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HISTOIRE

Stockholm

Toute cette histoire a commencée dans le noir. Je ne sais même plus quel jour, ni quel mois, et ni quel heure. J'étais dans le noir c'est tout ce dont je me souviens. Un endroit à l'espace restreint, moite et noir. Personne n'imagine l'angoisse et la pression que l'on ressent à être enfermer, prisonnier de ses propres pensées. Quand on entend les gens parler de leur propre expérience traumatisante, on les regarde avec pitié et, on leur dit avec une touche de condescendance. " Mon dieu sa a vraiment dû être horrible ". Personne ne les prend au sérieux, et pour cause. Qui plaindrait un mec de vingt ans qui a peur du noir. Dit comme ça, ça parait jute triste. Pourtant je suis là dans le noir, terroriser et près à hurler à la moindre sensation bizarre.

J'ignore depuis combien de temps je suis ainsi. Les choses m'apparaissent floues dès que j'essaye de les remettre en ordre. Le pire quand on est dans le noir, c'est le silence. On entend rien et paradoxalement on finit par avoir la tête remplit de petit bruit sordide, des craquements, des suintements, et des petits bruits de pas tout sauf humain. C'est à souhaiter devenir sourd. La seule façon d'y échapper c'est de pensée à autre chose. Alors on se met à réfléchir aux gens qu'on aime, à nos souvenir avec eux mais plus on le fait et plus ils se mélangent. C'est comme ça que j'ai finis à une soirée de nouvel an avec des mecs. On échange des baisé avec des mecs dont on n'est même pas sur de l'existence. La chronologie, la logique n'existe plus. On se retrouve à observer des images défiler à tour de rôle, à chaque fois de plus en plus floue, jusqu'à qu'on finisse par s'endormir en se pissant dessus.

Chaque jour si je puis dire, puisque je n'avais aucune idée du temps écoulé un homme venait. Il apportait toujours une vielle lampe de poche avec lui. Elle projetait un faisceau circulaire hypnotisant dont j'avais beaucoup de mal à me détacher. L'homme me sortait de ma boite en m'attrapant par le bras et me faisait asseoir sur une chaise dans une pièce uniquement éclairé de cette fameuse lampe. Il s'installait juste en face de moi et prenait l'assiette qu'il avait amené avec lui. Il s'agissait le plus souvent de soupe au même gout toujours amer et peut consistante. C'est lui qui me la donnait à manger. Je devais rester immobile, les mains pausé platement sur les genoux, pendant qu'il portait la cuillère à ma bouche et m'essuyait les lèvres en rigolant. Parfois il lui arrivait de faire ma toilette. Là aussi, il s'occupait de tout. Il commençait par me déshabiller puis munit d'un gant de toilette humide et chaud il parcourait mon corps. Je sentais sa main chaude et pesante parcourir chacun de mes muscles. Il lui arrivait de s'attarder sur le haut de mes cuisses là où je m'étais fait dessus, faute de pourvoir me retenir. Je ne sais plus vraiment pourquoi mais au début cette situation me paraissait gênante. Alors qu'il était doux dans ses gestes et sa voix grave résonnait dans ma tête vide de sens. Il ne cessait de m'appeler Jared, là aussi mon esprit avait été envahi d'une sensation bizarre, comme si noms m'était étranger, pourtant je ne m'en connaissais pas d'autre. Il aimait aussi me coiffer. Il peignait inlassablement mes cheveux pourtant pas si long, en chantonnant de sa voix rauque.

" Il était si beau l'enfant au cheveux long,
 Courant dans les champs en hurlant son nom,
 Il était si mince le bel enfant aux cheveux longs,
Qui courait dans l'herbe en hurlant son nom,
Il avait l'air si triste le bel enfant aux cheveux longs,
Qui courait dans la maison en hurlant son nom,
Cours cour mon bel enfant aux cheveux longs,
Ou le démon volera ton nom,
Sauve-toi mon bel enfant aux cheveux long,
Ou tu ne seras bientôt plus qu'un corps sans nom,
Pardonne le mon bel enfant aux cheveux longs,
Il ne voulait que ton nom,
Pardonne-lui mon bel enfant aux cheveux blonds,
Ce n'est pas ce que voulait le démon. "

