Cyrillo

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D�ch�ance (premi�re partie)

La rentr�e avait �t� dure car je ne connaissais absolument personne : d�m�nagement, nouveau lyc�e. D'un naturel timide, je trouvais difficile d'aborder mes camarades qui, eux, se connaissaient bien pour avoir eu une scolarit� commune. Ajoutant � cela que j'�tais attir� par les gar�ons, la vie n'�tait pas facile.

En milieu d'ann�e, un voyage avait �t� organis� en Allemagne par les profs, et quand vint le moment fatidique du d�part, je dus choisir avec qui je partagerai la chambre pendant les dix jours que devait durer le voyage. En fait, je tra�nais surtout avec un gars un peu cancre, Jean, footballeur un peu bouf qui n'�tait pas forc�ment tr�s appr�ci� des autres. Il n'�tait pas sp�cialement beau : 1m80 peut-�tre, muscl� sec, avec un visage dur pas trop engageant. Au moins, je ne fantasmais pas trop sur lui.

Nous n'�tions pas tr�s proches, ne nous voyant qu'au lyc�e, mais nous avions d�cid� de dormir dans la m�me famille d'accueil. Pour tous les deux, cela signifiait que nous �vitions les gros boulets du lyc�e. J'aurais pr�f�r� un canon de beaut�, mais bon. Il n'�tait pas horrible non plus, et j'esp�rais quand m�me avoir droit � quelques regards sur son intimit�. Je n'avais pas vu beaucoup de mecs � poils jusque l� : puceau, pas fan des sports collectifs, mes seuls instants de " bonheur " avaient �t� les douches du lyc�e apr�s le sport.

En effet, en grande majorit�, les mecs �taient pudiques et les douches un peu d�labr�es �taient plut�t l� pour le d�corum. N�anmoins, d�s le d�but de l'ann�e, un gars avait d�cid� de prendre une douche apr�s chaque cours d'EPS. Il s'appelait Fabrice, 1m75, muscl�, tr�s poilu, belle gueule virile avec un bouc et un regard qui me faisait baver. J'essayais discr�tement de mater un max ce beau gars, et il a aliment� un nombre incroyable de branlettes. Comme il suffisait d'un exemple pour amener les autres mecs aux douches, � la suite d'un cours de rugby sous la pluie, la moiti� des gars du groupe (classes m�lang�es) s'�taient lanc�s � l'assaut des douches. Moi, j'avais fui sans m�me mater, craignant trop de me faire capter. Regrets. Cet �lan de propret� n'eut lieu qu'une fois.

Au final, je ne connaissais donc Jean qu'habill�, et je m'imaginais � quoi il pouvait ressembler � poils. Je ne me faisais toutefois pas d'illusions. Aucune chance qu'il se d�sape devant moi. Le voyage eut lieu, assez long. Puis l'arriv�e, et nous f�mes dispatch�s dans les familles. La n�tre �tait sympa, un couple avec un fils de notre �ge - que je trouvais d'ailleurs tr�s mignon - et une fille plus �g�e. Ils habitaient une grande baraque un peu excentr�e et ils nous install�rent dans une chambre assez petite, � l'�tage, avec deux lits s�par�s d'un m�tre tout au plus. L'�tage �tait r�serv� aux deux enfants et � nous, avec une grande salle de bain.

Apr�s le repas du soir, fatigu�s pas le voyage, nous avons �t� directement nous coucher. Et l�, j'eus ma premi�re surprise : d�s que la porte fut ferm�e, Jean s'est rapidement d�shabill�. Compl�tement ! Moi, je fouillais dans mon sac de voyage et mon rythme cardiaque s'est subitement acc�l�r�. Je l'observais du coin de l'oil, oubliant ce que je cherchais dans le sac. Jean �tait effectivement muscl� sec. Il �tait aussi plut�t poilu, avec une couverture drue sur le torse qui descendait, passant le nombril, jusqu'� son sexe, assez long et pendant. Il fouillait aussi dans son sac. Queue et couilles ballottaient, � un m�tre de moi. Je fus imm�diatement band�. Puis il trouva un cale�on et l'enfila avant de se glisser sous les couvertures.

Moi, je continuais � fouiller dans mon sac, essayant de penser � autre chose. Puis je me mis en cale�on et me coucha. Repensant � ce que je venais de voir, je me remis � bander, et d�s que Jean sembla dormir, je me mis � me branler tr�s doucement, finissant par �jaculer dans mon cale�on.

