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18 Mars

Grosse queue
"Plan à 3"
"handgag"

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HISTOIRE

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Agriculteur | S18 Me retrouver

16 | Combien de temps – Le récit de Julien.

- "Alors, si tu veux bien, ma revanche consistera simplement à prendre les choses en main à mon tour."
Après nos ablutions, je retrouve Anthony dans le salon ; il se retourne face à moi. Son sourire dissymétrique creuse la fossette de sa seule joue droite et son regard se fiche droit dans le mien, comme un défi. Et il me pique.
- "Je ..."
- "Tsss ! Sans la moindre discussion de ta part !"
La paume de sa main pèse maintenant sur mon torse comme pour me faire reculer.
En direction de la chambre derrière nous.
Décidément, ce jeunot, que, de prime abord, je trouvais maigrichon et que j'avais envisagé comme insignifiant semble prendre de l'épaisseur et s'y entendre comme personne pour me faire bander tel un bouc. Je ne dis rien et, mon érection et mon silence valant acceptation, nos yeux se soudent. Par petites touches du bout des doigts, il me fait reculer mais, passant à proximité du canapé, voilà qu'il tend le bras et farfouille dans nos frusques que j'y ai jeté en brassée. Je comprends soudain ce qu'il cherche.
- "Nooon !"
Mais il opine d'un hochement de tête péremptoire, éprouvant la solidité de la ceinture d'éponge en l'étirant sèchement entre ses mains. Elle claque en vibrant dans l'air et son regard affronte le mien. J'avoue que sa proposition me laisse d'abord quelque peu songeur.
Comme je me perds dans ces pensées, mes yeux s'échappent, ils se détournent pour suivre les ondulations de la jolie ligne délicatement chantournée de ses lèvres ourlées qu'accentue son fin sourire, puis reviennent dans les siens. Il a plissé son front, rehaussant ses sourcils pour écarquiller le blanc pur de ses yeux, entourant deux lacs d'innocente candeur bleu clair. Une quinte de rire soulève mes côtes.
Mais pour autant, moi, Julien, quadragénaire rationnel, pourtant réputé sensé et circonspect, j'accède sans sourciller à la proposition assurément angélique que soutient ce sourire enjôleur, aux promesses garanties canailles, que m'adresse ce regard désarmant de fraîcheur ingénue.
M'étonnant moi-même, je ne ressens, étrangement, aucune appréhension, pas une once d'interrogation, ni le moindre doute ; je pose au sol un genou de chevalier rendant librement hommage et c'est en chantonnant qu'il vient me bander soigneusement les yeux avec la ceinture d'éponge, ainsi qu'il m'a vu le lui faire tout à l'heure.
Il serre solidement le double noeud qui m'aveugle et se penche à mon oreille.
- "Te voilà privé de la vue et contraint de faire silence, comme moi dans l'écurie. Tu vas voir comme c'est déconcertant."
Il glousse.
- "Et comme moi, tu ignores ce qui t'attend l'instant d'après !"
Ses mains, en cascadant le long de mon dos, ont hérissé ma peau de mille picots. Sa main saisit mon triceps au-dessus du coude et il m'accompagne aimablement quand je me redresse.
Mais, a-t-il trébuché ? Voilà soudain qu'il me bouscule. Se raccrochant fermement à mon bras, il manque de me déstabiliser à mon tour et je me rétablis de justesse tout en tentant de le soutenir de mon mieux. Rapide, il esquive, file entre mes doigts, me laissant tourner à demi sur moi-même pour récupérer in extremis mon équilibre ; son rire léger alors m'alerte. Ne serait-ce pas une manoeuvre pour me faire perdre tout repère dans cette pièce pourtant si familière que je la parcours habituellement les yeux fermés ?
J'ai le réflexe de porter la main à mon bandeau mais il arrête net mon geste.
- "Tu ne sais plus exactement où tu es, avoue-le ! "
