Cette histoire est réelle.
Septembre 2021. Je ne l’ai pas remarqué de suite. Derrière un masque qui lui mange la moitié du visage, il est assis au second rang sur ma droite.
Derrière mon bureau, je débute mon premier cours avec cette classe de première année de BTS. Même derrière le masque, ses yeux, ses sourcils noirs et son front trahissent le fait qu’il soit très beau. Sa coupe est soignée et sa barbe bien taillée dépasse du masque, il est clair qu’il l’entretient. Il doit être arabe ou israélien d’après son nom.
Dans son costume, je vois bien qu’il a un corps athlétique. Ses épaules sont larges et la chemise blanche dessine des épaules musclées et des biceps bien galbés par le tissu de sa chemise. La cravate est nouée autour d’une nuque large et bronzée. Ses pectoraux sont visibles, c’est un sportif, c’est clair.
Comme d’habitude en tout début d'année, je mets les étudiants en binômes, ils s’interrogent pendant dix minutes dans la langue étrangère que j’enseigne. L’objectif : poser des questions à son voisin, prendre des notes pour ensuite le présenter aux autres devant la classe. Je circule dans la salle et réponds aux questions de vocabulaire. Tiens, il lève le doigt. Je me dirige vers lui. Sa voix est grave et chaude et son regard noir me perturbe. Ce que je remarque surtout avec la vue plongeante, ce sont ses cuisses écartées. Elles sont larges, épaisses et magnifiquement emprisonnées dans le tissus de son pantalon de costume gris…
Ca y est, c’est à lui de passer au tableau avec sa camarade. Je sens bien une certaine fébrilité et un silence dans la classe, à moins que ce soit moi qui sois fébrile ?
Toujours assis derrière mon bureau, je griffonne sur une feuille les traditionnelles petites erreurs de prononciation, de vocabulaire, de grammaire que j’entends et que je tends ensuite aux étudiants pour qu’ils puissent progresser la fois prochaine. Il est debout à ma gauche, j’évite autant que possible de le regarder, surtout qu’à moins d’un mètre, son bassin est à la hauteur de mon visage. Quelques coups d’œil indirects me permettent quand même de distinguer des cuisses fuselées et des fesses magnifiques. Même la braguette souligne un renflement discret. Comme c’est sexy un beau mâle en costume…
Je prends un soin particulier à ne pas le regarder pendant que la classe leur pose des questions, il faut que je cache mon trouble et que les étudiants ne s’aperçoivent de rien.
Je comprendrai par la suite qu’il a une certaine aura dans la classe. Quand il n’est pas là, la classe n’est pas la même. Il est souvent moteur, lève le doigt, se porte volontaire pour aller au tableau. Non seulement il maîtrise bien la langue, mais en plus il est sympathique. Il doit savoir qu’il est beau mais n’en joue pas, cela le rend encore plus attirant. Ce garçon a vraiment tout pour lui.
Etrangement, c’est très souvent à lui que ses camarades demandent d’aller écrire la date au tableau en début d’heure. Je suis convaincu que c’est pour que certains puissent mieux le regarder. C’est là que j’en profite pour circuler et aller au fond de la classe pour observer son corps splendide de dos. Je suis certain que je ne suis pas le seul dans la classe à le trouver beau. Les filles doivent fondre et certains garçons aussi, c’est évident.
A la fin de l’heure, je le regarde se lever, enfiler sa veste en s’étirant comme un félin, c’est là que je distingue encore mieux ses pectoraux et ses tétons qui pointent derrière sa chemise serrée. Il se dirige d’un pas viril vers le fond de la classe pour y récupérer le casque de sa moto. Avant de sortir, il me lance « Goodbye, sir! ».
Je comprends en un éclair le plaisir que doit éprouver sa petite amie assise derrière lui, entourant de ses bras son corps puissant, lui en veste en cuir et jeans moulant lors une balade en moto puis en forêt où je les imagine faire des tas de trucs…
Une fois les étudiants sortis, je parcours la fiche d’identité que je lui ai demandé de remplir en début d’heure. J’ai tout : son adresse, son numéro de téléphone, ses hobbies : Il aime la moto, fait de la boxe anglais et pratique mes arts martiaux.
Bogossapassif
