Cyrillo

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H�t�ro et perdu sauv� par l'amour Gay

On �tait un mardi apr�s-midi et il devait �tre � peu pr�s 17h. Je me dirigeais vers le distributeur, perdu dans mes pens�es comme d'habitude.
- S'il vous pla�t... Monsieur s'il vous pla�t...
Un mec essayait d'attirer mon attention :"Est-ce que vous auriez un euro ou deux... pour manger..."
Ca y est ! Toujours la m�me chose... Quelquefois, c'�tait carr�ment 20, 30 ou 40 euros qu'on me demandait pour manger (Sans doute un jambon beurre, pour ce prix-l� ! ), se laver, dormir ou je ne sais quoi...
- Pour manger ?.. " Il fallait toujours que je r�ponde � ces mecs l�, quitte � m'attirer des ennuis comme �a m'�tait d�j� arriv� une fois ou deux.
- Pour manger, oui... Ce que vous voudrez... �a fait deux jours que je n'ai rien dans le ventre...
Connerie certainement... Mais on ne me referait pas et des mecs qui avaient vraiment faim, j'en connaissais...
- Je ne vous donnerai pas un euro, mais je vous paye un sandwich si vous voulez.
- G�nial, bien s�r, fit le mec qui parut tout content.
Je me dirigeai vers une restauration rapide, sur la place, et lui commandai un sandwich copieux qui me co�ta 2,50 euros. Il me remercia vivement et je l'oubliai aussit�t en allant retirer mon fric � la Caisse d'�pargne.

Il faisait encore tellement beau que je d�cidai de m'installer en terrasse dans un caf� voisin. Je commandai un demi et regardais distraitement les gens qui passaient. L'homme � qui j'avais pay� un sandwich attira mon attention. Il �tait plant� dans l'embrasure de la porte d'un immeuble et d�vorait son casse-cro�te. Il m'aper�ut et me montra son sandwich en se frottant le ventre, et moi, je lui fis signe de venir me rejoindre.
- Vous voulez un caf� ?.. ou m�me un demi comme moi si vous pr�f�rez, lui proposai-je.
- Un demi, r�pondit-il vivement. Ce sera le grand luxe aujourd'hui.
- Le grand luxe ?...
- Bah, j'ai d�j� assez de mal � r�clamer un peu de fric pour bouffer, c'est pas pour me payer des demis, vous savez...
- Tr�s bien, fis-je convaincu. Asseyez-vous.

Il �tait habill� assez proprement, mais ses jeans et son pull �taient parsem�s d'accrocs. Et puis il avait un horrible bonnet enfonc� jusqu'aux sourcils...
- Vous connaissez le Secours Catholique ? Demandais-je. Ou m�me la Mairie, elle r�cup�re des v�tements...
- C'est � ce point l� ! s'exclama t'il en rougissant et en s'examinant des pieds � la t�te. Les choses vont si vite que �a !..
- Quelles choses ?
- La chute libre... enfin tout ce qui fait que vous me regardez comme un d�chet sans que je puisse rien y faire...
- Je n'ai pas voulu vous blesser, dis-je pr�cipitamment. Vous pensez vraiment que je vous vois comme �a ?
- Forc�ment... c'est pire de jour en jour, murmura l'homme am�rement. Tout est toujours plus dur... trouver un peu d'eau pour rester propre et nettoyer mes fringues... trouver un endroit pour dormir, manger un peu... et surtout continuer � pouvoir me regarder sans en crever de honte...
Il avait le visage mang� de barbe et sans r�fl�chir, je lui proposai :"Vous allez venir chez moi prendre un bon bain et faire une toilette compl�te."
- C'est hors de question, vous ne me connaissez pas.
- Vous avez raison. Mais je ne pense pas que vous me tuerez du fond de ma baignoire. Et puis ne refusez pas si �a peut vous permettre de retrouver un peu d'estime pour vous...
Il r�fl�chit quelque secondes et demanda brusquement d'un ton soup�onneux :"Au fait, vous n'�tes pas homo, au moins ?"
- Si, r�pondis-je. Mais �a n'a vraiment rien � voir avec ma proposition.
- Ben voyons ! Faudrait pas me prendre pour un con. Si vous croyez que je vais me prostituer pour un bain, vous pouvez toujours courir...
- C'est vous qui avez l'esprit mal tourn�, le coupais-je. Je n'ai pas besoin de profiter de la mis�re de qui que ce soit pour satisfaire mes besoins.
"De plus, ce n'est certainement pas un mec comme vous qui m'inciterait au viol, ajoutai-je un peu m�prisant. Je ne vous demande rien. C'est vous qui voyez..."
Je laissai le prix des consommations sur la table et le plantai l�.
J'�tais presque arriv� � ma voiture quand une voix m'interpella derri�re moi :"Votre proposition ? Elle tient toujours ?"
- Bien s�r...
J'ouvris les porti�res et l'homme balan�a un sac � dos sur le si�ge arri�re :"C'est toutes mes affaires..." fit-il d'un ton d'excuse. "Au fait, je m'appelle Hubert."

