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HISTOIRE

Instants de vacances

1 | Premiers rapprochements

Antoine est face à moi et je le regarde avec discrétion mais principalement avec un tas de questions qui se bousculent dans ma tête. Je le regarde parler avec Jordan et Sarah en rigolant. Il est en débardeur et ses bras musclés témoignent de sa préoccupation à être en forme. Après il est loin des standards et n'est pas forcément le mec super musclé mais il reste bien foutu. Son visage aussi est plutôt normal et bien dessiné même si son sourire irradie toute la pièce. En réalité, c'est son principal atout. Son charisme et son énergie positive ne peuvent que nous faire sourire face à lui. Alors je l'observe de loin et sourit tout en restant bloqué dans mes questionnements. Je me demande s'il était déjà comme ça au lycée ou s'il a acquis ce charisme plus tard.

Pour comprendre ma présence face à lui et mes préoccupations mentales, je me dois de revenir au point zéro. Venant d'un petit village de Bourgogne, j'évolue dans les collèges et lycées des petites villes voisines. Dès le collège, je rencontre Julien qui deviendra au fil du temps mon meilleur pote. Arrivés au lycée, on est resté super proche mais sans trop trainer ensemble. J'avais mes potes et lui les siens dont le fameux Antoine. J'ai fait quelques soirées avec eux et on s'est toujours bien entendu mais sans jamais aller plus loin. Donc au lycée on se contentait de se dire bonjour. Un événement familial m'est arrivé en 1ère et je me suis renfermé sur moi, me contentant d'aller en cours et de parler à Julien. Mes potes ont donc fini par me lâcher car je m'éloignais et Julien a tenté de m'intégrer à son groupe mais je ne voulais pas. Je finis donc mon lycée plus ou moins seul et pars étudier dans le sud.

Le destin a fait que Julien ait été pris dans la même ville que moi, à Montpellier. On s'est donc mis en colocation et après nos études, on était tellement bien ensemble qu'on a décidé de rester vivre sur Montpellier sans remettre en cause la colocation. Cela fait donc 7 ans que Julien vit avec moi et il est pour moi un repère fondamental. Julien est du mois d'Août et il prévoyait de faire quelque chose pour ses 25 ans mais on sait bien qu'à cette période c'est compliqué. Il a alors la grande idée de proposer à ses potes de lycée de se faire 2 semaines de vacances dans une villa et de fêter ses 25 ans là-bas. Tout le monde semble chaud et il me demande de m'y ajouter aussi. J'accepte pour lui mais en même temps car je connais ses amis du lycée et je sais que je m'entends bien avec eux.

Le temps passe et il est l'heure de partir rejoindre la villa en Ardèche. On s'est tous donné rendez-vous à l'adresse du lieu vers 12h. Julien étant à la tête du projet se devait d'arriver un peu plus tôt pour avoir les clés de la propriété. On arrive donc vers 10h et on admire la magnifique villa avec piscine et vue sur les forêts voisines. Il fait particulièrement chaud et on s'attend déjà à passer pas mal de temps dans la piscine. On sera 10 personnes et il y a 5 chambres avec 3 chambres à lits doubles et deux avec deux lits simples. On l'avait choisi car il y a 3 couples et c'était plus simple pour ne pas se battre avec les places. Je prends donc une chambre avec Julien où il y a deux lits simples. L'autre chambre sera partagée par Antoine et Mathis. On termine les préparatifs et tout le monde arrive en même temps. Ils sont tous resté en Bourgogne et ont donc fait le trajet ensemble. Ça fait bizarre de les voir après toutes ces années. On se sourit et s'enlace et à ma grande surprise, tout le monde se souvient de moi malgré mon effacement progressif au fil du temps.

***

Trois jours se sont passés et la cohésion de groupe est à son maximum. Certains sont venus avec leurs copines et je me sens donc moins seul. Mais même sans ça, à aucun moment je me suis senti de trop et j'interagis avec tout le monde. Il y a tellement d'années, de souvenirs de soirées et de choses à se raconter qu'on ne tombe jamais en rade de discussions. On arrive vers la fin de soirée et après un apéro prolongé, on décide de se mater un film. Une partie décide d'aller se coucher car demain aura lieu une grosse journée avec du rafting au programme. Pour ma part j'avais prévu de rester à la villa car le propriétaire devait passer nous donner les clés de la remise qu'il avait oublié d'ouvrir avant notre arrivée. Julien voulait rester mais je l'en ai dissuadé, préférant qu'il aille s'éclater avec ses potes.

Je me retrouve donc dans un fauteuil tranquille et les gars prennent le canapé ou ce qu'ils trouvaient. Il y a juste Antoine qui s'avance vers moi et me dis que c'est son fauteuil préféré et qu'il aurait aimé l'avoir. Bon il avait un peu bu alors il m'a sorti ça d'une manière un peu déplacée et j'étais surtout un peu soulé de sa réflexion alors que ça faisait 3 jours qu'on était là. Je maintiens mon intention de rester ici et il tente de me provoquer en s'asseyant sur moi. Sauf que je ne suis pas le mec à embrouilles mais plutôt à décontenancer les gens. Je l'enserre alors avec mes mains et le ramène contre moi pour bien s'installer.

« Whoah tu fais quoi ? » me demande-t-il

« Bah je me mets à l'aise. Si tu veux rester sur moi c'est ton souci. Mais quitte à m'emmerder, autant le faire confortablement ».

Je m'attends alors à le voir se relever mais il choisit aussi de me décontenancer en acquiesçant à ma remarque et à se détendre en se collant encore plus à moi. Les gars autour nous regardent en rigolant et on lance le film.

Le film commence tranquillement et tout le monde est absorbé par la télévision géante. Tous sauf moi car je suis encore bloqué à la scène précédente et je regarde Antoine posé sur moi. Je me demande à quoi ça rime et je m'intéresse surtout à ce que ça provoque en moi. Avec ce geste, je porte toute mon attention sur Antoine et me rend compte que depuis trois jours, je ne suis pas insensible à lui. Je me questionne alors si c'était le cas au lycée et je me souviens surtout que je n'étais pas encore attiré par les gars mais qu'avec du recul, il aurait pu me plaire.

Je conscientise que dans mes rêvasseries, j'avais placé ma main sous son tee-shirt et que je lui caressais le bas du dos. Sous le coup de la surprise, je sursaute un peu et retire ma main, un peu honteux. Je le vois alors décrocher de la télé pour me dire de manière non verbale que ça ne le dérange pas et que je peux continuer. Pour appuyer son regard, il se met à caresser doucement ma cuisse, ce qui me lance des frissons dans tout le corps. Je regarde alors autour de moi et vois que tout le monde est encore absorbé dans le film. Je replace alors ma main dans son dos et il a un mouvement pour bien se replacer. Ce mouvement provoque un contact entre ma queue et ses fesses, ce qui commence à me faire grave bander. Je me risque alors à ramener une main vers le devant pour le prendre par la taille et caresser son ventre. Il se frotte alors à nouveau contre moi. Je ne reste pas très longtemps en position car quelqu'un pourrait nous voir. Mais avant de la retirer, Antoine place la sienne dessus et l'emmène plus bas dans son caleçon. Par réflexe, je frétille et empoigne sa queue quelques secondes pour prendre en considération cette partie de lui qui m'est encore inconnue. Le risque d'être vu est trop élevé et je la retire rapidement pour la replacer dans son dos. Je finis alors tout le film avec des caresses discrètes dans son dos.

Le film se termine et chacun part se coucher. Je réveille Julien qui s'était endormi. J'avais réussi à débander mais dès que j'y repense, je sais que ce n'est qu'une question de secondes. Chacun est alors dans sa chambre et je vais dans la salle de bain privative pour me brosser les dents. En me retrouvant face au miroir je repense à Antoine et bande de nouveau. Je sais que je ne pourrai pas dormir sans me vider. Je pars fermer la porte et regarde si Julien s'est endormi de nouveau. Je sors alors ma queue de 17 cm et la branle doucement. Je me pose sur les chiottes et me caresse tout en me masturbant. Je finis par me jouir dessus et reçoit les jets de sperme sur mon torse. Je me nettoie et pars dormir.

***

On est de retour au début avec moi posé dans un siège en train d'observer Antoine face à moi qui rigole. Il est 8h du matin et le groupe s'apprête à partir faire leur journée rafting. J'ai la tête pleine de doutes et de questionnements vis-à-vis d'Antoine. J'aurais été rassuré de le voir ce matin un peu enjôleur mais il était tout à fait normal. Il n'a fait aucune allusion à hier, même dans son regard. Je me demande s'il avait bu au point de ne pas s'en souvenir, ce qui m'étonnes. Mais en même temps, il agit comme si rien n'a eu lieu. Dans ce trop plein de questions qui m'envahit, je décide de partir courir pour me vider la tête. Je préviens alors Julien et lui dis que je lui envoie un message quand le proprio est passé.

