Premier épisode
2 | Toujours bloqué à JFK
Vu la tête de l'hôtesse à l'accueil, je ne dois pas avoir le bon code vestimentaire. Ou peut être me trouve elle trop jeune pour venir dans le salon 1er classe d'Air France à JFK. Moi qui ne suis déjà pas très à l'aise dans ce genre d'endroit cela ne m'aide pas. J'ai presque envie de repartir, mais un joli garçon tout blond derrière le bar commence à me mater, à moins qu'il n'aime pas non plus mes vêtements du jour !
Tout s'arrange dès que l'hôtesse voit le nom du voyageur qui m'a invité dans cette antre exclusive du luxe et du pouvoir : Pierre Walz, mon big boss, le futur n° 2 de ma boite, sûrement déjà multimillionnaire en Miles et qui ne voyage qu'en première classe.
L'hôtesse m'installe finalement dans un coin à l'écart en attendant que Pierre qui est en train de téléphoner avec une mine sombre me rejoigne. Je remarque quand même que le barman, l'air de rien, mate mon cul depuis que je suis rentré.
L'endroit est magnifique, bien que pas si grand que ça. Il y a des alcôves où on peut discuter ou se reposer à l'abri. Il y a même des salles d'eau privées.
Sûr qu'on doit y croiser la crème du show biz et des patrons de grosses boites. Oui Patron, car franchement il n'y a pas beaucoup de femmes dans cet endroit, à croire qu'elles n'y ont pas accès. Ah si la bas une grande femme blonde, élégante, cheveux en arrière, tailleur bleu marine. Je l'imagine PDG d'une entreprise Américaine. Elle a du ramer pour en arriver la !
- Mary Barra !
Je me retourne, étonné, mon boss qui m'a rejoint reprend :
- La femme que tu regardes, c'est Mary Barra, la patronne de General Motors
- Aahhh euh ok ok, d'accord, merci.
A vrai dire j'aurai préféré qu'il me présente le barman, mais bon, on est pas tout à fait dans le même monde et je me sens de plus en plus mal à l'aise.
Il est un peu étonné de ma tenue, (jeans et même si il n'est pas sensé le remarquer, sans slip car j'aime bien sentir ma queue libre frotter sur le coton, popover blanc, baskets blanches), mais je ne savais pas qu'il y a avait un dress code non plus. Je me lève pour le saluer, quand il lance
- Bonjour Olivier, ça va ?
Euh non, j'ai envie de lui dire ! Ca va pas trop en fait ! C'est compliqué avec mon mec et je voudrais juste être à Paris dans ses bras en ce moment. Je veux bien promettre de ne pas baiser pendant 1 mois… Enfin non il ne faut pas exagérer non plus, disons 10 jours, pour passer une nuit enlacé avec lui là ! Tout de suite ! Maintenant !
Mais je pense qu'il s'en fou et que la seule réponse qu'il attende est :
- Bien sûr Pierre au top, un peu fatigué mais hâte de rentrer à Paris pour avancer sur nos projets.
Quel faux cul je fais quand même, que je me dis en même temps que je sors ma tirade.
- Tant mieux… Bon voilà j'ai demandé à vous voir, enfin d'abord à TE voir pour un sujet sensible.
- Ah oui on attend pas les autres ?
- Non, continue t il d'un ton sec, j'ai demandé qu'ils nous rejoignent dans 15 minutes.
- Pas de problème !
- Voilà, je viens d'apprendre que nous avons probablement été l'objet d'un piratage informatique.
- OK mais je ne suis pas spécialiste en sécurité informatique, je fais du dév.
- Oui bien sûr, mais…
Puis il s'interrompt pour prendre un nouvel appel. Je ne sais pas de qui il s'agit mais quand il voit le nom qui s'affiche sur l'écran, son air agacé d'avoir été interrompu disparaît. Il me fait signe qu'il souhaite que je m'éloigne un peu. Ça Tombe bien ! Direction le bar. Aucune chance de baiser vu le temps qu'il nous reste mais ça ne coute rien d'aller regarder de près un beau mec.
- « Hi, a double expresso please, black no sugar », que je lui fais avec mon putain d'accent français.
Ca a l'air de l'amuser. Pendant qu'il se retourne pour préparer mon café, j'en profite pour mater son cul que je trouve sublime. Parfois on craque sur un cul dans un pantalon bien coupé et bien serré qui moule les fesses avantageusement. La, le pantalon est ample, ses fesses sont libres et donc naturellement fermes et bien rondes. Pas de trace de slip non plus ! J'essaie de deviner son sexe quand il se retourne pour poser mon café sur le comptoir. Le spectacle que je lui offre, la bouche ouverte en train de saliver sur son entrejambe le fait largement sourire !
