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18 Mars

Grosse queue
"Plan à 3"
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HISTOIRE

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Clairière

Chapitre 1

J’aimais bien passer quelques jours chez ma tante, surtout lorsque j’avais des examens à préparer. Elle habitait une maison un peu à l’écart du village, avec une forêt à moins d’un kilomètre. J’avais juste passé mes 18 ans, et je me masturbais 2, 3 ou 4 fois par jour, la première fois sous la douche du matin, puis chaque fois que l’envie m’empêchait de travailler, toujours discret, au point même que je rinçais mes mouchoirs pour ne pas les donner tout feutrés à la lessive. Et j’imaginais d’autres garçons faire sans doute la même chose que moi. A part ça, pas d’expériences.

Nous étions à l’approche de l’automne. A la tombée de la nuit, il m’est arrivé de voir de faibles lueurs dans la forêt, comme si quelqu’un s’y promenait avec une lampe de poche. Mon imagination s’enflammait, car je pensais bien que ces promenades n’étaient pas motivées par la cueillette des champignons ni à l’observation de la faune.

Tenaillé par la curiosité, je dis un jour à ma tante que j’allais à la ville m’acheter un nouveau casque d’écoute. En fait je voulais explorer cette forêt mystérieuse. On pouvait la rejoindre par la route nationale, ou directement depuis la maison en traversant la prairie. J’ai pris ce chemin et en peu de minutes j’étais à l’orée du bois et je m’y enfonçais aussitôt. Je découvrais quelques sentiers qui se croisaient, enserrés par une forêt plutôt dense, presque à l’abandon.

Avançant rapidement sur mon sentier, je vois un homme de dos qui me précède. Il semble avoir le double de mon âge, et marche beaucoup plus lentement que moi, comme s’il attendait quelqu’un. Je le dépasse. Il me dit bonjour au passage, je vois juste son visage très expressif, mais je poursuis à mon rythme tout en éprouvant une étrange sensation. Et bientôt il me perd de vue.

Ai-je eu peur de lui, je ne sais, mais maintenant je ralentis le rythme. Et alors j’entends soudain des bruissements humains, comme si on se parlait à voix chuchotées. Je m’arrête et me fais discret. En regardant dans la direction des voix, je discerne à travers les branchages deux garçons debout et enlacés. J’ai déjà vu dans mon école des garçons et des filles de mon âge qui s’embrasaient plutôt longuement. Mais là deux garçons ! J’ai le souffle coupé et je tressaille de tout mon corps. Ils me font un effet que je ne connais pas en voyant les couples d’étudiants.

Celui qui de profil est à droite semble le plus jeune. Je me suis un peu rapproché. Il a des cheveux noirs un peu bouclés et porte un jeans et des baskets. Son vis-à-vis est un peu plus grand. Il est châtain, habillé d’un teeshirt beige avec un pantalon peau de pêche. Mais peu importe : ce qu’ils font est hallucinant pour moi. Ils s’embrassent à pleine bouche, collés l’un à l’autre. La main du plus grand descend le long du jeans de son ami qui, manifestement laisse apparaître une boursouflure à l’entre-jambe. J’ai compris. Ce sont des pédés et je les envie.

C’est alors que je vois le châtain s’agenouiller à hauteur de ceinture, et deviner de sa main ce que cache le jeans. Il décroche posément la ceinture : je n’en crois pas mes yeux ; il fait apparaître un slip noir : je ne respire plus ; d’une main délicate il extirpe complétement un pénis déjà raide, tandis que le jeans s’affaisse au pied du beau noiraud, la tête me tourne ; il approche ses lèvres du gland, je sens durcir ma propre chair. Et il suce, soigneusement, dans un mouvement régulier, tandis que le beau bouclé, yeux fermés, rythme de sa main les mouvements. Je n’ai pas le temps de me dégrafer moi-même qu’un râle m’apprend qu’il jouit et que son copain montre qu’il avale l’élixir. Ils se regardent en riant, mais le maître en succion se relève déjà. Et dit « J’espère que tu as apprécié. La prochaine fois tu t’occuperas de moi ». – « Oui, merci Stéphane ! ».

Tandis que l’autre en se rhabillant s’éloigne de la clairière, celui qui suce vient dans ma direction. Je suis tétanisé. Stéphane me dit « Je t’ai repéré petit voyeur, ça t’a plu ? t’en voudrais autant ? » Oh que je voudrais être sucé ! Je ne le dis pas mais je suis ouvert à tout ce qui peut se passer. Stéphane a vu mon regard. Il va s’occuper de moi. Il s’approche et me donne un baiser sur l’oreille. Je tressaille. Je suis à lui.

Il se colle à moi. Nous percevons mutuellement nos formes mâles, tandis qu’il me baise la bouche. Sa langue sur la mienne, c’est une sensation nouvelle pour moi, saisissante.