Pendant toute ma course, je tente de me focaliser sur ma performance et lâcher prise mais je galère tellement. Le visage d'Antoine est trop persistant et je me dis qu'il faudra que je trouve un moment loin des autres pour le questionner. Pour le moment, je m'approche de la villa et compte bien passer la journée à bronzer.
En arrivant à 100m, je m'arrête pour finir à pied le temps reprendre mon souffle et regarder mes messages. Je vois alors un message de Julien qui me dit que le proprio est passé juste après mon départ et que si je voyais ce message à temps je n'avais qu'à faire demi-tour pour partir avec eux. Oh merde, c'est trop tard. Bon pas grave, une journée seul ne me fera pas de mal.

J'arrive dans la villa et en deux secondes j'enlève mon short et mon tee-shirt pour plonger dans la piscine. La chaleur est élevée aujourd'hui et ça fait tellement du bien cette eau fraîche. Je reste la tête sous l'eau le maximum de temps possible avant de remonter à la surface. Puis c'est le blocage complet. Je m'essuie les yeux et voit face à moi Antoine en débardeur qui sort de la villa. Moi qui me croyais seul, c'est limite un traumatisme, surtout après avoir réussi à passer plus de dix secondes sans penser à lui. Il va pour me poser une question mais dans le choc je le coupe.

« Qu'est-ce que tu fais là ?? ».

« J'aime pas les sensations fortes comme le rafting. »

« Mais, hier tu n'as rien dit ou je n'ai pas entendu… »

« Non mais tout le monde le sait alors personne n'a posé la question. »

Ma tête s'embrouille et je me demande alors qu'est-ce que je fous là si lui avait déjà prévu de rester. Puis je me souviens que j'étais le seul avec Julien à avoir vu le propriétaire et qu'il voulait voir l'un de nous deux. Mais pourquoi personne ne m'a rien dit pour Antoine ? Ça m'embrouille encore plus cette histoire. Ducoup sur le coup, je reste assez froid et dis que je pars me doucher. Je passe à côté et l'écoute sortir avec un brin d'humour.

« Merci ! Moi aussi je suis heureux d'être seul avec toi toute la journée. »

Je me rends compte en arrivant dans ma chambre que j'ai été un peu trop sec. Ce n'est pas vraiment sa présence qui me dérange. Enfin si… Mais pas dans le mauvais sens. Enfin je sais plus merde. Je sais plus ce que je veux. Il y a 1h je me disais qu'il me fallait trouver un moyen de le mettre à l'écart pour parler et là j'ai toute la journée. J'ai du mal à me concentrer et dans le doute, je sors ma poire à lavement de mon sac pour faire un nettoyage intégral. Je l'avais emmené au cas où qu'il y ait des mecs pas trop mal dans les environs mais je n'avais pas envisagé qu'il y en avait un dans ma maison et qu'il était une connaissance de lycée.

Le lavement et ma douche me prennent un certain temps ce qui me permet de m'apaiser. Je mets un short et me rends compte que dans la précipitation j'avais laissé mes affaires de sport sur la terrasse et que j'avais trempé l'intérieur en allant dans ma chambre. Je sors alors et pars pour nettoyer, mais je vois qu'Antoine avait déjà tout nettoyé et que mon tee-shirt et mon short était devant ma porte. Ce garçon ne fait décidemment rien pour m'apaiser mentalement. J'arrive dans le salon et le vois partir vers sa chambre. Alors qu'il allait me croiser je le remercie pour avoir nettoyer et il me lâche juste un petit sourire et me dit partir se doucher.

J'ai l'impression d'être allé un peu loin avec mon attitude tout à l'heure et je crains de l'avoir blessé. J'attends alors comme un con qu'il termine sa douche pour pouvoir m'excuser. Contrairement à ma chambre, la leur n'a pas de salle de bain privée. Je le vois alors sortir de la salle de bain en serviette et se diriger vers sa chambre. Je le suis pour aller m'excuser. Je sais que j'aurais pu attendre un moment avant d'aller le voir mais en réalité, l'imaginer en serviette me fait trop de l'effet et son passage dans le couloir était trop court.

Lorsque j'arrive dans l'encadrement de la porte, il est de dos et range quelques affaires sur son lit, toujours avec la serviette autour de la taille. Il est clair qu'il est quand même bien foutu tout en restant discret. Je l'observe quelques secondes et prends une respiration.

« Antoine, désolé pour tout à l'heure… J'aurais pas du te parler comme ça… »

Il se retourne alors et me regarde de ses yeux encore brillant de sa douche. Quelques gouttes coulent encore de ses cheveux et frôlent ses tétons. Certaines ont déjà atteint son nombril et caresse son ventre plat où les abdos ne sont qu'optionnels tant il reste magnifique comme ça. Il prend un air étonné et neutre et me demande :

« Parler comment ? »

J'ai l'impression d'être face à le même que ce matin qui est amnésique des évènements passés. Je soupire déçu de sa réponse et clarifie un peu avant de partir.

« Tu jouais déjà à l'amnésique au lycée ou bien c'est nouveau ? Enfin bref… Je voulais pas être froid avec toi. Je pensais juste être seul et ça m'a surpris de te voir c'est tout… ». Je commence à partir mais me stoppe et m'arrête à nouveau pour le regarder dans les yeux.  «… Et moi aussi, je suis content d'être avec toi toute la journée. »

Je vais pour reprendre la route de mon chemin mais je vois son visage s'animer et il me demande de m'arrêter :

« Martin attend… Désolé… Je pensais que tu ne voulais pas rester avec moi aujourd'hui et j'ai préféré répondre comme un con… »

Je replace mon corps dans la direction de sa chambre et m'approche de lui.

« Justement, je suis content mais ça m'a surpris car je te pensais avec les autres… et ce matin vu comme tu as agis comme s'il n'y avait rien eu hier, j'étais stressé à l'idée de passé la journée avec toi… En vrai, ça me stresse toujours autant. »

Je suis en attente de réaction mais je sens déjà l'ambiance de la pièce changer. On était avant dans une ambiance plutôt froide et distante alors que là je la trouve plus électrique et tendue. L'attente de sa réponse est insoutenable même si elle ne dure que quelques secondes. Je le regarde déglutir. J'observe sa pomme d'Adam bien visible, faire le mouvement mécanique de la déglutition. Celui que tu fais quand tu prends tout ton courage pour sortir les bons mots. Je vois ensuite ses lèvres se décoller avec difficulté et sa langue se rétracter, prête à aider ses cordes vocales dans la diction de sa réponse. Malheureusement, c'est un souffle lourd qui s'en échappe et Antoine se retrouve assis sur son lit les coudes sur ses jambes et sa tête dans ses mains. J'avance encore un peu et je le vois relever la tête et me regarder. Il respire une nouvelle fois et arrive à s'exprimer.

« Désolé… C'est juste que… c'est un peu nouveau pour moi… J'ai jamais rien fait avec un gars et hier avec l'alcool, je me suis un peu laisser aller… C'était pas une bonne idée… »

Je le regarde se laisser partir à l'arrière pour s'écraser sur son lit. Il a toujours les mains sur le visage et semble pas mal perdu. Je sais que si je ne fais rien, il ne se passera rien. Alors après avoir laissé une dizaine de secondes planer, je tente.

« Et tu as aimé ? »

Il se relève sur ses coudes pour me regarder, toujours debout mais cette fois-ci à quelques centimètres de ses jambes. Ma phrase semble avoir juste faire écho pour le tirer de ses pensées car il me demande de répéter.

« Hein ? Aimé quoi ? »

« Les caresses d'hier ! »

« Ah… En vrai je sais pas… Je suppose oui mais c'est étrange de faire ça avec un gars… »

« Et tu voudrais réessayer pour voir ? »

«Qu'est-ce que tu veux dire ? »

Je le regarde me fixer avec peur et désir. D'un geste de ma jambe, j'écarte une des siennes pour pouvoir m'approcher un peu plus et voir s'il me laisse faire ou s'il bloque. Mais il se laisse faire et laisse échapper un faible soupir de relâchement. Je me penche alors pour me retrouver au-dessus de son corps et je commence à le caresser sensuellement de son bas ventre jusqu'à son torse. Je prends place alors au-dessus de lui et replace mes jambes en extérieur pour pouvoir m'asseoir sur son bas ventre. Je sens alors ses mains venir me caresser et je continue de passer les miennes sur ses pectoraux et m'attarde sur ses tétons qui sont devenus durs. Je lui demande alors :

« Tu as déjà embrassé un garçon ? »

« Euh juste pour rire… Mais ça m'avait pas fait grand-chose. »

Je souris de sa remarque et commence à me pencher en ajoutant : « C'est parce que ça n'avait pas été fait avec passion et désir ». Je suis sur le point de réaliser un désir intense qui réside en moi depuis hier soir. Je m'approche avec lenteur pour pouvoir regarder son visage si doux et quelque peu apeuré. J'y approche ma main pour lui caresser la joue et le détendre. Ma bouche arrive enfin à son point d'impact et c'est un frisson qui me parcourt lorsque nos lèvres se touchent. Nos lèvres se détachent par la suite et je me recule instinctivement pour observer son visage et voir comment il se sent. Nos yeux restent plongés les uns dans les autres et nos sourires ont disparu. On est entré dans une phase de contemplation et de désir intense et je sens toute la pression se relâcher. Je le vois aussi souffler profondément et, sans aucun mot, je sens sa main venir derrière ma tête pour me rapprocher à nouveau de lui. Avant de revenir contre sa bouche, je le vois ouvrir la sienne lentement et je l'imite afin que nos langues se rencontrent enfin. Elles s'appréhendent, se cherchent et se trouvent. Ce baiser langoureux stoppe tous nos mouvements et seuls nos bouches sont en action. Je sens sa respiration contre ma peau et nos langues continuer cette union passionnelle.

