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HISTOIRE

Premier épisodeÉpisode précédent

Nico et Matteo, par delà les épreuves

Chapitre 14

Au fur et à mesure des semaines, Matteo s’épanouit dans sa nouvelle vie. Une routine s’est installée. Il s’occupe aussi du chien Barnabé, quand Monsieur André est trop fatigué pour le sortir.

Le seul grain de sable est cette chambre secrète où s’éclipse Monsieur André. De quoi s’agit-il ? Comment aborder la question sans brusquer le mystérieux vieil homme.

Matteo se confie à Maria au téléphone :

- Tu penses qu’il cache un truc chelou ?

- J’en sais rien mais c’est bizarre quand même

- C’est peut-être Barbe Bleue, il va finir par me tuer et cacher mon corps dans la chambre secrète

- A mon avis, si c’était le cas, il l’aurait déjà fait

- Oui probablement…

- Pourquoi tu n’essaies pas de trouver la clé ?

- Où ça ?

- A mon avis, il doit pas la cacher bien loin

Un après-midi ou Monsieur André est sorti avec Barnabé, Matteo finit par fouiner un peu partout. Les gens âgés ne sont pas les meilleurs en termes de cachette, et il trouve un trousseau de clés dans la table de nuit du vieil homme.

Bingo, l’une des clés fonctionne. Matteo ne sait vraiment pas à quoi s’attendre… et il découvre une chambre à coucher. Rien ne saute aux yeux, mais au bout de quelques secondes il remarque plusieurs choses. Le mobilier est un peu ancien, comme figé dans le temps. Un lit simple. Au mur des posters de foot… mais anciens, avec des joueurs dont Matteo a vaguement entendu parler. C’est une chambre d’ado en fait.

Matteo s’approche d’une commode. Il y a des photos encadrées. Un ado en tenue de foot. Le sang de Matteo se glace soudain. Le jeune en question lui ressemble de manière frappante. On se croirait dans un film d’horreur. Matteo est épouvanté. Est-il la réincarnation de cet ado-là ?

Il regarde d’autres photos. Le même ado entouré de ses parents manifestement. Le père doit être Monsieur André plus jeune.

- Il s’appelait Matthieu

Matteo pousse un cri. Il n’avait pas vu Monsieur André pénétrer dans la chambre.

- Ton fils ?

- Oui… il est décédé maintenant

- Je suis désolé

- C’était il y a longtemps... viens…

Monsieur André s’assied sur le lit et montre d’autres photos à Matteo. La ressemblance est frappante

- Il te ressemble…

- Oui c’est fou

- C’est pour ça que quand je t’ai vu, je me suis dit que je devais t’aider… je ne sais pas pourquoi… tu dois trouver ça bizarre… me prendre pour un fou

Matteo a pitié. Il fait non de la tête… Il aimerait demander ce qui est arrivé à Matthieu mais il n’ose pas. Mais le silence, pesant, fait office de question.

Des larmes commencent à couler le long des joues de Monsieur André. De la table de nuit, il sort une lettre, jaunie par le temps et l’humidité « Papa et maman, pardonnez-moi mais la vie est trop dure pour moi. J’aime les garçons et au lycée, je n’en peux plus. Et je ne pense pas que vous m’accepteriez de toutes les façons »

- Il s’est pendu dans la salle de classe… on ne savait pas qu’il aimait les garçons… il ne nous a rien dit

Matteo commence à pleurer lui aussi

- Sa mère ne s’en est jamais remis. On a dû la mettre en institut psychiatrique et elle est morte quelques années après. Moi, depuis, j’essaie d’aider ceux qui en ont besoin. C’est ma façon de tenir le coup…

Le vieil homme se sent mal à l’aise maintenant

- Laisse-moi seul maintenant…

- Si tu veux, je… essaie d’interrompre Matteo

- Laisse moi je te dis…

Matteo sort et laisse le vieil homme seul, avec son chagrin.

