Une nuit, il y a 15 ans, qui a presque existée. Bonne lecture
Retrouver mes amis pour une soirée me fait super plaisir. Au volant de ma voiture, je fonce à travers la campagne. Encore 20 min de route, me dis-je. Je me suis fait larguée au bout de 3 ans de relation toxique. Elle a préféré allé voir ailleurs. Je suis vexé, évidement, mais je suis finalement ravi de retrouver ma liberté. Je me trouve mignon, me dit-je en voyant mon reflet dans le rétroviseur. Assez petit, je suis blond, cheveux mi long avec une petite barbe. De stature lambda, je parais plus jeune que mes 24 ans. Il faut dire que mon look très lycéen n’aide pas.
Voilà bien 2 ans que je n’ai pas vu mes amis. J’ai tout quitté par amour. Enfin si on peut l’appeler ainsi. De nouveau célibataire, ils m’ont accueilli à bras ouverts sans la moindre remarque.
Arrivé à destination, je m’aperçois qu’il y plusieurs voitures dans l’allée de chez une amie qui a décidé de rassembler toute la bande un soir d’été, profitant de l’absence de ses parents. Parmi la bande, je remarque rapidement un gars que je ne connais pas. Il s’approche de moi et, au lieu de me serrer la main, il me fait la bise avec une accolade.
— Je te présente Matthias, un ami d’enfance, me dit mon amie avec un sourire.
Me reculant, je le détaille davantage. Grand, massif, brun, il a un visage mignon et des yeux magnifiques. Bien qu’hétéro, je ne peux qu’admirer cet homme qui doit faire tourner beaucoup de têtes.
— Enchanté, dis-je
— Alors, il paraît que tu as une peine de cœur, lance-t-il goguenard.
— Effectivement, mais je m’en remets doucement.
— Oui, on va t’aider, me dit Matthias en me tendant un verre.
La soirée se passe parfaitement. Assis autour d’une table, sur les chaises longues ou au sol, nous profitons tous du barbecue géant. Je suis content de retrouver tout le monde et j’oublie vite ma peine. J’avoue que l’alcool aide grandement. La nuit est déjà bien entamée lorsque nous décidons de nous promener dans le village. Nous voilà partis dans les petites rues jusqu’à un parc de jeux pour enfant. Qu’importe l’âge, on retrouve d’emblée notre enfance. Chacun s’amuse sur les balançoires, les toboggans ou les ponts de singe. Moi, je préfère me hisser en hauteur et regarder les étoiles. En ville, on n’a jamais l’occasion d’admirer le ciel. Et c’est bien dommage. Mon attention est attirée par Matthias qui entreprend comme il peut de me rejoindre. Je le trouve tellement gauche que j’éclate de rire.
— Te fous pas de moi ! Me lance-t-il.
Je l’aide comme je peux à monter et il s’assied à mes côtés.
Nous restons ainsi, quelques minutes sans parler à regarder les alentours et surtout nos amis qui s’amusent comme des mômes sans se demander où nous sommes.
— Ça va, tu passes une bonne soirée ?
— Oh très bien lui dis-je. Elle me fait un bien fou. Tu sais, mon ex n’aimait pas mes amis. Elle n’aimait pas grand-chose de moi d’ailleurs. Nous avions des goûts opposés.
— Oh, tant que ça se passe bien au lit, me répond Matthias.
— Oh même là, ce n’était pas top. Nous étions demandeurs tous les deux. Mais c’était mal fait, pas passionnant. Uniquement de la mécanique.
— C’est triste, le plaisir est tellement simple. Moi, je le prends quand je peux. Je ne me fixe jamais. Quand j’ai envie d’une fille, j’y vais direct. Si ça passe, tant mieux, sinon Next. Tant que tout le monde y trouve son compte.
— Belle philosophie lui dis-je en me tournant vers lui. Je vais m’en inspirer. C’était ma première expérience et je n’ai encore rien eu d’autre. Je suis désespérément fidèle. Je crois que c’est l’un de mes regrets car mon ex ne s’en est pas privée.
— Tu n’as rien connu d’autre, me lance Matthias en haussant la voix.
— Non, on verra bien par la suite. Mais je suis timide et ne prends pas tellement d’initiative.
— Eh bien, on a beau avoir le même âge, tu es presque vierge avec ton unique relation.
