Premier épisode
Les jours passèrent, nous n'avons jamais vraiment reparlé de cet épisode ; mais les rapports furent plus francs, plus libres. Léo se baladait souvent en boxer ou en slip dans l'appart sans que cela ne me dérange, moi je faisais pareil de mon côté, quoique parfois il se moquait de mes sous-vêtements " vintage ". Cela avait le don de me vexer au plus haut point !
Un matin, alors que je prenais mon petit déjeuner, il se pointe dans la cuisine, ruisselant de la douche qu'il venait de prendre, complètement à poil avec un ballot de linge à laver.
- S'lut, me dit-il d'une voix un peu ensommeillée. Y'a du café ?
- Ouais, ça va ? À l'aise ? lui répondis-je alors qu'il se penchait sur le lave-linge pour y entrer un programme de lavage tout en me gratifiant d'une vue superbe sur son cul imberbe, me laissant apercevoir son orifice étoilé.
- TRÈS bien ! J'ai passé une nuit superbe avec Antoine, le barman du CONTACT, tu sais le bar gay de la rue d'à côté, je suis complètement vanné, mais je me suis vraiment éclaté. Et toi ?
- Ben moi, j'ai révisé ; comme d'hab " ; et je n'ai pas baisé, comme d'hab ".
- Faut te mettre aux mecs, me dit-il en se servant une tasse de café, tout en agitant sa verge à chaque pas.
Il m'énerve à être si parfait, même de la queue ! Son corps est celui que j'aimerais avoir : des abdos à en crever, de belles épaules, une peau bronzée...
- Nan, pas mon truc les mecs, uniquement des meufs.
- Faut dire, ce n'est pas avec tes slips kangourou que tu vas coincer des filles !
Mon sang ne fait qu'un tour !
- Ah oui ? Qu'as-tu à me proposer, Mr Fashion Victim ?
Sur ces mots, j'enlève mon vieux slip (il faut le dire, assez minable) et je me dresse fièrement devant lui, à poil.
- Oh ! dit-il décontenancé. Ben je sais pas trop... Viens voir dans mes affaires, je suis sûr qu'il y a des trucs qui pourraient t'aller.
Nous nous dirigeons vers sa chambre, tous les deux à poil. Il ouvre un tiroir où je découvre une multitude de slips, boxer, caleçon de toutes formes et de toutes les couleurs. Au fond du tiroir, il y a aussi un énorme gode qu'il sort négligemment et qu'il pose sur le dessus de la commode.
- Un souvenir d'un ami, me fait-il en me faisant un clin d'oeil.
Je m'aperçois de la bizarrerie du moment, je suis à poil avec un super mec gay, en train de faire du shopping dans ses sous-vêtements. Cela commence à me gêner un peu... Pourtant, lui parait complètement inconscient (insensible ?) à ce moment. Je m'arrête sur un truc que je ne connaissais pas :
- C'est quoi ? - Ça ? Un jock-strap ! Un suspensoir... Essaie-le si tu veux. C'est plutôt sexe, mais pas très hétéro.
J'enfile le jock-strap, je me regarde devant la glace... Je me trouve... sexy. Plutôt super bandant dans ce truc qui me moule la bite et les boules tout en laissant mon cul à l'air. J'oublie qu'il est là, à poil, derrière moi, à tel point que je commence à bander...
- Dis donc ! me dit-il. Cela a l'air de te plaire. Tu peux le garder si tu veux, je te le prête. Tu as un cul vraiment beau tu sais, et une queue très intéressante si tu me permets de te le dire. Je pensais pas qu'elle puisse autant se dilater... Mais faudrait que tu te rases un peu, les poils qui sortent du jock alors que tu es imberbe ailleurs, c'est moyen. Faudra pas oublier de raser là aussi !
En prononçant ces mots, il passe un doigt nonchalant dans mon sillon inter-fessiers en me provoquant une décharge électrique. Je sursaute.
- Euh, je crois que je vais aller prendre ma douche... dis-je.
- Oui, me répond-il. Une douche froide ! De toute façon, je dois me préparer à partir pour New York. Je reviens samedi, on fait une petite fête pour mon anniv', tu es d'accord ? Une dizaine de personnes ? OK ?