Après cet épisode, les deux n’évoquent plus jamais ce qui s’est passé. Matteo s’efforce d’être un bon pensionnaire, et il aide Monsieur André du mieux qu’il peut. Celui-ci se montre paternel, sans envahir trop le quotidien de Matteo.

Au bout d’un moment, ce dernier est parvenu à restaurer une chambre de manière à peu près convenable. Pas le grand luxe, un peu rustique, mais présentable, sans fuite du plafond.

Il propose à Monsieur Andre de sous louer la chambre en question : avec l’argent, cela permettra d’accélérer un peu les rénovations. Monsieur André est un retissant à l’idée d’accueillir un nouveau pensionnaire, mais l’enthousiasme de Matteo lui fait plaisir et il accepte donc.

==

Pour Nicolas, les premières sorties en mer sont cauchemardesques. Si le mal de mer passe vite, les horaires et les conditions sont brutales, les équipages durs et impitoyables. Il se bat pour survivre. Le corps meurtri de courbatures, il s’effondre sur sa couchette pendant les pauses.

Les chalutiers le déposent dans différents ports d’escale en fonction de ce qu’il trouve comme offre. Il n’est pas encore associé à un bateau. Il remplace les marins par ci par là. En escale, il loue des chambres décrépies pour économiser son argent, et étudie par correspondance. De la gestion, du droit. Ça peut toujours servir. Il ne se voit pas faire un métier manuel dans le futur. En attendant, la pêche lui permet de survivre.

Au bout de quelques sorties en mer, son bateau le dépose à Marseille. Il n’a qu’un seul jour d’escale cette fois. Epuisé, il compte dormir plutôt que d’étudier pour une fois.

Arrivé tard il ne sait pas trop où se rendre, mais il finit par trouver une annonce dans un bar du port. Il pense s’être trompe en voyant le bâtiment mais il est accueilli par un vieil homme et son chien. L’endroit est en mauvais état, mais le prix est dérisoire, et il est tard. Nicolas paie d’avance et prend donc la chambre.

Le propriétaire lui indique les règles et conditions, et la présence d’un autre locataire, permanent celui -là, sur le même palier que lui, et qui partage la même salle de bains. Nicolas s’écroule sur son lit et s’endort aussitôt.

Quand il se réveille, il est déjà midi et la maison est vide. Il décide de partir visiter la ville. Il fait beau, et c’est un plaisir de ne pas travailler ni d’étudier pour une fois. Nicolas passe la journée à flâner et errer dans la ville. Et quand il rentre il est déjà tard.

Avant d’entrer dans la chambre, il remarque de la lumière dans la chambre d’à côté. L’autre pensionnaire est là, silencieux. Nicolas se dit qu’il devrait être un peu sociable et se présenter, mais il a encore beaucoup de sommeil à récupérer et il doit se lever tôt demain pour reprendre la mer.

Levé tôt comme convenu, Nicolas est le premier à utiliser la salle de bains. Mais Matteo doit lui aussi partir au travail. Agacé de trouver la salle de bains fermée depuis un moment, il tape à la porte pour manifester son impatience.

Nicolas, sous la douche, tout aussi agacé, lance un « c’est bon, c’est bon » à peine audible.

« Quel con, ce deuxième pensionnaire » lâche Matteo et il repart en caleçon attendre dans sa chambre. Au moment où Nicolas retourne dans sa chambre et ferme la porte derrière lui, Matteo se précipite pour se doucher. En retard, Nicolas s’habille, emballe ses affaires et descend les escaliers à toute vitesse. Il remercie Monsieur André et échange quelques mots avec lui, avant de disparaitre, au moment même où Matteo descend l’escalier.

- Il est déjà parti l’autre ?

- Oui, un bateau à prendre

- Ah

Mais en chemin, Nicolas réalise qu’il a oublié son portefeuille. Car la vie est ainsi faite. Pourquoi est-ce que les détails font que les choses peuvent évoluer dans un sens ou un autre ?

