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HISTOIRE

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Adrien, l’amour fou

Ce long récit en 14 épisodes constitue une histoire complète d’« Adrien l’amour fou », que j’ai souhaité développer. J’ai juste apporté quelques changements minimum (couleur des cheveux d’Adrien, âge des personnages), mais l’idée est la même : les joies et les difficultés d’une relation amoureuse et sexuelle d’un couple avec une grande différence d’âge. Comme d’habitude, beaucoup de sexe aussi… et les photos des personnages disponibles sur demande.

Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.

Bonne lecture


Chapitre 11

Dès les semaines qui suivent, je reste troublé… les images du plan a trois me reviennent constamment en tête. Mais au fur et à mesure, le bon côté, le fait de m’être tapé deux minets magnifiques ensemble, laisse place au mauvais : la jalousie, le malaise de te voir baiser avec un autre mec.

Surtout, la personnalité de Thibault m’a énervé, son attitude aussi. Un fils à papa gâté, sûr de lui, surtout soucieux de son plaisir. Je m’inquiète aussi de l’emprise qu’il semble avoir sur toi… Plus j’y repense, plus il apparait évident que vous aviez déjà couché ensemble. La complicité était évidente. Aviez-vous manigancé ce plan à trois dès le départ ? Est-ce avec Thibault qui tu as couché à New York ?

Toujours est-il que si j’avais accepté l’idée d’une relation ouverte (en tout cas de ton cote), le fait de t’avoir vu en action avec un autre, m’a ouvert les yeux : je ne suis pas à l’aise avec ça… Mais que faire ? Je pense que tu en as besoin, et je ne vais pas prendre le risque de te perdre. Je suis malheureux mais c’est comme ça, il faut que j’accepte.

Dans les semaines qui suivent, on ne parle plus de ce qui s’est passé avec Thibault. Tu as compris que je ne veux pas être mêlé à tes petits plaisirs avec les autres. Cependant, les choses se compliquent un peu. On continue à avoir du mal à gérer notre relation à distance… On arrive quand même à se voir les week ends et à passer de bons moments. Ce qui me rassure, c’est que tu es toujours mon meilleur ami. Intellectuellement, on s’entend bien. Le sexe reste bon aussi, je dois dire. On continue à bien connecter sexuellement… mais c’est tout, c’est un peu comme si on était en train de devenir deux très bons amis qui couchent ensemble… ils nous manquent tout ce qui ferait de nous un vrai couple amoureux. Passer plus de temps ensemble, faire des projets, voir des amis communs. De ce côté-là, les choses ne sont pas terribles. Trop occupé avec tes amis, tu as du mal à dégager du temps pour voir les miens… et je dois dire que ton cercle d’amis d’école de commerce me rend mal à l’aise. Immatures, gâtés, … et je me doute bien que tu couches avec eux. Je n’ai donc pas envie de les voir…

En fait, plus les choses deviennent compliquées, plus j’essaie de te rapprocher de moi. Car j’ai besoin de plus que du sexe avec mon meilleur ami. J’ai besoin et envie qu’on construise quelque chose, car j’ai peur que tu m’échappes.

Il me vient une idée : pourquoi est-ce que je ne déménagerai pas plus près de ton campus à la rentrée prochaine ? A mi-chemin vers Paris. Si je suis plus proche de toi, on pourra se voir plus souvent. Tu as l’air sceptique… car tu as peur que l’on profite moins de Paris du coup. En tout cas, c’est la raison que tu invoques. Tu me dis que tu vas réfléchir… Je ne renonce pas, on verra bien dans les prochaines semaines.

Les mois d’avril et de mai continuent dans cette ambiance. Pour te rapprocher de moi, j’aimerais aussi qu’on voit aussi ma famille plus souvent. En mai, j’ai prévu de passer un dimanche chez mes parents pour un barbecue. Je compte bien sur ta présence. Mais c’est la période des révisions pour toi, pour les examens de fin d’année… Tu es venu à Paris ce week-end, on a passé le samedi ensemble, et tu as prévu de réviser au calme le dimanche dans mon appartement. Trop de tentations sur ton campus… Je suis très déçu bien sûr, mais j’essaie de me montrer compréhensif…

Quand je rentre en fin de journée, tu es toujours attablé dans le salon avec ton MacBook et tes livres. Tu as l’air fatigué… Mais je suis content et excité de te revoir. Je passe derrière toi et te masse les épaules. Je commence à t’embrasser dans le cou. J’ai trop envie de te faire l’amour…

Tu grognes et te débats doucement

- Mmmhh… pas ce soir… je suis crevé et j’ai encore du boulot

- Oh, ok, désolé…

Je suis très déçu, toi qui es toujours partant de ce côté-là… Je te laisse réviser et préparer à diner. Après diner, tu pars faire ton sac dans la chambre pour rentrer sur le campus. Je passe devant ton MacBook, resté allumé et non verrouillé, comme tu viens juste de quitter la pièce. Mon regard croise l’écran et ton compte Gmail. Mes yeux ne perçoivent qu’un mot, le sujet du mail le plus récent, en haut de la pile, qui attire mon attention « merci beau gosse ».

