Chapitre 1
Une vieille histoire qui date de 20 ans. Avant les applis de rencontre. Le bon vieux temps des réseaux téléphoniques. En rentrant le soir, je me connectais. Ça allait me coûter une fortune, mais peu importait. Un bip de connexion. Un bip d’annonce.
Vous avez un message. Steph, 30 ans. « Est-ce que tu accepterais d’être embrassé, touché, caressé, branlé, sucé et sodomisé par un homme ? »
Le message était on ne peut plus clair. J’étais jeune et encore innocent. Enfin, presque.
Je répondais que j’en avais très envie. Il m’invitait pour le week-end. Je pouvais arriver le samedi matin et repartir le dimanche. Le week-end précédent, il avait reçu un type. Ils avaient baisé pendant 2 jours. Le type était rentré chez lui bien détendu. Son trou bien ouvert me dit Steph.
La perspective d’un week-end de baise me filait une gaule bien raide. On mit au point notre rencontre. Échange de téléphone, horaire de train, et 2 jours plus tard je débarquais avec mon sac à dos et une méchante envie de me faire sauter.
J’aperçus le type comme il s’était décrit. Ma taille, mince, cheveux rasés. Blouson en jeans, basket. Comme convenu, il était à côté du photomaton. J’approchais. Il posa son regard dur moi. Un sourire fendit son visage. Il vint à ma rencontre.
- Salut. Moi c’est Stéphane.
- Balthazar.
- Tu as fait bon voyage ?
- Tranquille. Merci. Tu m’attends depuis longtemps ?
- Pas trop non. Comme je t’ai dit j’habite pas loin de la gare. On y va ?
- Ok je te suis.
Je lui emboitai le pas. On marchait tranquille et on discutait. Je lui disais que j’étais un peu nerveux. C’était la première fois que j’acceptais ce type de rencart. Steph me mit très à l’aise. Il me rassura. Les règles étaient claires. Du plaisir, uniquement et sûrement. Un seul mot de ma part et il arrêtait. Respect et consentement.
On arriva devant un immeuble de trois étages. Il habitait au dernier. On se retrouva collés l’un contre l’autre dans le minuscule ascenseur de la résidence.
Je sentais son parfum et je mourrais d’envie de l’embrasser. Steph se calait contre moi. Il souriait. On arriva. Il ouvrit la porte et je découvris son appartement.
- Installe-toi. Tu fais comme chez toi. Là c’est la chambre, à côté salle de bain, toilettes.
- Il fait sacrément chaud chez toi.
- Ouais, j’aime bien rester en T-shirt.
Je posai mon sac dans la chambre et retrouvai mon hôte dans son séjour. Il avait mis de la musique, et se tenait devant moi avec pour seul vêtement son jeans.
Il approcha son visage du mien. Je peux, me demanda-t-il. Oui. Il m’embrassa. Tendrement. Ses lèvres touchèrent délicatement les miennes. Une fois. Deux fois. Steph continua. Ses mains caressaient mes cheveux, mon cou. Je me plaquais contre son torse.
Il était mince, mais musclé. Un léger duvet couvrait son torse. Steph me déshabilla. Une fois nu, il regarda mon corps.
- Tu es tout fin. Ta peau est toute douce. Ses mains couvraient mon corps d’attention et de délicatesse.
À mon tour, je caressais son corps. Ses bras toniques, son torse. Je glissai ma main vers son jeans. Je dégrafais les boutons. Steph ne portait pas de sous- vêtement. Je le découvrais nu. La nature avait été généreuse avec lui. Son sexe se dressait devant moi. Fier et voluptueux. Une érection aux dimensions alléchantes. Beau gland, beau calibre. Tout ce que j’aimais. J’empoignai le membre tendu et le branlai. Steph m’embrassait langoureusement.
Après quelques instants, Steph s’assit sur le canapé. Il m’attira devant lui. Il goba mon sexe. Ses lèvres aspiraient mon gland. Mon membre glissait dans sa bouche. C’était bon. Sa langue jouait le long de la hampe. Je posai mes mains sur sa tête et donnai le rythme. Steph suçait divinement. Je respirais profondément.
Steph changea nos positions. Je me retrouvais face à sa queue. Sublime. Tendue. Le gland rose et luisant appelait à la gourmandise. Je ne résistai pas et cédai à la pulsion. Je glissai le membre entre mes lèvres. J’enroulai ma langue
autour du gland. J’en fis plusieurs fois le tour avant de pousser le sceptre dans ma bouche.
Steph appréciait mes caresses. Il gémissait. Il caressa ma tête. À un moment, il appuya un peu plus fort pour s’enfoncer dans ma gorge. Il resta là. Sa bite bien calée au fond de ma gorge. Puis il se retira et s’y engouffra de nouveau. Il joua ainsi plusieurs fois. Je bandais dur.
Et puis, tout s’accéléra. Steph s’assit à côté de moi. Ma bouche fouilla la sienne alors que je le branlais. Il agrippa ma tête et me dirigea vers sa bite. Il s’enfonça entre mes lèvres. Je le suçais encore un moment. Puis il souleva ma tête et m’embrassa avec fougue. Je le sentis se raidir. Il envoya de longs jets chauds sur son ventre. Il respirait fort et me branla jusqu’à ce que je jouisse à mon tour. J’envoyais mon jus sur son torse et son ventre.
Il me sourit : « Bienvenu chez moi ! »
Balthazar
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