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HISTOIRE

Le sandwich taiwanais

" Une voiture vous attendra à l'arrivée, à Taïpeh. Sortez du côté gauche, après le contrôle de la douane ", disait l'e-mail de la secrétaire de notre filiale taiwanaise.

Après le contrôle de police, et le contrôle dit sanitaire, un douanier, bien que revêche et vétilleux avec ses congénères encombrés de paquets plus ou moins bien ficelés, m'invite à passer, d'un geste brusque, sans un regard vers ma valise bien nette et ma grosse serviette, bourrée de dossiers.

Les portes automatiques s'ouvrent sur le hall d'arrivée. La foule attentive scrute chaque voyageur, surgi comme je ne sais quel vainqueur du mystérieux labyrinthe des contrôles en tous genres. Je me fais l'effet d'un acteur propulsé en pleine lumière à l'ouverture du rideau rouge... Mais je deviens moi-même à mon tour spectateur attentif, car il me faut déchiffrer la forêt de pancartes brandies par ce comité d'accueil aux mille visages. Les " Mr Harrington " voisinent avec les " signor Alberti ", et les " Herr Müller " avec les " Dr Patel "... Les porteurs d'affichettes guettent les arrivants pour ne pas manquer l'expression ou le geste qui leur désignera le propriétaire du patronyme exposé. Miracle et soulagement : le nom de mes ancêtres s'inscrit là, sur ce petit panneau que porte, à près de douze mille kilomètres de leur Languedoc natal, un jeune Chinois qui, il y a quelques heures, ignorait jusqu'à mon existence.

Grand, souriant, sympathique, mon mentor est impeccablement ajusté dans une chemisette blanche immaculée, un tantinet militaire avec ses pattes d'épaules et ses poches de poitrine à rabats boutonnés, et un pantalon noir à pinces, près du corps, moulant un postérieur qui, ma foi, n'est point plat. Le pli impeccable casse élégamment sur des mocassins noirs. Bon, d'accord. J'admets que je ne manque pas de chance : il aurait pu être de visage quelconque, à la peau grasse et boutonneuse, au nez en pied de marmite, à l'oeil torve en trou de bite, pieds plats et gros cul, boudiné dans un fute cradingue tirebouchonnant sur des " Nike " douteuses. Des gars comme ça, il y en a des milliers dans cet aéroport grouillant... Mais mon aventure en eût été moins attrayante - si même elle eût pu simplement avoir lieu comme je vais avoir le plaisir et l'avantage de vous la narrer...

Le mien, de chauffeur, en tout cas, il est charmant... Il baragouine un anglais que j'arrive à comprendre et sourit à tout va. Il porte de fines lunettes aux verres rectangulaires, style Nana Mouskouri, derrière lesquels s'agitent des yeux vifs toujours en mouvement. Ses cheveux sont, bien sûr, d'un noir de jais, longs, séparés par une raie de côté. Sa lèvre supérieure est finement dessinée : Vénus a dû quitter les rives de la Méditerranée pour venir y poser son arc à percer les coeurs... La lèvre inférieure est charnue, à base rectiligne. Le menton est carré, avec une amorce de fossette, et - adorables nids à baisers - deux autres fossettes accompagnent, sur ses joues, ses incessants sourires.

Quel âge peut-il avoir ? Selon nos critères européens, je dirais entre vingt et vingt-deux ans. Mais les Asiatiques paraissent souvent beaucoup plus jeunes qu'ils ne sont, et il pourrait en avoir facilement entre vingt-cinq et vingt-sept, TVA comprise (TVA=taux de vétusté asiatique)...

L'apparence du joli jeune homme vaut le coup d'oeil, certes. Mais ceci n'est qu'une faible consolation, dans un pays arriéré comme Taïwan où l'homophobie est une institution nationale ! Et ce, malgré le vent libéral qui souffle sur le jeune et brillant cinéma taïwanais, ainsi que dans sa littérature, d'ailleurs, mais qui est loin d'avoir atteint la réalité de la vie quotidienne.

Je m'installe dans la voiture, confortable frigo ambulant où, selon la détestable habitude locale, on s'acharne à maintenir dix-huit degrés, alors que la température extérieure flirte avec les trente-cinq ! Angine garantie en deux jours ! Encore heureux que, contrairement aux taxis du pays, mon chauffeur ne se croie pas obligé de me balancer dans les oreilles les deux fois cent-cinquante watts de sa sono embarquée...

