Cyrillo

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rdv toilettes.

Moi : J'avais envie. J'avais envie de sexe et de plaisir. A mon arriv�e � la Fac, en 1985, j'avais remarqu� que les murs des toilettes du b�timent de math�matiques �taient couverts de graffitis, dont beaucoup �taient des petites annonces et des dessins homos. A chaque fois que j'allais me soulager, je lisais les propositions de mes cong�n�res et admiraient le talent tr�s suggestif des dessinateurs gays dissimul�s parmi les �tudiants. Je remarquai aussi des t�ches qui �taient manifestement du sperme sur les murs. Les annonces et leurs r�ponses formaient des histoires dont je bouchais les trous et dont j'imaginais la suite, seul dans le lit de ma petite piaule d'�tudiant.
Un lundi soir de d�but janvier 1986, je me lan�ai et je cherchai f�brilement une annonce qui pouvait me convenir afin de faire une rencontre. J'�cartai les annonces obsol�tes, celles de partouze, les relations uro . Il devait s'en passer des belles ici, le soir. Je fus attir� par une annonce : " moi JH actif /passif, donne rendez-vous tous les mardi soir dans cette cabine � 19h30 pour jeune mec ". Pas de date. Je serais l� demain pour voir si quelqu'un se pr�senterait et peut-�tre que je pourrais satisfaire mes envies de plus en plus pressantes.

Lui : Cela faisait deux ans que j'�tais � la Fac et j'ai tout de suite employ� les petites annonces dans les toilettes pour baiser. On oubliait qui on �tait, on prenait du plaisir, on ne s'engageait pas, on ne se connaissait pas. Cela m'allait tr�s bien. Certes ce n'�tait pas tr�s confortable et il y avait le risque d'�tre pris mais cela pimentait ces relations furtives. La plupart du temps, je rencontrai des �tudiants d'une vingtaine d'ann�es mais il m'arrivait de baiser avec des hommes un peu plus �g�s quand l'envie me prenait. Ensuite, quand nous nous rencontrions au gr� du hasard des cours, nous faisions comme si nous nous connaissions pas. Afin d'�tre s�r de faire une rencontre, je donnais rendez-vous dans plusieurs b�timents � des jours diff�rents, toujours une heure avant la fermeture, histoire d'�tre tranquille. Les semaines de grande fr�n�sie, j'�tais " occup� " tous les soirs. Ce mardi, c'�tait le tour du b�timent de math�matiques.

Moi : j'arrivais � 19h25. Je tentai de me donner une contenance au cas o� quelqu'un viendrait, en allant successivement des lavabos aux urinoirs et des urinoirs � la cabine o� se trouvait l'annonce. Le temps s'�coulait trop lentement � mon go�t. Mon appr�hension augmentait et parfois j'eus la tentation de fuir ce lieu, un peu naus�abond. Qu'est-ce qui m'avait pris ? N'�tait-ce pas dangereux ? Allais-je rencontrer un satyre ou un homme laid, vieux et gros ?
Apr�s m'�tre lav� les mains pour la cinqui�me fois, je regardai une fois de plus ma montre : 19 h 35. Quand la porte s'ouvrit. Un jeune homme entra rapidement, le souffle un peu court. Il �tait de taille moyenne, il avait les cheveux bruns tr�s courts, les yeux marrons, les traits encore un peu enfantins, une boucle � l'oreille gauche, v�tu � la derni�re mode, tout en noir dans un manteau noir.

Lui : j'�tais un peu en retard. J'entrais dans les toilettes et je vis un mec, jeune, sans doute m�me �ge que moi qui �tait en train de se laver les mains. Il �tait assez mignon. Il ne savait pas s'habiller. Autant que je puisse juger � travers le jean, un paquet rempli et un petit cul sympa. Nous nous regard�mes quelques instantes et je lui demandai sans d�tour " tu attends quelqu'un ? ".

Moi : je vis qu'il me d�shabillait de la t�te aux pieds. Il me demanda si j'attendais quelqu'un. Il avait cet accent gay tr�s prononc�. Je lui r�pondis par l'affirmative. Il s'approcha vers moi et me prit fermement par la taille. Nous plongions dans le regard de l'un et de l'autre � la recherche d'un d�sir. Sans crier gare, il m'embrassa sur la bouche et for�a mes l�vres pour y faire passer une langue chaude et �lectrisante. Visiblement, je lui plaisais assez pour entamer une rencontre que je souhaitais le plus sexuel possible Lui �tait parfaitement � mon go�t. Sans me l�cher, il m'emmena vers une cabine et ferma le loquet.