Mais la montée d’adrénaline pousse aux gestes suivants. Nos mains tâtonnent, sur la nuque, sous le teeshirt, le long de nos cuisses. Je lui dis entre deux courtes respirations : « Fais-moi comme à lui ! ». Il se met à genoux, il pose son oreille en dessous de ma ceinture, comme s’il voulait percevoir par les pulsations de ma verge les pulsations de mon cœur. Il dégrafe, dévoile, dit « Oh ! » : la couleur rouge de mon slip le surprend. Et il suce. Sa douceur exaspère mon désir, au point que je me demande vraiment si je ne souffre pas. « Vas-y, continue… » et j’éclate dans sa bouche, en cascades. Je ne vois pas trace de sperme comme lors de mes misérables masturbations : il a tout avalé !

Il me regarde, se relève et dit : « Tu vas un peu vite mon gars, c’est quoi ton prénom « - « Alain » - «T’as pas l’air très expérimenté. Il te faut apprendre ». Et il me pèse sur les épaules. Je caresse au passage la peau de pêche de son pantalon. Ben oui, je déculotte, je décalotte, je suçotte, à la périphérie. Car comment mettre en bouche ce dard inouï que je contemple avec des yeux exorbités. C’est la première fois que je vais avoir un gland de mâle dans la bouche. Je respire fort et me lance en savourant le moindre mouvement. Voici que j’y suis, avec cette friandise calorifère, et je l’enfonce, et je vais, et je viens, et je hume son pubis, et je guette ses pulsations sous les nervures de son pistolet suicidaire.

Stéphane est surpris par mon zèle prédateur. Il ne veut pas en finir aussi vite que moi. Il décide alors de sortir de la gueule du loup et laisse flotter son instrument dressé et baffant mon visage. Il n’est plus – je le palpe vraiment - « couilles molles ». Quelques instants encore et c’est de son propre mouvement qu’il lance les éjaculats qui sabrent mon visage. Je ne veux pas avaler, mais je passe ma langue sur mes lèvres enfoutrées. Il devine mon bonheur. En m’embrassant il me dit « Tu apprendras vite. Et j’espère te revoir ».

Je m’assieds sur un tronc d’arbre coupé et lance des baisers en direction de son dos qui va s’évanouir. Il ne se retourne même pas. Mais je suis, moi, si retourné que j’ai besoin de me retrouver.

Je n’en n’ai pas le temps. J’entends l’insulte : « Sale petite pute. Tu vas prendre »…

Chapitre 2

Première fois qu’on me traite de sale petite pute. Mais qui est ce gros velu ? Ils sont en fait deux qui s’approchent et m’entourent. Je me sens menacé. L’un me prend par le bras, me fait une clé et me donne l’ordre de m’appuyer contre l’arbre le plus proche, en leur tournant le dos. Il baisse mon froc en un tour de main. L’un avec son couteau déchire mon slip latéralement en observant la couleur : « Tu le portes rouge pour exciter le taureau. Tu vas être servi. Thomas, astique ta banderille, je le tiens ».

Je suis médusé, sans défense, quand je sens un braquemart entre mes fesses. Juste le temps de cracher pour humidifier mon accès, et le voilà qui pousse. La vache ! Quand il passe son gland je hurle, Et il continue, il enfonce, je suis sabré de douleur. Il ramone brutalement. Et tandis que je n’ai absolument aucune sensation sexuelle, je le sens se trémousser et inonder mon fonds. Il me fait encore très mal en évacuant mon anus. Dans un rictus, il dit à celui qui me tient « Vas-y Alphonse, prépare-toi. Il aime ça. Je le tiens : il ne faut pas que son cul s’échappe ».

Il humidifie son doigt dans mon trou. Ce n’est même pas de la prévenance. Il vérifie si son format va passer. Oh c’est affreux quand il s’enfonce d’un coup, certainement plus massif encore. Je serre les dents. Si au moins je pouvais mordre le bras qui me tient. Je n’ai pas accès à la moindre défense. Et je souffre en essayant de ne plus trop gémir, car j’ai peur que ça excite mon bourreau.

Les malabars se resaquent en me claquant les fesses. En plus de la douleur qui n’est pas évanouie, il y a l’humiliation. Ils s’en vont en riant et je pleure. Assis sur un arbre abattu, je sanglote, je hoquette. Je sais maintenant que le viol concerne aussi les garçons. Si c’est ça le sexe anal, je ne le voudrai jamais plus. Mes mains cachent mon visage ruisselant de larmes. Pendant un temps indéfini.

Une voix me fait sursauter : « Eh mec, tu as du souci. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? ». Je le regarde avec surprise. Il est élégant dans son jeans blanc, avec ses cheveux qui ruissellent de lumière dans le soleil qui tombe sur la clairière pour quelques minutes encore. Il me tend la main, m’aide à me relever et comprend que j’ai mal au milieu de mon corps de grand adolescent. Il est un peu plus grand que moi, sans doute de 4 ou 5 ans de plus. Je l’adopte comme un ange salvateur. Le devine-t-il ? Toujours est-il qu’il me dit « Mettons-nous côte à côte sur ce coin d’herbe et raconte un peu ce qui est arrivé ».