C'est qu'il cause, le mignon, pendant que mon regard rêveur saute de son cou, long et gracile, sur lequel tombe sa longue chevelure raide, à ses yeux que me renvoie le rétroviseur panoramique. Je réponds de bonne grâce à ses mille et une questions : d'où je viens (Ah ! Paris, Paris ! France, me love go there, if I can !) ; mon métier ? (Ah ? Lawyer ? My uncle lawyer, too... Good job ! Plenty money...) ; ma famille (là, tintin, je ne vous dirai rien, secret-défense !) ; my company (idem !).

Mais je l'interroge aussi : lui chauffeur seulement pour pocket money ; payer études, tu comprendre ? (Sûr, je comprendre 5 sur 5 !) ; mes études ? c'est quoi ...? c'est cinéma ! (il lâche le volant pour tourner une manivelle imaginaire) : adorer Truffaut ...! Il prend un air triste : " Dommage, lui mort..." Ouais, vachement. C'est con aussi pour Jeanne d'Arc et de Gaulle, mais toutes les bonnes choses ont une fin... Il ne pige pas trop le rapport - moi non plus, d'ailleurs - mais sympa, il sourit jaune, pour faire couleur locale... Je cite quelques films du défunt pour lui permettre de s'extasier. Il poursuit la liste. Il les connaît tous par coeur, ma parole ! Il glisse bien dans son inventaire un ou deux Godard, mais enfin, on ne va pas chipoter...

Comme le courant semble passer bien, il s'enhardit pour embrayer sur un registre plus personnel :
- Vous longtemps restez, ici ?... Ah, dix jours quand même ?... Pas trop long ici, tout seul ?... Pas vous ennuyer ?
- Mais non, je peux quand même tenir le coup dix jours, c'est pas le bout du monde !

Il rigole en prenant un air coquin :
- Et pour petites filles, ça va aussi, dix jours ? Pas trop long ?

Je me dis que je ne vois pas pourquoi je jouerais les hypocrites avec un mec que je ne reverrai probablement plus dans une demi-heure :
- Non, pas de problème pour ça : je n'aime pas les filles ! " En fait, ce n'est pas tout à fait exact. Mais je me sens tellement bien avec lui que je le pense vraiment en le disant. Il se méprend sur le sens de ma réponse :
- Ah, vous préférez femmes vieilles ? Pas jeunes filles ? "

Mais où il va, lui ? Il cherche à me caser quelqu'un ? Il ne ferait pas un peu mac, pour payer ses études, des fois ? Je passe en phares :
- Non, non, pas les femmes non plus...
- Ah, OK ..." Il a quand même un moment d'hésitation avant de poursuivre : " Alors, euh..., vous préférez, euh..., garçons ?
- Oui, c'est ça, les garçons...
- Garçons ? Comme moi...
- Exactement : les garçons comme toi me plaisent beaucoup...
- Non ! je veux dire : c'est juste comme moi ! Moi aussi, je préfère garçons ! !
- Non ?
- Si ! "

On reste tous les deux bouche bée ! Alors là, bingo ! Taïpeh la grise, Taïpeh la puante, Taïpeh la chiante et la lugubre, avec ses millions de scooters qui encombrent les trottoirs, Taïpeh la ruche mercantile et intolérante, homophobe et réac... Taïpeh, là, tu me surprends, tu commences à me plaire sérieux !... On s'est peut-être mal compris. Il faut confirmer ça...
- Et, est-ce que les garçons comme toi aiment les hommes comme moi ?
Merde ! Il semble hésiter...
- Well... autres garçons, ici, en Taïwan, je ne sais pas... Mais moi, oui, ça c'est sûr. Sinon, pourquoi moi je pose à toi toutes ces questions ? dit-il avec un sourire éclatant.
Bordel, c'est imparable !... Je dois être complètement bouché, ou bien je vieillis : je ne vois même plus quand je me fais draguer !
- Au fait, comment t'appelles-tu ?
- Moi, c'est Andy. Et toi ?
- Moi, c'est James.
- Well, James. Moi j'aime toi beaucoup, tu sais. " Il se retourne vers moi, et j'ai tendance à croire ce qu'il me dit... Il est vraiment craquant, et la bête qui somnolait au fond de mon jock-strap a ouvert un oeil et dressé une oreille, si j'ose cette métaphore doublement hardie...
- Well, à moi aussi, Andy, tu me plais vraiment beaucoup. Mais, regarde devant toi, mon chou. Il y a beaucoup de voitures... On va à mon hôtel tranquillement, on a tout le temps, tu sais...Mais le jeune Andy semble avoir autre chose derrière la tête.
- Euh ..., James... Tu aimes plusieurs garçons ?
Ben v'là aut' chose, maintenant ! Il ne va quand même pas exiger l'exclusivité, des fois ?
- Euh, tu sais, Andy... Il n'y a qu'une demi-heure que je te connais. Avant toi, bien sûr, j'avais déjà une vie...
Il éclate de rire ! Mais alors là, franchement...
- Mais non ! Tu pas comprendre, James... Tu aimes le faire avec plusieurs garçons ? Je veux dire, en même temps !...