Lui : il �tait tout tremblant devant moi. Sans doute quelqu'un qui n'avait pas l'habitude. Peut-�tre m�me un puceau. Je me passais int�rieurement la langue sur les l�vres. Je l'attirais � nouveau vers moi et passait les mains derri�re le dos en massant ses fesses � travers le jean. Je l'embrassais goul�ment. Nos langues et nos salives se m�l�rent. Il mettait un parfum bon march� mais qui restait agr�able. Je sentis ses mains qui ne tard�rent pas � soulever mon polo en stretch noir � la recherche de mon torse et de mon dos. Il ne perdait pas de temps et allait droit au but ce qui n'�tait pas sans me d�plaire.

Moi : son agr�able odeur envahit mes narines et je d�sirais son corps, qui semblait � la foi fr�le et un peu muscl�. Je sentais sa chaleur sur mes mains. Sa peau �tait douce et soyeuse. Il commen�a � d�faire ma ceinture et mon jean. J'ouvrais le bouton de son pantalon et je le fis glisser vers le bas r�v�lant son sexe d�j� tendu. Il ne portait pas de sous-v�tements !

Lui : Je d�fis les boutons de son jean et je fis appara�tre un slip. Il aurait pu ne rien mettre en dessous ! C'est plus excitant. Pantalon et sous-v�tement tomb�rent sur le sol. Son sexe de bonne taille, pas tr�s �pais �tait �rig� pr�t � nous donner du plaisir. Il ne s'�pilait pas et sa toison �tait fournie. Je l'enserrais et nos deux sexes se touch�rent.

Moi : Je l'embrassais et le frottement ondulant de nos bas ventres me dispensait un plaisir intense. Il me continuait � me malaxer les fesses et me l�cha alternativement le cou et les oreilles. Je me mis � la recherche de ses aur�oles en soulevant le plus haut possible son polo. Comme j'aurais pr�f�r� le lui enlever ! Je sentis ses t�tons un peu pro�minents et tendus. Je les lui tordais doucement et je les passais rapidement mes index sur leur pointe. Puis il d�fit ma chemise et souleva mon tricot de corps. Il me mordilla les t�tons et je lui effleurais ses cheveux courts, soyeux et brillants.

Lui : mon dieu, il avait le tricot de corps de mon p�re ! Je le soulevai rapidement, et j'atteignis ses glabres t�tons pour m'en occuper, � petits coups de dents. Je le masturbais lentement en m�me temps. Apr�s un instant, je descendis vers son nombril o� je ne m'attardai pas. Je me mis � genoux. Je pris sa verge dans la main et je le d�calottai. Je le levai la t�te et nos regards langoureux se crois�rent. Je sortis la langue et commen�a � faire le tour de son gland puis du frein tout en le regardant. Je descendis vers les couilles tout en maintenant sa verge fermement.

Moi : son regard me transper�a. La pointe de sa langue sur mon chibre envoya des ondes de plaisir dans la nuque et sur mon corps. Une de ses mains caressait successivement mes fesses, mes hanches, mes t�tons et mon dos. Sa bouche allait et venait sur mon sexe, sa langue stimulait mon gland. Je fermais les yeux et laissait la volupt� m'envahir oubliant que nous �tions dans des toilettes et que nous pouvions nous faire surprendre � tout moment.

Lui : J'adore l'odeur des m�les. La sienne �tait agr�able, pas trop musqu�e . un peu verte je dirais. Son chibre m'emplissait la bouche et son bassin se balan�ait au rythme de mes l�vres et de mes mains. De temps en temps, je m'occupai un peu de moi en me caressant bien que je n'avais pas besoin d'entretenir mon �rection. Je me relevai en prenant le chemin inverse sur son corps de la pointe de la langue et j'atteignis ses l�vres. Nous avions le sexe de l'autre dans la main et nous nous masturb�mes rapidement tout en m�langeant nos langues.

Moi : son sexe �tait assez grand et pas tr�s �pais. Nos corps �chauff�s furent coll�s l'un contre l'autre malgr� nos v�tements qui nous g�naient un peu. Nous ne s�mes plus qui masturbait qui. Je me retins car je sentis le plaisir d�ferler en moi et je ne voulais pas jouir tout de suite. Je le plaquai sur l'autre paroi et je descendis � mon tour vers son sexe en m'arr�tant un instant sur ses aur�oles, non sans continuer � le branler.

