LANNY
Lanny me fixait, comme attendant que j'en dise plus. J'imagine que je faisais exactement la m�me chose. Je m'attendais � quelconque r�ponse entre "Va chier" ou "Je le savais" ou encore "Crisse ton camp d'ici". Mais il n'en dit rien. En fait, il ne disait rien du tout!
J'essayais de ne pas regarder la serviette autour de sa taille, comme c'�tait tout ce qu'il portait en ce moment. C'�tait dur... De ne pas regarder bien s�r. - Hey voyons! J'm'en foutrais m�me si tu t'amusais � enculer des moutons! Lanny venait d'une ferme en Indiana, alors toutes ses r�f�rences portaient sur l'embrassade de mouton, le culbutage de vaches et de gars mont�s comme des �talons, alors j'y �tais habitu�. Quoique en ce moment, je me demande s'il n'avait pas voulu insinuer autre chose...
- Au moins, �a me rassure sur une chose, dit-il. J'assumais, du moins j'esp�rais, qu'il allait m'annoncer la m�me chose pour lui ! Lanny est venu se placer devant moi et a retir� la serviette qui cachait sa nudit�, la lan�ant � l'autre bout de la pi�ce. - Je n'aurai plus besoin de m'en faire � propos de �a ! Je n'avais m�me pas � me croiser les yeux, sa queue et ses couilles �taient l�, � la hauteur de mon visage. Soit qu'il allait me planter le visage de son dard ou encore il me niaisait. Je ne savais trop. - Merde, comme �a fait du bien! J'avais l'habitude avant de me promener � poil tout le temps chez moi. Je ne l'avais pas fait jusqu'ici car j'avais peur que tu crois que je te faisais des avances... Il s'est ensuite dirig� vers la serviette et se pencha pour la reprendre. L'une des choses que j'aimais bien de Lanny, c'est qu'il aimait que tout soit bien rang� dans l'appart.
Cette soudaine vision de son magnifique cul n'�tait pas d�sagr�able d'ailleurs.
- C'est cool, dis-je, ou plut�t, admis-je! Il se mit � rire et sauta sur moi, essayant de retirer mes v�tements. On roulait sur le plancher du salon comme on l'avait fait si souvent, luttant amicalement comme de petits enfants. Mon boxer ne pouvait cacher ind�finiment mon �rection � cause de cette bataille, et ce qui devait arriver, arriva. Ma queue pointait maintenant au travers de la fente sur le devant de mon sous- v�tement. Il �tait par-dessus moi, me retenant au sol par les bras... Rien d'anormal, c'est toujours lui qui gagnait lors de nos joutes de lutte. La vue de son corps nu au dessus de moi, ses �paules larges, sa taille fine et ses bijoux de famille qui se balan�aient dans le vide, c'�tait tout simplement merveilleux, trop beau pour �tre vrai... En ce moment, il aurait pu faire ce qu'il voulait de moi. Il aurait pu avoir mon cul, ma bouche ou n'importe quoi d'autre... - Je vois que le petit oiseau veut sortir, me dit-il en riant alors qu'il tirait sur mon boxer pour me le retirer. Le t�l�phone sonna, alors il s'est rapidement relev� pour aller r�pondre. Alors qu'il parlait avec sa voix doucereuse dans le combin� avec qui que ce soit qui �tait au bout du fil, sa main s'est dirig�e vers sa queue et il a commenc� � se tripoter. En temps normal, je me serais vite effac� pour lui laisser son intimit�, mais aujourd'hui, je d�cidais de rester pour le regarder, et je me masturbai en le regardant se masser son sexe. Lanny me regardait du coin de l'oeil et souriait. - Merde, si t'es pour te crosser � tout bout de champ, peut-�tre ne devrions- nous pas faire �a alors, dit-il en raccrochant le t�l�phone.
