29 août / 23h43
Baptiste se plaça face à son miroir. Il souleva son t-shirt, et resta bloqué devant cette vision. Il avait du mal à croire ce qu’il était en train de voir.
Après quelques secondes sans bouger, il approcha son autre main et toucha son ventre. Il effleura les six beaux abdos qui se détachaient bien distinctement. Il sentit tout de suite la dureté inhabituelle de son abdomen. Il pouvait sentir les démarcations entre chaque muscle qu’il voyait dans le miroir. Il les caressa, tout doucement, comme s’il avait peur que tout cela ne soit pas réel et que tout disparaisse aussi vite.
Il décida de retirer son t-shirt dans lequel il se sentait bien étroit. Il put constater ainsi que le reste du haut de son corps était à la hauteur de son abdomen musclé. Il pu observer deux beaux pectoraux, massif. Ses épaules, rondes. Ses biceps saillants. Même sa nuque musclée était visible.
Il contracta ses biceps, comme pour vérifier qu’il en avait le contrôle. Son bras semblait alors doubler de volume. Il joua alors quelques minutes à admirer l’effet de la flexion de son bras sur sa taille. Il en fit de même avec son triceps, où il put constater, pour la première fois et de façon bien distincte les trois parties de ce muscle.
Il continua son exploration et retira son pantalon. Il découvrit ainsi deux énormes cuisses et des mollets tout aussi impressionnants. Il se sentit soudain très à l’étroit dans son boxer. Il en comprit tout de suite la raison quand il constata la forme de son sous-vêtement.
Il s’allongea alors sur son lit. Il fit descendre sa main le long de ses pectoraux, s’attarda quelques instants sur ses abdominaux dont il observa l’effet de la contraction. Il pouvait voir les six parties se détacher distinctement et se durcir instantanément. Il continua l’exploration de son nouveau corps, sa main arriva à la hauteur de son boxer. Il décida de l’enlever.
Son sexe, durci par ses découvertes, se dressa instantanément. Il semblait long, large. Une veine le parcourait sa hampe, de la base du pénis jusqu’au prépuce qui laissait découvert une bonne partie de son gland.
Il empoigna son membre et commença à faire glisser sa main, lentement, de haut en bas. Son autre main remonta vers ses pecs et commença à titiller son téton gauche. Le plaisir était immense.
Baptiste ferma les yeux. Il voulait avoir toute conscience de son corps. Le plaisir continuait à monter. Il accéléra les mouvements de sa main sur son pénis.
Quand il senti qu’il était proche de jouir il ouvrit les yeux et put ainsi admirer les trois jets puissants de spermes qui s’écrasèrent sur son ventre pour remplir son nombril, et recouvrir ses abdos.
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Baptiste sortait d’une licence d’ingénieur. Ses trois années avaient été excellentes au niveau des études mais avaient été un échec sur tous les autres plans. Baptiste était très solitaire, refermé sur lui-même. Il ne parlait que très peu et n’avait presque eu aucune interaction avec ses camarades de classes. L’épidémie du Covid_19 et les cours à distance n’avait pas aidé non plus.
L’année prochaine, il rentrait en Master. Il avait décidé de changer d’université, de changer de ville. De changer de Vie. Au début de l’été, il s’était installé à Lyon, dans un petit studio. Il en était presque pas sorti, le moins possible, pour se nourrir essentiellement. Il voulait travailler le plus possible sur sa nouvelle invention. Il fallait qu’elle soit prête pour la rentrée, il n’y avait pas de temps à perdre.
Nous sommes en 2023, l’épidémie a enfin été vaincu. A la rentrée, les cours reprennent « en physique ». Baptiste était bien décidé à en profiter un maximum.
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29 août / 23h28
Après deux mois et demi de travail acharné, c’était bon. Il en était certains. Il avait réussi à développer une puce qui une fois insérée dans sa tempe lui permettrait de contrôler l’apparence de son corps, de le sculpter à l’infini, au gré de son imagination. Cette puce était reliée à son téléphone, il la contrôlait grâce à une application qu’il avait développée.
Il était prêt à essayer. Une sorte de pistolet finissant par une seringue sur la tempe. Il allait s’injecter son invention. Bien que l’heure tardive ait permis de faire baisser la température de son studio, il eut un coup de chaud. Ses mains étaient moites. Il repensa à sa vie, à ses trois années de licence, et d’un coup sec il pressa la détente.
Une douleur envahit son corps. Mais elle restait supportable. Il prit son téléphone qui était resté à côté de lui, ouvrit l’application, attendit quelques secondes interminables.
« Connecté » s’afficha sur l’écran.
C’était bon ! L’application continua de se charger. Il arrivait sur la page d’accueil sur laquelle il pouvait sélectionner toutes les parties de son corps pour en changer les paramètres. Il ne savait pas encore si cela allait fonctionner. Si c’était le cas, cela aller changer sa vie.
30 août / 9h43
Baptiste fut réveillé par la chaleur accablante de son studio. Il s’était endormi comme une masse et n’avait même pas pris la peine de fermer ses volets. Son drap était en boule au pied du lit. Il avait dû le repousser dans la nuit.
Il décida de ne pas ouvrir les yeux tout de suite. Il resta sans bouger quelques minutes. Il avait trop peur que tout ce qu’il avait vécu la veille ne soit qu’un rêve.
Après de longues minutes, il se décida à ouvrir les yeux. Son regard fut attiré par la fenêtre par laquelle rentraient les rayons du soleil. Il constata que les volets de l’appartement de l’immeuble d’en face étaient également ouverts. Il avait déjà vu qui habitait là. C’était un grand mec, brun, sportif qui avait passé l’été à manipuler ses haltères et faire des exercices de musculation. Baptiste avait plusieurs fois fantasmé sur lui, ce voisin l’avait souvent accompagné mentalement lorsqu’il se masturbait la nuit.
Le voisin était à sa fenêtre, torse nu, comme tout l’été. Il avait probablement déjà enchaîne pompes et abdos depuis ce matin qui lui permettait de sculpter ce corps qui habitait les rêves de Baptiste. Ce dernier ne voulait pas y prêter attention ce matin, il avait trop à faire.
Le regard de Baptiste était attiré vers cette fenêtre. C’était probablement ses abdos magnifiques ? Ou ses pecs massifs qu’il s’amusait parfois à faire bouger devant sa glace après une série interminable de pompes. Non. Inhabituellement, le voisin était debout devant sa fenêtre, comme s’il constatait qu’il y avait une vie en dehors de son appartement, et qu’il pouvait scruter autre chose que ses biceps volumineux.
Son voisin était comme hypnotisé par quelque chose, la bouche entre-ouverte.
Baptiste comprit d’un coup ce qu’il était en train de se passer. La main de son voisin était dans son pantalon qui se déformait lentement au rythme de ses mouvements.
Baptiste sourit. Il se leva doucement, s’étira encore plus doucement, nu, tout en contractant ses nouveaux muscles. Puis il décida de planter son regard droit dans celui de son voisin qui n’en perdait pas une miette. Il accentua son sourire, qu’il savait désormais ravageur, puis leva la main pour saluer son voisin indiscret. Le beau visage du sportif se figea dans une expression de stupeur. Il se reprit quelques secondes plus tard et ferma d’un geste brusque ses rideaux.
La journée commençait bien… Et Baptiste avait quelques idées sur la façon dont il allait occuper les deux semaines qu’il lui restait avant sa rentrée...
BaptisteHot
Autres histoires de l'auteur : Baptiste, étudiant ingénieur
