Cyrillo

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J'ai trouv� mon Ma�tre -3

Un lundi de mars, suite

Je reste un certain temps, seul, agenouill� dans l'entr�e. Je suis trop excit� pour cesser de penser � Eric et � sa Bite. Je suis incapable de juguler mon d�sir, de le mettre en veilleuse quand il m'envahit. Mon Ma�tre, lui, sait se ma�triser. Certes, il me baise � loisir, et me d�sire assid�ment (c'est ma grande fiert� !) mais, si les circonstances l'exigent, en trois minutes il passe � autre chose. C'est impossible pour moi, j'ignore pourquoi. D'apr�s Eric, une telle impossibilit� prouve :
; ; ; ; ; ; 1) que je suis bien une salope, que c'est ma nature profonde.
; ; ; ; ; ; 2) qu'au bout du compte, je pense avec mes trous.
; ; ; ; ; ; 3) que je manquerai toujours, malgr� mon intelligence, de la maturit� d'un homme adulte et responsable.
; ; ; ; ; ; ; 4) qu'il me faut donc un M�le adulte, m�r, responsable, pour disposer de ma personne et de de l'usage de mes trous. ;
; ; ; ; ; ; ; 5) que la soumission est la seule fa�on pour moi de vivre, si je veux trouver le bonheur, la s�r�nit�, l'�quilibre.

Mon Ma�tre a raison. Je le sais puisque j'ai atteint, gr�ce � lui, le bonheur, l'�quilibre, la s�r�nit�.

N�anmoins, seul dans l'entr�e de la maison, la gorge s�che, le cul br�lant, je me sens d�sempar�. Durant de longues minutes, ;je ne bouge plus, comme si la terre avait cess� de tourner, comme si mon esprit venait de se d�connecter. Ca m'arrive, parfois, quand l'envie d'Eric, violente, me prend par surprise. En fait, �a m'arrive souvent ! Mais je sais, depuis peu, faire bon m�nage avec un tel trouble. Je sais l'emp�cher de cro�tre, l'emp�cher de se muer en crise d'angoisse. Alors, je respire fort, et je scrute un point, devant moi, n'importe lequel. Je n'essaie plus d'occulter l'image d'Eric, je n'essaie plus d'oublier sa bite, ni l'envie que j'ai d'elle. Non. J'attends juste que la mienne, de bite, commence de r�tr�cir, et que mes t�tons frottent moins contre l'�toffe de ma chemise. J'attends que mon corps, � force d'immobilisme, calme de lui-m�me ses ardeurs.

Vingt minutes plus tard, je me rel�ve, et me dirige vers la cuisine. Je n'ai pas faim mais ne suis plus en �tat de travailler. Du reste, je ne travaille que le matin ; mon Ma�tre en a d�cid� ainsi. Vite, je me pr�pare une salade, que j'avale sans regarder la photo d'Eric, o� il joue au football, torse nu, dans le jardin de mes parents (je ne veux pas me remettre � bander). Je mange une pomme, de la mousse au chocolat (faite par Eric), cours me laver les dents, puis me pr�cipite dans notre chambre. J'y fais souvent la sieste en d�but d'apr�s-midi, mais je sais qu'aujourd'hui je n'y parviendrai pas : malgr� tous mes efforts, je suis encore en chaleurs !

Je me d�shabille enti�rement (je n'ai pas le droit de fr�ler notre lit sans �tre nu), puis me glisse sous la couette. Je me suis retenu d'aller chercher, dans le bac � linge sale, un boxer de mon Ma�tre. L'�taler sur mon visage, le respirer m'auraient trop excit� ! Cependant, je m'allonge � la place d'Eric, et renifle un peu son oreiller. J'y reconnais l'odeur, �cre et citronn�e, de son cuir chevelu. Ce parfum me rassure et me fait sourire. Je me trouve idiot de me mettre dans tous mes �tats, syst�matiquement, d�s qu'Eric me manque. Je me trouve idiot d'�tre en manque de lui d�s qu'il s'absente un court instant ! Mais je n'y peux rien, telle est ma vie depuis qu'IL a choisi de me poss�der. Sans mon Ma�tre, je ne suis plus rien. C'est un fait.