Lui : il me fit un peu mal en mordillant les t�tons mais cela m'excita un peu plus et la douleur se transforma rapidement en plaisir. Je sentis ses baisers descendre vers mon pubis. Il �tait � genoux et avala mon sexe tout d'un coup. Un tremblement parcourut mon �chine quand il malaxa mes couilles et une de mes fesses. Ses l�vres et sa main libre enserr�rent ma verge dans un va-et-vient rapide et efficace.

Moi : je l'aurais suc� pendant des heures, en variant les caresses buccales et leur rythme. Mais je voulais autre chose. Je voulais qu'il me prenne, l� ici, sous la lumi�re crue des n�ons, dans une atmosph�re qui m�lait le produit chimique et l'urine. Je me relevai et l'embrassai. Je me retournai lui offrant ma croupe en cadeau.

Lui : ses fesses �taient contre mon sexe. Leur mouvement le caressait. Une vraie chienne en chaleur ! Je mis mes mains sur son pubis puis sur son chibre. Je me frottais contre le bas de son dos. Je sortis d'une poche de mon manteau du gel et un pr�servatif. J'ouvris l'enveloppe du pr�servatif et je le d�roulai sur mon sexe. Je m'agenouillais � nouveau pour lubrifier son anneau d'abord avec ma langue et ma salive.

Moi : Je sortis rapidement un pied de mon pantalon pour me cambrer. Il m'�carta les fesses et je sentis sa langue fouiller mon anus. Il monta et descendit tout au long de ma raie et s'attardait sur ma rondelle. Il fit p�n�trer sa langue tr�s profond�ment ce qui provoqua des ondes de volupt� qui m'envahirent. Puis il introduisit un doigt. Je sentais qu'il l'avait lubrifi� et il le fit bouger �cartant mes chairs serr�es. De l'autre main, il me branla alors que sa bouche l�cha la base de mes couilles. Je poussai des g�missements de plaisir.

Lui : une vraie salope. Je sais y faire aussi. Maintenant, qu'il �tait bien ouvert et lubrifi�, j'avais envie de ce petit cul muscl� et doux. Ses rondeurs �taient recouverts, d'un fin duvet. Je me levai. Je pris ses fesses dans mes mains et je les �cartais. J'approchais mon sexe contre sa raie et je fis un va-et-vient entre ses globes que je resserrais, stimulant son anus, et mon chibre. Je ne tins plus et je fis p�n�trer mon gland qui fut d�licieusement enserr�.

Moi : il me p�n�tra. Je ne sentis quasi aucune douleur. Je sentais qu'il s'enfon�ait en moi tr�s lentement. Je poussais un r�le quand il commen�a aller et venir en moi. Je sentais sa verge qui dispensait des mar�es de plaisir et �chauffaient tous mes sens. Il s'accrocha � mes �paules et me p�n�tra encore plus profond�ment. Il entrait, je g�missais, mes mains contre la paroi. Il se retirait et je g�missais � nouveau. J'avais l'impression que le b�timent entier pouvait entre mes cris de plaisir et les coups sur la cabine qui tremblait.

Lui : il �tait serr� et ma verge �tait dans sa gangue chaleureuse et humide. J'entendis qu'il se cognait contre la paroi quand je cognais le fond de ses fesses. J'acc�l�rais puis je d�c�l�rai pour m'occuper simultan�ment de son sexe tout en lui mordillant les lobes de l'oreille et en l'embrassant dans le cou. A chaque fois que j'�tais compl�tement en lui, je me tendais et le soulevais un peu. Je prenais un pied fabuleux.

Moi : � nouveau j'oubliais l'�tudiant un peu coinc� que j'�tais. Il s'occupait de chaque partie de mon corps et mes fesses �taient remplies de bonheur et de volupt� qui submergeait ma raison. J'ondulais au m�me rythme que ces coups de boutoir et je m'accrochais de toutes mes forces au sommet de la paroi. J'adorai �tre pris debout dans ces toilettes un peu glauques.

Lui : j'�tais � point et lui aussi sans doute. J'acc�l�rai cette fois sans espoir de retour. Il fallait que je l'empale compl�tement et le plus profond�ment possible. Je continuais � le masturber � la m�me cadence. Je soufflais comme si je faisais un cent m�tre. Je tentais de faire refluer mon sperme que je sentis monter. Puis je me laissai submerger par la mar�e de plaisir et je criai en d�chargeant. Il inonda la paroi de la cabine dans un feulement.

Moi : une d�charge �lectrique me parcourut le corps et je sentis ma semence jaillir dans sa main. Je nous entendis crier. J'esp�re que personne ne passait � ce moment l�. Il continua � me masturber et � aller et venir dans mon petit trou. Il se retira. Il enleva la capote qu'il jeta dans la cuvette. Je restai ext�nu�, la t�te pench�e vers le bas en reprenant mon souffle.