En p�n�trant dans mon deux pi�ces, Hubert �mit un petit sifflement :"C'est sympa ici..."
- Installez-vous... Ou installe-toi, si tu pr�f�res. Une bi�re ? Ou autre chose, comme tu veux...
- J'aimerais mieux apr�s une bonne toilette. Je me sens encore plus crade ici..., fit-il en triturant ses v�tements d'un air de d�go�t.
- J'ai des fringues � ta taille... lui dis-je en pr�parant des serviettes. Je commen�ai � faire couler l'eau chaude, puis je lui pr�parai un rasoir, une brosse � dents, du shampoing et tout ce dont il pouvait avoir besoin.
- C'est vraiment sympa.... Tr�s sympa...
Je haussai les �paules et sortis de la salle de bain en fermant la porte derri�re moi.
Quelque seconde apr�s, Hubert la rouvrit en grand :"Je n'ai rien � cacher. Je n'aime pas m'enfermer, si �a ne te d�range pas, je pr�f�re laisser la porte ouverte..."
- Au risque de t'exhiber � poil devant un homo, de te faire violer et de tomber dans la prostitution ? Demandai-je ironiquement.
Hubert �mit un petit rire. "Je sais me d�fendre..."

Je me mis en qu�te de v�tements qui pourraient lui aller. Je l'entendais barboter dans l'eau et bient�t, il se mit � chantonner.
Je m'�tais mis � mon ordinateur pour m'avancer un peu dans mon travail et ne fis plus attention � Hubert. Deux heures plus tard, il sortait de la salle de bain, une serviette enroul�e autour des reins. "Ouaouh, je me sens un tout autre homme..." s'�cria t'il dans mon dos.
Je me retournai et restai muet devant la m�tamorphose. Je ne l'avais pas remarqu� jusqu'alors, mais Hubert �tait le type d'homme qui m'aurait irr�sistiblement attir� dans un tout autre contexte. Ras� de frais, il avait un visage agr�able, aux traits assez marqu�s et tr�s virils. Ses cheveux coup�s extr�mement court lui donnaient vraiment une belle gueule. Son corps �tait assez fort, large, un peu trapu et bien muscl�. Le genre de corps que j'aimais particuli�rement...

- Je me suis m�me coup� les cheveux, fit il en se passant la main sur le cr�ne. C'est facile avec la glace � trois pans...
- Tes mains ! fis-je remarquer.
- Quoi mes mains ?..
- Tu as oubli� tes mains... C'est la seule chose qui d�conne encore, mais elles ont besoin qu'on s'en occupe... Attends, laisse-moi faire...

Je d�gageai les peaux mortes, coupai les ongles tr�s courts au carr�, les nettoyai et les polis un peu. Puis je lui fis se passer une cr�me et me d�clarai enfin satisfait.
- Tu trouveras des v�tements � c�t�, dis-je. Pour les chaussures, je n'ai rien qui puisse t'aller mais ne remets pas les tiennes. Reste en chaussettes pour le moment...
- Tr�s bien chef,.� vos ordres chef.
Il revint bient�t habill� de pied en cap, et je le trouvai vachement canon.
- Tu n'es m�me pas rentr� dans la salle de bain, tout � l'heure, remarqua t'il brusquement.
Je haussai un sourcil :"Je n'avais rien � y faire..."
- J'aurais pens� qu'un homo...
- Ah c'est �a ! Tu sais, j'ai vraiment autre chose � faire qu'� mater un h�t�ro dans ma salle de bain, fis-je s�chement.
Hubert prit un air confus :"Excuse-moi. C'est con..."
Je lui servis une bi�re et pr�parai un repas rapide.

