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APRES MIDI DE L'ETE 76
�pisode 4
Bernard semblait tr�s surpris de me voir ainsi et d'un mouvement de la main sur la t�te , me fit comprendre sa surprise !
Je descendis lui ouvrir la porte , je me retrouvais face � lui en slip , lui portait toujours son bermuda jean's et son T-shirt � lacets blanc . Il �tait tr�s beau avec son sourire et ses dents blanches r�guli�res , ses yeux flamboyaient !
Tu t'es ras� le cr�ne ? Bin oui comme tu vois !! Cela le fit rire car j'avais un casque blanch�tre sur la t�te , vu le manque de bronzage de cette partie de mon corps .
Tu as pass� une bonne apr�s -midi ? Oui j'ai �t� encadrer le stage water-polo � la piscine !
Tu es super sportif je vois ! Assez oui ! mais c'est l'�t� et les comp�titions sont � l'arr�t et dans cette putain de ville , je m'ennuie le soir !
Tu as bien fait de passer me voir !
Les quelques phrases �chang�es me confirmaient que Bernard �tait un peu b�gue , j'�tais sous le charme . Lorsqu'il parlait ou voulait parler , il pr�c�dait les sons �mis d' une petite agitation de la t�te , semblant dire non.
;Il s'assit sur mon si�ge d'acteur , un peu haut perch� . Je lui proposais d'aller dans le coin chambre , en fait la pi�ce principale de ce deux pi�ces . J'avais meubl� cet espace tr�s simplement , un matelas double directement pos� sur le sol , au milieu , entour� de coussins fabriqu�s � l'aide de sac de jute que j'avais tint�s en bleu clair . Quelques bougies multicolores que j'avais achet�es en Finlande un an avant lors d'un voyage d'�tude , coloraient un mur blanc sur lequel mes posters pr�f�r�s �taient fix�s ! Un Che dans toute sa splendeur latino , une affiche pour une manisfestation " paix au Vietnam " un autre affiche d'une corrida sur laquelle figurait mon nom en temps que torreador , j'y cotoyais " El Cordobes " , c'�tait un cadeau de mes parents qui passaient une bonne partie de l'�t� � Cadaques .Dans cet espace je vivais � l'horizontale et tous mes visiteurs app�ciaient l'ambiance . Une �norme boule japonaise en papier meublait l'espace
Je lui proposais un verre , il opta pour un martini bianco , il faut dire que je n'avais que �a � lui proposer � part un verre d'eau du robinet , depuis trois semaines je bossais � 100% et prenais tous mes repas en dehors et le soir .. je continuais � bosser tard dans la nuit ...
Je revins de la cuisine commune avec les verres , quelques gla�ons et le trouvais allong� le ventre sur les coussins . Il feuilletait un livre d'art . La conversation partit sur l'art moderne , je compris de suite qu'il n'�tait pas en pays de connaissance , se bornant � me dire que il ne comprenait pas quand cela ne voulait rien dire , il �tait sensible au figuratif et pas � l'art abstrait ! Je ne pouvais certe pas lui reprocher la chose car en y r�fl�chissant un peu , comme sportif , je pouvais faire mieux , j'avais un peu arr�t� le sport vers 18 ans pour gagner mon argent de poche et poursuivre des �tudes . Cela me faisait plaisir en fait de sortir de cette tour d'ivoire que sont les �tudes . J'appr�ciais de prendre un peu de recul .
C'est ainsi que commen�a une conversation qui allait durer une bonne partie de la soir�e.
J'�tais en slip et malgr� tout ma peau �tait moite de transpiration , l'air restait surchauff� et le d�but de soir�e moins ensoleill�e n'arrangeait rien , le vent �tant retomb� . La l�vre sup�rieure de Bernard �tait couverte de petites perles de sueur et un mince filet humide coulait sur la joue gl�bre, il venait de la pointe du favorit uniquement compos� de poils follets et de cheveux , et s'arr�tait au ras du menton .D'un geste souple , du bout des doigts il essuya le liquide . Je remarquais qu'il ne se rasait pas encore et pourtant il avait des cheveux merveilleux et quelques poils sur les tibias , chaque mouvement de t�te se voyait dans la danse que faisaient les m�ches larges d'un brun � la limite de l'auburn
Putain quelle ch�leur ! dit-il . Mets toi � l'aise Bernard !
Il se leva , jeta le T-shirt et le Bermuda sur le matelas , comme sous-v�tement il portait un slip de bain bi-colore , bleu et blanc . Ce qui �tait surprenant c'est qu'il le portait large , le tissu pourtant un peu �lastique ne parvenait pas � maintenir ni ses couilles , ni son sexe . Il pointait un peu � l'horizontale , le tout n'avait rien de discret . Mon imagination fertile me fit m'imaginer ce qu'il adviendrait de cette bosse en cas d'�rection !
