Cyrillo

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LA PLAGE EN JUIN

J'arrivai sur la plage, enfin. Il faisait chaud, le soleil �tait d�j� haut et j'�tais essouffl�. Deux heures de marche pour l'atteindre cette plage ! Mais c'est le prix � payer. Ce n'est pas la plus belle des plages, non. Mais elle a ses avantages, car deux heures de marche en plein soleil, les familles avec marmots, bou�es, parasols et panier pique-nique cela ne les tentaient pas. Monsieur aurait pris un coup de soleil sur son cr�ne d�garni, les gosses auraient hurl� qu'ils ne voulaient plus avancer et madame serait tomb�e en syncope avant de l'atteindre. Ceux qui font cet effort ont chacun leur raison. Il y a ceux qui appr�cient le calme, les amoureux de la nature, mais il y a surtout les p�d�s.

C'�tait un endroit de drague c�l�bre dans toute la r�gion. Les petites dunes de sable qui la bordent et les taillis derri�re les dunes n'y �taient pas pour rien. Mais aujourd'hui j'y venais surtout pour y passer une journ�e tranquille, loin du bruit, loin des gens. Je ne m'attendais pas � y faire des rencontres. On �tait d�but juin, mardi. Les gays y venaient surtout le week-end et seulement en fin d'apr�s midi, la semaine.
J'avais mon sac avec de l'huile solaire, ma bouteille d'eau, des fruits et un Dashiel Hammet que je n'avais pas lu, trouv� par chance la veille chez un bouquiniste : tout pour passer une bonne journ�e qui s'annon�ait comme une vraie journ�e d'�t�.
Je fus content de trouver la plage totalement d�serte. Je m'arr�tai dans un creux form� au sommet d'une petite dune de sable. Impeccable pour �tre � l'abri des regards d'�ventuels passants et de la petite bise qui soufflait.
Avant de m'installer, je scrutai la plage. Personne. G�nial. Deux mecs au loin sur leur planche � voile et un catamaran � l'horizon. C'�tait les seules pr�sences humaines visibles.
Je sortis de mon sac ma serviette de bain et me d�shabillai. Lorsque je fus � poil, comme chaque fois, je me mis � bander. Me sentir nu, caress� par le vent, me faisait � tous les coups le m�me effet. Je sentais ma queue enfler, durcir. J'�tais seul, la bite dress�e, c'�tait g�nial. Je regardai une nouvelle fois autour de moi pour m'assurer que j'�tais bien seul. Rien du c�t� des taillis, rien � droite sur la plage, mais � gauche je vis les deux mecs tirer leur planche � voile sur le sable. Merde.
Je m'accroupis, en esp�rant qu'ils ne m'aient pas remarqu�. L'un �tait grand, baraqu�, l'autre plus petit, mince semblait plus jeune. Le plus grand inspectait la jambe du jeune qui s'�tait sans doute bless�. Je les voyais discuter mais j'�tais trop loin pour les entendre. Le plus �g� remit sa planche � l'eau, l'autre lui fit un signe comme pour dire " �a va bien, ne t'occupe pas de moi " et s'assis sur le sable en se massant la cheville.
Bon. Je n'�tais plus seul mais ce n'�tait pas grave. Ils finirait bien par partir. Je m'allongeai sur ma serviette, pour profiter du soleil. La marche m'avait tout de m�me un peu fatigu�, je m'�tirai et fermai les yeux.
Le pied. Le bruit de la mer, du vent, les cris d'une mouette. J'�tais bien. J'�tais tellement bien que je sentis ma queue s'enfler � nouveau. Je savais que dans ce cas l�, il n'y avait qu'une solution, c'�tait de me vider les couilles. Une bonne branle et elle me laisserait tranquille pour un bon moment. J'aime bien ma queue. Oui, j'ose le dire, je l'aime bien. Je la trouve belle. Plut�t longue, dans les 18 centim�tres, assez grosse, bien droite avec pour la terminer un beau gland. Les gars qui l'ont eu en bouche ou entre leurs fesses m'ont souvent fait des compliments. " T'as une belle queue ". Ca fait toujours plaisir.
Je savais que je n'aurais pas � l'astiquer bien longtemps avant de m'asperger de sperme. Mais soudain, j'eus l'impression d'une pr�sence. Je me soulevai sur un coude, mais ne vis rien. Personne. Par contre la planche � voile du jeune �tait toujours sur la plage, mais pas de trace de son propri�taire. L'autre �tait d�j� loin au large. O� �tait-il donc pass� ? Soudain je me retournai et le vis derri�re moi, � deux m�tres � peine. Il devait avoir 18 ans � tout casser, le corps mince mais d�j� un peu muscl�. Il avait des yeux bruns aux longs cils qui lui donnaient un regard presque f�minin dans un beau visage d'adolescent entour� de cheveux fonc�s qui lui arrivaient presque sur les �paules. Je vis tout cela en un dixi�me de seconde, mais ce qui attira surtout mon regard n'avait rien d'adolescent et encore moins de f�minin. Il tenait � la main un sexe �norme. En tout cas qui me paraissait �norme, ainsi dress� dans un corps aussi jeune.
Il vit mon trouble et sourit. Il s'approcha, s'accroupit � c�t� de moi. J'�tais t�tanis�, na sachant que faire. Le gar�on �tait bien moins g�n� que moi. Sans un mot il prit mon sexe en main et commen�a � le l�cher comme un chocolat glac�.