Il s'attardait toujours sur cette dernière phrase, puis il posait sa brosse. Il me ramenait dans ma boite ou il me faisait un bisou sur le front, avant de la refermer. Je me retrouvais à nouveau dans le noir, cette chanson pour compagnie en plus de tous les autres petits bruits. Il arrivait qu'elle soit si présente dans ma tête que je finissais par me demander si l'homme n'était pas de l'autre côté à attendre. Puis je finissais par me rendormir sonner et épuisé par cette visite. Avec le temps je finis par attendre avec impatience se moment où il venait et où il s'occupait de moi. J'avais tenté de compter ses visites, pour avoir comme une sorte de repaire dans le temps mais j'ai perdus le compte au bout de 30 ou 31, je ne sais plus exactement.

C'est à peu près à ce moment-là que je commençais à percevoir quelque changement dans mon quotidien. C'est visite était non seulement moins espacé mais elle semblait également gagner en duré. Il continuait de me donner à manger en m'appelant Jared mais les repas n'était plus constitué seulement de soupe. Peu à peu les aliments solides firent leur apparition et un jour ou le temps était plus frais que d'ordinaire j'eus même droit à un morceau de chocolat. Il était tout moue dans ma bouche et recouvrai ma langue d'un délicieux gout amer. Mais ce ne fut pas le plus gros changement. Celui qui donna un tout nouveau tournant à cette histoire, ce fut moi-même. Comme à notre habitude après le repas, l'homme venait derrière moi et commençait par renifler mes cheveux avant d'y faire glisser sa brosse. Sa parut ridicule sur le moment mais je me rendis compte que je ne savais même plus à quoi je ressemblais. Cette soudaine révélation commençait à me faire stresser quand je l'entendis à nouveau chanter. Sa voix à agit comme un baume sur mon angoisse et finit par la faire disparaitre. C'est là qu'il s'arrêta de chanter. Sans m'en rendre compte je m'étais mis à fredonner avec lui. Il s'était immobilisé un moment, sa brosse toujours dans mes cheveux. Je crus avoir fait quelque chose de mal et le plus improbable que sa paraisse j'eus peur qu'il me remette dans ma boite sans m'embrasser. La dernière chose que je voulais c'était le mettre en colère. Heureusement il sembla sourire et reprit son geste avec un tout nouvel entrain. Au moment de retourner dans ma boite, je me levais de moi-même comme un automate et guider par l'homme je m'y réinstallais. Je poussais un soupir de soulagement en sentant ces lèvres sur mon front. Il sembla le remarqué puisque je vis un nouveau sourire éclairer son visage austère.

-C'est ta dernière nuit ici mon Jared.

Sur ces mots il referma la boite me plongeant comme à chaque fois dans le noir. Le soulagement que j'avais pu ressentir au moment de son baiser avait complètement disparue. Qu'entendait-il par c'est ma dernière nuit ici ? Ce que j'ai fait était si mal que ça ? Et si c'était un baisé d'adieu ? Qu'est-ce que je deviendrais sans lui ? Pour la première fois depuis longtemps j'en étais venue à souhaiter qu'il ne revienne pas. Peut-être que si il me laissait plusieurs jour enfermer ici, il n'aurait plus envie de me faire partir.

Mais ce ne fut pas le cas. Entre temps ces mots m'avaient tellement angoissé que j'avais les mains et les bras en sang à force de m'être gratté. Quand il le vit l'homme, me fit sortir avec force en exigeant de savoir ce qui c'était passé. Cela faisait tellement longtemps, semblait-il, que je n'avais pas parlé qu'au début ma voix n'était qu'un horrible croassement. Difficilement et la gorge sèche je lui racontais tout. Quand j'eus finis il éclata d'un rire fort et puissant qui faisait trembler son corps tout entier. Mort de honte je regardais mes pieds nus à peine distincts dans la pénombre. Quand il eut finit de rire il me frappa en plein visage avec le dos de sa main.

-Je t'interdis de recommencer Jared. Tu m'entends ? Je te l'interdit.