- Here it is. How is your day today ?
Et bien mon pote, mon « day » comme tu dis, n'est pas terrible. Mais si je pouvais te bouffer le cul et te prendre là sur le comptoir, sûr que ça m'aiderait ! Heureusement que je suis incapable de lui traduire ça Anglais. Mais j'ai l'impression qu'il a compris vu le regard salace qu'il lance en direction de ma braguette qui enfle dangereusement sous l'effet de ma queue en excitation nullement entravée par un sous vêtement.
Le coup de fil du boss s'éternise un peu, et voilà donc mes trois collègues qui arrivent, dans l'ordre d'apparition : Charles, le plus ancien, toujours sage et de bon conseil avec un sens de l'humour quasi britannique, ce qui en fait un chouette compagnon de voyage. Xavier, je ne m'étends pas, moche et con à la fois, oui je sais ça fait beaucoup, mais c'est comme ça je n'y peux rien. Et pour finir Jérôme qui, je l'ai découvert la nuit dernière est aussi un chouette compagnon de voyage dans son genre. Comme d'habitude il mate et caresse quasiment toutes les fesses des jeunes femmes qu'il croise. C'est à peine si il me dit bonjour.
Une fois que nous sommes tous les 5 assis avec mon boss, j'envoie un sms à Jérôme:
- « T'as changé dis donc depuis hier soir !!!! »
- « Hello Oliv, non restons discret. »
- « Quel cochon tu fais, tiens tu veux que j'envoie la sexe tape que j'ai faite cette nuit ? »
Et pour lui mettre la pression je lui envoie des photos de demoiselles dénudées, que j'ai piratées sur son portable pendant qu'il dormait. Eh oui, reflexe de survie, je me suis dis que dans ces situations c'était aussi important que de mettre un préservatif.
Je m'attends à ce qu'il soit étonné, mais il sourit et m'envoie :
- « Tu n'as pas fait de sexe tape ! Moi aussi j'ai siphonné ton téléphone ! tiens regarde »
Et je reçois une photo de Matthieu en train de me sucer ! A l'enfoiré, il a vraiment piraté mon portable !
Je ne me souvenais plus que j'avais cette photo mais je me souviens parfaitement de ce moment. C'est un bon souvenir. C'était quelques jours après notre rencontre. Jusque là nous avions baisés dans des endroits improbables : il m'a sucé pendant un vol de nuit dans un avion quasiment vide, caché sous la couverture. On s'est fait un 69 dans une voiture au parking à Roissy et je ne sais quoi d'autre encore. Oui ça fait beaucoup d'aéroports et d'avions, mais nous nous sommes rencontrés dans un aéroport. Quelle histoire ça aussi ! A l'occasion je vous la raconterai.
Là c'était la première fois qu'on pouvait faire l'amour tranquillement dans l'appartement qu'une de ses copines lui avait laissé pendant ses vacances.
Il y des mec qu'on a juste envie de prendre et de sucer pour se soulager et puis il y a des mecs qui vous donne le sourire, avec qui on veut prendre son temps, qu'on veut enlacer, sentir, embrasser, caresser, lécher. Je ne sais pas à quoi ça tient. Sûrement un truc chimique.
Matthieu fait évidemment partie de la deuxième catégorie pour moi. A peine étais je arrivé chez lui qu'on s'est roulé une de ces pelles. Nos langues tournaient partout, il me la mordillait souvent avec ses dents, pendant que nos mains se baladaient sur nos fesses et nos couilles. Il essayait de me déshabiller mais je l'ai fait patienter pendant plusieurs minutes. Il n'en pouvait plus, moi non plus d'ailleurs je crois bien que j'aurais pu jouir dans mon jeans. Puis au bout d'un bon quart d'heure, peut être même plus, il a réussi à quasiment arracher les boutons de mon jeans qu'il a tout de suite baissé pour me sucer. Que dis-je, il ne m'a pas sucé, il a littéralement aspiré ma bite. Je n'ai pas tenu bien longtemps, j'ai senti ma queue se durcir puis des picotements intenses sur mon gland pour finir en coulée acide à chaque jet de sperm. Cela n'était pas douloureux, au contraire c'était une quasi extase. C'est à ce moment là que j'ai eu le reflexe d'attraper mon téléphone pour faire cette photo. Elle est belle. Matthieu a le regard levé sur moi. Je ne sais pas pourquoi elle est en noir et blanc, mais cela lui donne une grande intensité, du coup elle ne fait pas trash, on sent presque de l'amour.