Je ferme les yeux, puis non, je les ouvre � nouveau, de peur que mes pens�es ne deviennent trop sexuelles. J'ai appris � me conna�tre, et je sens, l�, que je pourrais jouir, sans me toucher, rien qu'en imaginant Eric chez lui, c'est-�-dire en moi. Du reste, il m'arrive, de temps � autre, de jouir par surprise, sans raison apparente, hormis le fait que soudain je bande, puis �jacule dans la foul�e. C'est parfois g�nant, mais �a fait rire Eric ! En v�rit�, le trop-plein d'excitation, de tension sexuelle en moi, le d�sir quasi permanent que je ressens pour mon Ma�tre, s'�vacuent le jour, la nuit, quand IL me baise, mais aussi entre deux saillies, par inadvertance. Sinc�rement, je jouis d'abord du cul, il n'y a pas de plus grande joie pour moi que de me faire d�foncer par Eric, le plus fort et le plus longtemps possible. Cette jouissance, d'une intensit� rare, d�passe toutes les autres ! Aussi, mon Ma�tre, tout en me baisant, m'ordonne rarement de me branler. Et m'interdit de le faire hors de sa pr�sence. R�sultat : j'ai une faible ma�trise de mes �jaculations ! Bah, comme toujours, Eric a trouv� la solution. Si nous devons nous rendre dans sa famille, dans la mienne (ou m�me ailleurs), il prend les devants pour m'emp�cher de jouir inopin�ment. Avant de sortir, il me d�braguette, et, d'une main, me branle lui-m�me avec vigueur. Il recueille mon sperme dans l'autre main (je jouis vite, flatt� de l'attention d'Eric � mon endroit) puis me donne � l�cher sa main, m'envoie nettoyer ma bite, me fait revenir afin de v�rifier sa propret�, la remet lui-m�me en place, me rebraguette, et me claque le cul, tout en disant : " Bon petit chiot, va ! "

L�, nu sous la couette, �tendu sur le dos, je laisse mon esprit vagabonder. Je pense � mille choses de notre quotidien, mille choses, apparemment banales, mais qui assoient l'emprise de mon Ma�tre, et nourrissent mon amour pour lui. Par exemple, et dans le d�sordre :

1) Un vendredi par mois, nous faisons des achats de v�tements, de livres, de disques. Alors, j'aime l'attitude protectrice d'Eric, la fa�on qu'il a de poser la main dans mes cheveux, sur ma nuque, au bas de mon dos, j'aime qu'il m'appelle " b�b� " devant les vendeurs, sans g�ne aucune, et j'aime qu'il d�cide de nos achats. C'est d'ailleurs sans risque ! En mati�re de livres ou de disques, il conna�t mes go�ts, sait pertinemment ce dont j'ai envie ! Moi, je prends plaisir � chercher, � lui montrer certains ouvrages dont je pense qu'ils pourraient lui plaire, et je tombe souvent juste ! Concernant mes v�tements, ses pr�f�rences sont devenues les miennes. Je n'ai d'autre but, depuis six ans, que de mettre, sans discuter, ce que mon Ma�tre m'ordonne de porter. Quand j'essaie un pantalon, des baskets (...), et qu'il me trouve " craquant, bandant, sexy ! ", je deviens le plus heureux des amoureux, la plus fi�re des lopes ! Et j'adore la fa�on dont s'habille Eric ! J'adore ses boxers, j'adore ses chaussures italiennes ou ses rangers, j'adore ses pantalons (y compris ceux de costume), lesquels peinent � contenir ses cuisses, j'adore ses chemises blanches qui laissent voir sa toison brune, j'adore ses pulls de pompier qui le rendent encore plus viril � mes yeux ! J'adore le voir essayer de nouveaux v�tements, de nouvelles chaussures, et, s'il me le demande, lui donner mon avis. Du reste, il lui suffit d'observer mon visage pour savoir ce que je pense. D'apr�s lui, mes quatre expressions embl�matiques signifient : " Bof... Pas si mal... J'aime... J'en mouille du cul ! " En v�rit�, mon Ma�tre pourrait s'habiller comme l'as de pique, je cr�verais, encore et toujours, de d�sir pour lui !

