Cyrillo

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Le sauvetage de Medhi

J'avais depuis longtemps envie de me faire un plan avec un jeune rebeu... le fantasme de la racaille qui n'a pas froid aux yeux, la peau m�te et la bite circoncise toujours au garde � vous. Bien s�r comme je suis port� sur les minets plut�t minces et imberbes, j'orientais ma recherche en ce sens en pensant � plusieurs mod�les de la s�rie des films Nomades de Cadinot.

Sur un chat, je tombais sur un certain Medhi qui semblait correspondre exactement � mon fantasme, photos � l'appui. 22 ans, 1m75 pour 60 Kg, muscl� sec, torse et cul imberbe, cheveux courts et cerise sur le g�teau, 2 brillants surdimensionn�s aux oreilles et un petit serpent tatou� dans le bas du dos...A en croire notre discussion, Medhi �tait une chienne passive qui adorait se faire p�ter son petit cul, mais qui quand m�me pr�f�rait les relations suivies aux plans uniques.

Je donnais mon num�ro de portable � Medhi qui bien chaud m'appela m�me pas 30 secondes apr�s l'avoir re�u. Sa voix correspondait exactement � son physique et son accent de banlieue �tait � craquer. Je lui donnais rendez-vous dans une heure � la sortie du m�tro La Fourche � deux pas de chez moi. Cela me semblait plus prudent que lui filer directement mon adresse avec tous les codes pour rentrer dans l'immeuble.

Je filais sous la douche, passait des v�tements propres et tuais le temps en regardant quelques photos de cul sur le Net, histoire d'�tre compl�tement chaud. A dix heure moins dix, je sortis de la maison, direction la bouche de M�tro. Avec quelques minutes de retard je vis Medhi monter les escaliers c�t� avenue de Saint-Ouen. Je le reconnus tout de suite. Il portait un pantalon camouflages gris et blanc et un sweet capuche blanc tr�s sexy. Il leva la t�te, croisa mon regard et compris que c'�tait moi son rencard. J'ai de tout de suite aim� ses yeux noisettes tr�s brillants avec ses longs cils, les traits de son visage plut�t fins et par-dessus tout sa d�marche f�line que seuls certains blacks ou rebeus peuvent avoir.

Nous avons discut� de tout et de rien sur le chemin de la maison. J'avoue que j'avais vraiment h�te d'arriver...Dans l'ascenseur d�j� je le prenais par la taille et lui roulais une bonne pelle bien baveuse. Il embrassait super bien et avait une haleine menthol�e tr�s agr�able. A peine le temps de rentrer dans l'appartement que nous recommencions � nous embrasser avec envie.
Je lui retirais son suite capuche, il ne portait rien en dessous. Il avait des abdos parfait avec des tablettes de chocolats. Seulement quelques poils sur le ventre qui m'excitait et me donnaient envie d'en d�couvrir davantage.

Je mordillais ses t�tons durcis par l'excitation. Medhi se laissait faire, apparemment il aimait que l'on prenne les choses en main, ce qui faisait tr�s bien mes affaires. Je m'agenouillais devant lui pour lui embrasser le ventre et lui caresser la bosse qui s'�tait form�e sous la ceinture. Je sentais sa bite band�e � travers le tissu. Je lui baissais son pantalon camouflage et son boxer noir pour d�couvrir sa queue. Environ 17 cm, plut�t fine comme j'aime, avec un joli gland bien dessin�. Je la pris en main tout en le regardant fermer les yeux pour mieux appr�cier la caresse. Elle �tait toute chaude dans ma main.
Je le branlais doucement pendant que je commen�ais � lui l�cher ses couilles ras�es. J'adorais son odeur de petit m�le.

Je remontais des couilles en lui l�chant la base de la bite. J'adore l�cher cet endroit et frotter la queue sur mon visage. Il avait l'air d'aimer aussi. Je remontais encore jusqu'au gland que je l�chais d�licatement, jusqu'� ne plus en pouvoir et le prendre compl�tement en bouche. Je le su�ais alors en faisant p�n�trer sa queue jusqu'au fond de ma gorge. Il me caressait la t�te. Je sentais ses mains chaudes glisser dans mes cheveux courts et sur ma nuque.

Sans interrompre mes caresses buccales, je d�grafais mon jeans pour en sortir ma bite band�e et la branler. Je m'interrompis enfin pour qu'il termine de se d�shabiller. L'occasion pour moi de d�couvrir ses jolis petits pieds. Je me relevais pour le serrer contre moi qui �tais encore habill�s, son corps nu plaqu� contre le mien, sa bite contre la mienne. Je lib�rais mon �treinte pour le prendre par la main et l'entra�ner dans la chambre.