Je tombe de l'armoire... Au figuré bien sûr, car malgré sa belle taille, cette berline n'est pas une limousine, et son ameublement est des plus classiques. Ça me troue positivement le cul (ce qui, en l'occurrence, pourrait présenter bien des avantages... mais n'anticipons pas). Je ne sais pas si Taïwan possède une sainte patronne (je proposerais bien Sainte Formosa...), mais sûr, si elle existe, cette sacrée patronne m'a à la bonne ! : je dégotte d'entrée un gonze craquant comme un petit LU, et en plus, ce mec me propose d'emblée une partouze...
- Oh bien sûr, Andy ! Je suis ouvert à tout, pourquoi pas ?
- OK. Toi attends une minute.

Il ne lui en faut guère plus, en effet, pour sortir de Dieu sait où un portable multicolore et brillant comme un arbre de Noël, baragouiner quelques phrases, et raccrocher, radieux.
- C'est OK. Mon cousin d'accord. J'ai donné nom et adresse de l'hôtel à toi. Il vient maintenant.

Nous arrivons bientôt à l'hôtel, vaste et moderne ensemble de plusieurs centaines de chambres, hall grandiose à la façon des palaces américains. Le genre d'endroit où, lorsque vous bousculez un chasseur, vous avez tendance à dire : " Oh, Pardon, Amiral !... " tant le personnel est brillamment chamarré...

Andy m'attend sagement pendant que je m'enregistre. Nous déclinons l'offre du groom de porter mes bagages : Andy s'en charge avec empressement. Nous montons dans l'un des multiples ascenseurs alignés en batterie, en compagnie d'une matrone obèse, collier, bagouses, style milliardaire libanaise, d'un Américain portant serviette et noeud pap', et d'une mémé rabougrie, qui a dû jouer aux billes avec le Bouddha enfant, s'accrochant à une canne finement ouvragée au pommeau dragonnesque. Nous larguons successivement ce vétuste équipage dans le feulement de la cabine ultra rapide. Dès le huitième étage, nous sommes seuls, Andy et moi. Il plaque sa bouche sur la mienne, et me colle sa main à l'entrejambe, où Popaul est au balcon, pratiquement en état de marche. Il est chaud, le fils du Ciel, en approchant de chez papa !...

Ding ! Nous sommes arrivés au dix-huitième. La chambre est très classe : aquarelles de paysages chinois, meubles laqués noirs, rideaux safran, épais, à lourde passementerie. Bar, télé..., bref, tous les "must " de " l'executive ". Mais surtout, ce que j'apprécie pendant qu'Andy, fébrile, commence à déboutonner ma chemise, c'est la longue penderie aux portes de miroir, et la glace panoramique qui s'étale au-dessus de la coiffeuse.

J'ai le pantalon sur les pieds. Andy aussi. Je lui demande si l'on n'attend pas son cousin.
- Non ! Mais je l'appelle pour lui donner numéro de chambre.

C'est ce qu'il fait. Brefs miaulements au téléphone, puis il reprend nerveusement son effeuillage, arrache presque sa chemise, dévoilant un torse musculeux et dépourvu de poils, fait glisser son string rouge pour libérer une jolie tige, bien rigide, pas très longue, et fine. Ça ne me dérange pas. Je ne suis pas un obsédé du gros matériel. Au contraire, je suis de ceux qui pensent que la façon de s'en servir vaut mieux que le volume, et j'approuve entièrement l'humoriste qui chante, sur l'air de " Let it be " :

" Les p'tites bites, les p'tites bi-ites, les p'tites bites, les p'tites bites,
Même quand elles sont p'tites, on les sent, les p'tites bites ! "

D'ailleurs, la façon dont il semble avoir pris l'initiative d'organiser nos rapports m'ôte les regrets que j'aurais pu avoir : il me fait asseoir sur le tabouret placé devant le miroir de la coiffeuse, et il s'installe à califourchon sur mes cuisses, face à moi. Il m'encapuchonne prestement, se soulève un peu, place ma queue entre ses fesses, contre sa pastille, et commence à forcer le passage. Après une ou deux tentatives infructueuses - et apparemment un peu douloureuses - il se dégage et se met à sucer mon gland au-dessus de la capote en le mouillant abondamment. Complétant cette lubrification, je graisse sa raie avec ma salive étalée sur mes doigts. Il reprend sa position à cheval. Cette fois, ça marche mieux. Il descend lentement sur mon jonc en gémissant. Ses couilles et sa gentille biroute sont plaquées contre mon ventre. Il me fait une pelle d'enfer, et sa langue colle un bordel pas possible dans ma bouche. Il est hyper chaud, le mec ! Je sens ma queue, ferme comme l'acier, gonflée comme une baudruche, s'enfoncer dans le fourreau bouillant et moite de son fondement frémissant.