Tu es encore occupé dans la chambre, probablement aux toilettes. Je ne résiste pas à la tentation de lire l’email en question

« Salut beau gosse,

On espère que tu es bien rentré réviser hahaha

On a passé un super moment avec toi. Tu t’es complètement livré, surtout avec la double pénétration ! Bravo champion !

On adorerait te revoir, on a aussi des potes avec qui on fait des partouzes. On aimerait t’inclure.

On t’envoie quelques photos souvenirs

Bises

A bientôt, beau gosse !!! »

Je clique sur la première pièce jointe. Tu es de profil, à quatre pattes en train de sucer un mec blond aux yeux bleus, sexy, entre 25 et 30 ans je dirais. Un beau brun, un peu typé, espagnol ou portugais et en train de t’enculer par derrière. Celui-ci tient un smartphone pour prendre le reflet dans le miroir. Les trois corps sont visibles en entier. Sur la deuxième photo, toujours de profil, tu es assis sur la bite du blond, et le brun a aussi glissé sa queue en toi, on vient bien les deux bites te pénétrer en même temps. La dernière photo est un gros plan de ton visage, couvert de sperme. Tu as surement pris les deux éjac sur toi, vue la quantité de foutre.

Je suis sous le choc. Mais le bruit de la chasse d’eau me sort de ma torpeur. Je m’éloigne du MacBook. Tu reviens dans la pièce et rassemble tes affaires. Tu es pressé, car tu dois prendre le train. Un baiser rapide sur la bouche et tu es déjà parti.

Je reste figé, immobile. Sous le choc. Tu as l’air maintenant de coucher à gauche à droite de plus en plus, mais surtout tu me mens ! Tu prétends que tu es occupé, que tu ne peux pas passer du temps avec moi !! Et je comprends mieux pourquoi tu n’as pas eu envie de baiser ce soir… Je suis furieux. Mais je nai même pas réagi. Trop paralysé, trop choqué. Que faire ? Te confronter la prochaine fois ? Avoir une explication ? Le spectre de notre première rupture me revient en tête. Je frissonne. Non, pas de drame. Il faut éviter les drames à tout prix. Du moment qu’on continue à se voir, c’est l’essentiel après tout…

Je vais donc continuer mes efforts pour nos rapprocher… On est début juin et j’aimerais bien planifier nos vacances ensemble pour cet été. Ça nous permettra de passer plus de temps ensemble, plutôt que de se voir en coup de vent. J’aimerais bien qu’on se consacre au moins deux semaines.

Je sais bien que tu vas faire quelques semaines de stage, et que tu vas certainement vouloir aussi passer du temps avec tes amis et ta famille, mais j’espère bien passer nos premières vacances ensemble cet été ! Ça serait tellement bien…

Quand je t’en parle, tu restes évasif, tu vas y réfléchir, il faut qu’on trouve le bon endroit, qui nous convienne tous les deux.

En attendant, tu m’annonces que tu vas passer 10 jours en Corse avec Thibault et des amis – ses parents ont une villa là-bas. A ton retour, on pourra s’organiser pour nos vacances à nous.

Ça ne me plait qu’à moitié, mais je ne peux pas poser deux mois de vacances et tu ne peux pas rester à Paris tout l’été non plus. Te savoir avec tous ces amis pendant 10 jours complets, surtout Thibault, m’agace, mais je laisse passer… En fait, je ne sais pas me comporter, je ne veux pas te donner de leçon, ni te traiter en parent. Mais je ne sais pas non plus jouer le rôle du compagnon qui gère son couple. C’est nouveau pour moi, et je n’arrive pas à trouver l’équilibre, à discerner ce qui est normal ou acceptable, surtout vu notre différence d’âge, de ce qui ne l’est pas… ça me paralyse.

