Cyrillo

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Le steward.

Voulant ne plus penser � l'histoire que j'avais v�cue avec C�dric, je me mis � chercher un vol pour un pays lointain. Le choix immense en mati�re de voyage, dans des contr�es paradisiaques me coupa l'effet d'enthousiasme que j'avais.
Bref, je fis ma valise, sur un fond musical o� on entendait Shirley Bassey... Je me suis donc diriger vers la porte de mon appartement, je l'ai ferm� � cl�, suis descendu. Arriv� dans la rue, j'ai hal� un taxi.
-Charles de Gaulle, s'il vous plait !

Le taxi se dirigea alors vers le p�riph. J'ai regard� � travers la vitre du taxi le paysage qui d�filait � toute vitesse, me laissant sans r�action, jusqu'au moment ou le chauffeur me demanda, � l'approche de Roissy, � quel terminal de d�part il devait me d�poser.
-Laissez-moi au terminal pour les Cara�bes, merci. Et je l'ai pay�.
Me trouvant devant le tableau des d�parts, j'ai ferm� les yeux, j'ai lev� le bras et point� en direction de ce tableau. Faisant tourner le bras, je l'ai brutalement arr�t�. Ouvrant un oeil et visant le doigt en direction de la destination que je venais de choisir. J'en fus surpris et ravi. C'�tait pour l'�le de St Martin que je partais. Les voyageurs autour de moi devaient se poser la question de savoir ce que ce cirque voulait dire. Un mec pointant son doigt en fermant les yeux et sautant de joie juste apr�s... Bref, peut importait, je partais pour St Martin, au soleil...
Au guichet, j'ai r�ussi � avoir un des rares derniers billets pour cette destination. Heureusement que j'avais �norm�ment de point et que l'h�tesse me trouvait sympa... si elle savait...
Mon billet de premi�re en poche. Eh oui ! Enorm�ment de points... Je me dirigeais vers le check-in.
-Bonjour monsieur, puis-je voir votre billet et votre pi�ce d'identit�...
Je tendis mon billet au steward, tr�s mignon. Il remarqua de suite le signe sur le billet indiquant que je voyageais beaucoup. Et je me trouvais dans la file sp�cialement pour les premi�res.
-Vous avez des bagages, monsieur ?
-Oui, cette valise. Et je l'ai pos�e sur le tapis.
-Merci, monsieur. Vous souhaitez un si�ge couloir ou fen�tre...
Et je passe le questionnaire. Pour enfin arriver � la phrase que j'adore...
-Merci monsieur, vous pouvez vous rendre dans la First Lounge et je vous souhaite un agr�able voyage sur notre compagnie.

Un r�ve ! Je passe la porte de la First Lounge et l� un jeune homme en uniforme de la compagnie s'approche, v�rifie furtivement mon billet, et me demande se que je voudrais boire. Dans ma t�te je lui r�pondis, ton jus mon grand, ton jus... Mais mon esprit repris le dessus et j'ai demand� un caf�. Je me suis assis pr�s des baies vitr�es donnant une vue imprenable sur les avions, et sur celui que j'allais prendre. Mon caf� arriva, servi avec un sourire des plus charmeurs.
-Merci...
-Vous souhaitez des petits g�teaux, monsieur ?
-Oui, s'il vous plait.
-Je reviens tout de suite...

Regardant � nouveau � travers la baie vitr�e, je le voyais s'�loigner de moi pour aller chercher ces petits g�teaux. Il avait un air d'Andrew Keegan, que je venais de voir dans un film qui m'a rappel�, des moments tristes de ma vie... Mais ce n'est pas le sujet... Mes pens�s allaient donc du steward de la compagnie aux avions en manoeuvres sur le tarmac mais elles revenaient toujours sur lui.
Il rev�nt avec les petits g�teaux, me fit un sourire et alla servir les autres clients. Etant absorb� par les gestes d'un agent de piste, je fus surpris par mon steward qui venait m'annoncer que je devais me rendre en salle d'embarquement, mon vol �tait transf�r� vers une autre porte. J'ai donc pris mes affaires et j'ai suivi ce bel apollon. En chemin je venais de remarquer que lui aussi tirait une valise, intrigu�, je lui posais la question.
-Vous partez, vous aussi ?
Il se retourna, avec un sourire en coin et me r�pondit...
-Oui, j'ai mon vol qui part dans trente minutes pour St Martin...
-St Martin !! Manquais-je de m'�touffer !
-Vous allez bien ?
-Oui, pardon, c'est juste que...
-Oui...
-Ben nous prenons le m�me vol alors...