Sa grotte d'amour est occupée maintenant de toute la longueur de mon sexe. Andy le laisse quelques instants prendre possession des lieux, tout en poursuivant son baiser étourdissant, en bouleversant mes cheveux et mon dos de caresses folles. Puis il commence à monter et descendre le long de ma tige. J'accompagne sa pulsion de mouvements synchrones de mon bassin. J'empoigne sa queue, coincée entre nos deux corps, au niveau de mon sternum. Nous y allons mollo, car la tension est telle que nous pourrions dépasser le point de non retour et exploser prématurément. La sonnerie de la porte transperce le halo de plaisir qui me baigne pour s'imposer au niveau du conscient. Je me demande depuis combien de temps on sonne. Ce doit être le cousin. Andy se dégage et vient se coller à l'oeilleton de la porte.

- My cousin !... annonce-t-il avec un grand sourire.

Il ouvre. Un petit bonhomme rondouillard et hilare se glisse dans la chambre. La vue de deux mecs à poil et en érection a l'air de le réjouir au plus haut point. Il s'avance vers moi, la main tendue. Je la lui serre vigoureusement. Il pose un regard gourmand sur mon anatomie, et se paie la liberté de saisir doucement mes couilles, les soupesant avec un commentaire dont le ton me fait supposer qu'il est plutôt flatteur. Nous nous marrons tous les trois, et Andy, posant la main sur l'épaule du cousin, annonce :
- Zhou... (ce qui se prononce " chô ". Ça tombe bien, car je commençais à me refroidir). Il a vite compris qu'il devait entrer dans le jeu, et commence à se déshabiller. Notre ami Zhou est doté d'une morphologie totalement opposée à celle d'Andy : court, râblé, enrobé, mais cependant musclé et vigoureux : presque une maquette de sumotori, si l'on excepte sa chevelure, moquette d'un noir bleuté d'un centimètre au plus...Je m'empresse de venir l'aider, en déboutonnant son pantalon tandis qu'il ôte son polo. Je découvre un string rouge, pareil à celui d'Andy (il doit s'agir d'un sous-vêtement clanique...). La poche frontale du slibard est bien remplie. Il ne bande encore qu'à demi, mais je suis impressionné par la taille de l'outil, qui contraste beaucoup avec le fin équipement de son cousin. Cette verge, totalement dépourvue de poils, est plus longue que la mienne, et nettement plus épaisse. Mais comme je ne balade avec moi ni mètre-ruban ni pied à coulisse, je ne peux fournir aucune mensuration précise à ceux qui en sont friands.

Je ne résiste pas à l'envie de la prendre en bouche, après l'avoir décalottée. Mon travail buccal, doublé des tendres attouchements et des baisers enflammés d'Andy (décidément la reine de la bavette taïwanaise !) finit par donner à la bite de Zhou ce qui semble être sa taille optimale. Malgré tous mes efforts, je ne peux guère en engouler plus des trois quarts ! Il est si bien monté que je me dis qu'il pourrait parfaitement réaliser l'exploit mythique évoqué par la célèbre phrase contrepétrique : " Il arrive à pied par la Chine ". Cette pine me met dans un état proche de l'Ho-Aïe-Ho. Une idée fixe s'installe au niveau de mon cerveau reptilien : il me la faut ! Si je ne peux pas l'avaler par la bouche, je tiens à l'engloutir par le cul ! Je vois immédiatement se dessiner le scénario de nos ébats : c'est un sandwich taïwanais, dans lequel je suis... la tranche de jambon ! Je m'en ouvre à Andy qui opine du chef, et formule ma suggestion à son cousin, qui branle du sien.