Nous rigolons ensemble de ce constat. La suite de la promenade dans le village se passe sur le ton de l’amusement. On oublie nos âges et nos problèmes quelques instants. Je suis aussi particulièrement contant d’avoir rencontré Matthias. Nous ne cessons pas de discuter et s’amusons des points communs qu’on se trouve.
De retour à la maison, quelques amis repartent chez eux et d’autres dorment sur place, dont moi, dans le sous-sol. Matthias me dit au revoir en me faisait la bise, me promettant de reprendre la conversation demain. La nuit va être courte. Dans quelques heures, le jour se lève. Enfermés dans un sac de couchage, nous sommes alignés comme on peut, juste le temps pour récupérer de la soirée.
Quelques heures plus tard, dormant difficilement, je me lève pour aller prendre l’air tellement il fait chaud. Discrètement, j’enjambe les corps emmêlés sans reconnaitre quiconque . A l’extérieur, le jour n’est pas encore levé. Je me saisis d’une chaise longue et pars au fond du jardin, derrière les arbres, au bord d‘un lieu surplombant la campagne. J’aurais dû faire ça depuis le début me dis-je. C’est beaucoup plus agréable que de respirer la poussière du sous-sol.
Mon attention est attirée par une lumière de cigarette à quelques mètres de moi. Habitué à la lumière de la lune, je reconnais Matthias.
— Tu n’es pas chez toi, dis-je étonné.
— Je voulais rentrer, mais j’ai oublié ma clé à l’intérieur et mes parents ne rentrent que cet après-midi. Mais ce n’est pas grave, je profite de la soirée.
— Prends une chaise longue là-bas et viens ici si tu veux.
Il jette sa cigarette et va au abord de la maison récupérer la chaise longue. Collée à la mienne, il s’allonge en poussant un petit cri de soulagement.
– J’aurais dû faire ça plus tôt. Je n’y avais même pas pensé.
– Tiens, lui dis-je en plaçant le sac de couchage sur lui, mets-toi dessous, tu dois avoir froid.
– Merci, tu es cool. Je suis ravi de t’avoir rencontré. Je t’avoue que si tu n’avais pas été là, je ne serais pas resté.
– Oh c’est gentil, lui dis-je en regardant le ciel.
Nous échangeons quelques banalités et nous sombrons dans un demi-sommeil. J’ignore combien de temps nous restons ainsi mais quelques instants plus tard, je suis réveillé par un souffle sur mon visage. Matthias et moi sommes face à face, presque collés. Etrangement, cette proximité me plait et je ne bouge pas. Je sens qu’il se rapproche davantage. Sa main effleure la mienne. Une boule gagne mon ventre lorsque je sens sa jambe droite passer sur la mienne. J’ouvre les yeux. Matthias me fixe et m’embrasse. Je reste quelques secondes interloqué avant de le repousser.
— Pardon, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne suis pas homo en plus. Je n’ai jamais été attiré par un garçon, balbutie Matthias en se replaçant sur le dos.
— Pareil, oublions, ce n’est pas grave.
Il se retourne vers moi, toujours autant collé. Je ne sais pas ce qui se produit mais je sais juste qu’à cet instant, je veux l’embrasser et le sentir contre moi. J’approche mon visage et débute un baiser qu’il me rend sans retenue. Ma main sous son t-shirt, je me rends compte qu’il est très poilu, massif comme je l’avais remarqué et peu musclé. Sans comprendre, ma queue devient raide en quelques secondes. Sa main passe sous mes vêtements et commence à me retirer mon t-shirt. Je l’aide et fais de même pour lui. Torse nu, je me blottis dans ses bras qui me serrent fort.
Son odeur m’enivre. Il m’embrasse sur le visage et le cou avant de revenir sur ma bouche. Sa langue joue avec la mienne. Je le suis, laissant faire l’instinct. Au-dessus de lui, je lui mets ses bras autour de sa tête et commence à l’embrasser et le caresser partout. Son cou, son torse, ses aisselles, je descends ma langue jusqu’à son nombril ; effleurant sa queue que je pense énorme. Je caresse ses jambes en le déshabillant. Sa queue surgit bien droite. Je devine que son pubis est très poilu ce qui accroit mon désir. J’y fourre mon nez et lèche tout ce qui est à ma portée : poils, queue, couilles Matthias me laisse faire et passe ses doigts dans mes cheveux avec douceur.