Trois ans auparavant, Hubert �tait encore convoyeur de fonds et gagnait correctement sa vie. Il avait �t� licenci� pour faute grave et avait engag� une proc�dure aux Prud'Hommes sans succ�s. Il s'�tait retrouv� sans rien. Sa femme l'avait quitt�, ses amis s'�taient �loign�s, on avait saisi tout ce qu'il poss�dait et il n'avait retrouv� aucun boulot...
Nous avons discut� longtemps et avons fini par regarder le DVD du premier Seigneur des Anneaux... Hubert �tait litt�ralement fascin� et vivait compl�tement le film. Au g�n�rique de fin, il se leva, s'�tira et regarda l'heure :
- Il est temps que je parte. J'ai d�j� beaucoup trop abus�. Je ne sais pas comment te remercier, mais j'ai pass� le meilleur moment depuis bien longtemps et �a m'a permis d'oublier...
- Tu vas aller o� ? O� vas-tu dormir ? Demandai-je.
Il d�tourna la t�te, embarrass� :"Je trouve toujours un endroit... question d'habitude..."
- Tu vas rester ici. Je ne peux vraiment pas te renvoyer dans le froid comme �a... Tu dormiras sur le canap�.
Hubert commen�a par refuser cat�goriquement, mais finit par se laisser convaincre. J'allai lui chercher un oreiller et une couverture quand je vis qu'il me regardait �trangement.
- Attends, j'ai une proposition � te faire... finit-il par l�cher. Je n'ai pas encore dit que je restais...

Il semblait chercher ses mots :"Voil�... Il y tellement longtemps que je n'ai rien fait..." Son visage s'empourpra et il se mit � bafouiller. "... C'est difficile... de parler de �a... Mais je veux... Voil�, continua t'il pr�cipitamment. Au point o� �a en est, n'importe qui pourrait me toucher, �a me ferait bander comme un malade. Alors si tu veux...

- C'est quoi ce plan ? Demandai-je furibond. Tu te laisserais tripoter par un p�d� parce que tu es en manque de gonzesses et que tu crois me devoir quelque chose ? C'est tellement mesquin que �a m'en donnerait presque la gerbe...
- C'est pas �a. Je suis toujours maladroit... Et merde ! Je vais partir, je suis trop nul. Je te d�go�te, hein... Mais t'es pas le seul, moi aussi je me d�go�te...
- Attends, Laisse tomber, on oublie �a...
- J'oublie rien, hurla Hubert. Qu'est-ce que je pourrais proposer � un mec comme toi alors que j'ai rien et que je suis plus rien. M�me tout � l'heure devant la glace, je me disais que je pourrais y faire tout ce que je voulais, j'avais une gueule de minable. Ma tronche est d�gueulasse et mon corps est devenu un tas de merde... Alors que tu n'en veuilles pas, c'est normal...
- Ca suffit, le coupai-je. Viens un peu par l�.
Je l'avais attrap� par le bras et le tirai dans ma chambre o� je le plantai devant ma grande glace.
- Regarde ce mec. C'est le genre de mec qui me fait compl�tement craquer quand j'en vois un, mais �a arrive tr�s rarement. Le mec que tu vois l�, il me pla�t. Mais il est h�t�ro et c'est d'une femme dont il aurait besoin...
- C'est pas vrai. Je ne me demande m�me plus si j'ai besoin d'une femme ou d'un homme... C'est de �a dont j'ai besoin...

Et il baisa brutalement mes l�vres. "Tu piges... un peu de tendresse..." Il se radoucit et m'embrassa plus doucement, "C'est de la chaleur qui me manque... Du d�sir... Un peu d'amour..." Il p�n�tra ma bouche et m'embrassa profond�ment. Je passai mes bras autour de son cou et l'embrassai aussi � mon tour.