Je le jetais sur le lit o� il s'allongea sur le dos pour me regarder me d�shabiller. Une fois compl�tement nu, je viens me coucher sur lui. Sa queue rendu humide par la fellation glissait contre la mienne et contre mon ventre. Je l'embrassais goul�ment alors que nos deux corps se frottaient l'un � l'autre jusqu'� ses pieds caress�s par les miens.
J'aurais presque pu jouir en me frottant � lui si j'avais continu� ainsi, mais cela eut �t� un peu frustrant.

Aussi, je m'agenouillais � ses c�t�s et lui donnais ma queue � sucer. Sans se faire prier, il la prit en pleine bouche et me l'aspira jusqu'� la base tout en titillant mes couilles avec ses petits doigts fins. Pendant qu'il me pompait, je prenais sa queue dans ma main pour le branler. Je crachais dans ma main pour lubrifier mes doigts et les faire glisser sur son gland. J'en profitais �galement pour caresser son entrejambe et ses fesses. Je commen�ais � avoir super envie de l'enculer.

Ecoutant mes d�sirs, je sortis ma queue de sa bouche. Je le gratifiais d'un bais� tr�s humide et je lui fis signe de se mettre sur le c�t�, les jambes �cart�es. Il avait de petites fesses tr�s jolies et une raie sans un poil. Je le caressais en faisant glisser de temps � autre un doigt humide le long de sa rondelle. Finalement je go�tais son cul avec ma langue, d'abord en la faisant courir sur ses fesses, puis en lui l�chant son trou du cul et en p�n�trant dans son intimit�. Il poussait de petits g�missements compl�tement absorb�s par le traitement que je lui infligeais. Ma main libre lui caressait les couilles et le branlait.

Je pris une capote sur le chevet et me la d�roulait sur la queue. Je viens entre ses jambes frotter ma queue contre sa raie humide de salive. Mon gland glissait dans son cul chaud et je le p�n�trais compl�tement sans effort. Je restais un moment sans trop bouger pour qu'il s'habitue � avoir ma bite en lui. Puis je commen�ais � la ramoner avec douceur. Je lui caressais la queue et les fesses pendant que j'augmentais progressivement la cadence.

Sans quitter la chaleur de son cul, je me couchais tout contre lui pour le prendre sur le c�t�. Je le p�n�trais profond�ment, mes couilles contre les siennes. Il tourna la t�te pour m'embrasser. Je pouvais ainsi faire glisser ma main sur son corps et le sentir vibrer sous mes assauts. Il bandait tr�s dure et plusieurs fois retira ma main pour �viter de jouir.

Je changeais finalement de position pour le prendre de face. Ses jambes relev�es reposant sur mes �paules. J'adore cette position qui me permet de regarder le mec que je prends dans les yeux. J'�tais absorb� par le beau regard de Medhi. Je crachais dans ma main pour lui lubrifier la bite et je le branlais �nergiquement pour le faire jouir. Quelques secondes suffirent pour que je sente les contractions de son bassin et sa queue crach�e un sperme abondant sur les doigts, son torse et son ventre. Je me penchais pour attraper sa bouche et l'embrasser tendrement.

Je sortais d�licatement ma bite de son cul, retirait le pr�servatif et lui donnais ma queue � sucer. Sans tarder je d�chargeais dans sa bouche en poussant des cris de plaisirs. Il en avalait une bonne partie avant de m'en faire profiter en me roulant une pelle bien juteuse.

J'attrapais une serviette pour essuyer son sperme puis je m'allongeais contre lui pour le prendre dans mes bras et pour le caresser avec douceur. J'aime bien ces moments de tendresses apr�s l'amour.

***

Apr�s l'amour, Medhi m'ouvrit son coeur et me raconta sa vie dans sa cit� de La Courneuve, et sa solitude de jeune gay dans ce monde hostile aux diff�rences. Dans la cit�, il �tait impossible d'avouer son homosexualit� et il devait rester tr�s discret. Ceux dont on d�couvrait les penchants �taient irr�m�diablement clou�s au pilori, bannis, chass�s. S'ils restaient malgr� tout dans la cit�, ils �taient victimes de brimades et m�mes de viols collectifs.