Même si on communique pendant ton absence (certes moins que d’habitude), je me languis de toi. Et je suis super excité à ton retour. Tu me retrouves l’après-midi chez moi. Il faut magnifique et chaud en ce début juillet.

Tu as l’air tout aussi excité de me retrouver ! Et ça me fait vraiment plaisir.

Tu es super mignon. Bien bronze, en short et t-shirt. On va baiser dans ma chambre.

Je retire doucement tes vêtements, et tu en fais autant avec les miens. Je réalise que tu portes un collier autour du cou. Souvenir de vacances ? En tout cas, ça te va bien. Le reste de ton corps est bien bronzé aussi !

J’ai tellement envie de te donner du plaisir aujourd’hui

- Qu’est-ce que tu veux que je te fasse, bébé

- Une énorme faciale… et ensuite que tu jouisses en moi

- Mmmhh

Un baiser profond, avec ma langue contre la tienne, est la meilleure réponse que je puisse t’offrir.

En te caressant partout, je réalise que tu n’as pas de marque de maillot. Je trouve sa magnifique… je caresse la peau dorée

- Tu n’as pas de marque de maillot ?

- Non… on nageait souvent à poil dans la piscine chez Thibault. C’était trop bien

- Ça te va super bien…

Je t’embrasse, et te branle doucement. Mais tu as envie de ma queue et tu es le premier à te mettre à genoux pour me sucer. Tu t’appliques, avec énergie, tout en me massant les couilles. Je ressens un plaisir fou… Je te laisse faire. En te touchant à peine. Je te regarde, je laisse mes mains sur mes fesses où me caresse les seins. Tu me regardes dans les yeux et me branle

- Ta bite m’a manqué

Et tu reprends la fellation… mais tu veux autre chose

- Jouis sur moi maintenant, vas-y, jouis

Tu attends bouche ouverte. Deux ou trois branlettes ont raison de moi et je recouvre ton visage d’ange avec mon sperme bien chaud. J’adore le spectacle. Regarder ou ça atterrit, te voir surpris et souriant à la fois. Comme d’habitude, je vise partout, et en met directement dans ta bouche, comme tu aimes. Tu me suces à nouveau et utilises ma bite pour amener le plus possible de foutre dans ta bouche et le manger. Je te regarde…

Je te relève pour te remercier d’un baiser, puis t’allonge sur le lit, sur le dos, pour te sucer. A quatre pattes entre tes jambes. Ma main caresse ton corps doucement. Je suis fasciné pour ton bronzage. Tu n’as jamais été aussi beau. Tes poils ont légèrement blondi au soleil, tout comme tes cheveux. Je prends mon temps pour te sucer, puis t’embrasse et te lèche les couilles tandis que tu te branles, ne pouvant plus attendre de jouir. Le sperme s’élève dans les airs avant de retomber, chaud et gluant, sur mes joues, puis le long de ton sexe. Je reprends ton gland sensible et ta queue dans ma bouche pour te sucer, jusqu’à ce que tu débandés complètement.

Je m’avance à quatre pattes vers ton visage. On s’embrasse.

Tu viens te placer à genoux, les mains agrippées à la tête de lit pour m’offrir tes fesses. Parfaitement bronzées, elles sont plus belles que jamais. Je m’occupe d’elles : caresses, baisers, lécher… Puis je préparer ta raie et ta rondelle, mais tu t’impatientes :

- Baise moi Matthieu, encule-moi

Avec plaisir. Je te baise dans cette position. Levrette. Mes mains sur tes hanches ou tes épaules. Tu bouges beaucoup du cul, tu te baises autant que je te baise. Tu es excité, très sexuel. Tu exprimes ton plaisir par des « oui, c’est bon, ah ». Mes yeux ne quittent pas la peau brune et lisse.

Viens t’assoir sur ma bite. Car je veux vénérer ton corps plus parfait que jamais. Mes mains glissent en permance sur toi, tandis que tu montes et descends. Je te laisse faire. Ton petit collier s’agite. Tu es parfait mon amour, mon chéri. Continue, prends ton pied avec ma queue… je suis là pour te donner tout ce que tu veux. Je me redresse. On s’embrasse, tes jambes s’enroulent autour de ma taille. Je continue à t’enculer, serré dans mes bras, nos langues mêlées. Je te retourne tout en restant en toi et te baise maintenant en missionnaire. Je te recouvre complètement, bouge en toi, les lèvres collées aux tiennes, ou à ton cou. Je sens tes mains serrer ma nuque, mon dos, ou mes fesses.

- Oh fais-moi jouir, Matthieu, fais-moi jouir….