Hubert t�tonna et �teignit la lumi�re. Puis il me passa la main entre les cuisses et me poussa vers mon lit. Nous nous sommes affal�s et je d�boutonnai rapidement sa chemise que je lui �tai et envoyai voler dans un coin. J'embrassai son torse dur et passai ma langue sur sa peau. Hubert respirait bruyamment et poussa tout de suite ma t�te vers son bas-ventre. Je l'entendis trifouillait sa braguette et je sentis aussit�t un truc tr�s dur, doux, chaud et humide se presser contre mes l�vres. Hubert enfon�a sa queue d'un seul coup tout au fond de ma bouche. Le go�t tr�s l�g�rement sucr� de sa mouille se r�pandit sur ma langue et il se mit � pilonner ma gorge. Sa bitte me paraissait tr�s �paisse et me distendait les l�vres pendant que je le pompai. Hubert me martelait le fond de la gorge de plus en plus violemment en haletant.

Mais il me prit brusquement la t�te et la repoussa en �tant son sexe de ma bouche. Il me retourna, d�fit la fermeture de mon pantalon, d�gagea mes fesses et m'attira violemment sur lui. Je n'eus m�me pas le temps de le pr�venir que j'�tais assez �troit et que je n'avais pas �t� pris depuis longtemps, il pressait d�j� son gland contre mon sphincter et me p�n�trait en force. Je faillis hurler de douleur et je mordis de toutes mes forces dans mon oreiller.
Hubert s'enfon�a tr�s vite dans mon corps et la douleur fusait, toujours plus vive. Il commen�a aussit�t � aller et venir, sortant presque compl�tement sa bitte pour me l'enfoncer � nouveau, d'un seul coup et plus profond�ment encore. Sa queue me d�fon�ait � un tel rythme que tout mon bas-ventre me paraissait en feu, pr�s � exploser. Je commen�ais � r�agir au plaisir et la douleur s'estompait peu � peu. J'avais l'impression que tout � l'int�rieur de mon corps s'adaptait et se modelait autour de la grosse bitte d'Hubert qui continuait � me pilonner.
Il r�la brusquement et je le sentis gicler dans mon ventre. J'avais l'impression d'�tre inond� par une semence br�lante qui se r�pandait dans tout mon corps. Je m'affalai d'�puisement sur mes oreillers pendant qu'il me maintenait empal� sur sa queue comme s'il continuait � me d�verser encore et encore son sperme jusqu'� me remplir compl�tement et m'en faire d�border de partout.

Mais il ne jouissait plus. Il �tait simplement toujours aussi dur qu'avant et n'avait pas d�band� d'un poil.
Hubert me prit fermement par la taille et m'envoya un coup de rein qui me planta sa queue � nouveau tout au fond du corps avec un bruit mouill�. Il recommen�a tout de suite � me pilonner comme si c'�tait toute sa rage, son ressentiment et son agressivit� par rapport � lui-m�me dont il se d�chargeait. J'�tais �puis� et incapable de l'accompagner. Je me laissais simplement aller et me faisais compl�tement d�foncer avec le sentiment que c'�tait un marteau piqueur qui me passait sur le corps. Hubert r�la sourdement en s'affaissant lourdement sur moi. Il d�chargeait � nouveau et son sperme me br�lait encore les entrailles en giclant violemment au fond de moi.

Hubert s'affala � c�t� de moi, haletant, tremp� de sueur et le corps secou� de soubresauts. Il m'attira tout contre lui, me pressa contre son corps, et m'enferma dans ses bras. � sa respiration, je me rendis compte qu'il avait brusquement sombr� dans un sommeil tr�s lourd et j'aurais bien aim� avoir cette facult� car moi, j'avais plut�t un temp�rament d'insomniaque.
Pourtant, cette nuit l�, j'eus � peine le temps de sentir que la semence d'Hubert s'�coulait lentement de mon corps en m'inondant les fesses et les cuisses. Je mis simplement sa grosse verge couverte de sperme, bien au chaud, serr�e entre mes cuisses et je sombrai aussit�t.
Je me r�veillai le lendemain et ne r�alisai pas tout de suite � qui appartenaient les bras qui m'enveloppaient. La lumi�re du jour filtrait � travers les volets et le corps d'Hubert me frappa par sa virilit�. Son visage m�le �tait d�j� ombr� par sa barbe dure qui avait repouss�. Son corps un peu lourd et l�g�rement trapu tout en �tant parfaitement proportionn� donnait une impression de robustesse � toute �preuve. La virilit� qui s'en d�gageait m'intimidait presque. Quant au sexe d'Hubert, il �tait en pleine �rection, �videmment, et je d�couvrais � quoi ressemblait ce qui m'avait tellement d�fonc� et rempli la veille.