2) J'ai un plaisir fou � marcher, dehors, tout pr�s d'Eric. D'abord, je me sens prot�g� par lui, par sa force de M�le. Et puis, j'ai toujours eu un sens d�plorable de l'orientation (quand je suis fatigu�, il m'arrive de confondre ma droite et ma gauche !). A l'ext�rieur, je glisse mes pas dans ceux de mon Ma�tre, et me laisse guider par lui. Parfois, il me demande, par jeu, comment rejoindre telle ou telle rue. Malgr� ma bonne volont�, je m'embrouille souvent dans mes explications ! Dommage : en cas de r�ponse correcte, Eric, � la maison, jouit sur mon visage et me barbouille de foutre (il sait que j'adore ;�a !). Marcher aupr�s de mon Ma�tre est pour moi un honneur : j'ai la sensation, d'une certaine mani�re, que ma soumission, que sa domination �clatent au grand jour, et que les promeneurs, sans exception, m'envient d'appartenir � un tel macho. D'ailleurs, ils n'ont d'yeux que pour lui, les passants, j'en ai la conviction. Et je les comprends ! Dehors, j'ai le besoin constant de tourner la t�te vers le visage d'Eric, de hausser mes yeux vers les siens, pour m'�merveiller de ma propre chance, comme si je n'y croyais pas tout � fait. Mon Ma�tre alors me sourit, accentue la pression de sa main sur ma nuque, et je frissonne de bonheur. Il trouve amusante ma c�cit�, le fait que j'ignore tout regard pos� sur moi. D'apr�s lui, de nombreux d'hommes sont attir�s par ma beaut�, par mon " petit cul de salope ". IL les rep�re tout de suite et en �prouve de la fiert�, de l'excitation. Du reste, il pense de plus en plus � me faire baiser par un autre que lui, devant lui, pour son plaisir mais aussi pour le mien. Sinc�rement, dans la rue, je ne les vois pas, moi, ces hommes qui me d�sirent ! De toute fa�on, personne sur terre n'arrive � la cheville d'Eric ! Absolument personne !!!

3) J'aime, � tout instant de ma vie, porter une alliance � la main gauche, celle que mon Ma�tre a choisie pour moi. Il me l'a offerte il y a cinq ans, le jour de notre Pacs. C'est un simple anneau, � l'int�rieur duquel est grav�e cette phrase : " J'appartiens � Eric ". Mon Ma�tre porte la m�me alliance, avec ces mots-ci ;dans le creux de l'anneau : " Je poss�de Guillaume ". J'aime que l'alliance d'Eric soit bien plus large que la mienne, et, si je l'essaie, que mon pouce flotte en elle. J'aime que les doigts d'Eric (m�me l'auriculaire) soient trop volumineux, trop puissants pour ma propre alliance. Mon Ma�tre m'a dit qu'il m'�pousera, le jour o� cela deviendra possible. J'esp�re, ce jour, avoir le droit de porter son nom, pour, en quelque sorte, lui appartenir l�galement.

4) J'adore tous les moments pass�s dans la cuisine avec mon Ma�tre. C'est un peu son royaume, il y accomplit des merveilles. Moi, je fais office de marmiton, je p�le, coupe, pr�pare tel ou tel accessoire, nettoie, range au fur et � mesure, mais surtout, je d�vore mon homme du regard ! Il met un tel amour � confectionner de bons plats, un tel soin � vouloir tout rendre parfait, pour lui, pour moi, pour que nos d�ners soient des moments de pur plaisir ! Il est si concentr� qu'il ressemble alors, lui pourtant si fort, si grand, si viril, � un petit enfant. J'en ai parfois les larmes aux yeux (c'est vrai, j'ai la larme facile !). J'aime aussi qu'il me donne � l�cher ses doigts, qu'il m'embrasse goul�ment, qu'il m'�crase contre le mur, entre deux pr�parations culinaires. J'aime aussi, le temps du repas, le voir d�vorer la nourriture, avec enthousiasme et voracit�. Je pense qu'Eric mange deux fois plus que moi. Pourtant, malgr� ma minceur, je suis loin d'�tre un petit mangeur ! En v�rit�, je vis avec une esp�ce d'ogre. Pour mon plus grand bonheur, je suis sa nourriture premi�re ! J'ai not�, depuis longtemps, que plus il prenait de plaisir � table, et plus je passais � la casserole ! Il y a trois ans, mon Ma�tre a suivi un r�gime pendant trois mois, pour ne plus peser que 91 kilos (pour 1m89). Certes, il �tait beau, tout en muscles, mais me baisait plus vite et moins souvent. De plus, il r�lait � longueur de temps ! Un soir, il a fini par m'avouer qu'il avait maigri pour moi, pour me plaire davantage encore, mais qu'il n'en pouvait plus de se priver du matin au soir. J'ai �clat� de rire, et lui ai dit, naturellement, que je le trouvais superbe, et que oui j'aimais ses muscles, mais que je les aimais plus encore accompagn�s de graisse ! D'ailleurs, il �tait bien plac� pour savoir que les piliers de rugby, depuis toujours, �taient mon id�al masculin ;(je n'aime rien mieux que de me blottir contre le corps muscl�, puissant, mais aussi lourd et massif, de mon Homme). Qu'il reprenne du poids ne me g�nait nullement, au contraire ! Eric a ri, soulag�, avant de me donner un baiser long, profond, qui m'a fait perdre le souffle. Puis, nous nous sommes pr�cipit�s dans un petit restaurant du Sud-Ouest, � deux pas de la maison. Mon Ma�tre y a englouti le menu du terroir (foie gras, confit de canard, pommes cuites dans la graisse, salade, fromage, tourti�re landaise !) et, de retour � la maison, il m'a d�fonc� comme jamais. Aujourd'hui, il p�se cent bons kilos, resplendit de la t�te aux pieds, et me soumet sans cesse � sa queue !