Le temps semble reprendre vie dans un mouvement imprévu de l'un de nous deux. C'est comme lorsqu'on est sur une tâche et que l'on s'endort, un bruit nous fait sursauter et on se réveille en accélérant la tâche pour rattraper le temps perdu. Nos corps se réveille de ce long baiser et nos mains se remettent en mouvement. Je me détache de sa bouche et me redresse pour le regarder. Il me prend alors par la taille et commence à déboutonner mon short. Je me relève pour le laisser me l'enlever accompagné de mon boxer. J'ai personnellement moins de travail car il me suffit juste de lever sa serviette qui était déjà à moitié détaché.

Je me replace assis sur lui mais cette fois-ci sans vêtement. Mes fesses caressent alors directement sa queue devant bien faire 18cm. Il bande et je le vois lâcher prise et me caresser en mimant l'acte. Je retrouve sa bouche et la tension sexuelle est à son max. Je sens ses mains me masser les lobes fessiers et par moment les écarter pour me titiller l'anus avec un doigt. Je sens le doigt assez hésitant et je me décolle de sa bouche quelques secondes pour lui signifier que je suis bien propre et qu'il peut y aller sans peur.

Cette phrase a raison de lui et je le vois y aller avec plus de ferveur. Je m'enfouis dans son cou pendant que je le sens travailler mon anus. Je finis par me retourner avec de pouvoir être face à sa belle queue bien dressée. De base, je ne kiffe pas trop sucer mais là j'en ai trop envie. Je décalotte et masturbe lentement sa queue tout en sentant ses doigts me caresser les fesses. Je sens mon sphincter faire des appels et bientôt je sens un premier doigt forcer le passage. Je prends alors en bouche son gland et me cambre pour bien recevoir son doigt. Il finit par se retirer et je sens une drôle de sensation mouillée. Je me rends compte qu'il commence à me bouffer le cul. J'en n'attendais pas autant de sa part pour une première fois avec un gars mais je ne me plains pas. C'est vraiment mon truc préféré de me faire bouffer le cul. Sentir sa langue me détendre et lubrifier l'entrée. Plus le temps passe et plus je le sens confiant et y aller avec désir. Je remue de temps à autre mon cul en m'appuyant sur sa tête pour qu'il aille encore plus loin. Il retire ensuite sa langue pour y insérer un doigt qui rentre niquel. Je l'entends alors entre deux respirations saccadées.

« J'ai trop envie de t'enculer Martin ! »

Je me relève alors pour lui demander s'il a des capotes et du lubrifiant et je vois qu'il avait aussi été prévoyant car il avait tout. Il se lève alors chercher tout ça. Pendant ce temps-là, je m'allonge sur le ventre en attente de son retour sur le lit. Il revient alors et je le vois poser dans un coin du lit le nécessaire et vient se coller à moi pour m'embrasser dans le cou tout en frottant sa queue entre mes fesses. Putain qu'est-ce que je le kiffe. Je déteste les mecs qui viennent direct t'enculer alors qu'il y a eu une perte d'excitation au moment de chercher les capotes.

Antoine continue à se frotter contre moi et je sens son souffle dans mon oreille. Je cambre comme je peux pour nous chauffer un peu plus et pivote ma tête pour pouvoir l'embrasser. Il finit par redescendre doucement vers mes fesses sans que sa langue ne quitte ma peau. Il retourne fouiller mon cul avec sa langue et y placer un doigt suivit d'un deuxième. Il me doigte pendant petit moment et je ne peux m'empêcher de cambrer un maximum. Son bouffage de cul était super efficace et il n'a pas besoin de lubrifier pour me doigter. Sa langue retrouve finalement mon cul et je l'entends ouvrir la capote et se la mettre. Il est parfait ce mec bordel… J'entends alors le tube de lubrifiant s'ouvrir et sa bouche se détacher pour laisser couler le liquide froid. Un frisson me parcourt mais il est de courte durée car je le sens déjà à l'entrée.

Sa dilatation avait été optimale et je sens Antoine rentrer en moi avec beaucoup d'aisance malgré sa queue. Je ressens un peu de douleur mais pas énormément. Il arrive au fond et me plaque contre le lit. Il est écroulé sur moi et reste bien enfoncé pendant un temps avant de bouger son bassin. Je sens alors sa queue frotter mes parois internes et les gémissements sortent petit à petit. Il commence à faire des vas et viens avec profondeur et douceur. Il m'embrasse dans le cou. Une de ses mains me caresse les cheveux. Je l'entends gémir sourdement et petit à petit il se redresse et je réussi à cambrer avec plus d'amplitude. Il entame des mouvements plus rapides et le ton change au rythme de l'excitation. Les frottements ont de plus en plus d'effets et je galère à retenir mes gémissements. Après tout on est tout seul ici alors je peux bien me laisser aller. Je lâche alors un premier gémissement incontrôlé et je sens Antoine derrière moi me mettre un bon coup de rein qui entraine un deuxième. Il me dit alors qu'il ne va pas tarder. J'aurais bien voulu faire durer un peu plus mais bon on a le temps pour recommencer. Je lui dis alors d'y aller et sans se faire prier, il accélère ses mouvements. Je ne contrôle plus mes gémissements et ma queue est sur le point d'exploser. Ses mains sur les hanches, il me claque les fesses contre ses couilles et dans un râle assourdissant, il éjacule. Il ne contrôle plus ses pulsions et me met des coups de reins bien profond. Il reste encore dans mon cul et j'en profite pour me branler. Il ne me faut pas plus d'une dizaine de secondes pour me vider sur la serviette qui, heureusement, était resté sur le lit.

On s'écrase les deux sur le lit. Il a la présence d'esprit de retirer sa capote et de se placer contre moi. Je ne suis pas habitué à autant d'attention d'un mec actif. Autant quand je suis l'actif je le fais aussi mais quasi tous mes plans en tant que passif ont été désastreux. Les mecs se terminent et filent à la douche sans attention ou caresse pour terminer l'acter avec plus d'«humanité». Je profite alors de ce moment pour caresser le corps d'Antoine bien qu'on reprend les deux notre souffle. Après quelques minutes il commence à s'excuser de ne pas avoir tenu longtemps mais que c'était trop excitant. Je rigole en lui disant que ce n'est pas grave et que de toute manière je préfère les préliminaires à l'acte anal. On s'embrasse et je finis par lui dire qu'il était temps d'aller se doucher.

On se retrouve une demie heure plus tard environ. J'ai pris le temps de me doucher et de revivre dans ma tête cette matinée. C'est à ce moment-là que je vois qu'il n'est que 11h et qu'on a encore une bonne partie de la journée à profiter d'être ensemble. Lorsque je me rends compte de ça, je viens le prendre dans mes bras par derrière et me coller à son dos. Il me propose de se faire à manger, ce que j'accepte avec joie. Je prends alors mon portable et envoie un message à Julien pour lui dire d'envoyer un message quand ils repartent de leur lieu, histoire que je sache. Ça serait tellement gênant d'être pris par surprise.

Cela m'a permis de pouvoir profiter l'après-midi d'Antoine et de la piscine. Nu comme des vers, impossible de ne pas s'embrasser et se chauffer. Comme j'en avais rêvé depuis hier, je viens le plaquer contre le bord de la piscine pour frotter ma queue contre ses fesses. Initialement, je ne bandais pas mais à force de sentir les fesses bombées d'Antoine contre moi, ma queue prend de plus en plus de grosseur et fini par trouver sa place entre ses deux fesses. Il s'appuie au rebord et cambre pendant que je mime l'acte. Je finis par me reculer pour approcher un doigt et venir le porter à son anus. Il cambre encore plus pour m'autoriser à l'enfoncer. Je l'entends soupirer. Je joue avec mon doigt pendant un petit moment tout en l'embrassant dans le cou. J'ai tellement envie de l'enculer mais je sais que je ne ferai rien tant que lui ne me le demande pas. Et je suis bien conscient qu'il ne va pas faire la totale dès son premier jour.

Je finis néanmoins par le relever sur le rebord afin de sortir ses fesses de l'eau pour y avoir accès avec ma bouche. Mon doigtage dans l'eau avait principalement pour but de préparer ce moment et éviter une mauvaise surprise. Le cadre est magnifique. Une villa perdue dans les pinèdes, une piscine et un magnifique cul à bouffer. Je commence alors à fouiller avec ma langue et l'entend gémir de plaisir. D'une main, je branle sa queue pour doubler son plaisir. Il perd complètement pied et se laisser faire, jusqu'à même accepter deux doigts. Puis je le fais mettre sur le dos et sors de la piscine pour me mettre au-dessus de lui. L'eau ruisselle de mon corps pour s'écraser sur le sien. J'étale les gouttes contre ses pectoraux et vient l'embrasser.