Hubert avait effectivement une verge tr�s �paisse. Le gland �tait court et tr�s renfl�, sans aucun pr�puce. Mais c'est surtout ses couilles qui m'impressionn�rent. Elles �taient vraiment �normes, bien gonfl�es et elles m'attiraient irr�sistiblement.
J'y posai doucement mes l�vres et passai ma langue sur la peau fine et tendue. Un l�ger go�t de sperme se r�pandit dans ma bouche et je l�chai encore plus voluptueusement les couilles, si grosses que je n'aurais jamais pu en mettre une seule dans ma bouche malgr� mon envie. Sous ma caresse, Hubert g�mit dans son sommeil et donna un petit coup de hanche dans le vide. Je posai ma t�te sur son ventre dur et pris son gland renfl� entre mes l�vres. Il geignit et je sentais le membre se contracter et vibrer dans ma bouche. Je le pompai longtemps et il dormait toujours. Parfois il g�missait et m'enfon�ait profond�ment sa bitte dans la gorge d'un coup de hanche, d'autre fois il pressait ma t�te sur sa queue en r�lant sourdement. Son gland se gonfla et me d�versa un flot de sperme au fond de la gorge. J'avalai tout � toute vitesse car les gicl�es fusaient, abondantes, �paisses et chaudes. La semence d'Hubert n'avait aucune �cret�. Elles avaient un go�t �tonnamment doux et je pris beaucoup plus de plaisir � tout avaler que je ne le faisais d'habitude. Il m'arrivait m�me souvent d'en recracher et parfois d'�ter un sexe de ma bouche d�s qu'il commen�ait � d�charger.

Hubert se r�veilla en sursaut pendant qu'il se vidait les couilles dans ma bouche. Il m'enfon�a son sexe jusqu'� la garde au fond de la gorge et m'enserra entre ses cuisses comme dans un �tau en appuyant sur ma t�te de toutes ses forces. Quand son sexe retrouva enfin un peu de souplesse, il me l�cha et s'�tira longuement.
Hubert me renversa brusquement et me recouvrit de son grand corps.
- Hier, je t'ai parl� de tendresse et je me suis conduit en mufle. Je t'ai pris comme si j'avais �t� un sauvage et je me suis endormi. Et au lieu de me jeter, tu me donnes encore du plaisir ce matin pendant que je dors. C'est un vrai mufle que tu as dans ton lit.

Hubert m'embrassa mais fit aussit�t une grimace :"Pouah, c'est infect... mon sperme a vraiment un go�t d�gueulasse..."
- Et pourtant, lui dis-je, le tien est vraiment d�licieux...
- Quelle horreur... je ne pourrai jamais...
- Hubert, toi qui disais vouloir me faire plaisir, est-ce qu'au moins tu t'es demand� ce que je pouvais aimer, moi ?

- Je ne comprends pas...
- Bien s�r que tu ne comprends pas. Tu t'es dit "C'est un p�d�. Un p�d� �a s'encule, donc je l'encule...", n'est-ce pas ?
- Je n'ai jamais pens� les choses comme �a...
- Je suis s�r qu'en r�sum�, si. Et bien figure-toi que je ne me fais quasiment jamais encul� et que je n'aime pas �a d'habitude.
- Comment ! fit Hubert compl�tement d�contenanc�. Et moi qui �tais si s�r que... c'est �a que tu voulais... Et merde ! Quel con... Qu'est-ce que j'ai fait ! Mais qu'est-ce que tu dois penser de moi... Mais qu'est-ce que je fous encore ici, moi...
- Arr�te. Ne t'emballe pas, fis-je pr�cipitamment alors qu'il se levait d�j� du lit. J'ai aim�, en fait. Beaucoup... Plus tendre, je pense que �a serait encore beaucoup mieux... Mais j'ai vraiment aim� et j'en redemanderai...
Hubert me regardait comme s'il ne savait plus quoi penser. "J'aurais quand m�me du te demander ce qui pourrait te faire plaisir, c'est vrai. Au lieu d'�tre persuad� que... que tu aimerais... Merde !.. J'ai pas l'habitude..."

