Côte à côte sur le canapé du salon, nous rions. Nous nous chamaillons comme deux gosses. Simon me bouscule et essaie de me retirer la manette des mains ; il espère encore gagner la course. Les yeux rivés sur l’écran plat, je me défends cependant et parviens à franchir la ligne d’arrivée virtuelle en entonnant un petit chant de victoire improvisé. Il s’arme alors d’un coussin et se jette sur moi en poussant un faux grognement. Nous finissons hilare, l’un sur l’autre.
Cela devrait me laisser indifférent, mais sentir son odeur de si près – sans parler de sa peau hâlée, à quelques centimètres de ma bouche. Je pourrais presque refermer mes lèvres autour d’un de ses petits tétons bruns. Je sens son souffle sur mon front. Je vois ses abdos ressortir au rythme de sa respiration haletante. Un bras de part et d’autre de ma tête, il me surplombe. Ses yeux noisette se posent sur moi. Il m’adresse ce sourire ravageur, d’une blancheur éclatante, qui plaît tant aux midinettes de l’université.
Je ne devrais pas avoir ce genre de pensées. Nous nous connaissons depuis si longtemps, je sais bien qu’il n’est pas gay ; il collectionne les filles et me donne par le menu ses performances en leur compagnie. Il ne m’épargne aucun détail… Et même s’il sait que je suis gay, Simon apprécie tout de même que je ne lui raconte pas mes aventures avec d’autres hommes ; il trouverait ça bizarre de m’entendre parler de queue, de couilles et de trou du cul.
Gêné – et un peu excité – j’essaie d’attraper le joystick de la console pour relancer une partie. Embarrassé par le corps de mon ami, je manipule assez mal les boutons et active sans le vouloir l’historique de recherche internet. S’affiche alors sur le grand un écran plat une pouf siliconée aux seins démesurés, les cuisses écartées dans un geste presque olympique, occupée à encaisser un chibre tellement gros qu’il ferait complexer mon avant-bras.
Simon se relève, soudain rouge. Il saisit sa propre manette de jeu et, stressé, il lance involontairement la vidéo au lieu de la retirer. Le son se joint à l’image.
« Trop bruyant pour être vrai. » Voilà tout ce que je trouve à dire sur le coup. Mon ami me regarde, surpris de ma remarque. Je suis ouvert à la discussion sur ce sujet, cela le rassure. Pour la première fois, il me demande si c’est pareil dans le porno gay ; je lui réponds que oui. Mêmes stéréotypes, mêmes angoisses autour de la performance, même manque de réalisme. Lui me confesse qu’il apprécie malgré tout la scène. Je le constate à travers son short, où une bosse se dessine déjà.
Simon suit mon regard, puis me propose de mieux m’installer sur le canapé. Il court dans sa chambre et revient avec une boîte de Kleenex et une bouteille de gel lubrifiant.
– Depuis le temps qu’on se connaît, c’est quand même con qu’on n’ait jamais pensé à le faire avant, s’exclame-t-il. Y a une bite pour toi, une chatte pour moi, autant qu’on se rince l’œil à deux.
Tout en matant le porno, il enlève le bas et laisse ainsi sa bite se déployer à l’air libre. Il se vautre entre les coussins, les jambes écartées, et pose sa main droite sur son chibre raide, tandis que la gauche caresse déjà son torse finement musclé pour chatouiller les zones sensibles.
Incapable de faire autre chose que le regarder, je retire mécaniquement mes vêtements et dévoile à mon tour ma queue, aussi longue que la sienne, plus épaisse, mais plus claire et moins veineuse. Simon prend tellement de place que je me retrouve à frotter mon bras contre le sien. Nos épaules se touchent et je sens les à-coups qu’il donne sur son sexe. Son poignet tient déjà une bonne cadence. Il lubrifie l’engin pour rendre le mouvement encore plus fluide. Son souffle se mue peu à peu en grognement. Ses prunelles brillent tandis qu’il regarde la vidéo. Il tente même de me la commenter, mais il s’aperçoit alors que je n’ose pas me toucher.