Commence alors une branlette mutuelle. Je sens sa main rustre qui témoigne de son travail d'ébénisterie. Il me branle avec vigueur et je me cale sur son rythme. Je viens alors placer un doigt dans son cul pour le stimuler et je lis sur son visage toute la jouissance ressentie. Je retire ensuite mon doigt et me place entre ses jambes écartées pour me masturber tout en mimant l'acte. Je le regarde se branler frénétiquement et tout ça me fait perdre contrôle et je finis par gicler plusieurs jets sur son corps. Je reste dans l'excitation cependant pour qu'il puisse lui aussi se finir. Mon doigt retrouve alors son cul et bientôt suivit d'un deuxième, je doigte son cul comme je doigterais une chatte. Il continue alors de se branler avec tout ce plaisir prostatique supplémentaire. L'orgasme arrive et j'observe tout ce lait sortir de sa queue au rythme de son sphincter anal qui se referme sur mes doigts.

Je le vois fermer les yeux avec un sourire qui ne saurait mentir sur son état. Je rigole alors et viens l'embrasser tendrement avant de me blottir contre lui. Il me dit alors tout le bien que ça lui fait de tester avec un gars et qu'il trouvait ça génial de le faire avec moi.

La discussion se termine sur une douche et sur un message de Julien annonçant un retour pour environ une demie heure, une heure. On retourne alors s'habiller et sortir des bières. On met la musique à fond sur la terrasse et on danse euphoriquement en se rapprochant par moment pour se frotter ou s'embrasser tout en gardant en tête que nos amis peuvent revenir à tout moment. C'est d'ailleurs ce qui arriva bien rapidement et un grand apéro commença pour se raconter nos journées. Bien entendu, nous n'avons rien fait à part être dans la piscine et bronzer. J'écoute les autres me dire que c'est dommage que je n'aie pas vu à temps le message et c'est avec grande sagesse que je leur réponds que ça devait être un coup du destin. Je sens le sourire d'Antoine sur le côté.

La soirée se passe comme d'habitude et on se fait une petite fête tout en parlant de l'anniversaire de Julien en fin de semaine. Après toute cette journée, c'est compliqué de devoir agir comme si de rien n'était et de ne pas pouvoir toucher Antoine mais on joue le jeu en sachant bien l'attraction mutuelle qui nous anime. Il me la confirme d'ailleurs juste avant d'aller se coucher où il profite que je parte aux toilettes pour m'embrasser tendrement dans le couloir et me remercier de cette journée.

2 | Approfondissement du lien

Depuis quelques jours maintenant, un jeu s'est installé entre Antoine et moi. Chaque instant de solitude est comblé par un baiser mais dès que nous sommes en présence d'une autre personne, le jeu est de ne rien laisser paraitre. C'est plutôt compliqué car mon regard est parfois criant de vérité et je dois faire pour m'éloigner de lui pour ne pas rester comme un con face à lui. Le problème est que les moments seuls ne sont pas si nombreux.

Tout allait bien dans ma vie jusqu'à la réception d'un message ce matin. Je viens à peine de me réveiller et la colère me monte instinctivement. C'est un pote qui me prend la tête depuis un moment et qui commence à m'incriminer pour un truc dont je ne suis pas responsable. Ça me met grave les nerfs et je pars dans la cuisine boire un jus d'orange. Mais je bouillonne à l'intérieur et doit m'aérer. Le souci c'est qu'il est en train de pleuvoir. Je pars donc sur le canapé. Les autres sont maintenant tous levés et j'ai du mal à communiquer. Julien vient bien entendu me parler et je lui parle brièvement du message sans vouloir en dire plus.
Au bout d'un certain temps, je suis toujours en ébullition et décide de partir courir même s'il pleut. Je pars donc chopper mes affaires et au même moment je croise Antoine qui sort de la douche mais pris dans mes pensées, je ne réponds pas à sa question et trace ma route. Il est étonné et Julien lui explique vite fait la situation sans rentrer dans les détails.

Je cours depuis peut-être 5min sous la pluie battante. Ça me fait du bien mais je n'arrive pas à décrocher. J'entends soudainement une voix derrière moi et me retourne pour voir que c'est Antoine qui court derrière moi. J'ai une première réaction de rejet qui me fait accélérer un peu plus mais au bout d'une centaine de mètres, je diminue ma vitesse pour le laisser me rattraper.

« C'est moi où t'accélérais pour me larguer ? » me dit-il haletant.

« Désolé je ne sais pas comment réagir. Pourquoi tu me suis ? Il pleut ! » j'essaye d'être neutre dans ma voix mais une certaine irritation est perceptible.

« Oui j'ai vu qu'il pleuvait. Mais j'ai aussi vu que tu n'étais pas bien et que je ne voulais pas que tu fasses de conneries. »

Sa phrase m'arrête net. Je reprends ma respiration deux secondes en le regardant interrogateur.

« Euuuh… Tu croyais que j'allais me suicider peut-être ? »

Il remarque que son excuse était un peu extrémiste.

« J'avoue j'extrapole. Je voulais juste être avec toi et te montrer que tu peux te confier à moi. »

Malgré la situation où la pluie ne cesse de tomber, je trouve sa remarque mignonne. Je finis par lâcher un sourire parce qu'il est vrai qu'il n'est pas responsable et qu'il ne doit donc pas recevoir toute cette colère. Je viens alors me blottir dans ses bras pour le remercier. En décollant nos corps, je plante mon regard dans le sien et lui demande pardon pour mon comportement. Il rigole en disant que je suis assez imprévisible comme gars. Je ris à mon tour et l'embrasse avant de lui demander s'il l'avait vu venir.

Pendant notre baiser, Antoine commence à me palper le matériel avant de carrément mettre sa main dans mon short. Ça m'excite grave et je ne veux pas rentrer, ni rester sous la pluie. Je me souviens alors d'une tour de chasse un peu plus loin sur le chemin. Je lui propose d'aller là-bas se mettre à l'abri. On repart alors rapidement en courant jusqu'à l'abri.

En arrivant au-dessus, on se regarde complètement trempés et on rigole. La température reste néanmoins élevée et sans trop attendre j'enlève mon tee-shirt que je peux essorer à mains nues. Antoine fait de même et il va pour enlever son short quand je pose ma main pour le stopper. Je m'approche de lui et lui demande de me laisser le faire. Un sourire malicieux apparait sur son visage et détend son bras pour me laisser toucher son short. Au lieu de l'enlever, je glisse un doigt sous l'élastique et tire pour l'amener vers moi. Nos deux corps se frôlent et nos visages sont en face à face. Je frôle ses lèvres sans les toucher pour faire monter la tension.

Je le sens palper mes fesses de ses mains avant de remonter pour les glisser sous mes vêtements. Je sens alors ses mains froides contre ma peau et je tressailli en relevant un peu la tête. Il en profite pour venir m'embrasser dans le cou. Sa langue lèche ma peau avec passion et il revient petit à petit à ma bouche. Nos langues s'unissent et un frisson me parcourt. Mes mains parcourent son corps et je sens les siennes venir devant pour masturber ma queue. Je remonte alors les miennes sur ses épaules et exerce une pression pour lui suggérer de se baisser.

Il se retrouve alors à genoux devant moi. Il lève la tête pour me fixer et je l'admire dans toute sa beauté. D'une main derrière la tête, je le presse contre mon short pour qu'il sente ma queue bien bandée. Je place ma deuxième main et me frotte contre son visage. Ses mains s'accrochent à mes cuisses puis à mes fesses en passant par le dessous du short. N'en pouvons plus, je me décolle de lui pour lui laisser l'honneur de me mettre à nu. Il ne met pas plus de 3 secondes pour que mon short et mon boxer se retrouvent à mes chevilles.

Sans plus attendre, il prend ma queue en main et dans sa bouche. Je le guide doucement car c'est nouveau pour lui. Je lui caresse la joue en l'encourageant à me sucer. Ses mains se baladent sur mon corps et l'une vient me caresser les lèvres. J'ouvre alors la bouche pour lui sucer les doigts. Il les retire ensuite pour les porter à mes fesses. Tout en continuant de me sucer, il écarte mes fesses et commence à rentrer un doigt. Cette sensation est géniale. Je me cambre un peu pour lui donner plus de profondeur.

Il retire finalement son doigt et se relève pour venir m'embrasser à pleine bouche. Il monte en excitation et me faire mettre à genoux. Il retire son short et me biffle avec sa queue. Je lui choppe un de ses pectoraux et le serre en le fixant dans les yeux. Il me met une petite baffe et reprend sa queue pour me la présenter. J'ouvre la bouche et la prend avec avidité. Je lui suce d'abord le gland par succion avant de la prendre plus en profondeur. Je l'entends gémir. J'écarte ses fesses et vient lui titiller l'anus. Il me caresse la tête pour m'inciter à continuer et cambre un peu pour accueillir mon doigt. Je finis par le retourner pour lui bouffer le cul. J'aime tellement bouffer les culs et entendre les gars gémir. Ça m'excite tellement. J'y insère un doigt et observe ce magnifique cul bombé que j'espère bien enculer un jour.

