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HISTOIRE

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Voyage au Brésil

4) L'appartement

Cela fait trois jours que je n'ai pas vu Ana, ca commence à me peser même si les filles se sont occupés de moi ces dernières nuits comme elle l'avait demandé à Yolanda. Celle-ci s'est entretenue avec elle ce matin et elle devrait nous rejoindre après le match Belgique/Russie, en fin d'après-midi.

Alors que notre groupe prend place une nouvelle fois dans cette enceinte, je prends conscience de l'endroit où je me trouve, ce qui m'avait échappé lors du premier match. Le Maracaña. Ce n'est pas rien ca le Maracaña. Le temple du football, lieu de maints exploits et de grandes tragédies. C'est à peine croyable, au vu de la foule présente ce jour, de penser qu'il est dorénavant réduit de moitié par rapport à sa capacité d'origine. Je n'ose à peine imaginer la ferveur de plus de 150000 personnes dans un stade, quelle ambiance ca devait être ! La courte mais méritée victoire de la Belgique dans les dernières minutes a tenu les spectateurs et les fans en haleine.

Nous avons quartier libre après le match, le groupe se disperse tandis que Yolanda me prend à part.

" Ana t'attend dans l'appartement d'un ami. On va te déposer avec Virginie en taxi et on vous retrouvera plus tard, peut être ".

" Ok mais c'est quel genre d'ami ? ".

" Je ne le connais pas, mais il doit être riche parce qu'il habite un immeuble luxueux ".

Je rentre dans l'ascenseur et appuie sur le 10ème étage comme me l'a dit Yolanda qui a servi d'interprète à l'interphone. Effectivement, le marbre, les dorures et le reste annoncent une certaine réussite des habitants et de leur manque d'originalité. Enfin j'arrive devant la porte qui s'ouvre avant même que j'y ai frappée. Un bel homme bien bâti m'accueille et me fait signe d'avancer silencieusement vers la pièce suivante.

Là, sous la couverture de caméras, un black sodomise brutalement Ana. L'homme qui m'a fait entrer, me retiens par le bras en posant un doigt sur sa bouche. Ana encourage son amant, dans un anglais hésitant, de mots crus sans réelle passion. Je comprends alors qu'il s'agit d'un tournage de film pornographique, tout y est, le matériel, le réalisateur et son assistant, une maquilleuse, des acteurs patientant nus et l'homme qui, étant lui toujours habillé, doit être le producteur. La scène se termine dans une éjaculation faciale.

Puis l'homme m'attire vers une autre pièce.

" Alors, tu plais à Ana ? " me demande-t-il en anglais à la sonorité brésilienne.

" Ok, mais elle ne peut pas me le dire ? ".

" Non parce qu'elle est à moi ! ".

Il m'explique qu'il joue ce qu'il appelle un rôle de sponsor auprès de filles comme Ana qui, afin de rembourser les frais médicaux engagés, tournent dans ses productions. Elles ne peuvent être libérées de leur contrat qu'une fois une certaine somme atteinte. Tout se bouscule dans ma tête, bien sûr que j'apprécie Ana, je l'aime même. Mais là il s'agit de me faire payer, c'est ce qu'il a l'air de vouloir de dire en tout cas. Je m'enquiers de la somme qui, évidemment au vu de la beauté d'Ana, est élevée mais presque atteinte malgré tout. J'hésite.

" Pourquoi est-ce que je dois payer tout ce qui manque? ".

" Sinon, tu dois payer à chaque fois. Ce n'est pas gratuit le cul d'Ana ! ".

Je demande à la voir, l'homme l'appelle et aussitôt elle apparait. Elle ne porte qu'un string et des bas, je devine son membre recroquevillé. Elle s'excuse de m'entrainer dans sa vie mais elle tenait à me voir et s'est fait prendre en téléphonant à Yolanda. Son souteneur, puisque c'en est un, ne la laissera plus me voir à moins que je la paye telle une prostituée. Sauf si elle, ou moi en l'occurrence, ne règle le reste dû soit quelques milliers de dollars que je n'ai pas, ni ici, ni ailleurs. Mais l'homme me coupe dans ma réflexion.

" Y'a aussi une autre solution. Si tu es vraiment intéressé par elle " annonce-t-il avant de reprendre,

" Si tu participes à quelques scènes avec Ana et que tu la fais jouir sans qu'elle simule, alors je peux baisser la somme à mille dollars. Si tu tiens à elle... ".

" Uniquement si je porte un masque alors " essayai-je de négocier.

Je souris à Ana qui me le rend, j'ai envie de l'aider en même temps, elle me plait trop. Je sais que c'est la solution la plus sûre et la plus rapide, si je commence à payer comme un client, ca va finir en racket sans fin dont je ne sortirai pas. Et puis faire l'amour ne me fait pas peur.