Medhi me raconta l'histoire d'un jeune gar�on de 18 ans qui avait �t� aper�u par un grand fr�re de la cit� en train d'embrasser un autre gar�on dans les toilettes de son lyc�e. Il avait �t� pris � partie d�s son retour dans l'enceinte de la cit�, conduit dans une cave pour �tre d�shabill� et fouett� � coups de ceinture. Non content de lui infliger une telle punition, il s'�tait fait enculer sans m�nagement pas une dizaine de mecs, histoire de lui passer l'envie de se servir de son cul.

Les rares homos qui arrivaient � subsister en tant que tels dans la cit�, se mettaient au service de grands fr�res qui les prot�geaient en contrepartie de faveurs sexuel. En gros ils �taient des gitons et devaient servir de vide-couilles d�s que le besoin s'en faisait sentir.

Medhi m'avoua qu'il craignait que l'on d�couvre ses tendances. Il se sentait surveill�. Il se demandait quand il pourrait quitter la cit� avant d'y �tre oblig� avec l'impossibilit� pour lui d'y retourner pour voir sa famille. Bien s�r eux non plus n'�taient pas au courant de son homosexualit�. Ils n'auraient d'ailleurs pas manqu� de le d�noncer m�me en connaissance de cause.

Medhi s'endormit dans mes bras soulag� d'avoir pu se confier, m�me � un presque inconnu.

***

Le lendemain matin, je fus r�veill� par les mains de Medhi qui me caressait tendrement le dos et les fesses. Allong� sur le ventre j'�cartais l�g�rement les jambes et je me laissais faire les yeux ferm�s. Ses mains chaudes glissaient � l'int�rieur de mes cuisses, mes couilles et la raie de mes fesses. Il cracha dans sa main pour humidifier mon trou du cul et y enfon�a un doigt m'arrachant un soupir de plaisir. Il joua un moment � m'exciter de la sorte avant de s'allonger sur moi.

Son corps plaqu� sur le mien, je sentais maintenant son �rection sur mes fesses. Il m'embrassa la nuque, attrapa mes mains comme pour m'emp�cher de bouger tandis qu'il se frottait contre moi. C'est moi qui lui demandais de me la mettre. Il se redressa, � cheval sur mon post�rieur le temps d'enfiler un pr�servatif et de mettre un peu de gel sur sa queue. Il se glissa alors tr�s doucement en moi. Compl�tement rentr� il resta un instant sans bouger puis commen�a � faire glisser sa queue dans mon intimit�. J'adore cette position o� je me sens compl�tement soumis.

Il acc�l�ra le rythme � mesure que je g�missais pour l'encourager. Ma queue band�e � fond �cras�e contre les draps commen�ait � me faire mal. Je lui fis comprendre que je souhaitais changer de position. Je me mis aussit�t � quatre pattes, les jambes l�g�rement �cart�es pour qu'il puisse me prendre en levrette. Il ne tarda pas � me p�n�trer dans cette position qui me permettait de sentir encore mieux sa bite dans mon cul serr�. Ses mains libres jouaient avec mon corps, me caressant les hanches, le dos, le torse allant jusqu'� me pincer les t�tons. Par moment il attrapait ma queue bien dure pour la branler mais j'�tais oblig� de l'arr�ter pour ne pas jouir trop vite.

Il finir par jouir dans mon cul en poussant des cris de plaisir. Je sentis tout son corps se contracter pendant l'�jaculation alors que je serrais les fesses au maximum pour le faire jouir encore plus fort. Il se retira de mon cul. Je me retournais pour lui retirer la capote pleine de sperme et prendre son gland en bouche pour nettoyer les derni�res go�tes qui y perlaient.
Il me prit finalement en bouche pour m'arracher une jouissance bien m�rit�e. Je jouis � grand traits jusqu'au fond de sa gorge lui remplissant la bouche.

Il me serra dans ses bras un moment sans rien dire. Apr�s ce doux moment de torpeur il me dit qu'il devait partir. Un peu inquiet il me demanda si je voulais le revoir. Je lui dis que bien s�r, que c'�tait �vident ! Je le sentis rassur�. Il se rhabilla rapidement. Sur le pas de la porte, il me dit qu'il me rappellerait dans la soir�e.

***

Dans la journ�e je re�u plusieurs textos de Medhi me disant qu'il avait ador� faire l'amour avec moi et qu'il aimerait bien le refaire encore et encore et voir plus. Je lui proposais de repasser le soir m�me s'il le pouvait.