Mais en même temps qu'il prend ainsi sa "revanche", ses mains se sont délicatement posées sur mes deux épaules et me contiennent ; leur douceur les fait rassurantes, je me redresse, rasséréné.
- "Tu en as même abandonné le garde à vous sans autorisation, on dirait !"
Ses mains, légères comme des plumes sont venues l'une cueillir mes couilles dans sa paume, l'autre empoigner ma bite débandée pour la décalotter. D'un vif mouvement qui a brassé l'air alentour, il s'est incliné pour aspirer gloutonnement mon gland et, à sa suite, ma hampe qui recouvre instantanément sa belle rigidité. Je ne peux retenir un soupir d'extase tant sa pipe, saisissante, m'accapare, soulevant mes reins, réduisant à néant toute autre préoccupation, me coupant le souffle. Mes doigts viennent s'emmêler dans ses cheveux drus pour souligner les oscillations de sa tête tandis qu'à la recherche d'un oxygène qui me fait soudain défaut, bouche béante, je tends mon cou vers un ciel que le bandeau me masque pourtant.
Ainsi privé de la vue, ce sens si aiguisé et prépondérant, je me représente pourtant chacune de ses savantes agaceries avec une netteté absolue : sa langue qui balaie et redessine mon bourrelet puis qui revient papillonner au sommet, se trémoussant comme un ver qui voudrait s'infiltrer dans mon méat ; ses lèvres qui se referment en anneau, couronnent mon gland puis glissent voluptueusement en nappant la muqueuse ; sa langue qui rampe et épouse mon frein, le chatouille, l'écrase puis le souligne de l'apex en remontant ; le gouffre soyeux qui m'engloutit alors, et j'en sursaute, saisi !- Il me presse entre langue et palais puis me libère, humide, palpitant, m'abandonnant à une guirlande de petits suçons secs et précis de ses lèvres le long de ma hampe, avant de m'envelopper à nouveau pour un retour à un paradis vibrant et électrique, retour que je célèbre d'un gémissement misérable !
Mais d'un bond, il se redresse ; son doigt rabat ma bite, pèse puis ripe, elle revient en ressort claquer contre mon ventre. Lui, il glousse puis sa main s'empare de la mienne et il m'entraîne derrière lui.
Pendant les quelques pas prudents que je fais à sa suite, mon esprit pourtant obscurci par des bouffées d'hormones réalise combien nous, humains, sommes fragiles et si facilement aveuglés. Mais loin de m'inhiber, paradoxalement, cette soudaine et vive conscience de notre vulnérabilité semble figer ma cambrure dans une posture de satyre qui n'est plus obsédé que par l'aboutissement urgent du coït.
Il m'a guidé jusqu'à mon lit, m'y fait allonger sur le dos, farfouille dans le chevet puis me rejoint sur le matelas. Il me chevauche, ses pieds à mes épaules et je sens ses tibias venir barrer mes biceps, ses genoux encadrer mes côtes, m'immobilisant. Il s'est allongé sur moi, tête bèche et, des deux mains, s'empare de mes couilles, de ma bite, les caresse, les presse souplement et soudain, je retrouve la félicité béate de cette glissade douce et humide, de cette succion qui décuple la tumescence de mon pénis, de l'enveloppement par cette langue agile qui stimule mes sens, qui m'étourdit, qui m'affole.
Cependant, dans la position contrainte dans laquelle il me maintient fermement, je ne peux soulever suffisamment les épaules et j'ai beau étirer mon cou, je désespère d'atteindre son petit cul désiré que je sens pourtant s'agiter tout près de moi, dont je perçois les mouvements, la chaleur et les effluves mais qu'il garde soigneusement hors de ma portée, semble-t-il.
Il me lèche, me suce, enrubanne ma queue de sa langue, en tête avidement le gland ou, en alternance, l'engloutit dans un fourreau de satin exactement ajusté, me faisant chaque fois sursauter dans une expiration qui dit ma sidération, l'anihilement de toute ma volonté, ma supplique muette de le voir me conduire enfin à la jouissance.