Mon regard venait de faire une moue, qui ma foi n'aurait pas invit� � me suivre, mais lui avait toujours ce sourire charmeur. Je revins � la charge...
-Vous prenez donc le m�me vol que moi, mais vous voler aussi, en temps que personnel au sol ?? Demandai-je na�vement.
-Non, mais l� j'ai d�pann� une amie, et comme j'avais pr�s de 6 heures de battement entre mon dernier vol et celui sur St Martin, je me suis dis pourquoi pas...
-Je comprends...
Un remplacement, donc... Bien, le voil� sur mon vol, dans mon avion, manquait plus qu'il s'occupe de la premi�re classe et la je tombe par terre...
-Je suis le chef de cabine sur le vol, et je serai en premi�re classe...

L� je ne pouvais retenir mon rictus. Il venait de le voir aussi, mais ne dit mot. Le vol risque d'�tre int�ressant. Nous venions d'arriver au comptoir d'embarquement, il me conduisit vers l'h�tesse qui s'occupait des premi�res classes. Il l'embrassa, il devait la conna�tre ou c'�tait d'usage, peut importe. Il �changea quelques mots avec elle, et elle me regarda, son visage s'illumina, il devait lui avoir dit un truc marrant, puisqu'un grand sourire s'afficha soudain.
-Monsieur, votre billet et votre passeport, s'il vous plait.
Je lui tendis avec le m�me sourire.
-Merci monsieur, vous pouvez y aller, Gr�gory, notre chef de cabine vous accueillera � votre arriv�e � bord, je vous souhaite un agr�able voyage sur notre compagnie...
-Merci, je pense qu'il le sera... et je me dirigeais vers l'avion, avec un sourire d'enfant � qui on venait de montrer o� �taient les sucreries...
Arriv� � bord, Gr�gory m'accueillit...
-Puis-je prendre votre bagage ? Me dit-il avec sympathie,
-Merci, juste un instant je prends mon portable avant que vous ne rangiez mon bagage.
J'avais la derni�re place en premi�re classe. En m'installant, il me glissa que toute la rang�e �tait vide sauf mon si�ge. Cela me surpris, l'h�tesse me disant que je venais de prendre le dernier billet de premi�re classe... De plus, je n'avais pas donn� de signe flagrant pour avoir m�rit� cette remarque ??

Je me suis donc mis � mon aise. Pendant ce temps le reste des passagers arriv�rent � bord. Nous �tions proches du d�part. Je n'arrivais pas � le quitter des yeux. Il avait cette gr�ce, de se d�placer dans l'avion sans toucher les si�ges, comme s'il �tait en apesanteur...
L'avion d�colla. Nous allions atteindre notre vitesse et altitude de croisi�re. Le service pour les premi�res commen�a avec une fl�te de champagne. En me l'apportant, il me demanda si je voyageais souvent avec sa compagnie. Je lui r�pondis que malheureusement cela ne d�pendait pas que de moi, mais que ce voyage �tait spontan�. Cela le fit sourire. Il se leva et alla me servir une seconde fl�te de champagne. Je n'arriverai � rien faire durant tout le trajet, ne pouvant plus le l�cher du regard. Je mis mes �couteurs dans les oreilles et alluma mon MP3, c'�tait une chanson de Shirley Bassey sur l'amour et la haine... Le truc qui tue ! Comment voulais-tu que je me vide l'esprit en ayant, ce superbe mec autour de moi et cette foutue chanson dans mon MP3 ? Le vol commen�ait � me peser. Je pris mon livre sans grande conviction de le finir durant ces vacances, mais la fatigue me gagna. Essayant alors de dormir, il posa sa main sur mon bras, me fit sursauter...
-Excuse-moi de t'avoir surpris...
Oui j'�tais surpris, non pas par le fait qu'il venait de me tirer de mes pens�es, mais du fait qu'il m'avait tutoy�...
-Non.... Non ce n'est pas grave....
-Je voulais juste savoir si tu pouvais venir un instant avec moi ?
-Avec toi ? Y a-t-il un probl�me ?
-Non, c'est juste une formalit�... me dit-il...
Je l'ai donc suivi, je me suis retrouv� dans les cuisines de l'avion, pr�s de la porte, il n'y avait que nous deux. Il me regarda, me fixa intens�ment, s'approcha de moi... Et dans un balbutiement je lui dis :
-Quelle est cette formalit� ?