" Pourquoi portes -tu un slip trop grand? " Il sourit et me dit " Au water polo on porte deux slip de bain , , et moi j'en porte trois l'un sur l'autre et je pose une coque de protection entre les slip pour �tre prot�g� des coups bas ! "Celui-ci c'est celui que je porte en troisi�me couche ! Il faut qu'il soit plus grand !'
Au lieu de ;s' assoir sur les sacs , il posa les fesses sur l'appui de la fen�tre , les pieds trouv�rent place sur le dessus du radiateur , en �cartant le genou gauche , et en s'appuyant le dos contre le cadre de fen�tre , il trouva une pose confortable . Il parlait calmement , contr�lant chaque sylabe . Je le laissais parler , car d�s que je lui eu pos� la question : tu fais quoi d'autre dans ta vie ? Il embraya sur toute sa vie , faisant des coqs � l'�ne , mais parlant de lui avec beaucoup d'�motion . Son histoire �tait pas dr�le du tout , adopt� � 2 ans par sa grande tante de 65 ans , brave femme ayant pass� sa vie en service dans des familles bourgeoises de la ville , catholique stricte , elle avait fait le maximum pour lui mais il avait besoin de rencontrer d'autres personnes avec qui communiquer.
Le mari de sa grande tante �tait mort quand il �tait plus jeune , ce nouveau drame l'avait d�stabilis� , tout autant que le jour ou il apprit que sa m�re n'�tait pas sa m�re , qu'il �tait fils de pute et n� de p�re inconnu ! Le choc psychologique de cette nouvelle l'avait laiss� b�gue ..... j'�tais au bord des larmes .
En face de moi se trouvait un post-ado beau comme un dieu , bless� d�j� par la vie , en recherche et en convalescence . Il avait besoin de parler , d'�tre �cout� .
Cela faisait au moins deux heures ;qu'il parlait , la nuit allait tomber , il m'apparessait en contre-jour sur un ciel de feu . Il voulut changer de position , se releva . La jambe droite endolorie , priv�e de sang ne pouvait supporter le poids de son corps . Prenant appui sur l'autre jambe il sautilla et vint s'�crouler sur le lit � quelques centim�tres de moi .La p�nombre qui s'installait rendait les contacts plus intimistes . Il se massa la jambe , je pouvais voir les muscles de ses avant-bras bouger � chaque mouvement .Son corps �tait souple mais sec , Son slip Mariner trop large ne parvenait pas � le rendre ridicule que du contraire il �tait horriblement sexy .
Bernard s'allongea sur le dos , le dos des mains sur le front , bras �cart�s son torse �tait liss� par la pose , les cuisses allong�es laissaient appara�tre le profil de son sexe pointant vers le haut , visiblement maintenu dans cette position par la masse des couilles qui ma foi me semblait volumineuse , vue au travers du lycra.
Il continua et parla de ses contacts f�minins � probl�mes .Il �tait tellement timide , peut conscient de sa beaut� , de son charme , tellement omnubil� par son probl�me qu'il en faisait un blocage . Il est souvent impossible de comprendre ce sentiment d'impuissance face aux autres mais je le comprenais tellement ayant �t� moi m�me victime d'un d�faut ma foi b�nin , un l�ger embompoint qui me fit �tre qualifi� de " dodu "devant toute la classe , adjectif qualificatif on ne peut plus comique mais qui s'est montr� pour moi parfaitement ravageur , complexant et d�stabilisant ! J'�tais devenu l'exemple typique de la d�finition de "dodu' qui figurait dans un petit divertissement cruciverbiste de mon instituteur ador� ..... quelle trahison de sa part .
J'avais 10 ans , cela a influenc� beaucoup le peu de confiance que je portais en moi ,d�s que ;mon physique ;�tait en jeu !. On vivait les m�mes choses finalement .
Je pris pour une foi la parole depuis deux heures, hormis pour poser quelques questions pour ma bonne compr�hension de son r�cit . Je lui expliquais cette humiliation pour lui faire comprendre que cela arrivait souvant dans la vie .....
Il s'assit et cria presque : "quoi ? que un mec apprenne que sa m�re est une pute et son p�re un client ou un mac? Ca arrive � tout le monde �a?'
Il fut pris d'un spasme , porta les mains sur son visage et tenta d'�touffer ses larmes.
Je posais ma main sur sa nuque et lui dit : c'est vrai c'est un drame , laisse toi aller. ! Des sanglots sortaient de lui , c'�tait comme un rite purificatoire , ce qui l'obs�dait devait sortir tel un furoncle que l'on voudrait voir exploser . Dans ses spasmes il penchait le buste vers l'avant , pour revenir presque vertical afin de reprendre son souffle . Je passait ma main sur son dos , le frictionnait un peu .