Au matin, je me suis lev� en vitesse d�s la sonnerie du r�veil pour aller � la salle de bain avant que Jean puisse voir les traces de sperme. A mon retour dans la chambre, il y est all�, puis nous avons petit-d�jeuner avec notre famille d'accueil. Nous avons pass� la journ�e � visiter le coin avec notre groupe. Retour le soir. D�ner en " famille ". Assez peu de discussions vu notre niveau d'allemand � Jean et moi. Enfin chambre. Cette fois, je me mis tr�s vite en cale�on et me coucha sous les draps, attrapant un livre. Tr�s discr�tement, je pouvais mater Jean. Il alla d'abord faire un tour aux toilettes puis revint et, re bellotte, il se mit � poils. Il ne s'exhibait pas, il le faisait avec naturel. J'�tais raide et fascin� par son corps d'homme (nous n'avions que 18 ans.). Il replia ses affaires, les rangea, puis se coucha. Je repris ma lecture.

Tout � coup, Jean l�cha une phrase qui me fit l'effet d'une bombe :

- J'ai la gaule, j'ai envie de me branler.

L�, j'�tais sid�r� et ne savais pas quoi r�pondre.

- Et ? fis-je un peu b�tement.

- Ca te d�range ?

- Bah. Tu fais ce que tu veux.

J'essayais alors de continuer ma lecture, mais j'�coutais attentivement sans oser regarder. Bruissements r�guliers du drap. Bruits de succion humide. Hal�tements allant crescendo. Une branlette sauvage, rapide, allant droit au but. Arr�t brutal, un petit g�missement de sa part. Je triquais comme un fou, tournant les pages sans les lire.

- J'ai rien pour essuyer, dit tout � coup Jean. Passe-moi quelque chose.

L�, j'ai h�sit� : ob�ir en esp�rant apercevoir quelque chose ou refuser pour marquer mon indiff�rence feinte. J'ai r�pliqu� :

- C'est bon, d�brouille-toi. T'aurais pu y penser avant.

- Putain, t'es lourd.

Il a brutalement repouss� les couvertures et s'est lev�, se dirigeant au pied des lits. Il �tait nu, son cale�on � la main, et je n'ai os� le regarder que de dos, matant ses fesses poilues. Pendant qu'il s'essuyait, j'ai repris ma fausse lecture, le cour battant la chamade.

Soudain, je fis un bond dans le lit quand quelque chose de mou m'atterrit sur la gueule. Je repoussais mon livre et prit le v�tement � deux mains, sans comprendre. C'�tait l'un de mes t-shirts. Il �tait gluant et l'odeur caract�ristique atteignit mes narines. Je me retrouvais avec un peu de sperme sur le nez et sur les doigts. J'ai gueul� :

- Esp�ce de connard ! Tu pouvais pas prendre tes fringues ?!

- Oh, ta gueule. T'avais qu'� m'aider.

Je me suis tu, j'ai jet� le t-shirt par terre. J'�tais emmerd�, j'aurais d� aller � la salle de bain pour me laver la figure, les mains. Mais j'avais une gaule terrible. J'ai fait comme si de rien n'�tait. Jean �tait encore debout au pied de son lit. Il avait renfil� son cale�on. Sa bite n'�tait pas encore compl�tement au repos et faisait une belle bosse. Il me regardait avec un petit sourire sardonique. Puis il s'est recouch� et j'ai �teint la lumi�re. Je n'ai pas os� me branler, mais profitant de l'obscurit�, j'ai l�ch� mes doigts et ramass� le peu qu'il y avait sur mon nez. Le go�t �tait fort, �cre, et terriblement excitant.

Le lendemain, il alla le premier � la salle de bain. J'en profitais pour sniffer mon t-shirt souill�. Lors de mon passage dans la salle de bain, il me fallut moins de trente secondes pour juter dans la baignoire. Petit-d�jeuner, puis visites. Retour au logis. D�ner. Retour dans la petite chambre. Quand je suis revenu des toilettes, Jean �tait d�j� au lit. J'avais loup� le spectacle. Je me suis couch� et j'ai pris mon bouquin. Mais lui avait envie de se taper la discute :

- C'est chiant les visites, non ?

- Un peu, oui.

Conversations platoniques. Puis :

- Tu fais pas de sport ?

- Non.

- Pourtant, t'es plut�t muscl�.

- Ouais.