" Tu es sûr de vouloir ? " s'enquiert Ana.

" Oui car j'ai envie que tu sois avec moi, et plus dans cet esclavage ".

" Moi aussi je veux être avec toi ! ".

Par le passé, j'avais déjà été filmé pendants des ébats, mais à titre privé, pour le plaisir des participants. Même pour un film à petit budget, la logistique déployée m'impressionne et je commence à paniquer. L'assistant me tend alors un verre, Ana me dit d'avoir confiance. Le liquide me brûle la gorge et je sens une chaleur m'envahir jusqu'à mon membre. S'asseyant sur le lit, elle le libère et le porte aussitôt à sa bouche. Sa langue est divine et parcourt ma hampe. J'oublie le reste et ne remarque pas que le tournage a commencé sous des regards attentifs. Puis elle se retourne sur le lit et m'offre ses fesses. M'agenouillant, je suce d'abord son sexe qui grossit rapidement.

" Ooooh oui, suce-moi bien...comme ca ! " s'extasie Ana.

Mais ma langue, aussitôt remplacée par une main, quitte son sexe pour s'occuper de son cul. Je m'attarde un instant sur ses boules puis gagne son intimité. Je me délecte, ma salive l'emplit et coule entre ses fesses. Sa jouissance redouble d'intensité, j'ai envie de la pénétrer, d'attiser cette jouissance, de la posséder.

" Ouuuuui. Oh c'est bon, oh, oh, oh. Oh t'es en moi là, continue ! Continue !" s'exclame-t-elle quand mon gland franchit sa rondelle.

" Oh je vais te prendre ma belle. Bien comme il faut ".

" Ouiiiiiii. Vas-y ! Vas-y ! Vas-y ! ".

Cette étreinte nous conduit vers de multiples positions, tantôt allongés, tantôt à genoux. Ana jouit sous mes assauts et je crois que je ne vais pas tarder à venir aussi. Voulant rallonger nos ébats, je lui fais comprendre que je veux changer de rôle. Surpris, le producteur acquiesce d'un large sourire. Je m'allonge sur le dos en relevant les genoux sur mon torse, je m'offre totalement. Le sexe lubrifié d'Ana se glisse en moi. Nos yeux s'unissent comme le reste de nos corps, ses seins battent la mesure de mon plaisir qui bientôt s'exprime.

" Oh ma chérie fais-moi jouir à ton tour, ramone-moi bien ! ".

" Mon beau, ton cul est doux ! ".

" Ooooh...ooooh...ooooh ! ".

" Han ! Mais... ".

Ana n'a pas le temps de finir sa phrase que son sexe ressort de mes entrailles tandis qu'une verge force le passage dans ma bouche. Je ne me contrôle plus et je ne la refuse pas. Du coin de l'oeil, je vois qu'un acteur, celui qui sodomisait Ana à mon arrivée, a repris sa place. Obéissante, elle ne le refuse pas non plus. Deux puissantes mains m'ont positionné face à elle, à quatre pattes aussi. Mon anus appelle son dû, je le sens. Il est rapidement exaucé et me plaisir reprend de plus belle. Cette bite me lime la prostate et vient buter au plus profond de moi. Ana me saisit le visage et m'embrasse goulûment. Nous jouissons de nous voir ainsi pris face à face, les deux acteurs aussi qui d'ailleurs éjaculent presque simultanément sur notre dos respectif.

Une autre scène s'en suit dans laquelle je joue le rôle du jambon dans un sandwich composé d'Ana et d'un dernier acteur. J'éructe de plaisir, je me fous du reste et ne vois qu'Ana d'ailleurs. Les deux inondent ma bouche puis j'inonde celle d'Ana.

" Bien ! C'était parfait, tellement même que je vous fais cadeau des mille dollars ! Par contre... " s'exclame le producteur en sortant son sexe en nous désignant tous les deux.

On comprend vite qu'une dernière gâterie est au menu, une sorte de dernière soumission. Le travail combiné de nos langues expertes font rapidement jaillir une petite quantité de sperme dans un râle inversement puissant.

Une fois dans l'ascenseur, nous nous enlaçons dans une forte étreinte. Notre baiser fougueux est entrecoupé par ses pardon et mes je t'aime. Un taxi nous emmène loin de cet enfer, vers mon hôtel. Je réalise que j'ai oublié de mettre un masque. Je m'endors malgré tout repus, dans les bras de celle dont je ne peux plus me passer. Dans les bras de celle que j'aime.