Surprit je tombais en me cognant le front sur la chaise. Je finissais par m'étaler sur le sol complètement sonner, la tête lourde et la joue chauffé par le coup. L'homme me souleva de terre comme si je ne pesais rien et me renvoya brutalement dans ma boite. Mon dos se heurta douloureusement contre le font. Incapable de me maitriser je pleurais en le suppliant de bien vouloir me pardonner, mais l'homme ne souriait plus. Il venait de défaire sa ceinture dont la boucle en métal capta un temps la lumière de la lampe de poche. Il attrapa mes deux bras et se servit de sa ceinture pour les attacher ensemble. Il serra d'un coup sec tandis que je continuais de pleurer en le suppliant. Aussi soudainement que la première fois il m'assena un nouveau coup au visage. Le gout du sang envahit alors ma bouche. Il m'attrapa par la gorge et m'obligea à le regarder dans les yeux. Je ne l'avais jamais remarqué mais il n'était pas tout à fait de la même couleur. L'un était bleu quand l'autre était parcouru d'une cicatrice et était si clair qu'il en était presque transparent. Loin de mes préoccupations l'homme resserra son étreinte sur ma gorge jusqu'à que je cesse de pleurer.

-Tu n'as rien à exiger, rien à demander, ce n'est pas toi qui décide. Tu m'entends ? Tu es à moi Jared, à moi. Alors ferme là.

Sur ses dernières paroles, il referma la boite d'un coup sec. Complètement sonner et dérouté par ce qui venait de se passer je m'endormis. En me réveillant j'avais toujours le gout du sang dans la bouche et la ceinture autour de mes poignets était extrêmement douloureuse et semblait entaillé un peu plus ma chair à chaque mouvement. J'attendis, encore et encore, le corps tout enquilosé mais il ne vient pas. On aurait dit que mes prières de la veille ou de l'avant-veille, à force de toutes ces pertes de conscience je n'étais plus sûr de rien, ont été exaucées. Il avait décidé de me laisser mourir ici, seul et perdus dans le noir. Le temps m'apparut encore plus interminable que jamais. Une odeur pestilentielle avait commencé par envahir l'habitacle. C'était l'odeur de ma propre sueur, mêlé à celle de mes propres déjections. Mélangé à mon manque d'eau et de nourriture mon quotidien oscillait entre évanouissement, suffocation et demi réveil. Il finit par réapparaître, ouvrant la boite en faisant claquer son couvercle. La lumière de sa lampe de poche m'apparut soudain aussi éblouissante que le soleil à son zénith, même si je n'étais plus sur de ce que sa signifiait réellement. A demi dans le coma je sentis ses bras m'entouré et me sortir de cette boite à merde. Il tenta de me faire tenir debout mais trop faible je tanguais dangereusement et menaçait de tomber à tout moment. Il me prit alors dans ses bras, me portant comme on porterait une jeune mariée et m'emmena dans une toute nouvelle pièce. Comparé à l'obscurité dans laquelle j'avais baigné jusqu'à maintenant, l'endroit paraissait étinceler. L'homme me porta jusqu'à la baignoire ou il m'allongea. J'étais fatigué, affamé, assoiffé. Je n'avais aucune certitude sur ce qu'il allait me faire et à vraie dire tout cela m'importait peut. J'étais incapable de réfléchir convenablement. Je ne pouvais que me répété qu'il m'avait enfin pardonné. Je n'arrivais même pas à garder les yeux ouverts. Je sentis qu'il défaisait mes liens avant de déchirer mes vêtements d'un geste sec. Il ne cessait de marmonner des paroles incompréhensibles bientôt recouverte par le bruit de l'eau dont il m'aspergea. Elle se déversait sur mon corps meurtrie comme un délicieux courant d'air frais. Une sensation que j'avais complètement oublié. Ses mains n'épargnaient aucune partie de mon corps. Toute fois ses gestes paraissaient moins assurés que d'ordinaire, ou peut-être était-ce seulement moi qui divaguais. Ce fut sous l'effet de l'eau froide et de ses mains tremblantes que je cédai définitivement à l'obscurité.