J’empoigne sa queue, ma première, et la trouve assez longue et épaisse. Elle doit bien faire ma taille, environ 18 cm. J’approche ma bouche. J’hésite et débute finalement une fellation que je pense maladroite. Passant ma langue le long de sa queue, je le masturbe avec fougue ce qui le fait bouger de plaisir. Je gobe ses grosses couilles poilues en continuant la branle. Je les aspire, l’une après l’autre sans détacher Matthias du regarde. Mains derrière la tête, il profite comme un pacha qu’il est.
Me redressant, je reprends son gland en bouche et commence un va-et-vient comme si j’avais fait ça toute ma vie. Il soupire de plaisir. De ma main libre, je caresse son ventre un peu rond ; monte jusqu’à ses tétons et ses poils de torse. Ce gars est à tomber. Il se redresse, me relève et m’embrasse à pleine bouche tout en m’allongeant sur lui. Ses mains parcourent mon corps en entier. Il m’embrasse le cou et le torse avec fougue.
Arrivé sur mon short, Matthias commence à le retirer, je l’aide et me retrouve entièrement nu contre lui. Je m’abandonne dans ses bras. Je voudrais rester comme ça éternellement. Il se met sur moi et lèche tout ce qu’il trouve. Je remarque qu’il passe beaucoup de temps sur mes tétons qu’il savoure sans gêne.
Sa main attrape ma queue et commence à me branler lentement. C’est si agréable que je réprime des bruits de plaisir qui résonnent dans la nuit déjà presque terminée. Il descend sa langue sur mon ventre et arrive à ma queue. Il lèche mon gland et mes couilles avec gourmandise. Il remonte et enfourne ma queue dans sa bouche le plus loin possible. Je ne peux pas croire que Matthias soit uniquement hétéro. Il est trop à l’aise. En tout cas, beaucoup moins gauche que moi.
Toujours ma queue en bouche, il se met en 69, me présentant sa queue raide par-dessus. Je m’en saisis et la suce sans attendre. Matthias apprécie et commence à me baiser la bouche. Pendant ce temps, mes mains s’attardent sur son cul. J’écarte ses fesses et passe mon doigt sur son anus. Je n’ose pas aller plus loin pour l’instant même si j’en crève d’envie.
Matthias semble comprendre ma gêne. Tout en me branlant, il me présente davantage son cul très poilu. J’approche alors mon visage et m’y engouffre. J’écarte bien pour me libérer l’accès à son anus rose et poilu. Mes premiers coups de langue le font gémir de plaisir. Ça m’enflamme et lui enfonce un doigt puis un deuxième. Loin d’être réticent, il se redresse totalement et s’empale sur mes doigts. Je profite de la scène en embrassant ses fesses velues avec appétit.
Alors que les lueurs de l’aube pointent, Matthias se retourne et met ma queue sur son anus. Totalement paralysé de peur devant l’inconnu, je me laisse faire. Doucement mais surement, ma queue s’enfonce, centimètre par centimètre. Il est concentré, yeux clos. Je vois des grimaces sur son visage mais en aucun cas il recule. Totalement en lui, il se couche sur moi et m’embrasse pendant qu’il commence la baise. C’est si bon que je souffle de plaisir dans sa bouche.
Je l’écarte pour le regarder et le caresser partout. Quel beau mec. Mains en arrière, ma queue le baise a un rythme soutenu. Sans se retirer, il se met dos à moi et intensifie les va-et-vient. Mon plaisir est au maximum. J’empoigne ses pieds tournés vers moi et l’accompagne avec des mouvements de bassin. Voulant diriger, il se mets en appuie sur ses pieds, retire ma queue et s’empale direct jusqu’aux couilles. La sensation est incroyable. Il se pilonne à fond, dans une baise rapide et profonde. Je ne sais plus où j’en suis tellement c’est intense et inédit. Jamais je n’ai eu autant de plaisir. Quelques minutes plus tard, dans un râle de jouissance, j’éjacule dans son cul.
Je sens Matthias trembler partout et se laisser tomber à mes pieds. Ma queue toujours en lui débande doucement et s’échappe de son cul. Je vois le sperme couler de son anus ouvert. Décidément, cette nuit est pleine de surprise. Je passe mon doigt sur son trou ouvert et le pénètre. Quel tableau. Reposé, Matthias vient dans mes bras et m’embrasse.
