embrasses. Ta langue est douce. Tu embrasses tellement bien maintenant. Tu te repenches en arrière, cambré. Une invitation pour ma main à passer sur ton torse, lentement, à plat.

On est interrompu par des coups à la porte

- T’as bientôt fini ? J’ai besoin de passer me changer

- Ouais, donne-moi quelques minutes, cries-tu en réponse

Tu me glisses à l’oreille : « tu inquiètes, c’est mon coloc, qui revient du foot ». Je suis un peu gêné, mais tu reprends tes mouvements du bassin, et on continue à faire l’amour, comme si de rien n’était. Tu nous fais rouler complètement, et toujours en toi, je te baise en missionnaire. Je sens tes ongles sur mes fesses ou dans mes cheveux. Je t’embrasse passionnément dans le cou, tout en continuant mes va et vient. Tu gémis et j’entends des « oh Matthieu, oui, oui » . Puis des « oh, je jouis, oui, je jouis ». Le fait d’avoir trouvé ton point G suffit à me faire éjaculer en toi… Nus et enlacés pendant quelques minutes, on finit par attendre de nouveau des coups dans la porte. On se rhabille donc assez vite l’un et l’autre. Je suis gêné… je ne peux pas vraiment rester. Et tu ne me retiens pas non plus.

Quand j’ouvre la porte, il y a quatre garçons de ton âge près de la porte, dont un en tenue de foot. Sourires de coin. Je suis rouge écarlate, mais je ne m’arrête pas. Sans me retourner j’entends des rires et des « oh oui Matthieu baise moi » ou bien des « oh papa encule moi, oh daddy ». Puis je reconnais ta voix : « oh ça va les mecs, vos gueules », mais sans colère, plutôt d’un ton rieur…

Dans le train qui me ramène à Paris, je suis troublé. Cette expérience sur le campus ne m’a pas mis à l’aise. Ce n’est pas vraiment mon environnement. Ce genre de fils à papa… je te sens différent. Je n’aime pas trop te voir là-bas… je te préfère à Paris. Mais bon, peu importe… tu es étudiant après tout…

Sylvainerotic

Suite de l'histoire

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