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Vendredi soir apr�s minuit

Vous connaissez cet instant d'h�sitation, m�me infime, pendant lequel votre sourcil gauche se l�ve pendant que le droit se crispe et que vous �mettez un petit " gn�? " pas �rotique pour deux sous. C'est g�n�ralement ce qui se passe lorsqu'un contact msn inconnu vous fait signe. " Salut t'es qui ? " vous dit-il ; une question que vous pourriez lui retourner mais vous d�cidez d'aller de l'avant et de tenter le tout pour le tout : " ton mec de ce soir ".

Puis 30/35 minutes apr�s vous vous retrouvez un peu essouffl�, devant sa porte, avec un petit vertige � penser que cette soir�e bascule tr�s vite, voir trop vite pour vous. Mais �a fait au moins un an que vous n'avez pas bais� et franchement, m�me si la vie n'est pas si courte que �a, tant on trouve � s'y emmerder, il faut savoir sauter sur les occasions et se faire sauter par elles.

(l� remontent tous les souvenirs de plans culs et de cette petite angoisse de la rencontre, lorsque la virtualit� se laisse briser � coup de sonnette)

* Dring ;*
*la porte s'ouvre*
"- Bonsoir
- Salut, entre. ".

L'appartement vous semble un peu chaotique, vous avez l'impression de n'avoir pas �t� attendu et pourtant vous savez, � son regard, que c'est bien vous qu'il veut.
Comme c'est un gentil gar�on, il vous propose de boire quelque chose. Avec une fausse assurance qui caract�rise l'invit� qui se tient droit non par convenances, mais � cause du plug dont il s'est �quip� avant de partir, vous dites que vous boirez ce qu'il y a � boire.

Tout �a commence tr�s bien et vous jetez quelques coups d'yeux � la braguette de votre h�te. N'y voyant rien, vous vous rabattez sur ses mains et vous lancez dans de savants calculs quand � la taille de la distance au carr� fois le double de la circonf�rence dont la somme des deux angles est ...

" Allez prend. "

Il s'est install� plus confortablement sur son canap� et son entre-jambe vous appelle comme une sir�ne un marin.
Doucement vous embrassez la toile de son pantalon pendant qu'il vous caresse, passant de votre dos aux fesses puis remontant jusqu'� votre nuque qu'il maintient sur sa braguette. D'une main il la d�grafe ; vous vous relevez un peu pendant qu'il baisse tout sur ses chevilles.
Enorme et magnifique, vous voyez enfin sa queue, au repos, oiseau couvant deux oeufs charnus qui attendent qu'on les gobe, qu'on les l�che, qu'on en devienne esclave.

Vous le sucez et sa queue grossie dans votre bouche, sensation d�licieuse ! Il faut en profiter pendant que vous pouvez la rentrer enti�re - dans quelques secondes vous ne pourrez plus en parcourir autant.

" Mets-toi nu "

On ob�i et l'on commence par les chaussures, satan�s bout de cuir que l'on enl�ve le plus rapidement possible et avec pr�cision, pour �viter de prendre trop de temps. On se f�licite de les avoir simplement lass�es, sans faire de noeud serr�. Le reste part vite, enlev� instinctivement, jet� sans trop d'attention.

Avec cette m�me intuition qui vous a pouss� au vice, vous �tes � quatre pattes et vous l�cher ses couilles ; il vous descend et vous nettoyez ses chaussures.

" L�che bien les chaussures de ton maitre, c'est bien. "

Pendant qu'une main appuie sur votre t�te, une autre vous flatte le cul et inflige de nombreuses petites claques, de plus en plus fortes. De vos g�missements � votre cul qui se cambre, tout indique que votre souffrance n'est rien en comparaison avec le plaisir du maitre.
Enfin il vous demande d'enlever ses chaussures et apr�s vous �tre ex�cut�, vous lui embrassez les pieds pour mieux les l�cher ensuite. D'un oeil vous lorgnez sa queue gigantesque sur laquelle il vous dirige.

Votre bouche grande ouverte sur le gland de votre maitre, c'est le moment de lui montrer que vous le m�ritez...

A SUIVRE

Carco

R�ve ou r�alit�, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES
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