- Les sports co, c'est top. Ca forme de super groupes, vachement soud�s.

Je le croyais volontiers, mais le sujet m'�tait p�nible et je ne voyais pas o� il voulait en venir.

- Tu connais le jeu du biscuit ? On y joue parfois dans les vestiaires.

- C'est quoi ? ai-je demand�, le cour battant.

- Le principe, c'est qu'on fait un cercle et on met un biscuit au milieu. On se branle tous dessus, et le dernier qui jute bouffe le biscuit tremp�.

- C'est d�gueulasse ! (en mon for int�rieur, je pensais : c'est super excitant !)

- Pour le dernier, ouais. Ca m'est jamais arriv�.

- Faut �tre con pour jouer � �a. (si seulement �a pouvait m'arriver.)

- Putain, c'est toi qu'es trop con.

J'ai gard� le silence. Il a alors baiss� son cale�on et a entrepris une branlette sous les draps. Je bandais encore comme un fou. Va-et-vient pendant quelques minutes, puis plus rien. J'ai jet� un oil vers lui et l'ai vu se lever. Sa queue �tait droite, son gland coll� contre son nombril. Nettement plus longue et plus large que la mienne. J'ai cru d�faillir. Hypnotis�, je l'ai regard� s'approcher. Il s'est arr�t� au bord de mon lit, et j'ai demand� d'une voix mal assur�e :

- Qu'est-ce que tu veux ?!

Il n'a pas r�pondu, a attrap� sa queue dans la main droite et s'est mis � l'astiquer. Moins de cinq secondes apr�s, il a d�charg� sans me laissant le temps de r�agir : un premier jet cr�meux s'est �cras� dans mes cheveux et sur mon front. Un second sur ma joue. Le reste a coul� sur le bord de mon lit, sur mon drap. Je n'ai pas boug�, je n'ai rien dit. Je me suis senti une vraie larve et en m�me temps, j'�tais excit� comme jamais.

- Ca, c'est pour m'avoir trait� de connard hier et de con aujourd'hui. Pauvre merde.

J'�tais t�tanis�. Il m'a essuy� sa main dans les cheveux et est retourn� se coucher apr�s avoir �teint la lumi�re. Je me suis endormi comme �a.

Au matin, son jus avait s�ch� apr�s avoir coul� sur mon nez, dans mon cou. Heureusement, je n'ai crois� personne sur le palier avant d'entrer dans la salle de bain. Grosse branlette douloureuse. Journ�e semblable aux autres, sauf que Jean me regardait bizarrement, un peu m�prisant. Quand nous nous sommes retrouv�s dans la chambre, il y avait un silence g�n�. Il s'est couch� � poils, apr�s avoir pris quelque chose dans son sac. Je n'ai m�me pas lu, je me suis tourn� contre le mur. Je l'ai entendu se branler une nouvelle fois. Il a joui dans son coin. Au r�veil, rien de particulier, mais arriv�s dans la cuisine pour le petit-d�jeuner, il n'y avait que la m�re. Nous avons vaguement compris qu'il n'y avait pas �cole et qu'enfants et mari �taient partis. O� ? Aucune id�e. Nous nous sommes assis, et l�, tandis que la m�re avait le dos tourn�, j'ai vu Jean sortir quelque chose de sa poche.

C'�tait une capote rose, nou�e. Elle �tait pleine. J'ai cru que mes yeux allaient me sortir de la t�te. Sans que je puisse r�agir, j'ai vu Jean d�chirer le latex sous le noud et, prestement, il a vers� le contenu dans mon bol de chocolat. En un instant, la capote trou�e avait disparu et la m�re vint nous amener des tartines grill�es � table. J'�tais horrifi�. Jean m'observait, narquois. Sous la table, mon pantalon �tait pourtant gonfl� � craquer. L�, l'humiliation �tait terrible. Puis la m�re nous a fait comprendre qu'il fallait nous d�p�cher car nous allions finir par �tre en retard. Sous le regard dur de Jean, j'ai tremp� mes tartines et les ai mang�es. D�glutissant difficilement. Tout cela me d�go�tait, et en m�me temps, j'aimais. J'ai fini par boire le contenu du bol sous les regards de Jean et de notre h�te. J'avais envie de vomir et de me branler. Quand nous sommes sortis de la maison, Jean n'a dit qu'une chose :

- T'es vraiment qu'une sous-merde.

Et il s'est marr�. Il allait m'en faire baver.

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Gaiden

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