En revenant à moi, je fis un bon en arrière. Je reviens jusqu'à la première fois ou je m'étais réveillé dans cette boite. J'étais tellement effrayer à l'idée de ce que j'allais voir que je n'avais osé ouvrir les yeux, et quand je l'avais enfin fait je m'étais retrouvé dans le noir. Sa me paraissait tellement loin maintenant et il c'était passé tellement de chose depuis, cas nouveau j'hésitais à ouvrir les yeux. A première vus il ne semblait pas que je sois dans cette boite, on aurait même dit que j'étais allonger sur un matelas ou quelque chose du genre, et qu'un drap me recouvrait. Pourtant je continuai d'hésité, je ne savais pas si j'arriverais à faire de nouveau face à cette obscurité, à son absence. Mais j'entendis du bruit et avant que je ne réagisse, j'avais ouvert les yeux. Je n'étais pas dans ma boite. La pièce était pleinement éclairer et sa vue m'éblouissait. Je voulus me redresser mais ma tête encore lourde m'en empêcha. Tout mon corps me paraissait moue et pesant. J'avais cette horrible sensation d'immobilité comme si j'étais soudainement devenue tétraplégique. Un nouveau vent de panique menaçait de s'emparer de moi quand il apparut. L'homme sembla surgir de nul par et m'aida à m'assoir. Il m'observait en silence, un sourire que je ne lui avais jamais vu sur le visage. Je voulus parler mais d'un geste doux il m'intima de me taire. Il posa un doigt sur mes lèvres en même temps qu'il me basculait de nouveau en arrière. Je me laissai faire, soudain soulagé de sa présence. Il m'intima de dormir et de me reposer en me promettant un repas à mon réveil. Je souris et il m'embrassa sur le front. Je n'aurais su dire à quel point ce geste m'avait manqué. Je me rendormis étrangement vite et comme promit à mon réveil il était de retour un plateau à la main.

En pleine lumière son allure était tout autre. En quelque sorte il était moins imposant. L'obscurité semblait avoir décuplé sa masse musculaire, même si en pleine lumière elle restait plus que conséquente. C'était la première fois que je prenais réellement le temps de le regarder. Il était grand du moins plus que moi, muscler et peut poilu. Il abordait une barbe de trois jours et un chignon qui rassemblait la totalité de ses cheveux blond. Ses yeux étaient toujours bicolore, l'un d'un bleu foncé proche du noir et l'autre toujours aussi transparent. En pleine lumière on devinait clairement qu'il était à moitié aveugle. Je rougis comme un enfant quand je m'aperçus qu'il m'observait en train de m'observer. Je détournais les yeux gêné tandis qu'il passait délicatement ses doigts sous mon menton. En douceur il m'obligea à le regarder de nouveau. Maintenant que j'avais remarqué son oeil j'avais beaucoup de mal à m'en détacher. Je ne trouvais pas sa laid, bien au contraire, sa apporté quelque chose de plus. Sa l'entourait d'une dose supplémentaire de mystère. Il sembla remarqué mon trouble quant à son oeil mais il ne dit rien, se comptant de me promettre que jamais ça ne m'arriverait.

Nous étions assis comme à notre habitude, l'un en face de l'autre, moi sur mon lit et lui sur une vielle chaise en bois. Le plateau qu'il avait apporté avec lui avait fini par embaumer toute la pièce. Je n'aurais su dire si j'étais réellement objectif mais se parfums me parut comme le plus délicieux de tous. On était de nouveaux passer au repas liquide et à la soupe mais je compris que c'était nécessaire en voyant ma difficulté à déglutir. J'ai mis beaucoup plus de temps que d'ordinaire pour manger mais il n'a rien dit. Il gardait le silence, essuyant avec douceur les commissures de mes lèvres. Une fois l'assiette terminé il m'embrassa à nouveau sur le front et tenta de me recoucher alors qu'il n'avait pas encore brossé mes cheveux. J'avais encore beaucoup de mal à parler et à articuler mais je parvins tout de même à aligner deux mots dans un murmure rauque.

-Mes... Mes cheveux...

Il se retourna en souriant. Il se pencha sur moi, m'embrassa à nouveau sur le front en laissant glisser ses doigts le long de mon visage.

-Plus tard mon amour tu dois te reposer.

Puis il disparut de mon champ de vision. Je ne sais pas si ce fut le faite d'avoir enfin le ventre plein, ou bien juste parce qu'il m'a appelé mon amour mais quoi qu'il en soit je me rendormis presque immédiatement.