– Ben alors mec, sois pas timide ! Bouge pas, commence par la lubrifier, tu vas voir c’est hyper agréable.
A ma grande surprise, Simon fait couler du gel dans sa main libre et s’empare de ma queue. Je me crispe d’abord, avant de me détendre tant il se débrouille bien. Sa paume caresse mon gland gorgé de sang, ma bite devient encore plus raide. Il sait parfaitement s’y prendre et trouve rapidement le rythme qui me convient. De haut en bas, il m’astique, descend jusqu’à mes couilles, puis remonte sur ma couronne sensible. Il attrape ensuite mon poignet et, toujours avec son sourire désarmant, il pose mes doigts sur son membre rigide.
Je sens son organe pulser contre ma paume. Je l’enveloppe et commence à le masturber. Un « putain, c’est bon » échappe à Simon. Il ne s’intéresse plus au film, mais à moi. Il caresse mon ventre, touche la ligne sculptée de mes pectoraux, chatouille mon cou, joue avec mes tétons. Je fais de même sur son anatomie d’éphèbe. Bientôt, ni lui ni moi ne parvenons plus à retenir de petits gémissements ; nous sommes entrés dans ce moment où, par jeu, chacun cherche à donner du plaisir à l’autre. Jusqu’à ce que, de manière inévitable, Simon prenne appui sur mon torse, m’enfonce dans le canapé, se mette à califourchon au-dessus de moi et descende sa tête vers la mienne.
Nos lèvres se rencontrent. Nos langues quittent leurs territoires respectifs, d’abord avec une prudence naturelle, puis avec plus de fougue. Lui se rend compte que ce n’est pas différent d’un flirte avec une fille, à un détail près – un gros détail dur, qu’il continue de branler pendant que je m’occupe du sien.
Il saisit mon visage, prolonge le baiser et, enfin, après plusieurs minutes, il se redresse. Debout devant moi, musclé, beau comme un dieu avec son corps svelte et taillé, il referme deux doigts à la base de son dard, le claque dans sa paume et le lance un irrésistible : « suce-moi, mec ! »
Je m’assois sur le bord du canapé. En un rien de temps, son gland se pose contre ma bouche. Monsieur est pressé, mais il va découvrir qu’un mec ne suce pas comme une donzelle en chaleur – quoique, dans mon cas… J’écarte lentement mes dents et avale petit à petit son chibre. Je salive dessus, loge la pointe de ma langue sous son gland, suis sa couronne, m’amuse à lui arracher des soupirs de plaisir. Et, après une minute de ce traitement, je loge d’un coup son chibre raide dans ma gorge.
Je vais et viens sur cette queue sombre, veineuse, moins épaisse que la mienne, mais dotée d’un gland plus imposant. Je caresse les couilles de Simon, les lèche, puis enfile sa bite dans ma bouche. Je le suce avec tellement d’entrain qu’il finit par glisser ses doigts dans mes cheveux châtains pour me donner son rythme.
– Putain mec, c’est si bon… Ooooh merde, gars tu vas me faire…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase que ses giclées salées arrosent mon palais. Il se vide les boules dans ma bouche, contracte ses abdos, tire ses tétons et râle comme un animal. Quand il retire son engin, il laisse même s’écouler plusieurs filets de foutre sur mon menton.
Debout devant moi, il soupire encore de plaisir au moment où il remarque que mon sexe est toujours en érection. Derrière nous, sur l’écran, la pauvre fille encaisse la pine d’étalon directement dans le cul. Simon se retourne, me colle ses fesses sous le nez et me dit d’un ton coquin :
– Viens, on monte dans la chambre, tu me fais pareil ? J’ai bien envie d’essayer des trucs nouveaux ce soir. Marre de la branlette de puceau, pète-moi plutôt la prostate !
Je souris. Ça, il ne va pas me le dire deux fois !
F I N
Voilà pour cette nouvelle histoire hot ! Merci à tous pour vos retours par mails ou sur les réseaux ;-) N'hésitez pas à m’écrire si vous avez aimé. Si vous souhaitez, vous pouvez passer directement sur mon insta, , j’y suis plus actif ;-)
Plume Gay
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