Merde ! Il retourne en courant encore plus vite vers chez Monsieur André. Il pénètre essoufflé et n’a pas le temps d’expliquer ce qui le ramène que Matteo est la devant lui ! Le souffle coupé… encore plus.

Le silence tombe aussitôt, laissant Monsieur André dans l’incompréhension.

- Matteo… tu… tu habites ici ?

- Oui…et toi… tu es le pensionnaire de la nuit dernière ?

- Euh… oui

Que dire ? Que faire ? La scène n’a aucun sens pour l’un comme pour l’autre. Ils sont tétanisés. Ce sont des rêves, des peurs, des cauchemars, un embrouillement de sentiments passés qui envahissent les deux jeunes cerveaux. Des sentiments contradictoires jaillissent pour l’un comme pour l’autre. Une envie de s’approcher, de se prendre dans les bras… de poser mille questions… mais des douleurs du passé qui resurgissent aussitôt… des plaies qui se rouvrent… des évènements honteux à ne surtout pas évoquer. La scène est surréaliste pour l’un comme pour l’autre

- C’est…. C’est fou… je… tu as l’air d’aller bien…. Tu vis avec quelqu’un ? lance Nicolas

- Non, je suis seul…

- Ah…

- Et toi…

- Pareil… mais il faut que je parte, mon bateau m’attend…

Nicolas s’apprête à partir, et au même moment les deux lancent deux phrases différentes qui s’entrechoquent

- Tu vas revenir ? J’aimerais te parler... savoir comment tu vas

- On peut se voir à mon retour…

La situation est comique. Un rire est lâché de part et d’autre. Nicolas s’enfuit, le cœur complétement chamboulé

- Alors c’est lui le fameux Nicolas ? Ça ressemble à un miracle, lâche Monsieur André, une fois le marin parti

- Oui… je sais pas encore si c’est un miracle… mais c’est une coïncidence incroyable, répond Matteo

Pendant la semaine d’absence de Nicolas, l’un et l’autre ont l’esprit en branle. Que dire ? Que faire ? Par quoi commencer ? Tant de choses se sont passées. Tant d’occasions ratées. Un désir brulant de tout déballer… mais une peur extrême de tout casser en faisant ça. D’abimer le peu qu’il y a peut-être à sauver ou à espérer, et qui pourrait renaitre.

Ni l’un ni l’autre ne s’imagine retomber amoureux en fait. Trop meurtris, trop déçus, ils ne peuvent pas espérer grand-chose. En fait, ils se disent que le plus important est de s’assurer que l’autre aille bien.

A son retour, Nicolas arrive tôt le matin, un samedi, épuisé. Il passe donc la matinée à dormir et retrouve donc Matteo à l’heure du déjeuner. Ils ne savent pas par où commencer. Pour briser la glace, et pour plus d’intimité vis-à-vis de Monsieur André, Matteo propose qu’ils aillent marcher.

Faire visiter la ville est un prétexte pour ne pas commencer la conversation. Mais au fur et à mesure de la visite, les questions sont glissées, doucement, comme pour tâter le terrain.

Matteo explique qu’il vit ici depuis plusieurs mois et qu’il travaille comme apprenti en rénovation. Il aime son métier. Il parle de Monsieur André et de son secret.

Avant, il était ailleurs dans une autre ville, une autre société

- Je sais, répond Nicolas, je suis venu te voir …mais tu étais avec cette fille…

Matteo est sous le choc. Il explique son état d’esprit à l’époque avec pudeur… sans évoquer les détails sur ce qui l’a conduit là-bas… ni comment ça s’est terminé… il reste évasif

Matteo demande à Nicolas s’il voit toujours le garçon embrassé à la pride. C’est au tour de Nicolas d’être surpris, et de réaliser les fausses certitudes… et les occasions manquées.

Les deux garçons sont maintenant embarrassés… et attristés de ne pas avoir plus tenté leur chance.

