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HISTOIRE

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Premier épisodeÉpisode précédent

Agriculteur | S14 Jérôme

7 | Pour qu'il me regarde

Le récit de Julien

Jérôme me rend visite à l’improviste aux Chênaies, il est accompagné d’un jeune homme replet qui m’a vite fait comprendre qu’il aime les poilus. Je les conduis dans l’ombre propice des écuries, vides en cette saison.

Rapidement, la bouche vorace de Joris engloutit le membre appétissant de Jérôme qu’il entreprend derechef de pomper avec la dernière énergie.

Sa mine extatique de celui-ci a dû me faire glousser à mon tour car il me considère soudain, l’ironie teintant sa prunelle. De la main, il ralentit le mouvement de pendule du grassouillet.

- « Tu en oublies de remercier notre hôte, il me semble. »

Il me gratifie d’une moue prometteuse et se penche, saisit le garçon sous une aisselle, le redresse, le retourne.

Son torse est plein mais, plus bas, son nombril nettement noyé . Sa peau claire est absolument glabre, mais elle est relevée de deux très larges aréoles sombres et, au téton droit, luit faiblement un lourd anneau d’acier qui fixe mon attention.

D’une main sur sa taille, Jérôme a conduit Joris à mon contact, trois mains ouvrent ma cotte quand une des miennes, en pince, encadre les cotes du putto et remonte en faisant saillir son pectoral, soulevant avec le pouce le piercing de métal que je saisis ensuite prestement entre deux doigts, provoquant un hoquet et une prompte prise d’air.

Je fais déjà rouler légèrement mes doigts quand Jérôme, pressant de sa paume l’occiput de Joris, écrase son visage dans la broussaille de mon torse, pesant pour le plier en deux. Il en profite pour encadrer sa propre bite dressée entre les deux magnifiques fesses ainsi entrouvertes, levant cocassement des yeux extatiques au ciel, comme s’il frappait à la porte du paradis.

J’ai soudain une vision enivrante, celle du goret couinant d’être promptement mis à la broche et cette évocation fait grimper en flèche ma testostérone. Un de mes bras vient casser le rein de ce mets de choix que, de l’autre main, je saisis au menton pour le redresser dans l’intention de le galocher en goinfre.

Cependant, s’il cède à mon invitation à se cambrer, il détourne farouchement le visage, le regard dur, et mes lèvres se perdent inutilement dans ses cheveux, sur sa tempe. Jérôme m’adresse un signe négatif de la tête avec un haussement de sourcil désolé puis il les prolonge d’une moue suggérant que lui jouera bien volontiers les substituts.

L’empoignant à deux mains, il bouscule alors le récalcitrant sur l’estrade de paille. Celui-ci s’y positionne à quatre pattes, y écrasant ses épaules pour mieux relever vers nous cette opulente croupe encadrée par les élastiques sombres du jock, dans une offrande qui nous fait comparses, nos deux bites pareillement tendues et suintantes pointant cette cible désignée.

Cet orbe à la blancheur laiteuse nous illune pareillement et c’est avec précaution, une sorte de respect que nos mains s’y posent puis le parcourent, l’enveloppent, sphère à la carnation délicate que l’on prend le temps de vénérer, comme on se réjouit de la belle pièce de gibier que l’on s’apprête à rôtir, qu’on éprouve son poids, sa fermeté en la faisant religieusement passer de main en main et l’astre au reflet nocturne s’arrondit, se prête complaisamment à nos caresses apéritives, roule et enfle.

C’est Jérôme qui, le premier, lui témoigne sa dévotion, mettant genou à terre, étirant son cou, la pomme d’Adam sautillant sous la barbe, écartant à deux mains les beaux lobes pour y darder la langue, y expédier quelques jets de salive, y enfouir son visage. Je le regarde relâcher la mandibule, allonger sporadiquement le cou avec empressement.