Quand je sortis à nouveau de l'obscurité je me sentais beaucoup mieux. La lumière était toujours présente dans la pièce et je sentais à nouveau chaque membre de mon corps. Pour la première fois depuis je ne sais combien de temps je me redressais de moi-même. C'était à ce moment-là que je remarquais les bandages autour de mes bras décharné. Il faut croire que j'ai été bien plus violent que ce que j'avais imaginé avec mon propre corps. J'eus envie d'aller plus loin. Je voulais me lever, sentir le sol à nouveau sur mes pieds. Mais à peine m'était je assis aux bords de mon lit que je m'interrogeais. Est-ce qu'il serait d'accord avec ça ? Je repensai à sa colère, à son regard, la dernière fois qu'il m'a enfermé dans ma boite et aussitôt je remis mes jambes sous la couette. Je m'installais sur le flan et observais la pièce de mon lit.

Je n'aurais su dire si elle était grande ou petite, après ma boite exigu je n'avais plus aucun repaire. Les murs était gris ou peut être blanc, après coup l'éclairage n'était plus si fort que ça. Quoi qu'il en soit il était d'une couleur unis et clair. C'était tout ce que je pouvais apercevoir de là ou j'étais. Comme d'ordinaire je n'avais aucune idée du temps passé dans cette position, à attendre en fixant se mur unis de couleur clair. Tout ce que je savais, c'était que quand je m'en étais détaché ma vue était complètement brouillé par des petites tache de couleur qui papillonnais devant mes yeux. Je dus battre des paupières plusieurs fois pour les faire disparaître et quand ce fut fait, il était là.

-Bonjour Jared, tu as bien dormis ?

J'hochais la tête encore peut habituer à ce qu'il m'adresse la parole pour autre chose que me donner des ordres. Par habitude il m'aida à me relever et machinalement je le laissais faire. Il s'installa en face de moi sur sa chaise en bois et prit l'assiette de soupe pausé sur son plateau juste au pied du lit. Comme à chaque fois il prit soin de me nourrir lui-même. Une fois terminer il me pausa une nouvel question.

-Tu as envie d'aller aux toilettes ?

C'était quelque chose à laquelle je n'avais plus pensé depuis des lustres. Coincé dans ma boite je n'avais pas eu le choix. Je crois même que j'en avais perdus l'habitude puisqu'une forte odeur se dégageait de la literie. L'homme poussa un soupir amusé, me dit qu'il n'y avait pas de quoi s'en faire et qu'il allait quand même m'emmener à la salle de bain. Il m'invita à me lever, la main tendue vers moi. Je la saisie sans hésiter, encore peut assurer dans mes gestes. Il me soutien par le bras, son autre main sur ma hanche, jusqu'à une porte noir au coin de la pièce.

Elle donnait sur une petite salle de bain tout en carrelage blanc. Il y avait juste le nécessaire, une baignoire, une toilette, et un lavabo sans rien au-dessus. Il me mena jusqu'au toilette ou de moi-même je me tournais vers lui dans l'attente qu'il me déshabille. Il le fit en souriant. D'un geste lent il fit glisser mon caleçon humide le long de mes cuisses, me procurant un frisson que je n'expliquais pas. Tout le temps de son geste il n'avait cessé de me regarder dans les yeux. Il m'aida à m'asseoir avant de s'appuyer sur le mur d'en face, son attention toujours braqué sur moi. Bizarrement je n'arrivais pas à le regarder. Je me sentais obliger de regarder mes pieds en attendant que j'arrive à faire ce qui devait être fais. Le jet de mon urine retendit dans le silence tandis que l'homme avait commencé à faire couler l'eau dans la baignoire. Une fois terminé je restais assis sur le siège des toilettes. Il arrêta le robinet et comme tout à l'heure dans la chambre il me tendit sa main dans un geste d'invitation. Je pausais la main dans la sienne et sentis ses doigts se refermer dessus avec force. Mes pas étaient encore tremblant cela faisait si longtemps que je ne m'étais pas tenus sur mes deux jambes. Après avoir enlevé mon tee-shirt trop grand il m'aida à grimper dans la baignoire ou l'eau trop chaude me fit reculer. D'un geste doux mais autoritaire il m'intima de m'asseoir. Je vis ma peau devenir rouge au contact de l'eau qui me faisait grincer des dents. Complètement indifférent, l'homme commença à me savonner avec son gant. Il commença par le haut de mon corps, d'abord le visage, puis le cou, ensuite le buste, le torse jusqu'à atteindre mon bas ventre ou il passa plus de temps que d'ordinaire. La pression continue de ses mains sur cette zone finir par provoquer une sensation oublier. J'étais en érection. Je voulus le cacher mais l'homme m'en empêcha d'un mouvement autoritaire. Il vint se placer derrière moi, et maintient ma tête en arrière d'une main sur mon front. Je me retrouvais obliger de fixer le plafond la nuque contre le rebord. Je sentais son souffle dans mon cou tandis que ces mouvements se faisaient de plus en plus rapide et appuyer sur mon bas ventre. Son souffle semblait s'accéléré au même rythme que le miens. Des sons semblaient s'échapper de mes lèvres sans que je ne puisse rien faire pour les retenir. Tout mon corps s'était tendus dans une sorte de chaleur fébrile qui me faisait perdre la tête. A nouveau je n'avais plus le contrôle. Je m'agitais frénétiquement dans cette baignoire, la faisant déborder tandis que l'homme avait fait passer sa main de mon front à mon cou et y maintenait une pression continue qui menaçait de me faire suffoquer. J'explosais dans un gémissement étouffé. Je sentis mon corps se tendre dans un dernier assaut avant de s'effondrer à bout de force. Je n'étais pas inconscient mais c'était tout comme. J'avais la tête qui tournait, et chaud, vraiment très chaud. Mon corps était devenu du coton, j'étais incapable du moindre mouvement. J'aurais aimé resté là pour toujours. L'homme reprit sa toilette et après avoir fait rapidement la partie basse de mon corps, il revient derrière moi. Ma tête avait à peine bougé. Il lui suffit d'un geste pour la ramener à sa position initiale. Il entreprit alors de me laver les cheveux en me massant le cuir chevelu après l'avoir passé sous l'eau froide. Tous ces soins ajoutés à son éternel comptine suffirent à avoir raison de moi et une fois de plus je tombais dans le noir et l'obscurité.

L'homme me réveilla en me faisant sortir de la baignoire. Il m'avait enroulé dans une serviette de bain avant de me porter jusqu'à sa chaise ou il me pausa avec délicatesse. A demi ensommeillé je l'observais fouiller dans un vieux meuble près d'une seconde porte noir. Il sortit une pile de vêtement et entreprit alors de défaire le lit. Ce n'était pas des vêtements mais des draps qu'il venait sortir du tiroir. Il les déplia et les installa sur le matelas sous mon regard embué. On aurait qu'il avait l'habitude de ce genre de tache, ces gestes étaient rapide et efficace. Une fois cela fait il me reprit dans ses bras et frotta une dernière fois mon corps avec la serviette, avant de me poser sur le lit. Il alla de nouveau chercher dans les tiroirs et sortis cette fois si des vêtements.

-Il te plaise ? Je les ai achetés spécialement pour toi, Jared.

J'hochais la tête n'ayant plus la moindre idée de ce qui était censé me plaire ou non mais il semblait réellement fier de lui et je lui faisais une totale confiance. Il me présenta alors un tee-shirt mauve et un boxer noir à la ceinture élastique assortit au haut. Dans la continuité de nos habitudes, il m'habilla. Les vêtements sur ma peau était vraiment très doux et me rappelait ses mains. Quand il eut finis, il prit le temps de me regarder. Quelque chose avait changé dans son attitude. Il restait immobile à me fixer de son unique oeil. Tout le temps que dura son observation il n'avait cessé de s'humidifier les lèvres du bout de la langue. On aurait dit qu'il luttait contre quelque chose quand d'un coup il me dit qu'il était temps de me reposer. Il me fit un dernier bisou sur le front avant de partir précipitamment de la pièce d'une démarche maladroite. Je ne sais pas combien de temps je suis resté à fixer le vide mais pour une fois je ne m'endormis pas immédiatement. Je ne faisais que pensé à son regard, ses mains sur mon corps, à ce qui c'était passé dans la baignoire. Tout ça me mena droit vers une nouvelle érection et des sensations à la fois inconnu et vaguement lointaine. Mais une fois de plus mes interrogations ures raison de moi et je m'endormais avant de pouvoir y prouver une raison.