Il ne me r�pondit pas et pour seule r�ponse, il colla ses l�vres sur les miennes, essayant de m'embrasser. Moi dans un mouvement de recul j'essayais de le repousser, en vain, il s'approcha de plus en plus de moi et j'ai c�d�...
Nos l�vres se coll�rent, nos langues se cherchant, se touchant, je nageais en plein r�ve...
Notre �treinte se d�fit, mais nos regards ne pouvaient se d�tacher l'un de l'autre...
-Pourquoi ?
-Faut-il toujours avoir une r�ponse ? me dit-il...
Il Ouvrit le rideau et alla dans le fond de l'appareil, me laissant sur ma faim ! Je voulais le retenir, mais j'�tais comme clou� au sol...

Je rejoignis ma place, le cherchant du regard, mais je ne le trouvais pas. Cette �treinte venait de me bouleverser. Je me rassis dans mon si�ge, un sourire aux l�vres. Je fermis les yeux pour repenser � cette sc�ne. Une telle intensit� s'en �tait d�gag�e. Je sentis un d�placement � c�t� de moi, j'ouvris les yeux et je le vis dispara�tre dans la cuisine de bord. Devais-je le rejoindre, je ne savais plus ! Je nageais en pleine confusion. Je venais de sortir de ma relation tumultueuse d'avec C�dric. Et ce baiser furtif... Pourquoi ?
Je me suis lev�, pour aller aux toilettes. Je passe le rideau, il se tient devant la cafeti�re, il me fixa du regard, je fis de m�me. Un sourire sur ses l�vres, je venais sensiblement de me rapprocher de lui. Il avait la main sur le comptoir, j'ai pos� la mienne par-dessus. De l'autre je venais de lui prendre la t�te et je l'ai embrass�. Sa main se d�gagea pour me serrer contre lui.

Il me caressa le dos. Mon baiser fut lent et sensuel, il en �tait presque tremblant. Je pense que cela venait de le surprendre. Nos l�vres se s�par�rent...
-Pourquoi m'as-tu embrass� tout � l'heure ?
-J'en avais envie et toi ?
-J'ai �t� surpris et j'avais envie de recommencer...

Le rideau s'ouvrit, un des passagers de premi�re venait de passer pour aller aux toilettes. Ce fut une rupture ! Je lui rendis son sourire et je retournai � ma place.
A nouveau assis, je voulais reprendre mon livre, quand soudain il s'assit � c�t� de moi et me dit dans le creux de l'oreille qu'il avait un moment de r�pit et qu'il avait envie de moi. Dans la soute de l'avion, se trouvait des couchettes pour l'�quipage. Il venait de me proposer l'impensable... Mon premier plan cul dans un avion � plus de dix mille m�tres...

Je me suis alors lev�, je l'ai suivi vers la cuisine de l'avion o� se trouvait l'ascenseur, je suis descendu le premier dans la soute, il arriva quelques instants apr�s. Il m'entra�na vers une couchette assez large pour deux. On se regarda, il m'embrassa. Mes mains parcoururent son corps, les siennes le mien. Je d�boutonnai sa chemise, lui enlevai sa cravate, il f�t de m�me avec ma chemise. Mes mains effleur�rent ses hanches, ouvrirent sa ceinture et firent glisser son pantalon, laissant son cale�on moulant d�voiler les formes g�n�reuses qui s'y cachaient. Ma main se dirigea vers ses fesses, les malaxant tendrement. Je remontai le long de son dos et me glissai dans ce cale�on qui resta le seul obstacle entre ma main et sa peau. Il effleura mes joues, tendrement, nos baisers langoureux d�gag�rent une chaleur sensuelle. Celle dont les couples en pleins �bats peuvent d�gager.

Il me coucha sur le lit, continuant � m'embrasser, et de sa main libre me caressa la jambe jusqu'� prendre dans sa main ma bite. Elle �tait dure et �tait dress�e, dans l'attente de l'acte. Lorsque sa main effleura ma hampe, j'eus comme un frisson qui me parcouru le corps, mes t�tons s'�taient durcis. Il en profita pour les l�cher, les mordiller. Le contact de sa langue sur mon corps me fit encore plus frissonner...