3) L'école de Samba

Deux jours ont passé, hier nous avons assisté à la défaite de L'Espagne qui se retrouve éliminée de la compétition, mais aujourd'hui nous nous rendons dans une école de samba réputée d'après Yolanda. A son propos, j'avais vu juste quand à l'attrait réciproque naissant entre elle et Virginie. Elles restent toujours proches l'une de l'autre et j'ai même assisté à un baiser furtif entre elles, dans une coursive du stade après le match à l'arrière du groupe. Mais elles me font confiance et je n'ai aucune envie de révéler leur idylle aux autres, surtout à Bertrand qui espère toujours une suite à leurs galipettes à 10000 mètres d'altitude. Virginie m'avoue même que, malgré les quelques expériences entre filles qu'elle avait eu, elle n'aurait jamais pensé tomber amoureuse d'une femme.

Le bus s'arrête devant une grande bâtisse blanche surmontée d'une terrasse où des enfants semblent jouer. Yolanda frappe à la porte, un homme ébène et sec parait et, après un échange de quelques mots en brésilien, nous laisse entrer dans une grande cour intérieure. Ma guide prend mon bras au moment où je franchis le seuil et me glisse à l'oreille :

" J'ai ici une amie que je veux te présenter, je suis sûre que vous allez vous plaire ! ".

Au milieu de la cour, nous assistons à un petit défilé privé de divers danseurs et danseuses vêtus d'étoffes colorées qui nous donnent un goût du fameux carnaval. Certains costumes portés sur des harnais doivent nécessiter une force et un équilibre impressionnants au vu de leur taille, or de jeunes brésiliennes aux jambes effilées enchainent les pas de danse sur des talons hauts. Mais alors que certains du groupe se font entrainer par les danseuses notamment, Virginie me fait signe de la suivre vers une porte de l'école, puis par un escalier nous gagnons la terrasse où nous rejoignons Yolanda. Le ciel couchant est teinté de reflets jaunes orangés, et c'est sous ce décor de rêve que je rencontre Ana. Sous une fine chevelure châtain se terminant sous les épaules, un visage fin et innocent m'observe derrière de grands yeux verts. Ses longues jambes disparaissent sous un short en jean effilé, l'échancrure prononcée d'un simple maillot de corps jaune, ajusté au niveau de sa taille, met en valeur sa poitrine rebondie.

Par chance, elle parle aussi français, certes un peu moins bien que Yolanda, mais beaucoup mieux que moi avec le portugais dont je n'ai retenu que les expressions de base. Effectivement, nous accrochons vite l'un à l'autre et je ne remarque même pas que les filles se sont mises à l'écart pour être tranquilles.

" Viens avec moi " me dit Ana prenant ma main.

Nous entrons dans une salle de l'école, qui a tout l'air d'être une salle de classe d'ailleurs, et après avoir fermé la porte à clé, cette déesse au superbe fessier vient saisir mes hanches et, collant son bassin au mien, m'embrasse avec fougue. De la main droite, je saisis une de ses fesses tandis que je place l'autre sur son cou juste sous son oreille et commence à lui caresser la nuque sous sa chevelure. Puis lui faisant faire volte-face, je passe une main sous son marcel et je commence à jouer avec un téton tandis que je plonge l'autre main dans son short. Mes doigts ne sont pas surpris de reconnaitre un morceau de chair inattendu sur ce corps.

" J'espère que ca te fait plaisir, Yolanda a cru comprendre que tu étais assez ouvert d'esprit, histoire que tu essaye quelque chose de local" me précise-t-elle.

" Rassure-toi, tout comme elle, je suis bisexuel et j'adore ca "

" OK alors c'est moi qui commence " dit-elle, tout en descendant sur ses genoux.

Mais à peine a-t-elle sorti mon sexe de mon boxer que Yolanda vient frapper à la porte. Le bus va repartir et il vaut mieux rejoindre le groupe avant de risquer de se faire attendre. A regret je dois me séparer d'Ana après un dernier baiser, mais Yolanda lui révèle le nom de notre hôtel. Elle m'y rejoindra après le repas, mais n'aura que peu de temps à m'accorder car elle s'est déjà engagée sur une autre invitation qu'elle ne peut remettre. Ca va être dur d'attendre. Deux heures.

Je trépigne plus qu'un enfant la veille de Noël, durant le trajet retour et pendant le repas. Virginie n'arrête pas de me titiller gentiment à ce propos et l'attente n'en devient que plus dure. Les râleurs reprennent sans doute leur train-train habituel mais je ne les entends pas, toutes mes pensées vont vers Ana. Certes, j'espérais pouvoir vivre une expérience avec le troisième sexe mais je ne pensais absolument pas en tomber amoureux. Je vois bien dans les sourires complices de Virginie que mon émoi est au moins visible à l'oeil averti, j'ai l'impression de revivre la maladresse sentimentale de l'adolescence. Vite, que la fin du repas arrive et mette fin à mon supplice !