- Ok ! J'inviterai Sophie, une copine de fac.
Sur ces mots, je fonce dans la salle de bain en le laissant seul dans sa chambre pour se préparer. Il ne bande pas le moins du monde alors que ma queue est au bord de l'asphyxie dans ce petit carré de tissu. Je l'enlève et commence à me branler, puis je prends un peu de mousse à raser et commence à enlever le surplus de poil sur mon pubis. Plus je le fais, plus je bande. Un coup sur mes couilles que l'excitation rend très ferme et je m'attarde sur mon cul comme Léo me l'a indiqué. Quand j'en termine, après avoir rincé la mousse, je m'admire dans la glace. Satisfait, je me branle tant mon excitation est forte, mon gland est rouge de désir, pour... Léo ? Non par pour un mec ! Pour un moment de sexe bestial, avec, avec... oui, avec Sophie, elle saura sûrement me faire jouir... comme il faut... Je l'imagine en train de me sucer, ses cheveux longs me caressant le ventre, sa chatte luisante d'envie au-dessus de ma tête alors que je la bouffe, ses seins sur ma peau, son cul off...
PAN PAN PAN !
- Qu'est-ce que tu branles ? me dit Léo à travers la porte de la salle de bain. Faut qu'je pisse ! J'suis super en retard.
Et il entre, se précipite vers les toilettes, soulève la tinette, sort sa queue et commence à pisser, sans aucune gêne. Un long jet jaune s'écoule bruyamment dans la cuvette alors que je suis dans la douche, la queue hyper bandée. Il se retourne, tire la chasse d'eau et me dit :
- La vache ! Quelle forme ! Tu mesures combien ?
- Euh, je sais pas trop... dans les 18-20cm. J'avais envie de me branler. Pas choqué ?
- Si tu savais ! Des queues, j'en ai vu et j'en ai sucé des dizaines alors la tienne, ce n'est qu'une de plus ! Rassure-toi mon p'tit hétéro, t'es très bien foutu, tu es même un très bon coup à te voir comme cela. Fais voir comment tu t'es rasé?
Il s'approche, regarde ma queue qui n'en peut plus, et me dit :
- Je peux toucher ?
- Euh... tu sais, je suis pas sûr que...
- Mais non ! T'n'inquiètes pas, je vais pas te manger, me répond-il.
Et il tend sa main vers ma queue. Il la passe délicatement sur la hampe - je frissonne -, sur les couilles - je suis en transe -, sur le périnée - je défaille -, dans le sillon qui va à mon cul - je brûle !
- Pas mal, me dit-il. C'est plutôt bien fait, mais applique-toi sur les couilles, ça mériterait d'être mieux fait. Allez Tom, faut que j'y aille, à samedi.
Il me plante ainsi, la queue au bord de l'explosion. J'en suis hyper en colère ! On ne laisse pas quelqu'un dans des états pareils ! MAIS QUEL CON ! JE SUIS PAS PÉDÉ, mais quand même, il aurait pu... Sur ce, je me masturbe comme un condamné, si fort que quelques allers-retours me suffisent à éjaculer un flot de sperme épais. Seul. Frustré. J'ai à peine joui. Je me rince, je suis en colère, je fulmine, je suis vexé : TU FAIS CHIER LÉO ! Pourquoi je t'indiffère ? Je suis pas attiré par les mecs, mais pourquoi moi je ne t'excite pas ? Ce n'est pas normal... Un gay, ça doit FORCÉMENT avoir envie d'autre mec ! Je suis plutôt mignon, sympa, et rasé à présent.
Je sors de la salle de bain, une serviette autour de la taille. Je le croise dans son uniforme au moment où il part, le téléphone portable à l'oreille, il parle à un quelconque collègue.
- Tu fais chier, grommelais-je entre mes dents.
- Comment ? me demande-t-il.
- Oh rien Léo, bon vol, à samedi ! lui dis-je en entrant dans ma chambre.
- Ok, à samedi ! me répond-il.
La porte d'entrée vient de claquer ; je prends mon téléphone et d'un air le plus innocent, je dis :
- Allo Sophie ? ... Tu fais quoi cet après-midi ?
Svven
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