- C’était bon, lui dis-je. C’était ma première fois, je n’avais jamais envisagé de coucher avec un homme.
- Pareil pour moi. Tu es mon premier. Mais, j’en ai eu envie immédiatement.
Il m’embrasse la joue et descend jusque ma queue qu’il prend en bouche quelques secondes. Il me relève le bassin, m’écarte les jambes et mes fesses avant de foncer sur mon anus vierge. Sa langue en moi me fait l’effet d’un électrochoc. C’est à la fois étrange et agréable. Il accompagne bientôt sa langue avec ses doigts. J’ai la chair de poule et tente de retenir un cri. La douleur me fige mais je le laisse faire. Je veux connaître ce que je lui ai fait.
Il se redresse et pose son gland sur mon anus.
La grosseur de sa queue me fait peur. Je n’ai pas le temps d’aller plus loin dans mes réflexions qu’il s’enfonce progressivement. Je mets ma main sur la bouche pour ne pas crier de douleur. Il comprend et s’arrête pour que je m’habitue. Il reprend progressivement, quelques minutes après, la pénétration. J’encaisse la douleur qui me déchire le ventre sans broncher. Il se retire brutalement, se met debout tout en me mettant à quatre patte les fesses projetées et me pénètre à nouveau d’un coup.
Mains sur mes hanches, il me baise de plus en plus rapidement. Je ne proteste pas et le laisse totalement maître. La douleur laisse progressivement la place à une sensation nouvelle pour moi. Un plaisir mélangé à de l’excitation intense. C’est donc ça prendre son pied me dis-je. Matthias se couche sur mon dos et m’embrasse la nuque avec tendresse, m’enserre dans ses bras et me redresse, sa queue au plus profond de moi. Je suis un pantin entre ses bras.
Il se saisie de ma queue qui bande à nouveau et la branle au rythme de ses puissants coups de reins. Je sursaute au rythme de ses à-coups, poussant des gémissements de plus en plus fort jusqu’à une intense chaleur qui m’envahit par surprise. C’est si intense que je tombe presque dans les vaps. Quelques secondes après, j’éjacule à nouveau sur sa main. Matthias me suit bientôt. Il me repousse sur l’avant et, en me maintenant la tête contre les cousins, il me baise de plus en plus fort avant de jouir en moi. Sa jouissance est si intense, qu’il s’écroule sur mon dos. Encore dans un état second, je ne supporte pas son poids et déplie mes jambes. Lui sur moi, je sens son souffle. Je tourne mon visage et l’embrasse tendrement.
En sueur, nous restons quelques instants trop courts dans cette position. Je sens le sperme couler de mon cul, mais je veux rester éternellement dans cette position. Pour la première fois, je me sens enfin moi-même. Matthias débande doucement, se retire et se couche sur le dos. Je me serre contre lui et cède au sommeil.
Des éclats de voix me tirent de mon rêve. Je suis sur la chaise longue dans mon sac de couchage. Le soleil est déjà haut. J’ignore l’heure. Je pense qu’on ne doit pas être loin de midi. Je me tourne pour chercher Matthias. Personne ! Je ne pense pas avoir rêvé cette nuit : je suis nu.
Je me lève, me rhabille et rejoins la maison.
— Où tu étais passé ? me demande mon amie.
— Je suis allé dormir à la belle étoile. C’était hyper agréable.
— Oh, d’accord. Tu aurais dû resté avec nous. Tu n’aurais pas été seul.
Seul ? Tu penses, me dis-je. Nous déjeunons dans la bonne humeur. Mais Matthias occupe mes pensées toute la journée. On ne l’a pas revu. Il a dû rentrer chez ses parents. Sur le trajet du retour, je suis un peu déçu de ne pas lui avoir parlé de cette nuit. Couché avec un homme était une première. Je ne me suis jamais défini sexuellement. Mais je commence à comprendre des choses sur moi, ou du moins à ne plus me les cacher… J’en suis à ce niveau de réflexion quand mon téléphone sonne. Je décroche et instantanément, une voix me fait vibrer:
— Salut, c’est Matthias. J’ai chopé ton numéro ce matin. Tu vas bien ?
J’espère que ce souvenir vous a plu. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions.
Ange-02
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