Mais finalement, apr�s les cours, lors de nos �tudes ou quoique ce soit que nous faisions lors de nos soir�es, nous finissions g�n�ralement tous les deux dans le salon, � regarder le film de fin de soir�e ou l'un des talk-shows. En fait, notre vie dans ce petit appartement allait de mieux en mieux. Il n'�tait pas rare que Lanny se levait le matin et venait d�jeuner compl�tement � poil, ou encore pour moi de sursauter dans la douche alors qu'il tirait le rideau pour me parler pendant que moi, je me savonnais ou me rin�ais. Mais plus le temps passait, plus �a devenait frustrant �galement. C'�tait comme si j'habitais avec un amoureux avec qui je ne baisais pas! Nous �tions d�j� confidents l'un de l'autre, mais notre lien s'�tait tellement renforc� apr�s qu'il eut su la v�rit� sur moi. Je lui parlais de mes rencontres, et lui les siennes. On a vite abandonn� nos chambres pour baiser avec nos rencontres dans le salon... �a arrivait souvent que l'un de nous arrive tard le soir pendant que l'autre s'envoyait en l'air dans le salon, le cul � l'air ! Dana est l'un de ceux qui est venu quelques fois. Il �tait avec moi dans l'une de mes classes, et nous avions beaucoup de plaisir � d�couvrir et � pratiquer notre versatilit�. Je me souviens, une fois, nous �tions dans la cuisine un bon matin, � poil, et je l'embrassais en me collant langoureusement contre son corps. Nous venions de passer une nuit blanche � baiser comme des fous, partageant orgasme apr�s orgasme. Pendant que je l'embrassais en lui tripotant les fesses, ses mains m'aga�aient les mamelons. - Bonjour les boys! La voix de Lanny venait nous interrompre dans ce baiser passionn�. Dana a sursaut�, moi je n'ai fait que le saluer avant de retourner � ses amygdales. Lanny ne portait qu'un slip moulant. Il s'est rendu jusqu'au r�frig�rateur, a rempli son bol de c�r�ales de lait et s'est assis � la table pour manger. - Lanny, dis-je, abandonnant la bouche de mon amant pour quelques secondes. Il se mit � rire, et s'est lev� pour quitter vers sa chambre. - Beau p'tit cul, ajoutait-il avant de p�n�trer dans son royaume. Dana �tait stup�fait, mais r�ussit tout de m�me � murmurer un "Merci" g�n� avant que je retourne explorer sa bouche avec ma langue. - Vous deux, vous �tes vraiment bizarres, m'a dit Dana une bonne fois. Une autre fois, j'�tais au salon, v�tu que de ma robe de chambre, mangeant mon bol de c�r�ales alors que je regardais les dessins anim�s. J'�tais l�, 24 ans, et j'aimais toujours regarder mes dessins anim�s le samedi matin. Que voulez-vous, personne n'est parfait! Charlotte est apparue, portant le plus petit d�shabill� qu'il m'est �t� donn� de voir. En plus d'�tre si petit, il �tait tr�s mince, on pouvait tout voir � travers le tissu. - Salut mon beau, me dit-elle en souriant alors qu'elle pr�parait du caf�. Je n'ai pas �t� surpris de voir Lanny sortir de sa chambre, le cul � l'air pour venir prendre sa tasse de caf�. Je n'�tais pas surpris non plus de les voir s'assoir avec moi dans le salon. Si quelqu'un nous avait vu, il n'aurait cru ce qu'il voyait! On �tait tout simplement assis l�, discutant. - Avez-vous d�j� bais� ensemble? Demanda Charlotte. J'ai �clat� de rire alors que j'essayais de placer mes mots dans le bon ordre, mais Lanny m'a devanc� pour la r�ponse: - Pas encore. Je n'�tais pas tr�s exhibitionniste. M�me dans les vestiaires de l'�cole, j'�tais plus que modeste. Il m'a fallu de nombreuses ann�es avant d'�tre capable de m�me pisser alors qu'il y avait d'autres gars autour de moi. Je n'ai jamais su si c'�tait parce que j'�tais gai ou encore si ce n'�tait que la g�ne. Mais Lanny m'a gu�ri de ceci. Et � part la d�licieuse vue de son corps nu, marchant nonchalamment, s'assoyant pr�s de moi, ne se g�nant pas de se promener dans l'appart, c'�tait pour moi une toute nouvelle libert� que d'�tre capable de faire la m�me chose. Et je croyais avoir tout g�ch� un bon apr�s-midi. C'�tait � l'automne, durant l'�t� des indiens. Il faisait tellement beau que c'�tait le genre de journ�e � se promener en short, sans chandail, tout le monde se pavanait ainsi sur le campus. Mon retour � la maison en v�lo avait �t� p�nible. Une