Il me fallut un certain temps avant de réapprendre à être propre. Plus d'une fois je me suis réveillé dans ma propre urine si ce n'est pire, à attendre qu'il arrive. Mais comme à son habitude il faisait preuve de patience. Il ne disait rien se contentant de changer les draps, parfois même en sifflotant. Son humeur générale avait changé et la mienne aussi. Il semblait de bonne humeur alors moi aussi et il semblait apprécié tout autant que moi ces visites. Son humeur n'était pas la seule chose à avoir changé. Petit à petit il me laissait faire des choses, chaque jour un peu plus. Sa avait commencé par l'assiette que j'avais le droit de tenir pendant qu'il me donnait à manger, puis ce fut autour de la cuillère, des draps, des WC etc... La seul chose qu'il continuait de faire lui-même c'était ma toilette et ça ne me gênais pas, c'était notre moment à nous. Une sorte d'intimité que je ne voulais pas voir disparaître même si pour le moment il se contentait de me laver. Ce qui c'était passé la première fois dans cette baignoire ne c'était pas reproduit. On aurait même dit qu'il avait peur de me toucher à nouveau. Il survolait la zone avec son gant comme si elle était infectée.

C'était étrange de constaté comment un homme que je détestais, a pu finir par m'obnubiler à sa point. J'avais du mal à penser à autre chose que lui. J'avais l'impression que mon existence datait du jour où il m'avait sorti de ma boite. Il m'arrivait de penser à avant. Assis sur mon lit en tailleur, les yeux fixer sur ce mur gris claire je faisais défile ces images. C'était comme des diapos interactives. Mais je ne reconnaissais rien. Je voyais cette maison en bord de route, ces gens au visage flou qui me regardaient en souriant mais je ne me sentais pas concerné. Je voyais la vie d'un autre. Tout ça n'avait rien de concret. L'homme, la boite, cette pièce c'était réel. Le reste n'était qu'une histoire inventé pour échapper à mon angoisse, je suis née dans cette boite. Pourtant l'image de ces gens, de cette femme revenait de temps en temps. Une fois alors que l'homme était là en train de me coiffer avec son indissociable chanson. Ce jour-là, il s'était arrêté en plein milieu d'un geste et je sus immédiatement qu'il savait à quoi je pensais. Comme d'habitude j'eus peur de l'avoir contrarié, ou même blesser. Je n'avais aucune envie d'être une déception à ses yeux. Sans un mot il avait finis son geste, posé la brosse sur la table de nuit et c'était installer en face de moi, sur mon lit étant donné que j'étais sur sa chaise. Il me tira vers lui en soupirant et releva mon menton comme il aimait le faire. Il frôla mes lèvres de son pouce. On aurait dit qu'il cherchait un moyen de repousser sa question, comme si la réponse aurait pu lui déplaire.

-Jared es-tu heureux avec moi ?

Lui parler m'intimidais toujours autant alors je me contentais d'un simple hochement de tête. Ça ne semblait pas lui suffire puisqu'il resserra son étreinte en appuyant sur mes joues à m'en faire mal.

-Alors dit le moi Jared ? Je veux t'entendre le dire.

Je voyais son oeil mort me fixer comme si il pouvait lire à travers moi, tandis que l'autre me regardait la pupille béante. Je tentais d'articuler une réponse mais la pression de ses doigts ne m'aidait en rien.

-Je le suis.
-Pas comme sa Jared. Je veux tout entendre. Aller, recommence.

On aurait dit qu'il commençait à perdre patience. Je sentais son bras trembler et il ne cessait de s'humidifier les lèvres du bout de la langue. Alors je fis ce qu'il me demanda.

-Je t'aime.

Ce n'était pas ce qu'il m'avait demandé mais ces mots étaient sortis d'eux même sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Instantanément il lâcha ma mâchoire et laissa tomber mollement sa main sur ma cuisse. Il se passa la main sur le visage avant de se lever d'un bon en faisant les cents pas. Quant à moi je gardais mes yeux rivé sur le sol. Je n'avais aucune idée de ce que je venais de faire. L'idée de retourner dans la boite me traversa l'esprit et une boule se format dans ma gorge. C'était comme une sorte de pression de l'intérieur qui ne cessait d'augmenter, m'empêchant de respirer. Rapidement ma vue fut troublé par les larmes que je tentais de retenir du mieux que je pouvais. Il finit par se rasseoir, le visage fermé. Seule sa langue passant sur sa lèvre inférieure trahissait son trouble.