Au bout d'un certain temps, Antoine vient me retourner au sol pour me bouffer le cul. Je cambre un max et gémis comme un fou. Cette sensation de mouille et sa langue qui fouille mon entrée me font perdre contrôle. Il y insère bien rapidement un premier doigt suivit d'un deuxième. Il me doigte le cul et je gémis librement dans cette forêt où la pluie tombe encore fortement. Je me redresse à quatre pattes pour ensuite m'enculer sur ses doigts.

« J'ai trop envie de t'enculer putain. »

Moi aussi j'avais envie. Mais je ne pouvais lui donner qu'une réponse négative car nous n'avions pas de capotes. Puis soudainement, un éclair me revient. Je crois avoir mis une capote dans mon short le jour passé au cas où et je ne crois pas l'avoir enlevé. Je ne suis pas sûr et je ne veux pas lui faire de faux espoirs alors je lui prétexte vouloir me libérer de mon short toujours à mes chevilles. En l'enlevant je sens une chose carrée. Bingo. Je sors alors la capote triomphant avant d'ajouter :

« Tu avais envie de quoi ? »

Mon sourire malicieux l'excite au possible et il me retourne en deux secondes pour me bouffer à nouveau le cul. Il me remet un nouveau doigt et m'excite en me disant ce qu'il va me faire. Il me rend dingue et je lui dis d'y aller. Il met rapidement la capote en gardant l'excitation intacte puis d'un mouvement ample et régulier il entre en moi. La douleur est plus vive que la dernière fois parce que nous n'avons pas de lubrifiant mais je me retiens de lui dire d'arrêter jusqu'à ce qu'il soit entièrement en moi.

Après quelques secondes d'acclimatation, il commence des vas et viens qui me font gémir sans retenue. Il compte bien se rattraper de la dernière fois et ne perd pas de temps à y aller en douceur. Et de toute manière notre excitation du moment veut de la baise. Il installe un premier rythme modéré où je l'encourage à m'enculer. Il me claque une fois la fesse me faisant cambrer un peu plus. Une main vient se placer dans mes cheveux et les tirer en arrière. Il annonce qu'il va me péter le cul et c'est en tout honnêteté qu'il lâche mes cheveux pour prendre mes hanches et accélérer le rythme.

Je suis au milieu d'un forêt ardéchoise en train de me faire pilonner le cul par mon crush du moment. La pluie tombe en trombe et étouffe mes gémissements. Je suis allongé au sol les jambes écartées au sol pour qu'il puisse m'enculer de tout son poids. Il finit par me retourner sur le dos et à relever mes jambes pour me prendre de face. J'aime le regarder en plein effort. Il y met tout son cœur et se penche pour m'embrasser. Il se retire à un certain moment pour que je puisse basculer sur lui.

On se retrouve les deux assis à la différence que moi je suis assis sur son membre généreux. La position nous permet de nous embrasser avec fougue et nos mains se baladent partout. Je les pose alors derrière moi pour prendre appui et commence à m'enculer plus profondément. Je regarde Antoine qui gémit les yeux fermés. Mais il annonce qu'il va bientôt juter et me demande de m'enlever. Je m'enlève donc et il se relève et retire la capote.

Il approche sa queue et me demande de bien vouloir le resucer avec avidité. Je prends alors les devant et empoigne sa queue pour la sucer. Il me caresse et s'amuse à me biffler avec sa queue pleine de salive. Il vient aussi me mettre un doigt pour bien me faire cambrer. Je bande à fond et sens que je ne tiendrai pas encore longtemps. C'est là qu'il me dit :

« Je vais te juter dessus comme une chienne et après tu feras pareil avec moi ok ?! »

Comme simple réponse, je lui offre une petite claque sur sa joue. Il prend ça pour un oui et m'en retourne une avant de me biffler à nouveau. Il commence alors à me parler de manière salace et me prend les cheveux par la main pour me fixer face à sa queue. Il se branle frénétiquement en me disant qu'il va me gicler son lait sur ma petite gueule de chienne. Puis plusieurs jets viennent s'éclater sur mon visage et mon torse. Il joui sans retenu et sa voix me transcende. Je le laisse reprendre ses esprits en lui suçant sa queue puis je me relève et le faire mettre à genoux. Tout comme lui, je le prends par ses cheveux et lui décroche une claque. Je frotte ma queue contre sa gueule avant de le faire sucer bien profond. J'en oublie limite qu'il est encore novice mais il semble bien se débrouiller. Puis je me retire et commence à me branler car ça ne devrait pas tarder. Je lui demande d'ouvrir la bouche et je lui crache dessus en lui demandant si c'est ça qu'il voulait. Je recommence vu qu'il ne répond pas et lorsqu'enfin il me dit que c'est mon jus qu'il veut, je lui gicle à la gueule sans aucune retenue.

C'est une décompression totale et le sentiment est planant. J'ouvre à nouveau les yeux et il me tient la queue pour enlever les restes. Je m'assieds près de lui et viens l'embrasser. Il se blottit contre moi tout aussi fatigué. On reprend notre souffle et je m'excuse si j'ai été un peu brutal à la fin. Il rigole en disant que c'est lui qui devrait s'excuser de m'avoir baisé comme ça. Je lui dis avoir kiffé et que si c'est de manière épisodique pour le kiff il n'y a pas de problèmes. Il est vrai que je préfère faire l'amour mais une grosse baise n'est pas forcément désagréable.

On change alors de sujet et, toujours dans mes bras, je lui raconte l'histoire avec mon pote et lui me conseille. J'aime parler avec lui et j'aime le sentir contre moi. Au bout d'un certain temps, la pluie semble s'arrêter et je lui propose de rentrer avant que les autres ne s'inquiètent trop. Il accepte mais avant on repasse un petit moment à s'embrasser et à se câliner.

Le retour se fait avec un peu de discrétion. Notre absence n'est pas passée inaperçue et la pluie est désignée comme la fautive. On ne nous pose pas plus de questions et de toute manière personne ne se doute de rien. On reprend alors nos vies et pour terminer cette journée pluvieuse, on décide de préparer la soirée d'anniversaire de Julien qui aura lieu demain.

***

La soirée bat son plein et je pense que personne de nous n'est sobre. La musique résonne dans la villa qui a retrouvé sa chaleur estivale. Le soleil a tapé toute la journée et la piscine a retrouvé sa température. On passe donc pas mal de temps à picoler et à faire les cons dans la piscine. Soudain, l'un de la bande propose un jeu pour se réunir. On accepte tous et chacun semble d'accord pour un action ou vérité. Je ne suis pas fan de ce jeu et tente de les dissuader mais une majorité veut y jouer. On trouve un compromis en instaurant le jeu qu'une personne propose un défi ou une question à une personne et que les autres approuvent ou pas.

C'est ainsi que l'on commence et comme à chaque fois, tout commence de manière soft en sachant d'avance qu'au bout de 10 min les délires sexuelles et débiles débarqueront. C'est ainsi qu'à l'aide d'une bouteille nous élisons la personne qui proposera quelque chose. Les premières questions et actions s'établissent et Antoine parvient à faire un coup de maitre. Il propose à Julien de permuter les chambres pour faire moitié moitié et changer de coloc. Les autres trouvent ça débile mais ne savent pas toute l'importance que ça a pour moi. Tout en faisant cela, il ne me lâche pas un seul regard et je l'en remercie car on nous aurait grillé. La proposition est acceptée à une unique condition posée par l'un des potes. Julien et Antoine doivent sceller cet échange en se roulant une pelle maintenant. Bien entendu, tout le monde approuve en criant d'excitation et les propositions indécentes peuvent commencer. Du côté de Julien et Antoine, il y a une brève hésitation vite comblée par leur amitié et ils acceptent en rigolant. Ils se lèvent donc et s'embrassent. Mais ça ne suffit pas et ils demandent de se rouler vraiment une pelle. Julien prend les devants et y insère sa langue et je vois Antoine lui mettre la main au cul. Je sais que c'est insignifiant et pourtant je ressens une pointe de jalousie. Allez comprendre pourquoi alors que le mec vient de négocier une semaine avec moi dans la même chambre.

Le jeu continue et on a le droit à toutes les conneries possibles. L'exhibitionnisme et autres conneries en tout genre sont bien entendus mise en avant et c'est comme ça que je me retrouve à courir nu autour de la piscine. On finit néanmoins par arrêter le jeu pour un autre jeu d'alcool qui nous mettra bien par terre.