fois arriv�, j'ai pris ma douche, et en sortant, je me d�cidais � ouvrir mes livres pour �tudier un peu. Comme je passais devant la chambre de Lanny, sa porte �tait ouverte. Il �tait l�, couch� sur son lit, � poil comme d'habitude. Pour une raison qui m'est inconnue, je suis entr� dans sa chambre et je suis rest� l� � l'admirer quelques instants. Ce n'est pas qu'il se cachait de moi en temps normal de toute fa�on, mais �a me semblait excitant de le faire pendant qu'il sommeillait, de le faire sans qu'il ne le sache. Mes doigts tremblaient en soulevant sa belle queue large pour mieux la voir. Je ne pus r�sister d'y embrasser le bout du gland et ensuite d'y glisser ma langue. Lanny s'est alors mis � bander. Je l'ai mise dans ma bouche et j'ai commenc� � sucer tout doucement cet objet de r�ve. J'en profitais �galement pour lui l�cher les couilles de temps � autre. J'�tais sur mes gardes plus que jamais, sachant tr�s bien que notre amiti� �tait unique, mais sans savoir pourquoi, je ne pouvais m'en emp�cher, et je sentais le besoin de mettre fin � ma frustration. Je le su�ais d'un mouvement r�gulier quand j'ai lev� les yeux. Il s'�tait r�veill� et il me fixait. Il ne m'a pas repouss�, ni encourag� � continuer. Il ne faisait que me regarder, fermant les yeux quand je passais sur une r�gion particuli�rement sensible. Je continuais de le regarder alors que je le l�chais partout, tentant d'apprendre ses petits points sensibles. Comme s'il r�alisait soudainement que je savais tout de lui maintenant, il s'est allong� confortablement, respirant profond�ment en g�missant alors qu'il approchait de l'orgasme, jusqu'� ce qu'il vienne entre mes l�vres, sa s�ve s'�coulant ensuite sur son ventre plat. Je suis all� chercher une serviette pour bien l'essuyer. Je ne savais pas quoi dire. Alors je suis retourn� silencieusement dans ma chambre pour �tudier, ignorant mon estomac qui criait famine et le film de fin de soir�e, pour me coucher t�t. Je me suis �veill� dans la nuit, la silhouette de Lanny se tenait dans le cadre de la porte. Il ne disait rien. Malgr� la noirceur, je pouvais voir qu'il �tait toujours nu. Sans dire un mot, il m'a rejoint dans mon lit et nous nous sommes coll�s l'un sur l'autre pour se rendormir. Lorsque je me suis r�veill� le lendemain matin, ma t�te reposait sur son torse et il m'entourait de ses bras. - Avez-vous finalement bais� ensemble? Demandait Charlotte lors d'une visite. Je ne r�pondais rien. - Bien s�r ! Dit Lanny en retournant regarder l'ennuyeux parcours de golf � la t�l�. - Il �tait temps, r�pondit-elle en soupirant. Dana et moi �tions pass�s � d'autres partenaires. Mark �tait mon nouveau chum et il aimait bien rester � la maison pour regarder Lanny d�ambuler � poil dans l'appartement. M�me que je crois qu'il venait ici plus pour �a, que pour baiser avec moi! Mais au moins, je l'avais pour moi... Il a m�me sugg�r� que nous tentions l'exp�rience � trois, mais �a ne s'est jamais produit. Lanny essayait de me montrer � jouer au golf, et nous avions souvent des probl�mes sur les parcours alors que nous avions l'habitude de jouer en short, le torse nu, loin des sacro-saints v�tements de golfeurs. Les nuits o� Mark ni Charlotte �taient � la maison, ou encore lorsque nous ressentions le besoin, l'un de nous se faufilait doucement dans le lit de l'autre, partageant ainsi notre besoin d'�tre ensemble. Longtemps apr�s que Lanny ait mari� Hildy (lui et Charlotte se sont quitt�s alors que nous �tions encore au coll�ge), je le visitais et nous nous retrouvions � ma chambre d'h�tel ou encore dans un motel pour partager � nouveau cette libert� que nous avions, notre amiti� sp�ciale qui se poursuivait et assouvissant notre besoin de rapprochement que nous avions.
Je crois bien qu'un jour, Lanny et moi nous retrouverons ensemble de nouveau. J'attends toujours que Lanny utilise la cl� que je lui ai donn�e et me rejoigne. Aussi certain que les gar�ons de fermes basculent les vaches, s'envoient les moutons et jouent avec leur queue d'�talon, je suis certain qu'il me rejoindra... Un jour! Thiervan
R�ve ou r�alit�, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |