Cyrillo

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Nabil -10

Je ne sais pas si je dois �a au fait que j'�tais vraiment vid� ou si c'est parce que Nabil �tait de retour dans mon lit, mais j'ai dormi comme rarement auparavant. Je me r�veille, je suis sur le ventre, Nabil est sur le c�t�, la t�te en appuis sur son bras repli�, il me regarde. Il me sourit. En une seconde, tous les �v�nements des derni�res heures ressurgissent, et je prends de nouveau conscience qu'il est bien l�.

Son sourire s'�largit.

- On va �tre en retard pour le p'tit-d�j.

Il me fait rire.

Je roule et me colle contre lui. Il se rallonge et passe son bras sous ma t�te. Je sens son souffle contre mon oreille.

- Je t'aime.

- Moi aussi Nabil. Moi aussi.

Je caresse son avant-bras, la paume de sa main, ses doigts. Tout �a m'appartient de nouveau. De son c�t� il me su�ote l'oreille, et caresse d�licatement mon bras "bless�".

- J'suis vraiment d�sol� b�b�. J'voulais pas t'faire mal. J'm'en veux...

Les remords dans sa voix me fendent le coeur.

- C'est rien Nabil. Tu l'as pas fait expr�s. Et puis...

Je marque une pause, n�cessaire pour que je rassemble le courage qui me permettra de poursuivre.

- je t'ai fait tellement plus de mal... Je suis d�sol� Nabil. Vraiment. J'aurais pas d� te la rendre. J'ai fait une connerie. Je suis trop d�sol� vraiment.

Il se sert plus fermement derri�re moi.

- On s'en fout. Elle est autour de ton cou et je suis l�. Le reste on s'en fout.

- Non Nabil. J'ai besoin de savoir que tu me pardonnes.

- Mais j't'en veux pas b�b� s�rieux.

- Dis le moi. J'ai besoin de l'entendre.

- J'te pardonne. C'est bon? On peut passer � autre chose?

J'acquiesce de la t�te.

- J'veux plus qu'on parle de tout �a. C'est fini.

- Juste une chose. Tu peux pas savoir comment j'ai eu peur quand je savais pas o� t'�tais. Tu n'imagines m�me pas tout ce qui a pu me passer par la t�te. Quoi qu'il arrive, je veux plus jamais que tu disparaisses comme �a.

J'ai dit �a assez froidement. Ce n'�tait pas une simple demande.

- Petit claquement de langue.

- Promets le moi Nabil.

- J'te l'promets b�b�.

C'est stupide, mais cette simple promesse suffit � me rassurer.

- Et ma m�re et Kader, tu leur en veux...

Je ne r�ponds pas.

- Hein?

- Ouais...

Un silence s'installe.

- Mais �a va aller. Je vais g�rer.

- T'es pas oblig� tu sais. Tu leur dois rien.

- � eux non...

Il me sert plus fort.

- En parlant de Kader. Il m'a dit que t'avais un sacr� caract�re.

Je sourit.

- Et lui plut�t bon caract�re je trouve.

- Il m'a dit aussi que tu tenais beaucoup � moi.

- Il m'a dit la m�me chose.

Je me rends compte qu'on a perdu six semaines pour rien au final. En fait c'est �a, ils nous ont vol� six semaines. � cette pens�e, ma rancoeur grandit. J'essaie de ne pas y penser.

On entend quelqu'un dans le couloir.

- On y va?

- Claquement de langue.

Alors qu'on s'habille, je me souviens de quelque chose.

- Et au fait, depuis quand tu t'd�fonces la t�te?

Je le fixe. Il ne bouge plus. Il rel�ve la t�te, honteux. Il ressemble encore une fois � un petit gar�on.

- Je suis d�sol�. J'le ferai plus.

Je m'approche de lui. Il n'ose pas me regarder. Je tends la main, bien � plat. Le message est clair.

Il part � la salle de bain. Quand il revient, il me donne un paquet de clopes, avec un paquet de feuilles, un briquet et une barrette que j'aurais pr�f�r� plus petite. Je range tout �a dans mon sac, je m'en d�barrasserai plus tard. Le sujet est clos.

Nous rejoignons mes parents � la cuisine. Eux aussi ont pu prendre leur journ�e.

Nabil les remercie encore.

- Merci de les avoir fait changer d'avis. Mon fr�re nous a expliqu�.

Ma m�re passe sa main sur sa t�te, comme elle le fait avec moi quand elle m'�bouriffe les cheveux, sauf que lui n'a pas de cheveux qu'on peut �bouriffer...

- Ce n'est rien mon grand. N'en parlons plus. Nous sommes heureux que tu sois de retour...