Il doit être 3h du mat et une partie est toujours à fond. L'autre représente les potes qui soit sont déjà partis se coucher soit sont ivres mort à vomir. Je remarque soudainement qu'Antoine n'est pas là et en y réfléchissant cela fait déjà un moment. Je n'avais pas forcément fait attention avant car je m'amuse avec Julien depuis un sacré moment. Je questionne alors les autres qui me disent qu'il est parti il y a un moment je ne sais où. Ça m'intrigue et, alors que j'allais le chercher, il apparait dans le salon. Il semble visiblement moins bourré que moi ce qui montre qu'il ne boit plus depuis une certaine période. Je lui demande alors où il était et il prétexte être parti s'occuper des bourrés. Sauf que je capte direct et je lui demande la vérité. Il est un peu gêné et me dit :

« Euh… Bon c'est vraiment pas très charmeur comme approche mais… j'ai emprunté ta poire pour me faire un lavement pour essayer… enfin oublie »

Il allait parti le bougre alors que sans s'en rendre compte son motif m'excitait quelque peu. Je le rattrape par la manche en lui disant que certes j'aurais du ne pas demander la vérité au final mais que j'espérais bien qu'il s'est préparé pour moi. Il me regarde avec un air qui me prend pour un débile :

« Tu veux que ce soit pour qui d'autres ? »

« Bah je sais pas… Pour Julien vu comme t'as aimé lui toucher le cul et l'embrasser »

Je lui réponds sans aucune pointe d'énervement. Au contraire je la joue plus sur l'humour. Il esquisse un sourire et me dit :

« Avoue ça t'a fait kiffer !? »

« Sur le moment pas du tout car je voulais tout simplement être à sa place et pouvoir t'embrasser devant tout le monde sans problème… »

Il me regarde et je sens qu'il ne souhaite que me prendre dans ses bras et m'embrasser mais il se retient car il y a des gens. Il me demande juste de partir dans ma chambre et qu'il y arrive dans quelques minutes. Je lui dis que c'est trop criant et que nous allons retourner voir les autres et partir dans 15-20 min en différé. Il approuve et on se retrouve rapidement avec les autres. Je note juste qu'Antoine a totalement stoppé de boire de l'alcool et j'en fais autant pour ne pas être une catastrophe.

Les minutes passent tellement lentement c'est frustrant. Je lui jette des petits regards et je sens qu'il n'attend que ça. Je finis par décréter mon retrait au profit de mon lit. Personne n'y voit d'objection et je vais faire un dernier câlin d'anniversaire à Julien. Ce dernier est bien trop bourré pour être calme et dit que je suis son meilleur ami et que pour ça il mérite aussi des bisous de sa part. Il vient alors m'embrasser et les potes restants crient d'excitation comme tout à l'heure. Après la surprise passée, la situation me fait rire et je lui mets la main au cul comme Antoine l'avait fait. Puis sans plus attendre je pars me coucher en rappelant qu'il n'est plus dans ma chambre.

J'arrive dans ma chambre et je vais brièvement me préparer pour être plus propre et convenable. Je refais aussi le lit histoire que ce soit plus agréable. C'est alors qu'Antoine fait son entrée. Il referme la porte et me rejoins sur le lit. Son regard parle pour sa bouche et je sais qu'il a passé tout son temps à penser ce qu'il me dira pour le roulage de pelle avec Julien. Je rigole :

« Avoue t'as kiffé !? »

Il oscille la tête avec un rictus comme pour dire que je suis vraiment con et s'approche de moi pour m'embrasser. C'est clair que je préfère largement sa bouche à celle de mon meilleur pote. Après quelques secondes de baisers un peu stoïques, il me renverse sur le lit pour venir se placer au-dessus de moi et continuer de m'embrasser fougueusement. L'excitation monte d'un cran et je sens son bas ventre se frotter contre le mien alors que sa langue s'unit à la mienne avec passion. Il bloque mes mains avec les siennes contre le lit. Je me laisse faire par sa dextérité. Il n'a beau jamais rien avoir fait avec un gars, je sens que son expérience avec les meufs lui est bien utile.

Son odeur m'enivre. Je soupire en me rappelant que cette fois-ci il y a des gens vers nous. Il fait chaud bordel. Je retire son tee-shirt pour qu'il retire le mien. Puis Antoine revient sur moi pour m'embrasser et descend pour aller mordiller mes tétons. Quel kiff. Il descend plus bas et encore plus bas jusqu'à venir sentir mon short et le déboutonner. Je relève le bassin pour qu'il le retire et, d'une pierre deux coups, le caleçon part aussi. Sans plus attendre, il prend ma queue en bouche. Elle n'est pas encore tout à fait bandée à cause de l'étroitesse de mon short mais elle ne tarde pas à prendre forme dans sa bouche. Je lui caresse les cheveux tendrement et l'encourage à continuer.

Je le ramène vers moi pour qu'il m'embrasse à nouveau car ses lèvres me manquaient. J'aime prendre le temps de l'observer alors que nos visages sont à quelques centimètres. Il a un léger strabisme à ce moment là qui me fait totalement bander. Je reprends alors le dessus sur lui et pars le sucer à mon tour. Je prends sa belle queue veinée en bouche et fait mon maximum pour lui donner du plaisir. Mais je sais que ce n'est pas ce qu'il veut ce soir et commence doucement à aller plus bas jusqu'à relever ses jambes pour atteindre ses fesses. Je lui lèche alors sa raie en le regardant.

« C'est ça que tu veux ? »

« Ouais… Je veux que tu sois mon premier. »

Cette remarque me touche et m'excite en même temps. Je sais qu'il a confiance en moi pour y aller en douceur et j'aime ça. Je le retourne sur le ventre pour avoir plus de facilité à lui bouffer le cul. Je lui relève un peu le bassin pour qu'il se cambre et m'offre son cul. J'écarte ses fesses et après avoir embrassé tous les alentours, je titille son anus du bout de ma langue. Il soupire une première fois et je commence alors à lui bouffer le cul sans ménagement. Je l'entends kiffer et il n'imagine pas le pied que je prends à avoir ma tête dans son cul. Depuis le temps que j'attendais ça. Je vais pouvoir l'enculer.

Au bout d'un certain temps, je commence à insérer un premier doigt suivi d'un deuxième. Il kiffe totalement et gémit dans un coussin. On le fait tout en douceur et je le sens déjà faire des mouvements pour s'enculer sur mes doigts. Le plus excitant c'est que je n'ai pas encore eu besoin de mettre du lubrifiant et que je peux de temps à autre lui bouffer le cul à nouveau. J'arrive enfin à mettre trois doigts quand je lui dis que j'y irai quand il se sentira prêt. Il attendra 2 nouvelles minutes de bouffage de cul avant de me dire « Je te veux en moi ».

Sans plus attendre, je choppe le lubrifiant et la capote placée au préalable. Je me place sur le dos et lui dis que pour sa première fois il est préférable qu'il me chevauche pour pouvoir contrôler le rythme. Je place alors la capote et vient l'embrasser un peu pour nous exciter à nouveau. Par son appréhension, il avait presque débandé alors je prends le temps de lui redonne son envie. C'est une fois que je tiens sa queue bien dressée en main que je prends le lubrifiant et en enduis la capote tout en y portant une noix sur son anus. Je le laisse alors gérer le rythme en maintenant le contact charnel. Il s'enfonce alors avec hésitation et je l'encourage oralement et tactilement à s'ouvrir et continuer à se faire pénétrer. A mi-chemin, il se redresse après avoir senti la première douleur. Je le rassure en lui disant que c'est normal et qu'une fois dépassée, elle disparait rapidement. Je lui dis de ne pas se fixer sur la douleur mais sur la recherche du plaisir. Se faire pénétrer n'est pas forcément banal et c'est après tout un corps étranger qui entre en nous. Je lui indique que c'est plus une sensation inconnue que notre cerveau assimile initialement à la douleur car il n'a pas d'autres comparatifs. Il y retourne alors et passe ce cap jusqu'à ce que je sois entièrement en lui.

Je patiente le temps qu'il faut pour qu'il s'habitue et il me confirme que ce n'est pas forcément douloureux mais juste bizarre. Je souris et l'invite à venir m'embrasser. Il se penche alors pour toucher mes lèvres ce qui le fait déculer partiellement. Je relève alors mon bassin pour m'enfoncer à nouveau et il laisse échapper un gémissement. Je commence alors à faire des vas et viens doucement et le regarde sans arrêt pour voir s'il apprécie. Il me semble que oui car il a les yeux fermés et gémit faiblement sans me demander d'arrêter. Je sens d'ailleurs qu'il commence à s'activer sur ma queue de lui-même. J'arrête alors mes mouvements et il prend appui sur mes pectoraux pour s'enculer de lui-même sur ma queue. Il remue son boule qui me procure des sensations exaltantes. Si je suis bien faible sur une chose c'est quand je laisse l'autre s'enculer sur moi car je n'arrive pas à contrôler et en quelques secondes bien placées, tout peut se terminer. Je reprends donc plus ou moins le contrôle pour ne pas me finir de suite. Je décide de changer de position maintenant qu'il s'est habitué.