Hubert avait la t�te d'un m�me qui vient d'�tre surpris en train de faire une connerie. Il �tait terriblement attendrissant et je le ber�ais doucement contre moi. "Ne t'inqui�te pas. Il se trouve que j'ai vraiment beaucoup aim� et que tu m'as donn� �norm�ment de plaisir. Je te jure... j'en ai m�me encore envie rien que d'y repenser..."
- S'il n'y a que �a pour te faire plaisir, c'est comme si c'�tait d�j� fait "fit Hubert vivement en for�ant mes cuisses avec un genoux. Son sexe avait durci instantan�ment contre ma jambe. Il voulut me retourner pour me prendre par derri�re mais je lui dis :"Je pr�f�re te voir cette fois, tu comprends ? Te regarder..."
- Ca me g�ne, fit Hubert embarrass�. J'ai d�j� pas l'habitude...
- N'y pense pas... Prends moi comme tu l'as fait hier, sans te poser de questions...
Hubert se redressa, m'�carta franchement les cuisses et attira mes hanches sur les siennes. Il commen�a � me p�n�trer tr�s doucement comme s'il craignait de me faire mal.
- Prends-moi, Hubert, tu peux y aller. Tu m'as tellement bien pr�par� hier, tu peux y aller franco maintenant, allez...

Hubert m'empala sur sa bitte et toucha timidement mon sexe. Il commen�a � aller et venir doucement en moi en caressant ma queue. J'arrivai � ne pas me contracter et � ne ressentir qu'une l�g�re douleur qui passa presque aussit�t. Je sentais mon corps coulisser parfaitement le long de sa verge et je remontai m�me mes jambes pour lui permettre de me p�n�trer plus loin. Hubert commen�ait � respirer plus bruyamment et � me donner des coups de boutoir qui m'auraient propuls� contre le mur s'il ne m'avait pas retenu. Le lit valsait dans tous les sens et je pensais qu'il allait se d�glinguer d'un instant � l'autre.

Hubert me branlait maintenant � fond, et je sentis que j'�tais sur le point de jouir. Je giclai violemment sur mon ventre et jusqu'� ma poitrine quand Hubert commen�a � d�charger lui aussi. Comme la veille, son sperme me semblait br�lant pendant qu'il m'inondait le corps. Je me laissai aller en arri�re et je prenais un incroyable plaisir � me laisser remplir de semence par cet homme qui ne savait m�me pas � quel point il pouvait �tre beau et viril.
Hubert me regarda avec un peu d'anxi�t�, comme s'il avait peur que je n'aie pas appr�ci�. Son sexe fit un bruit de succion en sortant de mon corps et il se pencha sur moi. Il h�sita un instant et passa juste le bout de sa langue sur mon gland. Il fit une l�g�re grimace, mais le pris dans sa bouche et su�a les quelques gouttes qui pouvaient encore s'en �chapper.
- J'y arriverai, si tu aimes �a... fit-il doucement. C'est vraiment pas si terrible que �a...

Hubert est rest� exactement six mois chez moi. Comme si le fait de pouvoir donner une adresse et d'avoir retrouv� un semblant de confiance en soi avait suffi pour inverser le cours des choses, il retrouva assez vite un petit boulot de vigile � mi-temps, puis il fut rapidement embauch� � plein temps. Quelque mois apr�s, il �tait � nouveau embauch� comme convoyeur de fonds, avec un salaire nettement sup�rieur � celui qu'il gagnait quand il avait �t� licenci� abusivement trois ans auparavant. J'ai toujours su qu'Hubert n'�tait pas homosexuel et que je ne devais pas l'oublier. Quand il m'avoua un jour avoir rencontr� une fille avec qui il pensait pouvoir essayer de construire quelque chose, j'en ai eu un tr�s gros pincement au cour. Mais �a ne m'a pas emp�ch� de l'encourager, d'autant plus quand j'ai connu un peu mieux Val�rie, et que sinc�rement, j'ai pens� que cette fille �tait formidable et qu'ils s'entendraient bien tous les deux.
Et puis on s'est un peu moins vus, et m�me plus du tout quand il a �t� mut� dans l'ouest. C'est la vie...

pierre75

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