Petit à petit ils remontent le temps, et Nicolas demande à Matteo pourquoi il n’a pas retourné ses coups de fil le soir du drame… avant de comprendre comment le père de Matteo avait détruit le smartphone de celui-ci…. Puis Matteo réalise aussi que Nicolas n’a jamais reçu le message laissé avant son départ.

Les deux se sentent tristes par tout ce manque de chance, par tous ces ratés… mais aussi s’en veulent de ne pas avoir fait plus pour se retrouver.

Comme épuisés par ces révélations, mais aussi ne voulant pas ni l’un ni l’autre dévoiler les moments les plus sombres de leurs histoires, les deux amis stoppent leur confession pour la journée et ne parlent plus que du présent.

Le soir, ils dinent avec Monsieur André, avant de disparaitre chacun dans leurs chambres, encore sonnés des premières révélations, et trop pudiques pour en dire davantage.

Le lendemain, ils partent de nouveau explorer la ville et les confessions reprennent doucement. Nicolas explique son passage en pensionnat militaire. Sa rencontre avec Ali… et les menaces du colonel Fayard. Matteo ne commente pas. Il écoute, c’est comme une thérapie.

Plus tard dans la journée, assis côte à côte sur un banc, sans se regarder dans les yeux, ils comprennent qu’il est temps de ne plus se mentir, ou d’éluder la vérité. Plein de honte, Matteo finit par parler de Steve et de sa descente dans l’enfer du porno. Nicolas le laisse parler, mais finit par lui serrer la main le temps que l’histoire, jamais racontée de bout en bout à personne ne sorte complétement. Les larmes coulent sur les joues de Matteo.

- J’ai tellement honte… je n’ai plus jamais couché avec un garçon depuis

Il explique alors toute l’histoire avec Maria... son rejet de l’homosexualité, impossible à tenir, jusqu’à finalement l’accepter. Nicolas se met à pleurer lui aussi. Attristé par l’histoire de Matteo, bien sûr, mais aussi par la confession qu’il s’apprête à faire à Matteo : et les mots sortent doucement…

- N’aies pas honte… mais j’ai fait mille fois pire… je me suis… prostitué

Et comme il y a plus de deux ans maintenant, sur un banc, Nicolas fond en larmes sur l’épaule de Matteo. Ce dernier le sert fort et embrasse ses cheveux. Ressentant la douleur de Nicolas, et aussi un sentiment de culpabilité, celui de ne pas avoir été là pour protéger Nicolas, comme il le faisait au lycée.

- Je ne laisserai plus jamais rien t’arriver ni te faire de mal, promis, lance Matteo

Les larmes finissent par sécher. Les sentiments se mêlent chez les deux. Honte de soi, chagrin du traumatisme de l’autre, élan de tendresse pour signifier que le passé n’a pas d’importance et ne change rien à ce qu’ils pensent l’un de l’autre.

Le silence devient la meilleure des thérapies…

Le soir, seul dans son lit, Nicolas ne parvient pas à trouver le sommeil. Il ouvre la porte et aperçoit de la lumière sous la porte de la chambre de Matteo. Il frappe discrètement

- Tu ne dors pas ?

- Non… je pense trop à ce que tu m’as dit…

- Moi… pareil

- Viens

Matteo lève la couette, et Nicolas vient se glisser à ses côtés. Matteo passe son bras autour de Nicolas. Petite cuillère et grande cuillère.

- J’ai pas envie que tu partes… je veux passer plus de temps avec toi

- Moi aussi…

Ils s’endorment dans les bras l’un de l’autre.

La journée suivante, Matteo travaille et Nicolas se repose. Le bateau de Nicolas part le soir. Séparés, les deux ne pensent pourtant qu’à l’autre pendant toute la journée.

Le soir, le cœur gros même s’il a promis de revenir, Nicolas emballe ses affaires et Matteo l’accompagne.

Sur le quai, les deux se font face. Aucun mot n’est échangé. Les visages s’approchent et un baiser, léger, bref est échangé sur les lèvres. Comme si le corps de l’autre était encore inaccessible, fragile, encore brulant des secrets du passé.

Sylvainerotic

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