"C'est pas juste !! Quelle vie je m�ne moi? Pleura -t-il !
J'�tais moi aussi assis en tailleur juste � c�t� de lui , nos cuisses se touchaient , Je lui pris le cou dans le creux du bras , il se rapprocha de suite , pivotant le tronc , il se r�fugia dans mes bras , je nous laissais aller un peu vers l'arri�re , l'entrainais dans le mouvement , nous �tions enlac�s , allong�s sur mon lit ....... quel bonheur . Il me serrait fort , ses bras autour de mon torse , sa t�te �tait pos�e sur le bas de mon visage . Je lui caressais les cheveux d'une main et de l'autre lui caressait le dos .
"tu verras , tout va s'arranger , t'inqui�te pas ! "
Brusquement il remonta la t�te et me regarda droit dans les yeux , j'�tais allong� sur le dos , lui , les mains pos�es sur moi . Ses yeux �taient plein de larmes , il me fixait .
" Tu crois ? comment en es -tu si sur ? "
"Tu es un superbe gar�on , tu as plein de charme , tu es s�duisant , ton corps est splendide , tu parles de toi d'une mani�re magnifique , tu existes ! Et un jour tu existeras pour quelqu'un! "
"Pour quelqu'un , oui , pour quelqu'un " murmura t -il. En reposant le menton sur mon torse !
"Je te connais � peine et je viens de te raconter toute ma vie "
Je lui d�posais un baiser sur le front en lui enserrant la t�te de mes deux mains .
Il reposa la t�te sur moi, mon coeur battait fort , il s'en rendit compte imm�diatement , posa sa main dessus , apr�s trente secondes et un contr�le sur sa montre il me dit " tu es � 130 ". Il s'agenouilla sur le lit , les mains sur les genoux . J'�tais allong� sur le dos la jambe un peu pli�e me permettait de poser un pied � plat . Ce geste , je l'avais fait dans le but de dissimuler quelque peu une �rection plus que naissante que ma position allong�e aurait mal dissimul�e. Malgr� la p�nombre Bernard s' �tait rendu compte de mon �moi . Spontan�ment et simplement il me dit : " tu bandes ! "
Il suffit de ces deux mots pour que je ne puisse plus contr�ler ce d�ploiement . Mon slip taille basse ne put contenir longtemps mon appindice viril . Le gland d�passait de 4cm . Le bout de mon sexe battait au rythme des battements de mon coeur
"waa " dit Bernard " que se passe t-il? "
" les �motions me font toujours de l'effet " dis-je d'un ton contrit .
"oui �a arrive ! dit-il
Il fixait toujours mon sexe tendu , je pus voir de mon c�t� que quelque chose se passait sous le tissu de son slip . Il posa la main sur son sexe et dit : " moi aussi " .
Je ne fis aucun geste pouvant le d�stabiliser mais lui dis : " �a au moins c'est en ordre chez toi "
Il m'avait parl� spontan�ment de son relationnel avec les filles qui lui posait probl�me.
"tu aimerais avoir une copine ? " lui demandais-je
" Je sais pas , les filles sont tellements sottes , elles se moquent de moi d�s que je leur parle , me r�pondit-il
Je minimisais l'importance des faits , et lui dis que tout arriverait s'il trouvait un nouvel �quilibre dans sa vie . Il �tait d�j� pr�s de minuit , je lui proposais de rester dormir mais il refusa , me pr�cisant qu'il devait rentrer car sa m�re devait d�j� s'inqui�ter . Je lui proposais de le ramener vu que le b�guinage �tait de l'autre c�t� de la ville . Il accepta , quelques minutes apr�s nous �tions dans la voiture , il s'excusa de m'avoir fait passer une soir�e �pouvantable . Je stoppais la voiture � la porte d'entr�e du clos . Il me dit : merci pour tout !
Je me tournais vers lui , le pris dans mes bras , l'embrassais sur la joue , il se blottit contre moi , un nouveau sanglot survint , il lui fallu plusieurs minutes pour se contr�ler. Je lui dis : " je vais ;chez mes parents demain matin , je rentre le lendemain dimanche vers 4 heures si tu veux , on ira nager !.
" Oui , c'est bien .... j'aurais bien aim� te voir mais bon " murmura t-il .
"Tu veux venir avec moi ? lui demandai-je . Un sourire lui illumina le visage , il n'avait pas besoin de r�pondre .
" A quelle heure pars-tu? "
"Je serai ici � 8 H ! Ok ?
" Ok " dit-il en m'enserrant de ses deux bras !
A suivre ; ( d�sol� pour les branleurs il n'y avait pas de sexe dans cet �pisode lol)
Prot�gez vous les ptis loups !!!!
Al50xl
R�ve ou r�alit�, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
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