Enfin, je suis là dans le hall de l'hôtel à l'attendre. D'abord debout, j'opte finalement pour un fauteuil accueillant. Elle parait, soudaine, derrière les vitres du hall, sublime. Sitôt la porte franchie, elle illumine la vaste pièce. Sa robe de soirée noire, ses mules à légers talons, ses longs pendentifs d'oreille, son sourire, sa fraicheur, le déhanchement de ses hanches, je ne peux énumérer tout ces petits détails qui me foudroient dans mon siège. Je me redresse néanmoins pour l'accueillir.

" Ana, tu es simplement ravissante et je suis content de te revoir ".

" Moi aussi ca me fait plaisir, mais malheureusement je dois partir dans une heure. Yolanda t'a prévenu ? " s'inquiète-t-elle.

" Oui je sais, si tu t'es déjà engagée ailleurs c'est normal " tout en essayant de cacher ma déception, mais je rajoute,

" Tu veux prendre un verre ici ou on peut aller ailleurs, si tu préfères ".

" Allons dans ta chambre, c'est mieux, on n'a pas beaucoup de temps ".

Alors que nous nous dirigeons vers l'ascenseur, je lui assure de la disponibilité d'un minibar dans cette dernière. Quelle remarque d'abruti ! Intérieurement je me maudis. Comme si elle était revenue uniquement pour boire un verre ! J'essaye de rattraper ma maladresse tant bien que mal, ce qui la fait sourire. Sa lumière me fait fondre et je ne vois pas qu'une personne s'est glissée dans la cabine. Il faut en plus que cela soit Serge.

" Alors, on s'offre une petite gâterie locale mon pote ? " demande-t-il sur un ton lubrique accompagné de clins d'oeil nettement affichés.

" Ca va, ferme-là ! Ce n'est vraiment pas le moment " je lui réponds avec fermeté tout en assumant ma main autour de sa taille.

" Et elle a un petit plus, hein ? " redoublant de clins d'oeil.

Ce manque de respect envers Ana me donne envie de lui écraser mon point sur sa gueule de connard et j'imagine sa tête éclatée contre la cabine. Je sens qu'Ana est mal à l'aise, s'imagine-t-elle que j'ai confié notre rencontre à un tel connard ? Je m'empresse de la rassurer aussitôt.

" Je suis désolé, c'est un connard que je n'apprécie pas ".

" Un connard ? ".

" Un abruti, un idiot, quelqu'un que je n'aime pas " je m'empresse de préciser.

" Tu sais, je viens là que parce que c'est toi, j'ai confiance ".

Ces mots me transportent de joie mais me font aussi prendre conscience de l'importance de cette confidence. C'est avec galanterie que je la fais pénétrer dans ma chambre, nous nous asseyons dès lors sur le bord du lit. Aussitôt, nos doigts se cherchent et rapidement s'entrelacent, nos bouches en font de même. Tels des adolescents, nous nous allongeons sur le lit, elle sur moi, et commençons d'innocentes caresses. Nos baisers sont juste entrecoupés de nos aveux amoureux l'un envers l'autre, notre désir commence à se manifester ostensiblement, surtout chez Ana avec sa petite robe. J'ai envie de lui procurer du plaisir et aussi, je viens placer ma tête entre ses jambes. Dégageant délicatement son sexe de son string, je caresse son intimité du doigt. Ce pénis fin et doux mérite toute l'ardeur et la dévotion que ma bouche puisse donner. Ma main remonte sous sa robe vers sa poitrine et atteint l'un de ses seins. J'en décris le galbe du bout des doigts, m'attarde sur le téton afin de l'exciter puis le saisis telle une pieuvre sur sa proie. Son souffle et son râle grandissants m'annoncent sa proche jouissance, la désirant, je redouble d'efforts. Redressée par son orgasme, Ana saisit simultanément mes cheveux alors que sa semence envahit ma gorge, pour mon plus grand plaisir. Nos câlins reprennent immédiatement après, enlacés. Mais trop vite il lui faut partir et c'est pour moi, un deuxième déchirement dans la même journée. Je vois bien dans ses yeux que nous sommes au diapason, y compris dans le supplice de l'attente qui va nous séparer.

" Quand-est-ce que je te revois ? ".

" Très bientôt mais j'ai à faire les deux prochains jours, je t'appellerai par Yolanda mon amour" me rassure-t-elle dans un baiser langoureux.

Je la raccompagne jusqu'à un taxi où elle finit par disparaitre après un énième baiser. Je reste pantois quelques minutes à l'extérieur de l'hôtel, puis je rejoins ma chambre et mon lit où, apaisé, foudroyé par l'amour peut-être, je ne cesse de répéter intérieurement ses derniers mots, ici même : mon amour, mon amour, mon amour,... Malgré ma joie mêlée de frustration, le sommeil finit par me gagner.

Bearhand

Suite de l'histoire

Autres histoires de l'auteur : David, pute à routiers | Chienne nocturne | Julien | Fred | Les douaniers | Gabriel | Victor, père de famille | Voyage au Brésil

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