Cyrillo

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Une nuit � l'internat -01

Vivien s'engouffra prestement le long du corridor. Tout �tait calme, pas un bruit, hors le tic-tac rassurant de la vieille horloge. il songea que le proviseur s'enorgueillissait fort de cette antiquit�, qu'il avait bruyamment l�gu�e au lyc�e, histoire de d�montrer qu'il n'�tait pas aussi avare qu'on le murmurait.

L'obscurit� ne d�rangeait pas le gar�on ; il connaissait par c�ur les ramifications de l'internat et plus encore celles du corridor principal, comme une voie famili�re menant � l'endroit le plus couru de l'�tage, mais avec des fonctions diff�rentes selon qu'il �tait jour ou nuit.

Afin de donner le change, il avait enfil� son pantalon de pyjama. Cette parure le sauvait de l'in�vitable suspicion d'une rencontre impr�vue toujours possible. Il s'imaginait tombant nez � nez avec le surveillant g�n�ral, l'�conome ou bien l'un des professeurs log�s intra muros, et leur bredouillant d'une voix mal assur�e : j'ai mal au ventre, vous savez, il faut que j'aille au �. Pas un d'entre eux n'ajouterait foi � ce mensonge ; la r�putation des dortoirs �tait achev�e et les bons p�res, en pieux et chr�tiens p�dagogues qu'ils �taient, avaient d�s longtemps renonc� � rapetasser le spirituel d'un attirail de d�bauch�s dont les �mes, perdues de luxure, avaient d�j� leurs places retenues en avance d'hoirie[1] chez Belz�buth.

Comme il allait d�passer la chambre du tout jeune r�p�titeur, dont le surnom de Fr�rot �tait redevable � sa mine juv�nile, soudain Vivien ne fit qu'un bond de c�t� : la porte venait de s'ouvrir, quelqu�un sortait de la pi�ce.

Avec le moindre rayon de lumi�re, le gar�on �tait pris au traquet. Mais l'individu, pareil � un voleur qui vient de faire un coup, avait h�tivement referm� sur une pi�ce d�pourvue de lumi�re. Vivien crut d'abord qu'il s'agissait de Fr�rot lui-m�me. Seulement, au lieu de se diriger � gauche, seul itin�raire digne d'un r�p�titeur, le myst�rieux noctambule s'engouffra � droite. A droite, c'�tait le chemin des dortoirs. Vivien eut un dressement de daim.

L'�nigme � d�brouiller avait piqu� son flair de coll�gien habitu� aux intrigues. C'est pourquoi il revint sur ses pas. Tant pis pour J�r�me qui l'attendait aux douches, la gageure valait le d�tour. Il lui importait d'avoir le c�ur net de cet occulte personnage qui sortait d'une alc�ve priv�e, en pleine nuit, contre toutes les r�gles de biens�ance. il empauma voie chaude, comme le dit le vieux langage cyn�g�tique.

Sa souplesse de puma lui permit de pister son pr�d�cesseur sans lui donner vent du trait. Il arriva ainsi jusqu'� l�entr�e du dortoir et aper�ut, dans la rang�e centrale qui partageait la vaste pi�ce commune en deux espaces, une ombre. La lune �tait pleine et entrait par les larges fen�tres glabres de rideaux : cet �clairage, quoique diffus, permit � Vivien de d�jouer l'anonymat du galopin. Celui-ci s'�tait avanc� jusqu'au sixi�me lit de gauche. Vivien se dit � lui-m�me, de cette fa�on qui �tudie l'�tonnement en posant ses poings sur ses hanches : le bougre d'Adrien ! Il noue des amiti�s particuli�res avec Fr�rot. D�cid�ment, ce pensionnat est un foutoir de tous les diables, et l'Adrien le pire des tartufes.

Le petit contretemps l'avait fort �chauff� : il fit volte-face, croisa le vestibule de la chambre d�moniaque, ricana dans sa barbe et parvint aux douches.

Une silhouette vint vers lui et le houspilla sotto voce :

- Alors, tu as mis le temps !

- J'en ai une bien bonne � te raconter, fit Vivien.

- Plus tard�

En disant cela, J�r�me avait saisi une main de son camarade et l'avait port�e sur son propre sexe. La fermet� rigide de l'objet en disait long sur l'impatience qui le lutinait. Vivien s'agenouilla, embrassa le ventre chaud et descendit sans se faire prier le long de la longue tige dure qui palpitait. L'odeur de J�r�me lui �tait un sujet d'ivresse incomparable : ce qui se d�gageait de cette peau br�lante, c'�tait un m�lange suave de musc et de poivre, une vraie anthologie de la volupt� gar�onni�re. En se r�pandant jusque sur les poils du pubis, le parfum de jeune m�le acqu�rait de nouveaux droits � l'adoration : il s'y ajoutait ce go�t �cre, ces juv�niles embruns de la passion longtemps contenue qui embaumaient comme un pollen d'une fleur au printemps. Les l�vres de Vivien effleur�rent le pistil tout pimpant de d�sir, la langue joua un instant avec l'�il unique du doigt de d�lices, puis s'y enroula ; un ample hal�tement t�moigna le bien-fond� de l'initiative. Entre deux b�gaiements, J�r�me annon�a l'irruption du flot :

- Attention, �a monte !

Vivien ne se retira pas ; deux jours plus t�t, il avait sid�r� son camarade en avalant pour la premi�re fois son sperme ; il entendait bien r�it�rer l'exploit sur la clause explicite et convenue que celui-ci, par contrepartie, lui livrerait ses noirs attraits. J�r�me avait accept� de bonne gr�ce, d'o� le rendez-vous de ce soir.

Le p�nis ne tarda pas � conna�tre la suspension qui pr�c�de le d�ferlement. La s�ve d�gorgea comme une cataracte. Les deux gar�ons s'�taient affal�s sur un des bancs qu'on qualifiait de courtoisie et o� tant d'amours furtifs avaient scell� leur p�roraison. Ce fut dans cette posture abandonn�e que Vivien recueillit les ultimes gouttes d'une ros�e dont la saveur le comblait au-del� de toute mesure.

Enfin, pour avoir honor� sa parole, il somma J�r�me de la sienne.

Celui-ci fit un peu sa sourde oreille, mais Vivien lui rappela le prix de toute promesse solennelle en ce bas-monde :

- Eh l� ! si tu te d�bines, tes actions sont en chute libre � la bourse du touche-pipi ! Les copains appr�cieront.

Cette perspective �videmment f�cheuse d'un irr�m�diable ostracisme, induisit l'infortun� J�r�me � se laisser presser contre le mur et � �carter les jambes. Vivien, dont l'altruisme �tait l�gendaire, lui glissa un mot d'encouragement :

- Non imperatur naturae nisi parendo[2], mon vieux ; aussi il convient que tu sois toi-m�me le cic�rone de ma visite guid�e.

J�r�me eut beau prier le cruel d'avoir moins de latin et plus de piti�, ce dernier avait d�j� pos� l'ouvrage sur le m�tier, avec l'assistance technique de sa victime. Tandis que l'agent �tablissait ses tr�teaux, le patient respira � fond. La verge s'aboucha � la corolle, laquelle se r�tracta selon le r�flexe bien connu, mais quelle virginit� n'a pas pour illusion de r�sister aux premiers assauts ? Aussi, pour venir � bout de celle-ci, Vivien redoubla de dynamisme. J�r�me g�mit une plainte, puis une autre, puis une esp�ce de r�le �tonn�, un peu comme quand le dentiste atteint le nerf et qu'on s'aper�oit que l'anesth�sie est efficace.

Cet heureux d�nouement fit qu'il se d�tendit.

La douleur, indissociable de ce genre de divertissement, l'avait c�d� par degr�s � une sorte de bien-�tre �trange. Il avait l'impression d'�tre le r�ceptacle d'une onde puissante et souveraine qui s'exacerbait en quelque chose, ma foi, de fort aimable. J�r�me se prit � appr�cier le lent va-et-vient de la verge dans ses entrailles et regretta presque que Vivien parv�nt si vite au terme de la session, dont il se promit bien de r�it�rer les agr�ments qu'elle lui avait caus�s, par la double extase d'un �pilogue qui associait les �claboussures d'une f�licit� ardente aux langueurs qui les d�cuplent en les prolongeant.

Les deux complices firent leurs ablutions, piss�rent c�te � c�te en s'espa�ant � loisir sur l'excellence de la r�cr�ation � laquelle ils venaient de se livrer :

- D�cid�ment, dit Vivien, je suis d'avis que ceux qui d�clament contre les plaisirs n'ont d'autre motif que leur frustration.

- On serait bien sot, r�pondit J�r�me, si on faisait d�pendre son plaisir du jugement des hommes[3].

Vivien donna d'une petite tape sur l'�paule de son camarade et lui souffla :

- Celle-l�, il faudra la sortir demain en classe de fran�ais, tu auras s�rement un bon point.

Ils allaient s'esquiver lorsque Vivien se rappela qu'il avait quelque chose � raconter :

- Au fait, dit-il, tu sais pourquoi j'�tais en retard ?

- Tu ne trouvais plus ton missel ?

- Mieux que �a : j'ai surpris un garnement qui sortait de chez Fr�rot.

- De chez qui ?

- Tu m'as bien entendu : de chez Fr�rot. Notre nouveau r�p�titeur re�oit nuitamment.

- Pas croyable ! Les murs de ce bahut suintent tous les vices ! Et qui �tait le visiteur ?

- Je te le laisse � deviner.

- Sylvain.

- Non.

- Patrice ?

- Tu plaisantes : Patrice ne se commet qu'avec moi.

- Et avec moi.

- Pour son malheur. Continue�tu vas trouver.

- Pardine, que je vais trouver ! Ce pensionnat est une vraie �tude pal�ontologique, on y d�couvre une nouvelle esp�ce, l'homo spermatus. Tiens, je dirais St�phane.

- St�phane avec Fr�rot ? Autant essayer de concilier un imam avec un rabbin.

- Julien, alors ?

- Julien ? Il est trop timide.

- Si on veut�

- Quoi, si on veut ?

- Il est timide le jour, mais la nuit�

- La nuit, tous les diables sont gris�

- Attends ! Je parie que c'est Denis.

- Tu plaisantes ! Denis s'endort � huit heures tapantes, montre en main.

- Bon, allez ! �a commence � me plaire, tes devinettes, accouche !

- Je te le donne en mille : Adrien.

- Tu te moques de moi : Adrien ! Il ne fait usage de son vermisseau que pour celui qui ne cause aucun plaisir, tout juste un soulagement.

- Et moi, je crois ce que je vois. Or, mes yeux ont vu Adrien.

- Tu devais avoir du sperme sur les paupi�res, tu auras confondu.

- Le sperme, c'�tait apr�s, pas avant, et Adrien loge rang�e sixi�me.

- Mais enfin ! Adrien est un mod�le de pi�t�, un bon petit gars � qui on donnerait confession et absolution.

- Il vient de s'absoudre d'une autre fa�on.

- Je n'arrive pas � croire qu'Adrien�

- �ait d�couvert les joies de se titiller en bonne compagnie ?

- Ses parents sont tout emp�tr�s du L�vitique et des �p�tres de Paul !

- C'est souvent comme �a ; � force d'entendre des paten�tres, l'organisme finit par produire le contrepoison.

- Adrien ! Le chouchou au sommet de l'organigramme des culs-b�nis, le mod�le d'ob�issance, d'assiduit� aux offices, l'arch�type du gentil petit gar�on � sa maman qui se cache pour faire pipi, tant sa pudeur lui fait rougir les oreilles.

- Il n'est pire eau que l'eau qui dort.

J�r�me posa sa main sur l'�paule de son camarade et lui dit, solennellement :

- Vivien, cela ne peut plus durer.

- C'est bien ce que je pense.

- Il faut donner une le�on � ce pendard.

- Et comment !

- S'il se plaint, on lui en remontrera sur le nez.

- Et ailleurs.

- Il va comprendre ce que �a co�te de manger des crucifix[4] pour les recracher ensuite chez Fr�rot.

- Il le comprendra et il en t�tera.

- Pour commencer, le mot aux autres.

- �a va chauffer, rang�e six.

- On est arriv�. On fait comme d'habitude ?

- D'accord.

Les deux complices s'engouffr�rent de part et d'autre d'un lit qu'ils connaissaient, soulev�rent le drap de dessus celui qui dormait et qui r�pondait au pr�nom de Guillaume ; Vivien sortit de son pyjama une esp�ce de fiole de petite dimension qui contenait un produit gras et blanc, lequel avait cette particularit� qu'en s�chant il imitait � la perfection la su�e nocturne dont les adolescents d�corent leur literie en t�moignage de leur int�r�t pour la g�ographie. Avec une habilet� de coupeur de bourse, il actionna doucement le diffuseur � hauteur du pubis. Apr�s quoi, la couverture fut remise en place. Guillaume, dont le sommeil disputait gloire et profondeur � celui de Denis, ne battit pas du moindre cil.

Quelques minutes plus tard, les deux affid�s condisciples dormaient chacun dans leur lit d'un bon sommeil r�parateur peupl� de songes ou les Adriens, les Fr�rots et tout l'ar�opage en aube blanche des cat�chum�nes �taient sodomis�s sans r�mission par les cierges qu'ils tenaient en procession solennelle, apportant ainsi leur contribution � l'art de l'iconographie.

Yves Klein alias Vivien

Suite, Chapitre II

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