Dans notre lit, je pense � ce genre de choses, et, malgr� mon excitation, je parviens � ne pas me focaliser, tout le temps, sur la bite d'Eric. Je m'assoupis m�me un peu...

" Alors, b�b�, on ne r�pond plus � mes SMS ? "

Mon Ma�tre, tout habill�, le sourire aux l�vres, est � califourchon sur moi. J'ouvre les yeux, le corps engourdi.

" Ah, pardon ! Je... j'ai d� laisser mon portable en bas... "

" Je pensais bien que tu dormais... Va, ne t'en fais pas, Guillaume ! "

Il se penche vers moi, l�che mes paupi�res, frotte sa barbe contre mes joues, me mord un peu les l�vres, et me donne de l�g�res, tr�s l�g�res gifles, assez tendres, pour achever de m'�veiller. Sa pr�sence me comble de bonheur. J'ai l'impression de red�couvrir Eric apr�s une absence interminable. J'entoure ses �paules de mes bras, je plaque mon visage contre son torse. Mon coeur bat vite, je suis fou amoureux ! Je serre mon Ma�tre de toutes mes forces, j'ai tant besoin de lui !

" Oh l� l�, mon b�b� veut un gros c�lin ! "

Eric me serre � son tour, fort, incroyablement fort, comme s'il voulait me broyer, comme s'il essayait de m'incorporer � lui. L'�treinte dure une �ternit�, j'aimerais qu'elle n'ait pas de fin.

" Tout va bien, b�b�, je suis revenu !... Dis donc, on avait un chagrin �norme, on �tait perdu sans son Ma�tre ! "

" ... Oui. "

" Mais c'est fini, Guillaume. Ne pense plus, je suis l� ! "

Eric, alors, d�fait trois boutons de sa chemise, afin que je puisse poser ma joue contre ses poils. Son torse velu me rassure. De m�me ses caresses, douces, appuy�es, le long de ma nuque.

Bient�t, je me sens bien, juste heureux d'�tre avec mon Homme. Pour le remercier, lui signifier qu'il a su m'apaiser, j'entreprends de l�cher son torse. Eric �clate de rire, puis, avec tendresse, m'allonge � nouveau. Il rejette la couette, et s'�tend directement sur moi, son visage au-dessus du mien.

" Je suis d�sol�. " lui dis-je.

" Pourquoi ? Parce que t'es un mec fragile ? Une lope sans d�fense ? Parce que tu m'aimes � la folie ? Parce que tu te sens tout petit dans mes bras ?... B�b�, c'est pour �a que je t'aime ! Hors de question que tu changes ! "

Je ne peux m'emp�cher de sourire.

" Quelle jolie petite bouille ! me lance-t-il. Elle est � moi, cette bouille, et tout ce qui la fait gamberger, tout ce qui la traverse ! Merde, j'ai une putain de chance, Guillaume ! On va f�ter �a ! "

Les yeux de mon Ma�tre, soudain, brillent d'une lueur plus vive. Il a envie de moi ! Son envie me foudroie, j'en ai le cul bouillant. Eric me fixe du regard. En une fraction de seconde, ses pupilles, tendres, imp�rieuses, dures, me soumettent. Haletant, je suis suspendu � ses gestes, ses ordres, ses d�sirs. Eric, une fois de plus, vient de me plier � sa volont�. Bah, je ne demande que �a ! Je suis n� pour lui ob�ir, je n'ai pas d'autre but.

