Premier épisode
Chapitre 2 | Nuit agitée
La nuit déjà bien avancée, mes parents étaient partis se coucher dans la caravane.
De mon côté, je m’étais glissé sous ma tente. Je restais là, allongé dans mon sac de couchage sans vraiment arriver à m’endormir.
J’observais le cadran de ma montre quand, à 3h du matin, j’eus une soudaine envie de pisser.
Habituellement, dans ce cas-là, je me contente de sortir nu vite fait de ma tente pour uriner dans les bosquets à côté de la caravane.
Seulement, avec les fortes chaleurs de ces temps-ci, j’avais peur que l’odeur d’urine persiste dans la journée aussi je pris l’initiative d’aller jusqu’aux toilettes du camping.
J’entrouvris ma tente et sortis dans la tiède chaleur de la nuit étoilée.
Une nuit calme et silencieuse. Seul le bruit des grillons au loin semblait rompre le silence.
Les sanitaires étant situés à moins de 500m au bout d’un chemin gravillonné, l’envie me prit de m’y rendre nu.
Mes parents ne sont pourtant pas naturistes et j’avais toujours eu peu de gêne à m’exhiber nu pourtant, cette nuit me paraissait le moment idéal pour déambuler à poil dans le camping sans trop risquer de me faire prendre.
J’enfilais juste ma paire de baskets et je suivis le chemin qui menait aux toilettes en marchant sur l’herbe de façon à rester le plus discret possible.
Je longeais les caravanes et les tentes, passant tour à tour des zones d’ombre à la lumière des éclairages nocturnes.
Cette situation commençait à m’exciter et mon sexe se balançait entre mes cuisses et commençait à gonfler. Si bien qu’à l’arrivée aux toilettes, je finis avec une timide érection.
Le bâtiment était plongé dans le noir. Les urinoirs étant situés près de l’entrée et faiblement illuminés par l’éclairage de la sortie de secours au-dessus de la porte, je m’empressais d’uriner afin de rentrer au plus vite sous ma tente.
Je repris donc le chemin pour retourner à ma tente tout en pensant à Gérald.
Mon regard se perdit au loin en direction de sa caravane quand j’aperçus au loin la lumière d’une cigarette en train de se consumer.
Et merde ! Voilà que, probablement, quelqu’un m’avait surpris.
Et s’il s’agissait du père de Gérald ? Je l’avais vu fumer à la soirée. Oh ! L’angoisse ... Manquerait plus qu’il raconte ça à mes parents !
J’accélérais donc le pas et me retrouvais en moins de deux sous ma tente où je finis par m’endormir après avoir réfléchi au scénario que j’allais devoir mettre en place pour expliquer pourquoi j’étais dehors, tout nu … si jamais cela arrivait aux oreilles de mes parents.
Au pire je n’aurais qu’à prétexter que je n’avais pas retrouvé pas mon boxer et que ma lampe torche ne fonctionnait plus. Ce qui était vrai.
Après relecture d’Amical072
Ethan world
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