Son �treinte se fit plus pressante, il me malaxa les couilles tout en continuant � m'embrasser. Ma main parcourut son corps pour en toucher tous les recoins. Ces fesses �taient fermes et rondes. Il dirigea alors sa bouche vers ma bite droite, sa langue effleura ma hampe, le bord de mon gland et il l'avala d'un trait. Cela me surpris et je fus travers� par ce frisson magique du " enfin la torture prend fin. " Mes yeux mi-clos, je succombai � ce traitement. Je me mordillai les l�vres et il reprit de plus belle sa succion. Sa main me caressa le ventre, je lui caressai les cheveux, il me rendait fou... Je l'ai alors ramen� vers moi pour l'embrasser et sentir son corps sur mon corps, sa chaleur et ma chaleur ne faire plus qu'un. Le faisant glisser sous moi, j'entrepris de lui faire de m�me. Ma langue se promena sur son corps, de ces t�tons vers ses pectoraux direction ces abdominaux, je jouais avec son nombril. Sa queue �tait dress�e au firmament de l'envie. Mon menton effleura la hampe, ma langue se dirigea vers ses couilles. Je les gobai avec d�lectation. Son corps se raidit, ma fa�on de faire le torturait. D�laissant ces couilles pour sa bite, je la lui gobai lentement pour faire durer le plaisir de la prise en main. Sa main sur ma t�te devenait plus ferme, je l'ai repouss� aussi fermement. Le d�sir devait lui venir lentement...

J'en �tais fou. J'avais une emprise sur lui, je pouvais le dominer. Je repris mon travail sur cet engin dress� comme un mat, fier. Ma main parcourant son corps nu, arriva au t�ton, que je pris entre les doigts et je les triturai. Son gland avait ce go�t de pr�cum, ces g�missements ne laissaient pas entrevoir d'autre �chappatoire que de jouir, l� dans l'instant, dans ma bouche. Un premier jet puissant vint au fond de ma bouche, il s'�tait agripp� au mur et au bord de ce petit lit. Les jets suivants arriv�rent sur ma bouche que j'ouvris � nouveau, ne voulant pas perdre une goutte de mon steward... Il s'�tait vid� et gisait sur le lit. Je le regardais avec une envie de l'embrasser qu'il ne refusa pas. Nos langues se m�l�rent et sa salive et son jus aussi. Un r�gal de plaisir, tendre et sensuel � la fois. En le retournant je lui caressais le torse, ma main alla fendre ses fesses. Il se cambra et compris que je voulais le poss�der. Ma queue se frottant contre et dans ces fesses, il me voulait en lui au plus vite...
Je pris une capote, tout en le doigtant pour faciliter le passage. Je me frottais � nouveau � lui et pr�sentais mon gland sur sa rosette dilat�e. J'entrepris lentement de le p�n�trer. Il en �tait �coeur�, qu'il en coucha sa t�te sur le lit dans un soupir d'envie, cela me faisait jouir de plaisir. J'entrepris les mouvements de va et viens aussi lentement que la p�n�tration. Il posa sa main sur mes fesses pour donner une impulsion plus rapide � ce mouvement. Mais rien. Il me glissait litt�ralement des mains, son corps perdant toute notion de gravit�...
-baises-moi, fais-moi mal, je veux te sentir, ne te retiens pas...
-mais je ne me retiens pas, je veux te faire sentir ce plaisir, te faire jouir...
-tu es un vrai salop...

Et mes mouvements devinrent un peu plus rapides. En m�me temps nous sentions l'avion prendre un virage et nos corps devinrent plus l�gers. Le pied ! Enfin tout �tait g�nial, le fait de le poss�der, le fait de lui faire l'amour dans l'avion, le fait qu'il soit en transe... J'ai donc chang� de position et il s'est assis sur moi, lui laissant ainsi le choix de la vitesse. Et sans mot dire, il s'empala doucement sur mon pieu.
-Alors tu aimes les p�n�trations lentes, te permettant d'appr�cier cette sensation ?
-Oui ! Et c'est le pied... Tu aimes ??
-Bien sur que j'aime...

J'en prends plein la vue et la sensation de son corps sur mon manche, glissant lentement, le rendant tout chose et me faisant fondre. Mes mains parcourrant son corps, des t�tons � sa queue en �rection je ne pouvais pas m'en emp�cher, il se pencha en arri�re et nos bouches se trouv�rent. Un patin d'enfer, tout en continuant � faire ces mouvements lents sur mon chibre. Je sentis tout de m�me une pression lente monter en moi. Je le pris par la taille et commen�ai � r�guler les mouvements. Il ne faillait pas qu'il soit trop brusque sinon...
Je le couchais sur le c�t� dans la position de la cuill�re. Nos corps �taient en sueur, nous �tions bien. Mes mouvements de reins devenant plus lents, j'ai repris de plus belle pour finir en apoth�ose. Il accrocha son bras autour de mon cou, sa jambe en l'air, sa t�te en arri�re, moi le buttant rapidement, il jouit sur le lit, sa queue donnant plus de jets cette fois-ci que lors de ma pipe. Ne pouvant plus me retenir, je sortis ma queue de son �tau, puis la lib�ra de son fourreau et sans rien faire, elle juta d'elle-m�me sur ces couilles et sa rosette. Il laissa tomber sa jambe sur moi, me roula un patin d'enfer...
-On remet �a quand tu veux !
-Sans probl�me Greg, sans probl�me...
Il m'embrassa encore une fois.