" Waouh, quel regard docile ! J'adore ! Je te sens chaude, l�, ma pute ! "

J'opine du chef.

" Chaude et pr�te � te faire d�monter ! ;Je me trompe ? "

" Oh non ! "

A nouveau je suis en chaleurs, les t�tons gonfl�s, la queue band�e, les trous affam�s.

Mon Ma�tre se redresse un instant. Il m'observe d'un air vicieux. Offert, �tendu sur le dos, je n'en peux plus tant j'ai envie de lui. Je respire fort et suis parcouru de frissons. Ma bite est pr�te � exploser, je pourrais jouir d'une seconde � l'autre. Mes mains se crispent et s'accrochent au drap-housse. Je suis dans un �tat second. Pourtant, Eric ne fait rien sinon me scruter de son regard de M�le. Et il appr�cie le spectacle !

" C'est beau, une chienne en chaleurs, murmure-t-il. C'est m�me hyperbandant ! "

Eric tend le bras gauche, attrape un tube de gel sous notre lit (il y a du gel lubrifiant partout dans la maison, y compris dans la cave et le grenier). Mon Ma�tre ouvre le tube, macule de gel l'index et le majeur de sa main droite, rel�ve mes jambes, observe un instant la fente de mon cul.

" Putain, quel cul ! Je m'en lasse pas ! "

Il se malaxe l'entrejambe. Sa braguette, enfl�e, d�cuple ma faim.

" Je vais te pr�parer la chatte, Guillaume, puis je te prendrai en levrette, comme tu aimes ! ;Je veux que t'en aies plein le cul, je veux voir ta gueule de pute miauler de plaisir ! Je veux que tu prennes un pied d'enfer, comme une vraie femelle, comme un bon trou � bite ! ;Compris, sac � foutre ? "

" Oui, mon Ma�tre... "

" Bien ! "

De la main gauche, Eric cherche ma rondelle, d�j� br�lante, et l'ouvre un peu.

" D�cid�ment, t'es toujours en manque ! Ca va rentrer comme dans du beurre ! "

En effet, l'index et le majeur de mon Ma�tre, enduits de gel, p�n�trent comme un rien. Mon cul est parcouru de fra�cheur, il commence de se dilater. Les doigts d'Eric remuent, s'aventurent de plus en plus loin, bient�t vont et viennent avec r�gularit�. Les premi�res vagues de plaisir prennent possession de mon trou, je pousse un g�missement. Mon Ma�tre, espi�gle, retire d'un coup ses doigts, et me lance, tout sourire :

" Alors, la pute, qu'est-ce que tu veux, maintenant ? T'attends quoi de ton Ma�tre ? "

" Je... s'il vous pla�t ? " dis-je en bafouillant.

" S'il vous pla�t, qui ? "

" S'il vous pla�t... Ma�tre ? "

" Exprime-toi, femelle ! Je sais, tu pr�f�res couiner quand je m'occupe de ton cul ! C'est normal, b�b�, sinon tu serais pas une putain de chienne ;en chaleurs ! Mais aujourd'hui, je veux t'entendre parler. Ca m'exciterait... Alors ? "

Je calme un peu ma respiration, reprend mon souffle, et dit � Eric, d'une voix faible mais distincte :

" S'il vous pla�t, mon Ma�tre, d�foncez-moi... fort... J'en ai besoin ! "

" Ah, c'est mieux ! Pour �a, t'as besoin de quoi, p�dale ? "

" ... De votre bite, Ma�tre. De votre �norme bite ! "

" OK, ma lope. Suffisait de le dire ! "

Il d�fait alors son jean, l'abaisse (ainsi que son boxer) � hauteur de mollets, agite sa queue face � moi, puis me dit, rieur :

" Si tu te voyais, salope, t'as tellement faim de mon zob que t'en louches presque ! "

Alors, il enduit sa queue de gel. Elle brille � pr�sent, superbe, all�chante. S�r de lui, tendre aussi, mon Ma�tre commence de la glisser en moi. J'essaie de m'ouvrir le plus possible afin d'accueillir cette merveille. C'est toujours un peu douloureux quand le gland, �norme, force le passage, et je serre les dents. Mais tout coulisse et me remplit bient�t. Mon Ma�tre en profite pour soulever mes jambes et poser mes chevilles sur ses �paules. Puis, il avance le buste vers ma poitrine, vers mon visage, pliant mon corps en deux, s'enfon�ant plus encore en moi, dilatant mon cul de ce fait.

" Tu la sens bien ? " dit-il en bougeant lat�ralement pour mieux m'ouvrir.

" Oh oui ! "

Il pose alors ses bras de part et d'autre de ma poitrine, et commence de me bourrer, tout de suite fort, comme il aime et comme j'aime, de sorte que je mords mes l�vres pour ne pas crier, que je m'accroche encore plus aux draps... Cinq ou six percussions suffisent � me faire chavirer, � ce que mon trou, le fond de mon trou soient parcourus de d�charges, � ce que le plaisir me prenne. J'accompagne avec ardeur, avec app�tit les mouvements de hanches d'Eric. Je me colle � sa bite, je la veux d�s qu'elle me quitte un dixi�me, un centi�me de seconde, j'ai besoin qu'elle me pilonne et me d�molisse, j'ai besoin de sa supr�matie ! Tout en me perforant, mon Maitre a plant� ses yeux dans les miens, et ne les l�che pas. Son regard, fort, dominateur, me rend minuscule, heureux d'�tre un esclave, d'�tre SON esclave, SON trou, SON jouet sexuel ! SA propri�t� de la t�te aux pieds !

" Putain, quelle chienne ! " s'�crie Eric en se d�cha�nant, plus bourrin que jamais.

Le pantalon, le boxer baiss�s, la chemise entrouverte, mais toujours habill�, en chaussures, mon Ma�tre me d�monte avec autorit�, puissance et r�gularit�. Il pousse une sorte de rugissement, de grognement � chaque nouveau coup de bite, il fait trembler le lit, plaque ses mains sur les miennes et les serre si fort que j'en beugle de surprise. Il me crache � la figure et me sourit de son sourire de M�le, celui qui signifie " Tout de toi m'appartient ! Tout ! " Moi, je me mords les l�vres, je g�mis... je ne veux pas crier, pas encore, pas toujours !... Soudain, je deviens la proie d'un plaisir � la fois �norme et terrible. Mon cul, lamin�, fouaill�, n'en peut plus d'�tre si bien rempli, mais ma bite, sans pr�venir se met � jouir, sauf qu'elle ne jouit pas, qu'aucun foutre n'en sort, et que sa rigidit� me fait souffrir, tout en me faisant du bien puisque j'ai l'impression, plus que r�elle, d'�jaculer ! Cela dure de tr�s longs instants (peut-�tre des minutes ?) et je ne sais plus o� j'en suis, mon esprit se disloque, je ne vis plus que dans mon trou du cul (lequel a pris la forme, parfaite, de la queue de mon Ma�tre !), et puis, aussi, je vis au creux de cette sensation, folle et douloureuse, que j'ai d'�jaculer, sans discontinuer, sans m�me que ma bite mouille. Je pense que je crie, oui, puisque mon Ma�tre m'injurie de plus belle, et acc�l�re, amplifie ses coups de bassin, et me baise jusqu'� la garde, et me soumet de son regard s�v�re ! Quand il m'inonde de foutre, que je le sens jouir en moi (je l'avoue, je ne per�ois pas toujours ses jets de foutre) alors je hurle, car tout �a �tait trop bon, si fort, si intense, qu'il fallait que �a cesse, oui, car j'allais y rester si �a ne s'arr�tait pas, si je continuais d'�prouver un plaisir si fou !

Mon Ma�tre sort sa queue de mon cul, et s'effondre sur moi, lourd et repu. Ecras� sous sa masse, je recouvre ;peu � peu mes esprits. Ma queue, toujours band�e, cesse lentement de m'�lancer.

" Putain, quel pied ! ;Je t'aime, ma lope ! " glisse Eric � mon oreille.

Nous restons l'un sur l'autre un bon quart d'heure. Eric ronfle un instant, puis soudain se redresse, voit que je bande encore, me sourit, puis me lance :

" A genoux, b�b� ! Nettoie-moi la queue ! "

J'obtemp�re. A coups de langue, je nettoie tout, la mouille, les restes de foutre... J'avale m�me un peu de gel.

" J'ai envie de pisser ! "

Ca tombe bien, je mourais de soif. Donc, j'avale, heureux, appliqu�, la pisse de mon Ma�tre. Celui-ci bient�t se l�ve, m'ordonne de ranger sa queue dans son boxer, de remonter son jean, de fermer sa braguette, de reboutonner sa chemise, et de me rhabiller.

Nous descendons dans la cuisine, avalons lui une pomme et moi une banane (il est normal, d'apr�s Eric, que ce soit le fruit que j'aime le plus !) regardons l'heure (16 heures 30), et prenons un Coca. Mon Ma�tre renifle ses aisselles.

" Je sens le fauve, mais tant pis ! Ce sera tout b�nef pour toi, Guillaume, � mon retour ! Bon, j'ai deux trois trucs � faire � l'imprimerie, je serai de retour � dix-huit heures ! Pr�pare-toi, b�b� ! "

Il me roule une pelle, et s'en va.

D�s son d�part, je vais dresser la table pour le d�ner, puis monte me doucher, me laver l'int�rieur du cul (je garderais bien le foutre d'Eric, mais il m'aime propre comme un sou neuf), me s�cher, refaire notre lit, et choisir le tee-shirt que je porterai. Ce n'est pas difficile : j'ai vingt-neuf tee-shirts moulants, tous de couleur bleue, o� il est �crit devant : " Propri�t� d'Eric " et derri�re : " Fou de mon Ma�tre ". J'enfile donc un tee-shirt et les chaussures de foot, � crampons, qu'Eric aime me voir aux pieds. J'ai les jambes et le cul nu, comme souvent. Je m'y suis fait, j'aime �a !

Je descends dans le salon, pose un verre � pied sur la table basse, et, � c�t� du verre, mon collier de chienne et sa laisse.

Tout semble en ordre. J'ai un peu de temps devant moi. J'en profite pour reprendre la lecture d'une biographie de Virginia Woolf. Je suis bien, les minutes s'�coulent...

A dix-huit heures, comme pr�vu, Eric p�n�tre dans la maison. Je pose mon livre � terre et m'agenouille devant le canap�. J'entends mon Ma�tre d�poser son caban sur une chaise, dans l'entr�e. D'un pas vif, il me rejoint.

" Bien, b�b� ! "

Il met le collier autour de ma nuque, et y fixe la laisse. Puis m'autorise � me relever.

" Allez, petite chienne, � la pisse ! "

Il m'entra�ne vers la salle d'eau du rez-de-chauss�e. Je m'agenouille devant les toilettes, ouvre la braguette d'Eric, et sort sa queue du boxer. Je la dirige vers la cuvette, et la tient pendant qu'il pisse (le soir, je ne bois plus son urine, car il ne veut pas, la nuit, que je me l�ve pour aller pisser). Avec ma langue, je nettoie sa queue, la remet en place, et suit mon Ma�tre dans la cuisine (je n'ai du reste pas le choix puisqu'il me tient en laisse !). Eric prend une bouteille de vin blanc, et nous retournons dans le salon.

Il s'installe confortablement sur le canap�, jambes �cart�es, se serre un verre de vin, m'agenouille entre ses jambes, et me lance :

" Au boulot, petite lope ! "

Il tire un peu sur ma laisse, et j'accomplis mon devoir. Je me mets � quatre pattes, cambre bien mon cul (en pr�sence de mon Ma�tre, quelle que soit ma posture, j'essaie toujours de le cambrer), l�che le cuir des chaussures d'Eric. J'y mets de l'application, j'adore ce rituel. Mon Ma�tre sirote son vin. D'un coup de laisse, il me signifie de le d�chausser. Je d�fais les lacets, puis retire, l'une apr�s l'autre, ces deux chaussures � bout pointu. Je m'abaisse encore plus. Avec mes dents, j'attrape ses chaussettes, noires, et les lui retire. Je suis � pr�sent face aux pieds, immenses pour moi (taille 45, alors que je ne fais du 39-40), agr�ment�s de poils, de mon Ma�tre. Leur odeur, musqu�e, n'est pas trop forte, mais sent n�anmoins l'homme. Je commence par les embrasser, par leur t�moigner, ainsi, ma v�n�ration. Puis, je les entoure de mes mains, et j'entreprends de les masser, comme Eric m'a appris � le faire, tendrement, longuement, appuyant juste ce qu'il faut pour apaiser les tensions de mon Seigneur et Ma�tre. J'y mets tout mon amour et toute ma soumission, j'en bande m�me, et je suis heureux quand Eric soupire de contentement. Cela dure au moins trente minutes (parfois une heure) mais je ne m'en lasse pas. Etre aux pieds de mon Ma�tre, au sens propre du terme, est une telle source de joie pour moi ! C'est ma place naturelle, ;je m'y sens si bien ! D'un dernier coup de laisse, Eric me fait comprendre que le massage est termin�. Je gobe alors ses orteils, les lape et passe ma langue entre chacun d'entre eux. Je les d�crasse avec passion (� vrai dire, ils �taient d�j� propres !), j'ai l'impression d'�tre sur un petit nuage !