Glac�, il ne l'�tait pas, je le sentais devenir br�lant, pr�t � exploser. Bon Dieu, qu'est-ce qui m'arrivait ? Est-ce que tout cela �tait r�el ? Est-ce que je r�vais ? Je tendis la main pour saisir sa queue. Je ne m'�tais pas tromp�, c'�tait un des instruments les plus gros et les plus longs que je n'ai eu ainsi en main depuis dix ans que je collectionnais les mecs. Je le branlai doucement tandis qu'il me pompait la verge, l'enfon�ant au plus profond de sa gorge, quand il arr�ta ma main. Il me regarda dans les yeux en souriant et dit :
- Arr�te, je vais jouir !
- Je n'�tais pas loin non plus, lui r�pliquai-je
- Tu as des pr�servatifs ? Me demanda-t-il.
J'�tais abasourdi ! Le plus beau des �ph�bes me tombait du ciel, me faisait une pipe d'enfer et en plus il voulait se faire baiser. Un instant je me demandai si je n'avais pas fait une crise cardiaque et qu'en r�alit� j'�tais d�j� au paradis. Mais si c'est �a le paradis, je signe de suite. Non pas qu'il �tait mon type de mec. J'�tais plut�t branch� macho. Tous les amis que j'avais eus jusqu'� pr�sent �taient tous assez baraqu�s. C'�tait cela qui me faisait flipper : baiser un mec, un vrai. Mais voil� que j'allais d�foncer un gamin ! Car c'�tait l'impression qu'il me faisait. C'�tait encore un gamin mais qui savait dr�lement bien " jouer docteur " !
- Je dois en avoir, oui. J'en ai toujours.
Je fouillai f�brilement dans mon sac et en sorti une poign�e de capotes ainsi qu'un tube de lubrifiant que je jetai sur ma serviette. J'aime baiser, mais je ne pouvais pas
le blesser tout de m�me ! Est-ce qu'il avait d�j� fait �a, d'abord ? J'eus un remord :
- Tu es s�r que c'est ce que tu veux ? Tu as d�j� fait �a ?
Il �clata de rire :
- Ne t'en fais pas ! J'ai l'habitude. Au pensionnat, la moiti� de mes copains y est d�j� pass�.
Dans ce cas. Je pris un pr�servatif et le sorti de son emballage. Il me le prit des mains.
- Attends. Dit-il, en souriant.
Il voulait me le mettre lui-m�me. Pas de probl�me ! Ma queue, bien tendue n'attendait que �a.
Mais au lieu de cela, il prit le pr�servatif et l'enfila sur son sexe. Que faisait-il ? Aussit�t sa verge envelopp�e, il se saisit du tube de lubrifiant, en fit couler sur le bout de ses doigts et avant que je ne puisse r�agir, il m'en enduit l'anus. La seconde d'apr�s il �cartait mes jambes et je sentais cette �norme queue pousser l'entr�e de mon cul.
C'�tait fou ! Jamais encore je ne m'�tais fait baiser. Ce n'est tout de m�me pas un gamin qui allait m'enculer ! Le temps que ces phrases me passent dans l'esprit et il �tait en moi. Je d�couvrais soudain cette sensation inconnue jusqu'alors d'�tre " pris ", " poss�d� ". Je ne sentais m�me pas la douleur tant cette sensation d�passait tout. Il �tait en moi. Je serrai les fesses pour mieux sentir le va-et-vient de sa queue. Il souleva alors mes jambes et les posa sur ses �paules afin de me p�n�trer plus � fond. Je comprenais soudain les mecs que je baisais et qui criaient " plus fort, vas-y, � fond, oh, oui, baise-moi ! " Au bout d'un moment je l'entendis dire dans un souffle :
- Je vais jouir !
Je n'eus pas � lui r�pondre. A l'id�e qu'il allait d�verser sa semence, un jet de sperme jaillit de ma queue et m'aspergea le torse. Le second jet m'atteignit le visage et comme j'avais la bouche ouverte je sentis le go�t sal� de mon sperme sur ma langue. Il se retira de moi, enleva rapidement le pr�servatif et sans plus toucher son sexe, le laissa cracher de longs jets de foutre qui m'arros�rent plus encore. Jamais je n'avais vu autant de sperme sortir d'une queue ! J'en avais partout : sur les jambes, la queue, le torse, jusque dans mes cheveux. En riant, il se laissa tomber sur moi et fit glisser son corps sur le mien pour s'enduire de nos deux semences m�lang�es.
-Waouf ! C'�tait mieux qu'au pensionnat ! s'exclama-t-il en riant.
Et tout en me regardant dans les yeux il m'embrassa doucement.
-Mmm, ta langue go�te le foutre, dit-il. C'est le tien ou le mien ?
-Je crois que c'est un peu des deux, r�pondis-je.
Nous rest�mes enlac�s ainsi quelques minutes avant de courir jusqu'� la mer et plonger en riant. Jamais je n'avais �t� aussi euphorique.
Lorsque nous sort�mes de l'eau, il regarda vers le large.
-Je crois que mon p�re se ram�ne. Tu habites o� ?
Je lui indiquai l'adresse de la villa que j'occupais. Il m'embrassa sur les l�vres avant de jeter :
-Avec mon p�re, je fais pas ce que je veux, mais la nuit, pas de probl�me il dort. Vers minuit et demi, d'accord ? Et sans attendre ma r�ponse il s'�lan�a vers l'endroit o� il avait laiss� sa planche � voile.
A minuit et demi ce jour l� on frappait � ma fen�tre. Il s'appelait Sylvain, il venait d'avoir dix-huit ans.

bru

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