Lui : Je pris un peu de papier et je lui nettoyai la raie du gel et de ma salive. Je le retournai et lui tendit du papier propre pour qu'il enl�ve son sperme sur son ventre. Le mur n'avait pas tout pris. Il s'essuya. Nous �tions face � face. Je l'embrassai � nouveau et je lui caressai les fesses. Nos sexes un peu flasques se touch�rent et nos pubis se frott�rent.

Moi : Ses l�vres et ses caresses �taient tendres et douces. Cela redonna de la vigueur � mon membre que je sentis se raidir � nouveau. J'avais toujours envie et je n'�tais pas compl�tement rassasi�. Il me masturba lentement.

Lui : Il avait encore envie et moi je n'�tais pas contre une seconde tourn�e. Je sortis une seconde capote que je lui enfilais directement sur le sexe montrant ainsi mes intentions. C'�tait � mon tour de me faire sauter. Je retirais mon pantalon qui me g�nait et je me retournai, les mains pos�es sur le r�servoir des toilettes, les jambes �cart�es. Je lui demandai de me lubrifier un peu. Ce n'�tait tout de m�me pas un hall de gare.

Moi : je m'agenouillai et je lui �cartai les fesses avec mes deux mains. Je crachai sur sa rondelle et j'�talai la salive avec ma langue. Je m'attardai un peu et retrouvait ce go�t un peu �trange que je commen�ai � aimer. Mes mains p�trirent ses fesses. Il se masturbait d'une main en m�me temps.

Lui : J'�tais fin pr�t. Je lui dis dans un souffle : " maintenant ". Il se leva, fit appara�tre mon oignon et me p�n�tra tout doucement. Il entra facilement et bient�t il fut compl�tement en moi. Nous ondul�mes et je sentais sa verge qui stimulait mes chairs. Je retournai ma t�te me tordant le cou et il m'embrassa longuement.

Moi : J'�tais en lui et je frissonnais de plaisir. C'�tait doux et mon sexe �tait compl�tement emprisonn�. La cadence �tait �lev�e afin de nous donner un maximum de volupt�. Je lui pin�ai les t�tons. Il g�missait. Comme lui, je lui mordillais � mon tour le lobe de l'oreille. J'�tais concentr� sur le balancement de mon bas-ventre afin de garder le rythme.

Lui : des vagues de plaisir un peu douloureuses me parcouraient le corps. Je le sentis acc�l�rer. J'adaptai ma masturbation � son va-et-vient. La jouissance jaillit � nouveau faisant trembler tout mon corps et irradiant mon esprit. Le sperme coula dans ma main et devant moi.

Moi : je sentis son corps se tendre et vit le sperme �clabousser la cuvette des toilettes. Cela me stimula. J'acc�l�rai et je d�chargeai rapidement �galement dans ses entrailles dans un petit cri de victoire. Je continuai mon va-et-vient en d�c�l�rant. Je me retirai et la seconde capote alla rejoindre la premi�re.

Lui : je me retournai et l'embrassai en guise de remerciement. Je pris du papier toilette et me nettoyai rapidement. Il en fit de m�me. Nous rhabill�mes rapidement et nous ramass�mes nos spermes respectifs effa�ant parfois les �critures masculines et tentatrices.

Moi : je tirai la chasse et fis dispara�tre les derni�res preuves de notre jouissance. Nous sort�mes de cette chambre � coucher improvis�e. Nous lav�mes les mains en silence. Je lui d�cochai un sourire et je m'approchai de ses l�vres.

Lui : le sourire qui me lan�a me refroidit. Il n'�tait pas en T�fal, lui, c'�tait quelqu'un qui s'attache. Je le laissai m'embrasser une derni�re fois sur la bouche et nous sort�mes du b�timent en silence. Apr�s un bref salut, je partis rapidement vers le parking, le laissant en plan sur les marches de l'entr�e. Surtout, il ne fallait pas se retourner. C'est un peu l�che mais il en verra d'autres de toute fa�on.

Moi : je le vis dispara�tre derri�re les v�hicules. Je restais l� un peu pantelant. " tu croyais quoi ? " me dis-je, " qu'il allait te passer la bague au doigt apr�s un petit coup dans les chiottes ? ". J'avais un peu honte car cet accouplement un peu animal avait repue ma libido. Je pris alors conscience que baiser �tait un besoin comme on a besoin de nourriture ou d'air pour respirer. Je retournai chez moi, apais� et combl� . enfin presque.

Farfalino

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