Mais, alternant des caresses à dessein bien moins étourdissantes et l'effleurement souple de sa barbe, il s'applique à reporter sans cesse l'échéance espérée et voilà qu'il me capote avec grand soin, étirant avec des murmures d'approbation satisfaite et autant qu'il est possible la fine pellicule de latex sur mon pieu tendu presque douloureusement.
D'une rapide pirouette, il s'est retourné et sa main enduit de gel frais, tour à tour, son cul et mon sceptre qu'elle saisit, dirige, ajuste, pointe, soutient. Il gigote de la croupe, tatonne avant de se ficher d'un coup de rein décidé puis il se laisse descendre lentement le long du mat, accompagnant chaque expiration d'un faible geignement, m'émerveillant de sa gloutonnerie résolue, me laissant souffle bloqué, si ébloui que je voudrais la voir se poursuivre sans fin.
Mais il se fige.
Je n'ose bouger, comme si je redoutais de rompre le sortilège de ce moment suspendu, cambrant pourtant discrètement mon rein pour offrir toute l'envergure de ma bandaison à sa concupiscence gloutonne qui me subjugue et c'est lui qui, après s'être redressé avec un ultime frétillement de la croupe, s'empale totalement sur mon pieu, lui qui me dispense un si renversant maelstrom de vertiges que je crois enfin parvenir à l'extase et, tout à la fois, redoute de mettre fin à notre suffocation, lui qui vient s'emparer de chacune de mes mains pour les arrimer solidement à ses fesses, m'encourageant ainsi à les écarteler et, dans une crispation désespérée du rein, à lui décocher un trait supplémentaire qui lui arrache un cri ténu.
Après un soupir évaporé, il bascule sur moi, ses paumes en appui sur mon torse, ses doigts fouaillant mes prairies pour s'emparer sauvagement de mes tétons, sa bouche à mon oreille.
- " Je rêvais de te chevaucher ainsi, sens-tu comme mon cul dévore ta queue orgueilleuse, comme il l'engloutit ? "
Ses doigts tordent alors si cruellement mon mamelon gauche que j'en hurle dans une contraction de tous mes abdominaux. L' éclair brutal de cette piqure déclenche en retour de sèches rafales de mon bassin. Je le percute si vigoureusement qu'il en tressaute malgré ma prise ferme, saccadant son gémissement tandis que, de sa main droite, il s'astique frénétiquement.
Mes deux mains implacables écrasent son cul sur mon pelvis soulevé par une arcure ultime et je jouis dans un râle tandis qu'il m'éclabousse de son foutre en vagissant.
Le silence de l'instant qui suit nous pétrifie.
Puis, avec un discret rire de gorge, il s'effondre sur moi qui l'enveloppe de mes deux bras ; nous roulons l'un sur l'autre, collés par sa sève, nous embrassant follement.
Enfin il retombe lourdement à plat dos à mon côté, dans une profonde expiration sonore.
Soudain, il sursaute.
- "Pardon, j'oubliais !"
Sa main retire le préservatif qui pend encore au bout de ma bite molle, en déverse le contenu sur mon ventre puis il remonte à califourchon sur moi, en se tortillant comme un ver, me créditant au passage de vifs coups de langue ici ou là, aspirant un téton puis l'autre, relevant tour à tour mes bras pour humer mes aisselles, joueur, gloussant, taquin, chatouilleur, à qui je finis par claquer la fesse avant de le baillonner de ma bouche.
C'est un long baiser, un baiser qui s'attarde pour dire l'intensité du plaisir que nous avons partagé, le frisson de nos transgressions, consenties, maitrisées et, finalement, notre humanité qui les transcende.
- "Anthony ?"
- "Hmmm."
- "Tu veux bien retirer mon bandeau maintenant, s'il te plaît."
Il glousse à nouveau.
- "Je voulais juste savoir combien de temps encore tu accepterais de rester sous mon absolue domination !"
Mais quelle canaille !

Amical72

La vie n’est pas un feu / c’est une étincelle / On peut rêver mieux / on peut brûler ses ailes / tant de ciels sans arc-en-ciel … Hubert Mounier (ex L’affaire Louis Trio) chante

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