Nous nous mettons en place. Andy s'allonge sur le large lit, les cuisses écartelées, les reins rehaussés de deux oreillers. Il pose ses chevilles sur mes épaules tandis que j'inonde sa raie de lubrifiant, et après avoir chaussé une capote neuve, je m'introduis à nouveau sans effort notable dans l'anus encore dilaté par nos exercices antérieurs. Zhou m'a tartiné de la même manière. Sur ma demande, transmise par le truchement d'Andy, il me prépare soigneusement de ses doigts agiles et inquisiteurs. Je le vois dans les panneaux de miroirs de la longue penderie, enfiler sur sa gigantesque pine un préservatif totalement dingue, jaune fluo agrémenté de plusieurs rangs de collerettes vertes ! Au bout de nombreuses minutes, Zhou se place entre mes jambes ouvertes. Il saisit dans sa main sa lance enrubannée, et après l'avoir lentement promenée tout au long de ma raie largement beurrée de gel, s'appuie sur ma pastille. La pression est insensée.

Ça fait mal. Ça tient nettement moins du Petit Jésus dans la crèche que de l'éléphant dans un magasin de porcelaine... Zhou procède pourtant avec un soin et une lenteur d'horloger suisse. Andy, toujours très serviable, et qui a saisi l'importance du moment, imprime de légères secousses vers ma queue qui l'emmanche pour aider, par ricochet, à ma pénétration anale par son cousin. Le convoi exceptionnel va son bonhomme de chemin, sans gyrophares. Enfin, le sphincter est passé. L'orbiculaire s'accoutume à la tension et la douleur s'estompe. Je saisis dans mon dos les fesses de Zhou et les attire vers moi pour lui indiquer qu'il peut continuer à avancer. Il poursuit la progression, et la réplétion bientôt réalisée me comble de joie. Bientôt, je sens la peau tiède et glabre du pubis de Zhou s'appliquer contre mes fesses. Mission accomplie ! Je me sens fier d'avoir pu absorber tant de chair !...

Et la fête commence. Il ne nous faut pas plus de trois ou quatre mouvements pour trouver le synchronisme de notre baisage. Le cousin Zhou est un artiste du gourdin : il est maintenant chez lui dans mon arrière-salle, et le pistonnage qu'il pratique est un miracle de douce fermeté, excitant chacune des milliers de terminaisons nerveuses de mon rectum d'une charge de plaisir. Je goûte en cahotant un bonheur indicible. Cette énorme bite qui me besogne le cul m'envoie, à chaque secousse d'enculage, des feux d'artifice électrisants.

Devant moi, Andy fait merveille : en se contractant en mesure, il presse rythmiquement mon zob comme le ferait une trayeuse mécanique... Je n'ai plus conscience d'avoir vraiment une bite : elle s'est comme dématérialisée en tant que corps rigide pour se transformer en zone rayonnante de jouissance. Il se branle en même temps et me gratifie de sourires qui me donnent envie de le manger de baisers.

Les deux cousins, en ahanant, produisent des sons étranges. Saisi par cette musique envoûtante, je me prends à marmonner des encouragements obscènes. C'est Andy qui va décoller le premier : il ne contrôle plus vraiment les sons qu'il émet, submergé par les vagues de plaisir que lui communique le pilonnage de ma queue dans son cul. Zhou y fait écho en grognant plus fort dans mon dos. Puis le cri suraigu d'Andy accompagne les spasmes qui agitent son fondement. La vue de sa première giclée blanche, drue, qui zèbre son ventre, entre les seins, et jusqu'à son cou, provoque en retour ma propre explosion : je sens mon sperme emplir le réservoir de ma capote, et la chaleur diffuser sur la surface de mon gland à mesure que s'échappent les salves de mon éjaculation.

Puis l'étreinte sauvage des bras de Zhou me révèle qu'il vient de nous rejoindre au septième ciel. Il accompagne chaque spasme d'un cri sur-modulé, et d'une poussée réflexe qui me défonce délicieusement le cul. Après des minutes - ou des siècles - d'abandon, je m'écroule sur Andy qui, dans un embrassement fraternel, nous étreint ensemble, son cousin et moi.

Brisés, épuisés, palpitants au milieu des effluves musqués, expirant de plaisir, nous cuvons notre bonheur tels des ivrognes du sexe.

Que vous dire de plus ? Nous avons, au cours des jours suivants, décliné la formule du " sandwich taïwanais " dans ses différentes configurations. Chacun a été, tour à tour, tranche de jambon et tartine de pin. Mes journées de travail se sont très bien passées aussi, merci : le contrat est en bonne voie de conclusion.

J'ai pu opportunément arguer du " jet lag " pour décliner les invitations de mes collègues à déguster la cuisine chinoise. C'est bien la première fois que je préfère un sandwich à un chop suey ...

Si vous aimez, dites-le-moi. J'en ai encore plusieurs en réserve !...

Jako

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