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Voil�, que dire de plus pour vous d�crire ce lundi de mars ?

J'ai pass� la soir�e en laisse, parfois rampant, parfois debout. Mon Ma�tre m'a pris dans ses bras, m'a dit des mots doux, m'a embrass�. Nous avons parl� de choses et d'autres, de ses parents, de nos prochaines vacances... Le d�ner, d�licieux, confectionn� par Eric, s'est parfaitement d�roul�. J'en ai mang� une partie assis, sur ma chaise, et l'autre sur les genoux d'Eric, nourri par lui. Avant le dessert, je me suis agenouill� sous la table, et j'ai pomp� mon Ma�tre. Son foutre m'a fait du bien, comme toujours. Nous avons regard� un DVD, "L'incompris' de Comencini, et j'ai pleur� � gros bouillons (Eric aussi, m�me s'il refusera de l'avouer !). Apr�s le film, Eric a retir� ma laisse, mon collier, puis nous sommes mont�s nous coucher. Dans l'escalier, alors qu'il me pelotait le cul, je me suis mis � jouir (deux fois dans la m�me journ�e, qui plus est sans me toucher, c'est rarissime pour moi. Sans compter l'�jaculation d�nu�e de foutre, un sympt�me hyst�rique d'apr�s mon Ma�tre ! Lui, en moyenne, jouit 4,75 fois par jour*. J'ai tenu le compte l'ann�e derni�re !). Dans notre lit, nus tous les deux, nous avons lu vingt minutes, puis, comme tous les soirs, Eric a enduit mon cul de cr�me hydratante, et j'avais envie de ronronner. Il a �teint la lumi�re, s'est rapproch� de moi, m'a mis sur le c�t�, puis, tr�s doucement, tr�s langoureusement, m'a bais� pour la derni�re fois de la journ�e. J'�tais KO, mais heureux. Apr�s m'avoir saut�, mon Ma�tre m'a enlac�. Il �tait encore en moi quand le sommeil m'a pris.

* Eric, apr�s avoir lu mon r�cit, m'a dit, amus�, qu'il ne jouissait pas 4,75 fois par jour, mais plut�t 3 (exceptionnellement 4 !). Tout en me baisant, tout en finissant de me baiser, il retient souvent sa jouissance en contractant ses muscles, op�ration excitante pour lui, moins violente qu'un orgasme mais presque plus intense. Op�ration, du reste, sans laquelle je n'aurais pas la chance de me faire saillir aussi souvent ! S'il ne m'en avait rien dit, quand je tenais la comptabilit� de ses jouissances, c'�tait pour ne pas briser mon enthousiasme math�matique, si mignon � ses yeux ! Bah, je ne lui en veux pas, et suis m�me admiratif d'une telle ma�trise ! Et puis, ai-je ajout�, moi aussi j'ai d� vivre la m�me exp�rience que toi, quand j'ai eu l'impression d'�jaculer sans sperme. Il a �clat� de rire, me disant qu'alors, oui, j'�tais fou d'excitation, que �a crevait les yeux, mais qu'il ne croyait pas une seconde � mon explication ! D'ailleurs, a-t-il poursuivi, s'il m'emp�che souvent de me branler, ce n'est en rien par m�chancet� mais parce que, d�s qu'il est question de plaisir, je suis incapable de m'arr�ter, de contr�ler ma jouissance (le propre des vraies salopes, selon mon Ma�tre !). Aussi, me branler peu d�cuple mon "excitabilit�', et me rend disponible � volont�. Bah, comme je suis passif et soumis � 100 %, cela ne m'emp�che pas de jouir du cul. Tout au contraire !

Guillaume

PS : Ca y est ! Mon Ma�tre, de retour de son voyage professionnel, a d�cid� de me dresser, r�guli�rement, avec un autre homme, qu'il cherche � pr�sent. Ca m'effraie un peu, mais �a m'excite aussi. J'esp�re que je serai � la hauteur, et qu'Eric sera fier de moi... Je vous raconterai...

Le mail de mon Ma�tre :

Mon mail :

Guillaume

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