-Répète.

J'hésitais. Je savais que je devais lui obéir mais je craignais sa réaction. Impatient l'homme me frappa alors au visage du dos de sa main. Le coup était tel que je sentis le sang envahir ma bouche. Je venais de me mordre la langue. L'homme me saisit alors par la gorge et exigea à nouveau que je me répète. Il continuait de maintenir la pression sur mon cou, me comprimant la pomme d'Adam mais je n'avais pas le choix.
-Je t'aime.

Son expression changea du tout au tout. D'un coup il me relâcha, en se levant à nouveau d'un bon. Les deux mains sur le visage il avait la tête tourné vers le plafond et tout son corps semblait être agité de mouvement saccadé. Puis il me regarda à nouveau. Il souriait. Il souriait. Il me prit dans ses bras en me soulevant de terre et me fit tourner dans toute la pièce comme si je ne pesais rien. Il riait. Il riait comme un enfant. On aurait dit un petit garçon. Il me serait avec force contre lui en nous faisant danser toute la pièce. Il ne s'arrêta qu'une fois à bout de souffle. Il me reposa alors au sol mais ne me lâcha pas pour autant. Il me maintient contre sa poitrine, son regard à demi-mort braqué sur moi. Je pouvais la sentir monté et redescendre au même rythme que la mienne. Avec cette expression béate sur le visage il avait vraiment l'air d'un enfant. Il était beau et ce fut-là, à ce moment précis qu'il m'embrassa pour la toute première fois.

Je n'eus pas le souvenir d'avoir un jour connus cette sensation. Son baisé était autoritaire, brusque. Ses lèvres appuyaient avec force contre les miennes tandis que sa langue fouillait férocement l'intérieur de ma bouche. Ce premier baisé fut maladroit. Mais j'étais tellement soulagé de sa réaction que j'en pleurais de joie.

Tout en prolongeant le baiser je sentis ses mains parcourir mon corps, glisser le long mon dos, frôler mes jambes et ce posez sur mes cuisses. A nouveau je sentis une boule faire pression dans ma gorge. Je mis fin au baisé en sentant ses doigts passer sous le tissus de mon boxer. Il résista et me mordit la lèvre. Une goutte de sang apparut à cet endroit. Il l'écrasa du pouce, et l'étala. Son expression avait complètement changé. Il me serra un peu plus fort contre lui et renfonça sa langue dans ma bouche tandis que sa main recommençait à faire des allés retour sur le haut de ma cuisse. Je voulus le repousser mais il me souleva de terre et m'allongea sur le sol. Il m'écrasait de tout son poids. Il finit par libérer ma bouche pour s'en prendre au reste de mon corps. Il me retourna d'un coup sec sur le ventre et me plaqua le visage contre le plancher. Je sentais ses dents dans mon cou et sur mon épaule. Incapable de bouger je pus sentir ça main franchir la barrière de tissus qu'était mon boxer et se glisser à l'intérieur. Ces doigts s'enfonçaient déjà rageusement à l'intérieur de mon intimité. Ils s'agitaient dans tous les sens. Ils m'écartelaient, me brûlaient et tout ce que je pouvais faire c'était le supplier d'arrêter. En réponse je l'entendis me cracher dessus, je le sentis étaler son mulard là ou ces doigts étaient en train de me pénétrer. Il recommença alors plusieurs fois toujours insensible à mes protestations, puis il retira ses doigts. Naïvement je crus que c'était terminé mais il crachat à nouveau et cette fois si ce n'était pas ces doigts. Je le sentis s'enfoncer encore plus profonds en moi son souffle court et rauque dans le cou. Tout ce que je pouvais faire à ce moment-là, c'était hurler, mais même ça j'en fus incapable. J'ouvrais la bouche sans qu'aucun son n'en sorte. Je rendais les armes, une larme solitaire échappé de mes yeux dans le vague tandis que mon corps se faisait ballotter au rythme de ses mouvements de bassin. Tout se termina dans un mouvement sec et un gémissement animal, puis ce fut l'obscurité à nouveau.

Azael07

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