A 18 heures, je recevais un appel de Medhi. Il avait une voix pleine d'angoisse que je ne lui connaissais pas :
" - Ils savent ! Je ne sais pas comment mais ils savent !!! Quand je suis rentr� il y a 5 minutes du Auchan avec ma m�re, un des casseurs de PD dont je t'ai parl� m'a fait un signe du doigt...et m'a dit que je serais corrig� ce soir � 19h pour avoir trahis la confiance d'Allah...Putain ils vont venir me prendre...Je les vois par la fen�tre ils surveillent pour pas que je me barre...
- Calme-toi, ils ne pourront pas te faire sortir de l'appartement de force ?
- Tu les connais pas, ils vont d�foncer la porte s'il faut ! Viens me chercher, il n'y a que toi qui puisse me sauver de ce bordel...Je connais personne d'autre qui pourra le faire. Putain j'ai besoin de toi !!!
- Bon j'arrive ne bouge pas. "

Je raccrochais le t�l�phone un peu sonn�. Je ne pouvais pas laisser Medhi comme �a...Le sort qui l'attendait me r�voltait et je commen�ais d�j� � m'attacher � lui.

Je mettais des rangers, je chargeais mon arme de service, un calibre 38 smith et Wesson � 6 coups que je dissimulais dans son holster sous mon blouson. Je compl�tais mon �quipement avec une bo�te de cartouches dans une poche et plusieurs paires de liens jetables dans l'autre. Cinq minutes plus tard j'�tais dans le m�tro et apr�s deux changements et plus de 20 minutes � pieds j'arrivais enfin dans la cit� de Medhi. Il �tait 19h pass�. La nuit �tait tomb�e et je pouvais me d�placer discr�tement. Planqu� sous un arbre dans l'ombre je s�lectionnais son num�ro sur mon portable. Aucune r�ponse, et au bout de 10 sonneries je tombais sur le r�pondeur.

Je me dirigeais vers le b�timent dont il m'avait indiqu� l'emplacement. Pas �vident dans la nuit. Je trouvais l'entr�e heureusement d�serte et je montais les escaliers quatre � quatre jusqu'au 6�me �tage. Je sonnais � la porte apr�s avoir v�rifi� le num�ro de l'appartement. Il n'y avait aucun nom sur les portes. Une jeune fille m'ouvrit la porte en pleure. Je lui dis que j'�tais un ami de Medhi et que je venais le voir. Entre deux sanglots je compris qu'ils �taient venus le chercher pour l'amener dans les caves du b�timent C.

Je d�valais les escaliers encore plus vite que je les avais mont�s et je me mis � la recherche du b�timent C. En d�sespoir de cause j'interrogeais un gamin d'une dizaine d'ann�e en train de taper dans un ballon. Il me fit un signe de la main. Je partis en courant sans me retourner. Dans le hall du b�timent C il y avait deux rebeus d'une vingtaine d'ann�e qui semblaient monter la garde. A peine j'avais mis un pied sur la premi�re marche du perron qu'ils me prirent � partie :
" - Eh tu vas o� bouffon !
- Dans les caves, il parait qu'il s'y passe des choses int�ressantes !
- Mais comment y l'est au courant l'bouffon, c'est une affaire de la cit� �a ! Pas question qu'on te laisse descendre ! "

Maintenant que je savais que j'�tais au bon endroit je fis appara�tre en moins d'une seconde mon 38 dans la main et je braquais les deux imb�ciles.
" - Aller on rigole plus maintenant ! A genoux les mains sur la t�te ! Le premier qui bouge, je le descends !
- Eh c'est un keuf l'bouffon !
- Ta gueule ou je t'�clate ! "

Je leur attachais les mains dans le dos avec les liens en plastique jetables. Puis je les accrochais chacun � un radiateur. Visiblement ce n'�tait pas des soldats car ils n'auraient pas �t� difficile de me d�sarmer...Je les mena�ais pour qu'il garde le silence avant de descendre l'escalier qui menait aux sous-sols.
Au bout d'un long corridor plong� dans le noir je voyais une lumi�re. Des bruits semblaient venir de l�. Je parcourrais sans bruit 20 m�tres de couloir. Il y avait ensuite un coude � angle droit et finalement je vis une cave sans porte d'o� venait la lumi�re. Il faisait froid et �a sentait l'humidit� et le cannabis.

Je m'approchais � pas de loup jusqu'� d�couvrir la pi�ce �clair�e. Le spectacle qui s'offrait � moi �tait malheureusement bien celui que j'attendais. Medhi, mon Medhi �tait compl�tement nu � genoux � m�me le sol au milieu de la pi�ce. Ses bras �taient maintenus en l'air par une corde attach�e � un crochet. Son dos �tait rouge, sans doute avait-il �t� battu. Une dizaine de mec se tenaient en cercle autour de lui. Medhi �tait en train de se faire d�foncer la bouche par un des participants. Les autres avaient leurs queues sorties, pour la plupart bien band�es en train de se branler. Ils y passaient � tour de r�le. Et sans doute qu'apr�s la bouche ils auraient le droit de lui d�foncer le cul.