Les fesses se contractent, le rein tressaute avant de se recreuser, la nuque se casse et Joris laisse filer un geignement de capitulation.

« La lune est rouge au brumeux horizon .../... Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit. »*

Jérôme soulève sa paupière, tournant vers moi sa pupille brillante en complice. On s’est parfaitement compris !

Lui se redresse, se retourne à demi et s’équipe.

Moi, je m’empare du lubrifiant que j’étale abondamment dans la raie détrempée avant de piquer sèchement d’un majeur qui fait mouche. De l’autre main, j’attrape la ceinture du jock-strap dans l’idée de l’en débarrasser pour pouvoir l’empoigner confortablement sans artifice.

Sa main est venue bloquer la mienne dans un raidissement de tout son corps. Je desserre ma prise, lisse posément l’élastique qui reprend exactement sa place, ajoute mon index à mon majeur. Ce mec qui n’embrasse pas veut se faire baiser en jock-strap. Il tient à SA mise en scène ?Soit ! Respectons-la ! Il se mure dans SON schéma de rapport sexuel où nous sommes ravalés à l’état d’instruments abstraits au bénéfice de sa jouissance telle que LUI l’envisage …

Pour l’instant, il apparaît, à ses soupirs, que mes doigts agiles répondent parfaitement à ses attentes. Accédons à ses exigences, certes, mais rendons-lui la monnaie de sa pièce. Car pour le reste, je sais trouver dans le fougueux Jérôme, un partenaire bien plus coopératif.

D’ailleurs, le voilà qui se retourne, brandissant orgueilleusement sa bite gainée de latex comme un charcutier de terroir son andouillette authentifiée de cinq A. Je me place de biais, encadrant à deux mains la cible qui s’impatiente et se dandine. D’une main, il pèse sur le rein, de l’autre, il guide son trait et, sans effort apparent, il l’éperonne en grimaçant, sourcils froncés, ouvrant lentement, et en mesure, la bouche d’où s’exhale un sourd soupir filé. Il s’immobilise.

Il est magnifique, crispé dans une apparence de tension que contredisent ses grandes mains délicatement posées sur ces chairs marmoréennes sans même les contraindre.

Pour que la contemplation d’un (beau) mec qui enfile un (sacré) cul me fascine aussi religieusement, je dois être un peu pédé, moi. Bon, chacun se fera sa propre opinion !

Il rouvre les yeux en gardant la bouche ouverte comme s’il lui est nécessaire de profondément ventiler pour résister à l’épreuve, amorçant imperceptiblement un retrait, poussant de ses deux paumes, l’extrémité des doigts relevées.

Doigts repliés en crochet, d’un sec coup de bassin, il a replongé dans le divin postérieur qui encaisse avec un petit cri. Relevant lentement les paupières qu’il a fermées dans l’effort, il me regarde et me sourit. Pas besoin de lire la notice, je reconnais bien là mon acolyte. Il a étiré le cou et mes lèvres viennent rejoindre les siennes, du pouce et de l’index, je saisis son téton et, aussitôt, il gémit. Il lime le cul en cadence et me confie sa langue, tantôt véloce, tantôt paresseuse. Ma main épouse la courbe de son dos, de ses reins et se fixe sur son cul poilu dont elle scande le balancement régulier.

Ai-je réellement pincé plus que de raison ce petit bouton entre mes doigts ? Il a sursauté, décollant nos bouches puis il vient me glisser à l’oreille.

- « Équipe-toi, je veux le partager avec toi, tu verras comme il est bon, hmmm ! »

C’est bien volontiers que je cède à son invitation pour cent pour cent goujat. Je me sens disponible, de plain pied dans le présent, j’accepte volontiers l’offre de ses opportunités, même les plus inattendues. Elles ne me sont plus étouffées par le vacarme du monde avec l’incessant tourbillon qui, autrefois, agitait ma tête et mon cœur, tous ces songes, ces espoirs parfois irréalistes qui me propulsaient dans des projets, des désirs, la réalisation de mes attentes, à la poursuite d’un devenir.