- En tout cas Max, �a fait plaisir. J'avais oubli� la joie que c'est de te voir de bonne humeur le matin.

Mon p�re et son humour. Nous rions quand m�me volontiers.

Nous prenons le petit d�jeuner et l'atmosph�re est d�tendue. Bien que mes parents aient toujours bien accept� Nabil, je trouve que leur comportement a chang�. Il fait partie de la famille d�sormais. J'ai eu ce sentiment hier d�j�, quand mon p�re l'a rappel� � l'ordre, exactement comme il aurait pu le faire avec moi. L� j'ai su.

Quand nous retournons dans ma chambre, je lui en fait part.

- Putain j'ai eu trop peur qu'ils m'en veuillent et qu'ils veulent plus qu'tu m'vois...

Je lui souris et le prends dans mes bras.

- Je t'aime...

- Moi aussi b�b�... Putain j'en pouvais plus de pas t'voir... Plus jamais �a s�rieux...

Nous avons la journ�e de libre. Il faudra n�anmoins qu'on aille chez lui pour qu'il pr�pare ses affaires pour r�int�grer l'internat demain, mais il dormira � la maison ce soir.

- Mais en fait, je vais enfin voir ta chambre.

L'espace d'une seconde, je le sens g�n�.

- Ouais bah tu feras pas gaffe. C'est pas comme chez toi.

- J'm'en fous Nabil. Tu vas quand m�me pas �tre g�n� avec moi non!

- Bah... si un peu...

Je vais � la salle de bain. Je me retourne, et je lui lance, moqueur :

- T'inqui�tes, je sais me tenir. J'attendrai qu'on soit tout seul pour me moquer...

J'explose de rire.

- Ah ouais!

Il me suit dans la salle de bain, s'ensuit un chahut duquel je n'ai pas le dessus. Je lui fait croire qu'il m'a fait mal au bras. Il stoppe alors tout, et j'en profite pour repartir � l'attaque. Puis nos corps se rapprochent, se fr�lent, les mains se font plus douces, plus intr�pides aussi. Alors que ma main caresse son entrejambe, il m'arr�te.

- Putain arr�tes b�b�, tes parents sont en bas �a craint...

Je ne la retire pas, bien au contraire. Je lui sourit, et je me mets � genou devant lui.

- Non arr�tes Max! J'peux pas �a me g�ne...

D�j� son surv�t est en bas de ses jambes et son cale�on commence � se d�former.

- Ouais c'est clair... je vois �a...

Je baisse son cale�on. Pour la deuxi�me fois, je red�couvre sa queue, son intimit�, avec un avantage que je n'avais pas la premi�re fois, je maitrise parfaitement le terrain cette fois-ci. Je la regarde, prends mon temps avant de commencer, elle se redresse, se contracte, elle semble m'appeler. Je caresse ses cuisses. Je regarde Nabil, il est pos� contre le lavabo, les bras ballants, et je red�couvre �galement son regard plein de lubricit�, un regard presque animal, qui me fait savoir combien il peut me d�sirer. Je le prends en main, le branle doucement. Cette chaleur aussi m'a manqu�. J'approche mon visage et l'embrasse tendrement. Le gland tout d'abord, puis je descends jusqu'� sa base. Il est tendu au maximum. Je l�che ses couilles, puis ma langue repart en direction de son gland, qui commence � mouiller. Je prends en bouche sa bite, et entreprends de la sucer, mais en prenant tout mon temps, je veux en profiter longuement... Je garde un oeil sur son visage, il me regarde attentivement, il a l'air serein. Bien qu'elle soit forte, sa respiration est encore profonde et r�guli�re. Ses mains sont sur le bord de la vasque, serr�es, je remarque que les veines de ses bras ressortent de plus en plus. Je quitte sa queue, ma bouche remonte, je rel�ve son d�bardeur, il l'enl�ve.

J'ai de nouveau le plaisir de parcourir son ventre si beau, ses abdos dont le dessin me fait totalement craqu�, ses c�tes si sensibles, ses pectoraux au galbe magnifique, puis son cou, que j'ai toujours trouv� si sexy, enfin sa bouche, dont j'ai tellement besoin. Je retire � mon tour mon tee-shirt, je me colle contre lui. Je t�te ses l�vres. Il me fait la m�me chose. Il pose une main sur mes reins. Tout de suite, elle se faufile dans mon cale�on et atteint imm�diatement sa cible. Ses doigts m'arrachent un soupir. Je me d�shabille, et lib�re ainsi ma propre �rection qui devenait peu � peu douloureuse. Puis je d�cide de terminer ce que j'ai commenc�. Je m'efforce de lui donner autant de plaisir que possible. Il se met doucement � soupirer, d'une main il me maintient la t�te, de l'autre, il me caresse le visage. Je le regarde, et je sais que ces six semaines ont �t� totalement incapables de d�t�riorer notre complicit� et notre lien, nous sommes plus forts.