Quand je lui dis que je viens dans ce petit bois pour la première foi et que j’ai été maltraité, il comprend. Il a l’air de connaître les deux malabars. Ils se vident sans scrupule chaque fois qu’ils ont une proie.

Etendus sur ce lit de verdure, on se touche presque, mais on n’ose risquer le moindre geste. Mais moi je n’y tiens plus, je pose ma main et serre la sienne. Une onde de confiance nous traverse. Ma main descend le long de sa cuisse. Il est très ému. Nous allons nous offrir mutuellement.

Il s’appuie sur son coude gauche et se met à portée d’un baiser. Ma bouche l’attend ; ma langue veut goûter la sienne. Avec une douce caresse sur ma joue, il s’approche et je savoure ses lèvres en frémissant les yeux fermés. De sa main droite, il s’approche de là où ça vibre déjà. Il apprécie mon érection et me demande s’il peut me dégrafer. Je lui fais oui d’un signe de tête. Il ouvre le coffre au trésor, en observant étonné mon slip abimé sur le côté droit. Cela n’empêche pas de dégager mon sexe qui est d’emblée généreux. Il me demande alors de le dégager de son jeans blanc pour que nous puissions calmement, côte à côte, nous masturber mutuellement.

Je suis sidéré de découvrir son slip tout blanc et tout plein. Je comprends que c’est tellement mieux que solitaire. Je calque mes mouvements sur son rythme, dans une douce impatience. Mais ça ne peut durer. Je sens son frémissement annonciateur d’orgasme et je sais que je vais le suivre. On explose presque ensemble, chacun sur son ventre, avec des giclées blanches et des gouttelettes dont on peut mutuellement se servir. « Si tu veux » me dit-il dans un souffle. Alors penché sur lui je savoure sa semence. Mais il veut aussi sa part. A son tour de se placer au-dessus de toi pour aspirer mon nectar. Il va jusqu’à m’essuyer le gland. Et le voici qui me suce. Il suce de manière formidable.

Je suis si dur qu’il me regarde avec tendresse :

- Tu t’appelles comment ?

- Alain

- Moi c’est Philippe. T’auras envie de mettre ton glaive dans ma caverne ?

- Oui peut-être. Mais tu me guides !

Et il m’enseigne tout. On se met totalement nus. Je me place entre ses cuisses relevées et je vois son entrée qui frémit. Il se met de la salive et me demande d’ajouter la mienne, et je m’approche. Mon gland caresse sa raie et son anus, mais il faudra bien percer. Les mouvements de son sphincter sont une invitation à prudemment passer la porte. J’y suis. Je m’enfonce un peu, facilement, puis plus loin jusqu’à toucher le fond. Ou plutôt j’y vais jusqu’à ce que mes gourdes frappent ses fesses. Il gémit, mais de plaisir. Je suis d’autant plus excité que j’imagine des voyeurs se faire du bien en découvrant mes fesses blanches. Il guide mes allers et retours. S’il continue je vais juter. Voilà déjà qui se fait dans les secousses de mon corps. Je reste au chaud encore un peu de temps.

Pas de raison qu’il ne m’offre pas la réciproque, même si je redoute affreusement d’avoir mal comme tout à l’heure. Il voit mon inquiétude et me murmure qu’il fera seulement ce que je voudrai ou demande. J’acquiesce et me place sur le dos, ce qui me permet de voir ce grand blond nu, si beau, si aimablement musclé. Après les invasions des deux malabars, il me dit vouloir mettre un préservatif. Ce qu’il fait avec art. Le préservatif est agréablement lubrifié, de sorte que sans violence il peut me pénétrer. Il ramone gentiment. Puis il me dit qu’il veut se retirer pour éjaculer devant ma face. J’éprouve le vide de son retrait et son absence, sans frustration car il va me montrer bien davantage.

Philippe me chevauche alors, avec son pénis que je trouve immense. Je suis tout remué de contempler ses belles cuisses perlées de poils blonds, Quel plaisir inouï de caresser ainsi son entrecuisses et d’atteindre ses fesses veloutées. Il ne va pas tenir longtemps tant je vois la majesté de son organe si proche de moi. Il fait encore quelques mouvements et dans un rugissement amoureux, il se déverse sur mon thorax, en atteignant aussi mes lèvres et mes yeux. C’est ça l’amour, faire l’amour avec un garçon. Mon destin est tracé.

Nous restons immobiles affaissés l’un sur l’autre, le temps de remarquer que le soleil n’est plus là et qu’on pourrait être saisi par un frémissement, climatique cette fois. Nous nous habillons et nous nous embrassons longuement, en espérant que ce bois permettra de nous retrouver. Je lui dis merci de m’avoir consolé et réhabilité. Il sourit et s’en va, tandis que je prends l’autre direction.

De retour chez ma tante, je file dans ma chambre et trouve un écouteur. Je viens vers elle et lui dit : « J’ai trouvé et il marche ». En me voyant si épanoui, souriant et apaisé, elle me dit « Tu es vraiment un beau garçon. Tu dois faire tourner la tête de pas mal de filles ! ».

Alanus

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