Je me redresse et l'embrasse passionnément. Il commence à se mettre à quatre pattes mais je viens retrouver sa bouche et son visage avec un certain sérieux dans mon ivresse. Je souris en lui disant que jamais je coucherai avec un mec qui fait sa première fois dans cette position. Elle représente pour moi une position sexuelle assez animale et je ne veux pas regarder dans la même direction que lui. Je veux qu'il me regarde lui faire l'amour tout comme je veux le regarder gémir lorsque je suis en lui. Je le place alors sur le dos et place un coussin sous son bassin. J'écarte ses jambes et vient d'abord l'embrasser à nouveau avant de lui présenter ma queue. Je lui parle en lui susurrant à l'oreille que je vais lui faire l'amour comme jamais et il m'encourage à me pénétrer. Je pousse alors pour me replacer bien au fond de lui et prend un rythme lent et profond. Nos bouches ne se quittent pas et dans un mouvement passionné, je viens prendre ses mains pour les placer au-dessus de lui. Je contrôle à la force de mon bassin et alors que j'ai ma tête enfouie dans son cou, je l'entends me dire qu'il adore ça.

Je me redresse pour plus d'amplitude et lève ses jambes tout en accélérant un peu le rythme. Je l'encule à coups rapides et je le vois perdre le contrôle. Il laisse échapper un gémissement un peu trop fort et dans la surprise, je me laisse tomber sur lui pour mettre ma main sur sa bouche. Sauf que tout ça m'a grave excité en même temps. Je sens que je vais venir d'une seconde à l'autre et je décide d'y mettre tout ce que j'avais et je lui bourre le cul à coup de rein jusqu'aux spasmes de l'orgasme. Je l'entends gémir dans ma main et lorsque le premier jet sort, je lui assène un coup bien profond en écrasant ma tête dans son cou pour gémir sourdement. C'est tellement bon. Je lui retire ma main et je l'entends reprendre sa respiration. Je continue en mode automatique deux trois allers retours avant de me reposer sur lui complètement, toujours en lui.

Une bonne trentaine de secondes me sont nécessaires pour m'en remettre et je finis par me retirer. Ma queue est en demie-molle et je retire la capote pour la mettre dans la poubelle au pied du lit. Je me replace contre Antoine qui est toujours dans ses états. Je prends sa queue en main qui est en demie-molle et la masturbe jusqu'à ce qu'elle retrouve sa dureté. Je m'approche de sa bouche pour l'embrasser et continue de le branler jusqu'à ce que des spasmes s'emparent de lui et dispersent son jus sur tout son corps. Il repart en extase et redescendra après un petit temps. On s'embrasse alors et je le remercie pour ce moment. Il sourit en me disant que c'est lui me remercie pour lui avoir fait l'amour de cette manière. Il dit avoir rarement kiffé de coucher avec quelqu'un comme ça.

Après avoir récupérer un peu d'énergie, je le laisse partir se doucher avant d'y aller à mon tour. Lorsque je sors de la salle de bain, il est dans mon lit sous la couverture sur le ventre. Je le rejoins en me glissant dans les draps et en venant l'enlacer par derrière. Il montre sa réceptivité en frottant ses fesses contre moi. Je sens que je vais bander toute la nuit si je dors à poil avec lui dans cette position. Mais ce n'est pas grave car je kiffe trop et de toute façon le jour se lève dans quelques heures. Il se retourne au bout de quelques minutes et vient placer son visage contre le mien et me dit :

« Sérieusement, merci pour ce moment. C'était génial… »

Ma bouche vient rejoindre la sienne comme réponse et après des câlins et des bisous, on s'endort l'un contre l'autre dans ce lit une place qui nous oblige à être collés à mon plus grand bonheur.

3 | Fin des vacances

Le matin se lève. L'alcool de la veille me tape sur la tête et je mets un moment à reprendre mes esprits. Je bouge pour changer de position lorsque je sens un autre corps contre moi. Tout me revient et je souris en me collant encore plus à Antoine. Par reflexe, je sens son fessier se frotter à moi et comme nous sommes nus, le contact est fatal. Ma queue se dresse bien rapidement et on continue à se frotter comme un petit moment. Ma main glisse vers son bas ventre pour attraper son pénis tout aussi dur que le mien. Je dépose quelques baisers dans son dos et tout doucement, la tension monte.

Mais c'est sans compter un bruit à côté qui me fait ouvrir les yeux. J'aperçois alors Julien dans le lit voisin qui bouge. Je suppose qu'il cherche le courage de se lever mais je suis envahi par le stress car j'avais oublié qu'il avait énormément bu et que le changement de chambre n'a pas du bien s'imprimer. Antoine se redresse aussi pour voir et sa réaction est similaire. Autant dire que ça nous calme direct et que l'on perd en excitation. Nous n'avons que quelques secondes pour trouver une solution et la seule chose que je trouve c'est de cacher Antoine sous la couette en espérant que Julien ne le capte pas.

Julien se lève alors et me regarde car il est attiré par le bruit. Il me salue et rigole de la cuite d'y hier. Il dit avoir une soif de malade et qu'il va boire avant de mourir desséché. Il prend alors la porte et après deux secondes de soulagement, je lève la couette et dit à Antoine de s'habiller de suite avant qu'il ne revienne. Le souci c'est qu'Antoine était déjà debout à poil lorsque Julien revient en disant qu'il va aller pisser avant. Une énorme gêne envahit la chambre et Antoine reste la queue pendante bloqué comme s'il croyait pouvoir disparaitre. C'est Julien qui casse le silence en sortant un « Je crois que je vais quand même aller boire un verre avant. » histoire de trouver une excuse pour sortir.

Une fois sorti, le stress nous envahit et Antoine perd un peu le contrôle. Julien sait que je suis gay donc ce n'est pas un souci en soi. Le problème c'est Antoine et il stresse que cela soit raconté. Je le prends alors dans mes bras et l'embrasse en lui disant de se calmer et que je vais aller parler avec Julien. C'est ce que je fais dans les minutes qui suivent lorsqu'il revient dans la chambre. Antoine est parti rejoindre le salon assez mal à l'aide et je suis tout seul avec lui. J'ouvre le dialogue directement sans pincette car c'est mon meilleur pote et on n'a pas vraiment de tabou. C'est même lui qui me coupe en s'excusant d'être arrivé comme ça mais qu'il ne savait pas. Il s'assied et regarde dans le vide en soufflant le prénom d'Antoine. C'est comme s'il essayait de se demander s'il avait un jour imaginé Antoine couché avec un gars.

Je m'assieds à ses côtés et commence à lui expliquer l'histoire et à spécifier que c'est nouveau pour Antoine et que ce serait mieux que ça ne s'ébruite pas. Il me demande alors si c'est sérieux et je lui dis que c'est compliqué. C'est temporel mais en même temps il y a une vraie connexion et ce n'est pas coucher pour coucher. Il rigole ensuite de la situation en disant qu'il ne se souvient même plus être rentré se coucher. Je lui dis que mon taux d'alcool était tel que je n'ai pas non plus entendu son arrivée. On rigole et je lui explique la raison de pourquoi on voulait échanger les chambres et que ça nous permettrait de rester plus discret tout en profitant. Il comprend alors la démarche et me dit qu'il n'a rien vu venir. Il laisse un silence planner puis avec un petit sourire il me dit :

« Bon et alors… C'est un bon coup ? »

Je rigole en étant sûr qu'il allait y venir. On a toujours parlé de nos plans culs et il m'a toujours dit que même s'il n'avait pas forcément l'envie de coucher avec un gars, ça l'excitait d'écouter mes rencontres. Alors de savoir que l'on parle d'un de ses meilleurs potes de lycée, je le vois déjà se taper une queue sous la douche d'ici 10 min. Je suis un peu gêné tout de même et lui dis qu'il était un bon baiseur. Il beug ensuite en commençant une question dont il ne sait pas si j'y répondrai. Je réponds avant même qu'il finisse pour lui dire que je l'ai enculé cette nuit même pour la première fois et que c'était génial. Il me regarde alors en souriant et me dit qu'il faut qu'il aille se doucher maintenant. Je rigole en comprenant son signal et me lève en lui disant de ne pas oublier d'aller parler avec Antoine pour pas qu'il y ait de malaise et de changer ses affaires de chambre.

***

Plusieurs jours sont passés et le malaise est passé maintenant que Julien a montré qu'il fermerait sa bouche. C'est même devenu une blague que l'on se fait le soir en se demandant si Julien sera dans la chambre au petit matin. Chaque soir, j'ai le bonheur de m'endormir contre lui et cela m'apaise. On dort beaucoup moins aussi. Pas parce qu'on couche ensemble sans arrêt. On reste plutôt raisonnable là-dessus. Disons qu'après la soirée commune, on se retrouve l'un contre l'autre et on se raconte nos vies et on échange. Ça peut prendre pas mal d'heures car aucun de nous n'a réellement envie d'arrêter de parler et même si c'est pour dire n'importe quoi, nous sommes heureux d'entendre la voix de l'autre en même temps que l'on se câline.