Enfin, je sens qu'il est grand temps d'en finir. Ma bouche va et vient encore une fois, puis quitte son membre qui ne demande qu'� lib�rer des flots de plaisir. Toujours � genoux, je me penche en arri�re, les mains en appuis sur le sol. Je le regarde dans les yeux, puis mon regard court sur mon torse imberbe, sur mes muscles fins, �tir�s dans cette position. Il comprend. Sa main se saisit de sa bite, l'empoigne, glisse dessus. Je l'imite. Tous les muscles de son torse, ses abdos, se contractent et d�voilent toute leur puissance. Un r�le vainement retenu, un visage qui se crispe, des yeux qui se ferment une seconde, et c'est le clou du spectacle, sa jouissance jailli avec force et s'�crase en plusieurs rappels sur mon corps offert. Cette vision, � la fois si satisfaisante et tellement belle, provoque mes spasmes et la lib�ration de ma propre tension. Je rel�ve les yeux, et le sourire qu'il m'envoie ne peut exprimer que le bonheur. Je me l�ve avec peine, il se serre contre mon corps si divinement souill�, il m'embrasse comme seul un amant peut le faire. Sans nous s�parer, nous nous dirigeons vers la douche. Nos mains lavent l'autre, et en profitent pour le remercier.

Puis avec une fermet� toute virile, il me retourne, son torse me plaque contre le carrelage, et sa queue encore � moiti� band�e glisse entre mes fesses. Comment aurais-je pu vivre sans cette sensation si incroyable? cette sensation que l'on ressent quand on sait que celui qu'on aime nous d�sire, et que rien au monde ne pourrait l'emp�cher d'assouvir son dessein. Confortablement entour�e, sa bite se durcit, mais il ne veut pas br�ler les �tapes. ;Sous le jet d'eau chaude, sa bouche et sa langue c�l�brent mon cou, ma nuque, et descendent le long de ma colonne, jusqu'� ce qu'il soit � son tour � genoux. Ses mains massent mes fesses, il les embrasse, les mordille, et les �carte pour avoir acc�s � ce qu'il est seul � avoir explor�. Sa langue s'affaire, l�che, excite, s'enfonce, me donne chaud.

Puis un doigt curieux la rejoint, puis un autre. Tout en se collant � moi, il remonte, sa bouche cherche la mienne, la trouve, son membre, qui n'a rien perdu de sa vigueur, glisse � nouveau, cherche, bute, et enfin s'insinue tendrement en moi. Le sentir en moi m'a tellement manqu�... Il ondule, son corps toujours soud� au mien. Mes mains serrent ses hanches, je ne veux pas qu'il s'�carte. Lui non plus n'a pas oubli�, il se souvient parfaitement quoi faire pour que mon plaisir soit le plus intense. Apr�s un nombre incalculable d'all�es et venues au plus profond de moi, et non sans m'avoir susurr� qu'il m'aimait comme un fou, il jouit en moi, et je me dis que ses r�les sont la chose que je pr�f�re entendre. Quelques instants plus tard, ma bite aussi explose, n'en pouvant plus d'�tre press�e contre le mur, au rythme de ses coups de rein. Nous restons comme �a, en silence, et ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'il se retire. Nous sortons, nous nous s�chons l'un l'autre, nous renfilons nos cale�ons. Dans la chambre, je me laisse tomber sur le lit, sur le dos. Il m'y rejoint, sur le ventre, et pose son menton contre mes c�tes. Je pose ma main sur son �paule, la caresse. Je regarde son dos, large, muscl� lui aussi, et d�finitivement si solide. Il se redresse sur ses coudes, les muscles de son dos roulent. Il me fait des petits bisous sur le ventre, sa langue joue avec mon nombril, mon ventre se creuse, mes abdos se contractent. Du bout de l'index, il suit leur galbe, plus timide que celui que peuvent former les siens. Il sourit.

Ce que je peux aimer le voir sourire. Puis de baisers en petites succions, il remonte, il embrasse sa chaine autour de mon cou, me sourit encore, puis il s'allonge sur moi, ses mains se placent derri�re mes �paules, ses bras enserrant mes flans. Je caresse d'une main ses reins et de l'autre sa nuque. Sa t�te est cal�e contre la mienne, il me souffle:

- T'es � moi...

Ptigars

Suite de l'histoire

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