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4 | Le lendemain!
Dans le chapitre précédent, Maël invite Caleb et Quentin à la maison pour le weekend. Ils baisent ensemble toute la soirée, et Maël, l’occasion s’y prêtant, soumet Caleb devant Quentin en le sodomisant pendant une partouze. Le lendemain Caleb repasse dans sa tête l’acte dans lequel il devint un passif.
L’eau chaude la douche donnait à la pièce un air de sauna plutôt que celui d’une salle de bain tant qu’il y avait de la vapeur. Caleb était figé sous la douche de pluie et pensait à la soirée d’hier. Il se sentait à la fois meurtri en son amour-propre et fébrile en repassant cette scène dans laquelle Maël l’avait fait jouir intensément. Il ne pouvait pas nier avoir pris plaisir à être sodomisé énergiquement. Pas de doute, la sensation avait été intense au point de venir dans le cul de Jay. Mais, il s’était fait baiser et soumettre devant Quentin. Qu’en pensait-il ? Il avait terminé la soirée bien privément et enlacé dans les bras de son amour. Sauf qu’il n’avait pas eu le temps de discuter avec lui ce que cette sodomie brutale et sous l’emprise de Maël voulait dire pour leur relation. Dans sa tête, il était devenu un soumis, comme Quentin, au mieux un versa. Est-ce Quentin voyait les choses ainsi? Serait-il toujours son maître? Voudrait-il servir que Maël désormais? Le quitterait-il? Tant de questions qui avaient le potentiel de redéfinir leur relation. Il s’en inquiétait.
Caleb entendit la porte s’ouvrir. Il jeta un coup d’œil pour voir qui entrait. Il aperçut Quentin qui s’amenait. Il jeta son slip par terre et ouvrit la porte de verre pour aller rejoindre Caleb sous la douche.
− Ça va? demanda doucement Quentin.
− Ça va!
− Tu faisais quoi?
− Tu vois bien. Je prends une douche.
− Oui, je vois. Ce n’était pas le sens de ma question. Je te cherchais. Ça fait un moment que tu es ici.
− Je sais.
− Bon. Laisse-moi te savonner, proposa Quentin, voyant bien que Caleb n’avait pas le moral.
Caleb ne répondit pas. Mais, Quentin entreprit de le laver en prenant bien soin de le caresser, question de lui changer les idées.
− Ça te plaît?
− Oui.
− Et ça? lui demanda Quentin en lui massant la verge.
− Aussi!
Quentin finit par lui soutirer un sourire. Il colla ses lèvres doucement contre les siennes en passant ses mains autour du cou, le regardant droit dans les yeux pour lui témoigner son amour. Puis ouvrit la bouche pour lui dévorer la bouche. Caleb le prit dans une étreinte sensuelle et lui suça une lèvre avant de l’embrasser effrénément. Il colla Caleb contre le mur, toujours la bouche soudée à la sienne. Il se retira et descendit lentement sur ses genoux en laissant glisser ses mains sur les pecs et les abdos de Caleb pendant que l’eau de pluie les enveloppait.
Caleb comprit que rien n’était changé entre eux. Il n’était pas utile d’en discuter, les gestes posés parlaient par eux-mêmes.
Il lui prit la tête doucement pour la caresser. Quentin poursuivant sa descente, bécota doucement le gland rouge foncé de Caleb, lécha le méat de la pointe de sa langue. Les mains de Caleb se raffermirent sur la tête de son amant lui communiquant son plaisir. De ses lèvres, il enveloppa le gland doucement, sensuellement et le massa. Puis, fit tourner sa langue autour. Caleb haletait fortement, sentant un frisson orgasmique le gagner. Quentin cracha de la salive sur l’engin qu’il tenait ferment dans sa main. Il reprit sa queue entre ses lèvres, l’avala et se mit à la sucer, augmentant le rythme de plus en plus. Caleb gémissait de bonheur. Son cops tremblait par à-coups. Il avait beau essayer de contrôler sa respiration pour éviter de gicler son sperme, c’était peine perdue. Il remplit la belle gueule de son amant qui avalait son jus avec le plus grand des bonheurs.
Quentin se releva et après l’avoir lentement et longuement embrassé, lui souffla à l’oreille « je suis toujours à toi Caleb ». Caleb lui vola un bisou sur le nez, sourire aux lèvres et visiblement de meilleur humeur.
Pendant ce temps, Jay s’affairait à préparer le petit déjeuner. Il avait allumé la cafetière, mis les couverts et s’apprêtait à servir des gaufres au sirop d’érable et des fruits frais. Les arômes de sucre et de café titillèrent les narines de Maël jusqu’à le réveiller et attirèrent Caleb et Quentin à la salle à dîner.
− Bonjour Jay ! lança Quentin en entrant dans la pièce.
− Bonjour les amoureux! répondit Jay.
− Bonjour Jay! ajouta Caleb en s’approchant de Jay pour lui faire la bise. Qu’est-ce que tu nous as préparé?
− Des gaufres et des fruits.
− C’est tellement gentil.
− Vous voulez du café?
− Je prendrais bien un café au lait, dit Quentin,
− Moi aussi.
− Deux cafés au lait. D’accord!
Puis Maël fit son apparition simplement vêtu d’un pantalon de sport. Il a l’air d’être tombé du lit avec sa gueule de malabar.
− Salut Maël ! dit Jay, heureux de te voir te lever.
− Salut! répondit simplement Maël.