Je sens ton corps convulser légèrement… et j’éjacule en toi.

Je suis content que tu sois rentré, et ça me fait repartir du bon pied. J’espère qu’on pourra passer du temps ensemble cet été.

Je remets sur la table nos vacances ensemble. J’ai posé mes congés en aout, et on doit toujours décider de notre plan. D’ici-là, en ce début de juillet, bien que tu n’aies plus cours, tu es bien occupé, entre un stage dans une banque, tes amis, et moi aussi, j’ai beaucoup de travail avant de pouvoir partir en vacances.

Les choses ne changent pas beaucoup par rapport aux derniers mois. Je doute de notre relation… je remarque aussi qu’on ne se dit plus aussi souvent « je t’aime » qu’avant… nous sommes moins tactiles qu’avant aussi. Nous sommes deux potes qui baisent ensemble. J’ai donc beaucoup d’attente en ce qui concerne nos futures vacances ensemble, pour ranimer la flamme…

Un jour de semaine, je me sens un peu patraque et je décide de rentrer du boulot dans l’après-midi. Je suis surpris de trouver la porte non verrouillée. Tu dois donc être chez moi, car tu as la clé… M’aurais tu fait une bonne surprise ? J’entends des bruits qui viennent de la chambre. Dans le couloir, des vêtements un peu partout… plus j’avance, plus les bruits de sexe sont évidents… Je regarde dans l’entrebâillement de la porte. Tu es nu sur le lit, en train de te faire baiser en levrette par un blond, de ton âge. « Baise moi Maxence, c’est bon continue ». Lui aussi est vocal. Vous ne m’entendez pas. Trop bruyants pour entendre mes pas, trop occupés. Je suis effondré… Tu es en train de baiser dans mon lit ici, chez moi. Le lit dans lequel je t’ai fait l’amour pour la première fois…

Je fais demi-tour et vais m’assoir à la table de la cuisine. Je n’en peux plus… je ne peux pas continuer comme ça.

Soudain, le Maxence en question débarque en caleçon dans la cuisine. Il sursaute en me voyant.

- Oh désolé

Je ne sais même pas quoi répondre. Tu suis vite derrière, tu as aussi enfilé un caleçon.

- Ah, tu es rentré plus tôt. Désolé… je… je ne savais pas que tu serais la

Je n’arrive pas même pas à ouvrir la bouche. Je suis livide. Mes yeux sont embués de larmes. Maxence lance : « il faut que j’y aille ». Tu le suis. Il s’est rhabillé en vitesse, tu es toujours en caleçon. Je vous aperçois près de la porte d’entrée.

- Désolé, c’était bizarre. J’espère que ton mec est pas trop dégouté … tu viens chez Thibault samedi ? On va faire une touze, y aura Julien, Lucas et Nathan aussi… on compte sur toi

- Je… je sais pas… on verra… je t’appelle

Tu reviens vers la cuisine

- Je suis désolé… c’était pas discret

- J’en peux plus Adrien… on peut pas continuer comme ça

Les larmes s’accumulent dans mes yeux.

- Je n’en peux plus. Je n’arrive pas à surmonter qu’on ait une relation ouverte comme ça. C’est trop dur pour moi

Tu es silencieux. Mais ta pomme d’Adam s’agite dans ta gorge. Tu es nerveux

- C’est dur pour moi aussi… tu veux sans arrêt qu’on soit ensemble… qu’on vive comme un vieux couple établi… j’en peux plus… j’étouffe… j’ai besoin de ma liberté… je suis désolé que tu sois arrivé au mauvais moment aujourd’hui, mais j’ai 21 ans quand même

Que puis-je répondre à ça ? On n’est plus du tout en phase

- Je pense que ça marche plus entre nous, Adrien. On n’y arrive plus. Ça fait des mois qu’on fait semblant… A part le sexe, et nos passions communes, on n’a pas grand-chose en commun

- Tu veux plus ?

- Oui… j’ai besoin de toi

- Je peux pas te donner tout ce que tu veux…tout le temps… tout de suite… tu me mets toujours la pression

Des larmes se forment dans tes yeux

- Non… ça marche plus Matthieu… on n’est plus en phase

Je me lève. Et quitte l’appartement. Tout est fini, j’ai besoin de prendre l’air… Quand je reviens une heure après, tu as vidé les quelques habits et autres effets personnels que tu laissais toujours chez moi. Sur la table de la cuisine, je trouve le double des clés que je t’avais donné. Tout est donc bien fini…

Sylvainerotic

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