Ensuite, je me rappelle, il avait du sperm sur tout le visage, il s'est relevé à arraché, mais je dis bien arraché ses fringues, puis il a récupéré le sperm autour de sa bouche avec sa langue avant de me l'enfoncer ma bouche en me serrant fort dans ses bras. Puis il m'a allongé sur la table, remonté les jambes que j'ai rapidement attrapées pour les garder en l'air tant je sentais qu'un bon moment allait arriver.
Il a commencé par serrer avec ses lèvres mon gland qui était encore très sensible après mon éjaculation récente. C'est comme si il avait branché ma bite sur le secteur. J'en tressautais de plaisir. Puis il a fait courir sa langue sur ma hampe, mon périnée et mon trou pour l'inonder de salive. Il a continué des aller retour comme ça pendant un bon quart d'heure. Mon dieu que c'était bon. La pénétration qui a suivi m'a fait hurler. Pas de doute je venais de rencontrer l'homme de ma vie !
Cela me redonne le sourire, jusqu'à ce que Jérome me rappelle à l'ordre avec un nouveau message :
- « réveille toi mec, le boss nous parle !!!!! »
Ah merde j'avais presque oublié.
Je me reprends quand l'hôtesse de l'accueil arrive à notre table.
- Re bonjour Monsieur Walz, rebonjour Messieurs, voilà comme vous le savez le trafic aérien est encore très perturbé sur New York et l'avion avec lequel vous deviez rentrer à Paris tout à l'heure n'a pas pu arriver. Je suis désolée, mais il va encore falloir attendre une nuit. Bien entendu, en tant que passager Business Class vous restez logés à l'hôtel. J'ai fais en sorte que vous gardiez vos chambres actuelles au Hyatt Regency.
Devant nos mines déconfites, la jeune femme continue en s'adressant à Pierre.
- Pour vous Monsieur Walz, j'ai réussi à vous trouver une place sur un vol Delta qui est direct, malheureusement il n'y a pas de première classe mais vous serez bien placé en Business. Ce vol décolle dans une heure, je viendrai vous chercher pour l'embarquement.
Puis le boss reprend :
- Messieurs, je suis vraiment désolé. Mais il n'y pas grand chose que nous puissions faire. J'ai quelques coups de fil à passer, on reprendra cette discussion dès notre retour à Paris. Olivier, j'essaie de te passer en coup de fil dans l'avion par rapport à notre conversation de tout à l'heure.
Et sans complexe, voilà mon petit Jérôme qui lance:
- Pierre si je peux le permettre, je crois comprendre ce qu'il se passe et ce n'est pas Olivier qui est les mieux placé mais plutôt moi.
J'en suis bouche bé ! Heureusement le boss coupe court à la conversation et nous renvoie gentiment dehors, assorti d'un « nous en reparlerons à Paris », plutôt sec !
Nous voilà tous les 4 éjectés de ce bel endroit pour retourner à notre hôtel.
Pendant que nous marchons, le laisse partir Charles et Xavier devant et Je chope Jérôme en sortant
- Qu'est ce que tu as voulu dire ? t'es un bel enfoiré quand même !
- Mais non c'était pour te protéger, tu n'es pas à la hauteur pour un truc pareil Olivier !
- T'en sais rien de ce qu'il se trame
- J'ai un peu plus d'expérience que toi et je sais gérer ce genre de sujet avec le boss
- Ah oui ? et tu fais quoi ? tu le suces lui aussi ? C'est ton truc ça de sucer !
- Très drôle Olivier, je ne te connaissais pas ce sens de l'humour !
- Oh, il y a plein de trucs que tu ne connais pas de moi mon petit Jérôme, ni des autres d'ailleurs. D'ailleurs les autres tu t'en fou. Tu t'intéresses à qui en fait ?
- Je n'aime pas les cons, ça élimine déjà beaucoup de monde !
- Et les meufs que tu dragues à tout va, elles savent que tu es Gay
- Bi, Olivier, Bi, ce qui change tout !
Je le regarde avec un air un peu dégouté. Comment ce mec si séduisant peut être aussi con !
En me voyant avec cet air, il me demande :
- Qu'est ce qu'il y a ? il y a un truc qui ne va pas ?
- Ton polo !
- Quoi mon polo ! il est taché ?
- Non ça va pas ! J'aime pas les mecs qui mettent des polos noir avec un costume clair !
Le voilà un peu déstabilisé et j'en profite pour laisser ce connard et retourner dans ma chambre puisqu'il n'y a plus que ça à faire et me préparer à une nouvelle nuit !
Mais ça c'est une autre histoire.
Olivier777
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