− Ouf! Tu m’as l’air d’un vieux lion éreinté ce matin.
− Ça ira mieux après une café ou deux. Vous avez bien dormi? demanda-t-il au couple d’amis en les regardant.
− A poings fermés, répondit Quentin.
− Je vois que je suis le seul à ne pas avoir pris une douche.
− Ouais! Tu veux manger avant.
− Un café fera l’affaire.
Jay servit un café à Maël qui en profita pour lui taper une fesse en guise de remerciements. Jay revint avec un plateau de gaufres et de fruits pour les invités. Maël, d’un signe de la tête, lui fit signe de s’amener. Il écarta les jambes et lui intima de s’assoir sur une de ses cuisses, et le prit par la taille. Jay humait l’odeur de foute, de sueur et de cuir que dégageait Maël.
− On fait quoi aujourd’hui les mecs? demanda Jay tout bonnement.
Le temps était au beau fixe. La température oscillait autour des 33 degrés. Une journée parfaite pour se prélasser à la piscine. Il se voyait dans le bain à remous embrassant Quentin.
− Il me semble qu’un après-midi à la piscine à lézarder me ferait le plus grand bien, décréta Maël.
Jay approuva et regarda Caleb et Quentin en haussant les sourcils attendant patiemment une réponse.
− C’est qu’on n’a pas nos maillots, avança Caleb. On ne…
− Des maillots! C’est ce qui vous retient de venir vous prélasser avec nous à la piscine?
− Euh…
− Je vais vous en prêter chacun un, dit Jay.
− Qui vous a dit que vous deviez avoir un maillot? demanda Maël en riant
Caleb regarda Quentin hésitant qui le suppliait d’accepter.
− D’accord ! Un bon bain de soleil nous fera le plus grand bien, dit Caleb
Jay fit signe à Quentin de le suivre à sa chambre afin de lui trouver une maillot, ce ne devrait pas être trop difficile. Jay avait une jolie collection de maillots de couleurs et formes différentes. Il indiqua à Quentin où ils se trouvaient, tandis qu’il se changeait. Quentin opta pour un string rose. Jay choisit un mini blanc bien serré. Son préféré.
Maël et Caleb étaient restés au salon finir leur cafés. Maël décida d’aborder le sujet délicat.
− T’as bien dormi Caleb?
− Oui, C’est très confortable chez toi Maël.
− Je voulais te dire Caleb que...,
Se doutant bien que Maël lui parlerait de l’événement d’hier, il l’interrompit.
− Maël, dit Caleb en le regardant dans les yeux. Il n’y pas de soucis entre nous. Puis s’assurant que Quentin et Jay n’y étaient pas, il passa aux aveux. J’ai adoré. Oui ! adoré te sentir en moi. Me prendre et me baiser hard. En fait, il y a longtemps que je le désirais. Mais, je n’osais pas le demander. Puis, je ne croyais pas aimer cela autant. C’est divin comment tu pilonnes.
− On pourrait recommencer si tu veux? osa Maël.
− Je ne suis pas opposé. Sauf que j’aime Quentin et je ne veux pas de triangle amoureux. C’est pour cela que j’ai décidé de t’en parler.
− Je comprends.
− Alors! Voilà, ce que je propose. Tu me laisse Quentin. Je te laisse me baiser à l’occasion.
− Caleb. Tu es mon pote depuis toujours. Je n’oserais pas briser cette belle complicité entre toi et Quentin. Alors, on fait comme avant.
Caleb sourit. Il était ravi que Maël lui eût rendu la tâche facile après l’avoir conquis. Il se leva, attrapa les joues hirsute de Maël et lui vola un bisou.
− Allez viens, ne faudrait pas laisser les jeunes s’amuser sans nous.
Il était déjà trop tard. Lorsque Caleb, suivi de Maël, se présenta sur l’aire de la piscine. Jay étreignait déjà Quentin qui était assis dans les marches, les jambes autour de la taille de Jay qui était penché sur lui et lui dévorait le bouche avec passion.
Maël et Caleb sourirent à voir la bonne entente des deux passifs en train de s’exciter. Ils sautèrent à l’eau. Maël avançant vers Jay qui lui faisait dos. Lorsqu’il eut rejoint, il lui chuchota à l’oreille « qu’est-ce que tu fais mauvais garçon ? », puis le prit sous les aisselles pour le retirer des bras de Quentin. Jay se retourna tout souriant, regardant son maître, les yeux pétillants et le sourire aux lèvres.
− Tu dois t’épargner mon amour. Car, j’ai prévu quelque chose pour toi ce soir.
− Je ne savais pas maître, dit Jay jouant le jeu.
− Eh ! Oui ! Me titiller en t’envoyant en l’air avec Quentin dans la piscine ne fait pas partie du programme !
− Je suis désolé ! Je n’ai pas pu m’empêcher. Il est tellement sexy.
− Et tu en remets ! D’accord !
Maël dit alors à Jay qu’il pouvait faire comme bon qu’il semble à deux conditions. La première était d’aller s’insérer un plug anal qu’il pourrait faire vibrer à distance grâce à son smart phone. Il devait le garder jusqu’à ce que la deuxième condition soit remplie. Soit celle de s’assurer d’être présent dans la salle de jeu en début de soirée vêtu des fringues qu’il avait déposées dans son placard. Jay s’exécuta avec empressement anticipant avec excitation la première vibration.
JayBo
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