La vue de ce spectacle d�clencha une rage folle en moi. L'arme � la main je d�boulais dans la pi�ce. Il fallait agir vite et extraire Medhi de l� au plus vite.
" - Personne ne bouge o� je vous descends ! Toi le grand avec le pull blanc, tu le d�taches doucement ! Les autres � genoux imm�diatement les mains sur la t�te !
- Putain d'o� y sort celui l� ! On va le baiser aussi ! "

Il fallait r�agir un contre dix je ne faisais pas le poids. Je visais la jambe de celui qui avait parl� et ouvrit le feu. Une balle de 38 suffit pour lui �clater le genou. Il s'�croula en se tordant de douleur et en poussant un hurlement. Le bruit avait �t� assourdissant les renforts ne tarderaient pas � arriver. L'odeur de la poudre remplit la pi�ce qui resta un instant silencieuse. Tous se mirent calmement � genoux, la crainte dans le regard. Je rappelais � " pull blanc " qu'il devait d�tacher Medhi avant de se foutre lui aussi � genoux.

Medhi avait l'air catatonique et j'eu l'impression pendant quelques secondes qu'il n'allait pas r�agir et ne pas pouvoir marcher. Il se ressaisit d'un coup et se pr�cipita vers moi sans trop faire attention � la ligne de feu. Je le fis passer derri�re moi et lui aboya de mettre ses fringues. Mais ses tortionnaires les avaient d�j� jet�s. Je les prenais � partir une derni�re fois :

" -Bon maintenant on va se tirer d'ici. Le premier qui tente un mouvement ou qui essaye de nous suivre sera abattu sans sommation ! C'est clair ! "

Je sortis de la pi�ce � reculons les tenant en joue le plus longtemps possible, je fis un signe � Medhi qui se mit � courir dans le couloir, je le suivais l'arme au poing en jetant des regards au dessus de mon �paule pour contr�ler nos arri�res.
Le couloir paraissait interminable, l'escalier enfin. J'�tais juste derri�re Medhi. La vue de ses belles fesses en action �veilla un �clair d'excitation en moi vite dissip� par l'adr�naline. Arriv�e en haut de l'escalier, les deux lascars �taient toujours sagement menott�s au radiateur. Mais des bruits de pas se faisaient entendre dans la cage d'escalier et des voix masculines. Il fallait vraiment se tirer. Je pris Medhi par la main et nous sommes sortis sur le parking. Il n'y avait que la nuit pour cacher la nudit� de Medhi.

On a eut beaucoup de chance car juste devant nous, un mec s'appr�tait � rentrer dans une BMW noire. Au bruit de mes pas il se retourna pour nous regarder. Moi en blouson noir l'arme au point tenant de l'autre main Medhi compl�tement nu ! Je pense qu'il est rest� fig� un quart de seconde avant de r�aliser que je mena�ais de le descendre s'il ne me filait pas les clefs de sa caisse.

Il s'ex�cuta sans un mot. Je d�marrais rapidement laissant � peine le temps � Medhi de monter. Je fis hurler le six cylindres dans une marche arri�re � plein r�gime avant de partir � fond vers la sortie de la cit�. Arriv�e sur l'un des boulevards principaux de La Courneuve. Je me for�ais � reprendre une allure normale...Apr�s un pareil exploit, il aurait �t� un peu difficile d'expliquer notre situation au flic, m�me pour le membre des forces de l'ordre que je suis. Je profitais d'un feu rouge pour retirer mon blouson et le passer autour des �paules de Medhi qui ne dit toujours pas un mot. Je rangeais mon p�tard dans la bo�te � gants.

Je rentrais directement � la maison et planquait la voiture � ma place de parking au 3�me sous-sol de l'immeuble. J'allais chercher des fringues pour Medhi pour qu'il puisse monter jusqu'� l'appartement sans risquer de tomber sur une vieille alors qu'il n'avait que mon blouson sur le dos et la bite � l'air.
C'est seulement arriv� � la maison que Medhi �clata litt�ralement en sanglots. Je le pris dans mes bras pour le r�conforter. Le pauvre il n'�tait pas passer loin du viol et peut �tre m�me de la mort. J'�tais son h�ros !

HYPERION

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