Peut-être, désormais, cet avenir est-il advenu, tout simplement.

Et je suis là, juste là, intensément présent, tenant entre mes mains cette belle paire de fesses replètes, ce popotin majestueux aux chairs fermes qu’enfonce mon dard tendu. Ce conduit ajusté et soyeux, qui m’enveloppe exactement, ces petits soupirs qui m’encouragent, soutiennent mon souple balancement du bassin, mais moins que les mains de Jérôme qui me cajolent ou m’égratignent, moins que son regard que je devine, même en gardant mes yeux fermés, moins que cette attention que nous nous portons mutuellement.

Nous baisons allègrement le large et confortable panier en alternance, le faisant valser et coulisser d’une bite sur l’autre, comme deux adolescents en rivalité mais sans omettre de nous caresser réciproquement, ni de lui donner quelques occasions de suffoquer.

Est-ce ma science du baiser ou celle du travail de ses tétons ? Je voudrais le croire car Jérôme est soudain transpercé par la flèche de la jouissance. Dressé sur la pointe des orteils, cambré en arc, la tête rejetée en arrière, il ramène brutalement la lourde croupe à lui pour la ficher solidement sur son épieu pointé, tressautant, ahanant, impérieux.

Puis il semble se vouter, se recroqueviller, veillant, avec deux doigts, à garder sa capote sur son pénis ramolli. Gratifiant au passage le généreux postérieur d'une petite tape sèche, il me fait signe du menton que la voie m'est ouverte et s'éloigne pour une ablution au robinet.

J'ai éperonné le fion assoupli avec deux doigts qu'il a avalé sans broncher et j'ai patiemment laissé passer quelques secondes. Puis, pesant sur son sacrum d'une main pour l'écraser et l'ouvrir, mes deux extrémités ont commencé leur ballet interne. Je déploie tout mon savoir faire et, au premier hoquet, je souris. J'insiste et voilà!

Je voulais juste lui tirer ces quelques sursauts, l'entendre vagir comme un nouveau-né, le voir céder sous mes caresses et réclamer, les yeux suppliants. Je souhaitais le voir anéanti de plaisir de par MA volonté, pour briser cette paroi de verre qu'il avait dressée entre nous, pour qu'il ME regarde, me considère comme un acteur agissant avec sa propre volonté, moi aussi... Pour m'illusionner d'un éclat de gratitude dans sa pupille ... qu'il sache que c'est moi qui, à présent, le pénètre lentement, ce petit con qui, maintenant, geint doucement et parait avoir renoncé à sa prétention de rester inaccessible.

A ce moment, je relève les yeux pour croiser ceux de Jérôme, narquois.

Sans cesser de sourire, il approche et ses mains m'enveloppent tandis que je je lime obstinément ce cul délicieux. Il incline la tête, nos lèvres se rejoignent, s'écartent et nos langues se nouent, complices dans la sensualité. Dans la conjugaison des caresses, du bercement de mon balancement hypnotique, dans le contraste entre le gras du baiser de Jérôme et la sècheresse de mes coups de bassin dans ce pétard de rêve, je me sens happé par un courant de fond qui m'emporte alors que nos souffles accordés tourbillonnent, nous élèvent. Je ferme les yeux et dans un élan de toute ma vitalité, j'éclate en mille éblouissements.

Amical72

* Paul Verlaine publie Les Poèmes saturniens à compte d'auteur en 1866 chez l'éditeur Alphonse Lemerre alors qu'il n'avait que 22 ans. Vous avez lu le premier et le dernier vers de

* L’andouillette 5A ou

* Moïsès Simons, auteur de la comédie Musicale "Toi c'est Moi" avec ses palétuviers roses a également composé l'inoubliable chanson , excusez du peu!

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