Nous nous sommes alors rhabill�s, il monta le premier par l'ascenseur et me l'envoya, il m'embrassa alors lentement avant de me laisser partir vers ma place. Nous �tions rest�s ensemble pr�s d'une heure trente. Les autres passagers n'avaient rien vu, puisque la premi�re classe n'�tait pas compl�te. C'est un de ces coll�gues, qui ayant remarqu� son absence, le lui fit remarquer. C'est en me servant une coupe de champagne qu'il me glissa l'info. Un sourire sur mon visage, le fit sourire aussi. Il se pencha au-dessus de moi pour d�poser une couverture sur le si�ge d'�-c�t�, j'ai alors senti son odeur, son corps encore en sueur, cette sueur de mec venant de faire l'amour, celle des �treintes sensuelles, masculines, torrides. Mes yeux clos, je pris une pleine bouff�e de cette odeur et il prit tout son temps pour la d�poser. Il se pencha � nouveau vers moi et me glissa encore � l'oreille de ne pas quitter l'avion trop vite.
Nous nous approchions de notre destination. L'a�roport de St Martin n'�tait plus qu'� vingt minutes de vol. Au-dessous de nous la mer bleu turquoise, les r�cifs, le soleil. Mon s�jour allait devenir int�ressant. En esp�rant que Greg resterait quelques jours en escale, je n'osais imaginer la suite. Le capitaine annon�a notre atterrissage proche, et l'appareil se posa doucement sur la piste, quelques applaudissements se firent entendre dans le fonds de l'avion, rien en comparaison � ce que je venais de vivre sur le vol o� un feu d'artifice serait de rigueur.
L'avion se vida progressivement, je me dirigeai alors vers la porte, Greg s'y tenait avec un autre steward, pas mal non plus d'ailleurs.
-Tu descends dans quel h�tel ?
La bonne question ! J'�tais parti sans me pr�occuper de savoir o� j'allais dormir...
-Nous sommes au Domaine de Lonvilliers du c�t� de l'Anse Marcel, ce serait trop bien que tu y sois aussi...

Il m'embrassa sur les joues, son coll�gue se pencha vers lui apr�s que je les ai quitt�s et lui chuchota un truc � l'oreille, qui le fit rire et moi me retourner. Il me fit un petit signe et m'envoya un bisou. Les formalit�s pass�es, je pris un taxi pour l'h�tel. Arriv� l�-bas, la cl� de ma suite en poche, je contemplais la vue de mon balcon, donnant sur le front de mer de l'Anse Marcel... Un r�ve. Avec un soleil couchant flamboyant. Je voulais d�faire ma valise, mais je ne pouvais plus tenir pour prendre une douche, je me d�shabillai et n'�tant plus qu'en boxer short je me dirigeais vers la salle de bain, spacieuse comprenant une douche et une double baignoire. Je fis couler l'eau dans la baignoire, le soleil couchant me donnant des envies de bain... L'eau ti�de et moussante me fit fr�mir. On toqua � ma porte. Je pris un peignoir, je venais d'enlever mon short et me dirigea vers la porte. Je l'ouvris et quelle ne fut pas ma surprise en voyant Greg, deux fl�tes et une bouteille de champagne � la main. Il n'�tait v�tu que d'une chemise et d'un pantalon en lin blanc, tr�s sexy. Il me poussa, entra et posa le tout sur la table du s�jour, �cartant mon peignoir, le fit tomber, me retrouvant nu, il m'embrassa tout en ouvrant sa chemise et son pantalon pour aussi les faire tomber. Nous �tions nus, dans le hall de ma suite en train de s'embrasser...
-J'ai pris mes dispositions et je fais une escale plus longue...
-Une escale plus longue...
Et je l'embrassai de plus belle.

Il est resta durant tout mon s�jour dans ce paradis et nous avons pass� des moments d'une rare intensit�. Il fut tendre, charmant, pr�venant, aimant et quelquefois chiant, mais nous avons pass� une semaine torride en tous sens. Il est reparti avec moi sur Paris � contre coeur, mais il le fallait... J'ai �vacu� mes probl�mes de rupture sans trop de probl�mes. Nous sommes rest�s ensemble pr�s d'un an et demi, l'une de mes plus belles aventures. Nous sommes toujours amis, de bons amis.

Fred


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