Il ne reste plus qu'une soirée et demain sera l'heure de la fin des vacances. La mélancolie semble frapper à notre porte et alors que nous nous couchons l'un contre l'autre, le silence prend place. Aucun de nous n'a envie d'aborder cette discussion qui marquera une fin mais nous savons tous les deux que cette conversation est nécessaire pour se positionner. C'est finalement lui qui pose la question :

« Demain, qui serai-je pour toi ? Et qu'en sera-t-il de nous ? »

« Je ne sais pas Antoine… »

C'est les seuls mots qui me viennent. Car c'est la réalité. Je ne sais pas. Je ne peux pas lui promettre des merveilles tout comme je ne peux pas lui dire qu'il ne compte pas. Ma rationalité me dit de le catégoriser comme un amour de vacances intense mais mon cœur n'est pas de cet avis. Ce serait limite insultant pour notre relation. Je prends quelques minutes pour réfléchir et, voyant que lui ne parlait pas, je formule une autre question :

« Qu'est-ce que tu veux toi ?  Qu'est-ce que tu attends de moi ? »

« Je ne sais pas… »

Ma réponse aurait pu le heurter mais je vois en écoutant sa réponse qu'il est dans les mêmes questionnements que moi. Je sais où ce genre de réponses peu mener et je sais que si je ne dis rien il ne se passera rien. Je me redresse et m'appuie un peu sur lui pour qu'il me regarde. Je l'observe quelques secondes et lui dis :

« Tu sais Antoine, j'avais pas prévu de m'attacher à toi. Tu n'étais qu'une erreur dans mes plans et depuis quelques jours j'ai l'impression que ce sont mes plans qui sont une erreur. J'aurais envie de te dire que je veux continuer d'être avec toi mais je ne vois pas d'ouverture qui pourrait nous réunir et une relation Côté d'Or – Hérault de m'enchante guère. J'ai besoin de contact et de me sentir vivre en couple, pas le prétendre. Mais dans le même temps, je ne peux pas m'imaginer te catégoriser comme un amour de vacances. Si tu me le signifie je l'accepterai mais jamais je ne pourrai te le dire. Je ne ferais que mentir. »

C'est au tour d'Antoine de se redresser et on se retrouve tous les deux assis sur le lit à se regarder. Il ne laisse que peu de temps avant de répondre :

« Je n'en suis pas capable non plus Martin. Je suis perdu. C'est la première fois que j'ai une relation avec un gars et je ne suis pas encore totalement à l'aise avec ça. Mais en deux semaines, tu m'as fait vibrer plus que mes ex avec qui je suis resté plusieurs années. Dès que je te vois, je suis bien. J'ai envie de t'embrasser, te câliner, te parler, rigoler. Partager avec toi ces vacances étaient le plus beau des cadeaux mais j'aimerais partager plus que ça. J'aimerais être capable de t'aimer comme tu le mérite et j'ai peur de faillir à cette mission. Je ne sais pas si je serai un jour capable de m'assumer et pas parce que je ne serais pas fier de toi mais parce que je n'ai pas confiance en moi. La distance est aussi un gros frein mais peut-être que la vie nous offre des surprises. »

Je l'écoute me parler et je me rends compte que sa réflexion était plus poussée que la mienne. Là où moi je voyais les contraintes de la distance, lui s'imaginait déjà en couple avec moi mais avec la peur de me décevoir. Il parle avec son cœur et en l'écoutant dire toutes ces choses me touche profondément. Je lui prends les mains et le regarde avant de lui dire :

« Je ne sais pas quoi te dire… Juste le fait que tu aies imaginé vouloir être en couple avec moi est signifiant. Je sais que tout ce processus est nouveau pour toi et je n'utilisais pas de projections de couple pour ne pas t'effrayer mais tu ne peux pas savoir comme j'aimerais t'avoir à mes côtés. Tu iras à ton rythme et je sais que je m'adapterai car ce que j'aime chez toi c'est ton naturel. N'agis pas pour moi, agis comment tu dois être et tout ira bien. Et juste pour préciser, je ne suis pas du genre à m'afficher ! »

Je lui dis ça en fin pour le taquiner pour casser ce cliché du couple gay frivole et qui aime se montrer. J'utilise aussi cette technique d'humour pour fuir un peu la déclaration car je ne suis pas le plus doué pour ça. Il sourit en me disant qu'il avait compris que je ne représentais pas grand-chose des clichés de la société sur les gays. Il s'approche alors de moi et m'embrasse.

Les baisers deviennent langoureux et nos corps se réchauffent l'un contre l'autre. Il prend les devants en se plaçant sur moi et en m'embrassant sur toutes les parties de mon corps. Il prend son temps et profitons des derniers moments qui nous restent ensemble. Nous savons déjà que nous n'avons pas de capotes et que personne ne pénétrera l'autre. Mais on s'en fout car le sexe est secondaire après cette discussion. L'amour que l'on se transmet est suffisamment fort pour que l'on soit en osmose à travers des caresses, des baisers et des frottements. Bien évidemment, il nous faudra tout de même nous masturber pour réussir à dormir car nous sommes trop excités. Quand je parle de dormir j'aurais du parler de sieste car les caresses et les discussions amoureuses durent jusqu'à 5h30 du matin. Dormir est devenu optionnel. Nous établissons alors notre futur en rentrant chacun de notre côté en laissant un peu de temps pour faire le point sur notre sentiment. Notre proximité joue peut-être sur notre attachement et qu'une fois dans nos vies tout sera différent et que nous ne serons finalement qu'un amour de vacances. Je m'endors néanmoins avec l'espoir que ce ne soit pas le cas.

***

Il est 11h et tout est rangé, prêt à être rendu. Nous sommes les derniers à partir logiquement car nous devons rendre les clés et faire l'état des lieux. Nous ne voulons pas retenir les autres avec cette obligation ennuyeuse et ils ont décidé alors de partir peu avant midi pour faire déjà un bout de trajet avant de manger. Je m'éclipse discrètement avec Antoine pour faire nos aurevoirs. Je l'embrasse passionnément en profitant de chaque microseconde de ce baiser. La sensation de ses mains, sa langue unit à la mienne, sa respiration et le bien-être d'être contre lui se gravent dans ma mémoire. On finit toutefois par se décoller. Il me regarde et me dit avec émotion :

« Merci Martin. Je n'aurais pas pensé un jour aimer un homme et encore moins toi. Je ne te dis pas adieu car ce ne sont que des aurevoirs. Quoi qu'il se passe après notre retour, tu seras toujours dans mon cœur et je serai là pour toi. »

Les larmes me montent et j'essaye de sorti une réponse convenable mais voyant ses yeux aussi embués, je commence à pleurer et pars me réfugier dans ses bras. Je n'arrive alors qu'à articuler un « Je t'aime » étouffer dans son tee-shirt. Je finis par me redresser et l'embrasser. Il sèche alors mes larmes et sors une blague pourrie pour changer l'ambiance. On attend encore quelques secondes pour ne pas attirer l'attention avec nos yeux rouges puis on rejoint les autres.

Je dis au revoir à tout le monde et les regarde partir. Je repars ensuite à l'intérieur et par automatisme je vais boire. Je réalise que je ne vais pas le revoir avant un certain moment et que ses bras vont me manquer. Julien arrive alors par surprise derrière moi et vient m'enlacer et poser sa tête sur mon épaule. Il me fait un câlin en me disant :

« Vous allez vous revoir ne t'inquiète pas. Vous êtes trop mignons ! Je suis sûr qu'un événement fera que vous vous retrouverez ! Et après on fera une coloc à trois. »

Je me retrouve pour lui faire un câlin et le remercier. Je rigole ensuite à sa connerie de coloc à trois :

« Tu penses vraiment que je vais faire une coloc si je suis en couple ? »

Julien me regarde à moitié surpris de ma réponse :

« Tu serais vraiment prêt à choisir un gars au lieu de ton meilleur ami avec qui tu vis depuis 7 ans ? Mec tu vivras toujours avec moi ! Je peux pas envisager être avec quelqu'un d'autre que toi ! Au pire si je trouve une copine ben on prendra des appartements collés. Ça te va ? »

« T'es relou Julien ! On va déjà rendre les clés de la villa, rentrer à l'appart et se commander une pizza et ensuite on envisagera la suite ! Mais je te rassure que je me séparerai pas de toi non plus aussi rapidement. Ta future copine devra tenir le coup avant que je te laisse complètement. Que pour moi tu vois, si ça va plus loin avec Antoine c'est déjà ton pote donc c'est déjà ça de gagner ! »

« Ouais enfin oublie pas que je l'ai embrassé à la soirée ! »

« Allez ta gueule ça vaut mieux ! »

On rigole et on se refait un câlin. Il est vrai que je ne sais pas comment je ferais sans Julien. On est un peu comme un vieux couple sans relation sexuelle. On s'aime sincèrement et je suis tellement heureux de savoir qu'il sera là dans les jours à venir pour me remonter le moral le temps que je me fasse à l'absence d'Antoine.

Le propriétaire arrive quelques minutes après et il est l'heure de repartir sur Montpellier. Je repars avec en souvenirs les plus belles vacances de ma vie et avec le questionnement de ce que me réserve l'avenir. Mais pour ça, on attendra le moment venu et en attendant je profite de Julien en faisant les cons sur le retour des vacances.

Après un petit temps d'absence me revoilà avec cette nouvelle histoire qui j'espère vous a plu. Merci encore pour tous vos retours sur mes dernières histoires, ça me fait toujours très plaisir. En attendant vos commentaires sur mon mail pour cette histoire, je vous souhaite une bonne semaine !!

Ninemark

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