Cyrillo

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Mon Prof.

J'avais 19 ans, et lui devait en avoir 26.
Depuis des ann�es, je me tra�nais une r�putation d'�ternel c�libataire, ou de gay, suivant les personnes. A vrai dire, c'�tait plut�t un m�lange des deux . . .

J'entamais un BTS en gestion �conomique, quand la rumeur de mon homosexualit� fit le tour du bahut, me retrouvant ainsi au coeur de regards douteux, de plans drague pas vraiment catholiques, et autres propositions dans les toilettes.
Bref la situation n'�tait pas r�v�e, et pourtant, pourquoi ne pas les satisfaire?

Je n'avais jamais r�ussis � me persuader de mon homosexualit�, je pensais alors qu'il s'agissait d'une simple attirance physique, rien de plus. Mais pourquoi ne pas profiter de cette fameuse rumeur pour explorer cette voix, que je me suis trop longtemps refus� d'emprunter, et qui m'�terais enfin ce doute qui subsiste et qui m'habite depuis tant d'ann�es.

Cette occasion je voulais la contr�ler, ne pas faire cela n'importe quand, aussi, quand le court de droit du mardi commencerais, je m�terais le prof avec tellement d'insistance que le doute ne subsisteras plus, et peut �tre ainsi, j'aurais la paix.
Notre prof de droit, Yannick, �tait plut�t bien foutu : 1m75 environ, brun, les yeux noirs, et un sourire ravageur qui faisait fondre bien des filles dans le bahut. C'�tait le prof le plus sexy de l'�tablissement, et �tant c�libataire (suite � ses propres confessions) c'�tait le cobaye r�v�.

Le cours commen�a normalement, le sujet principal �tant soporifique (droit europ�en), je m'adonnais � une s�ance tr�s insistante de contemplation sur ce corps d'Apollon, ce qui, je dois l'avouer, ne me laissais que peu indiff�rent. A ce moment j'avoue avoir �norm�ment dout�, mais que faire, je ne pouvais me d�gonfl�, et continua donc de regarder Yannick se dandiner devant nous. Mon plan marchait � merveille : toute la classe avait remarqu� l'insistance de mon regard envers le prof, et c'est alors qu'il se produit quelque chose que je n'avais pas vraiment pr�vu.
Un camarade lan�a par dessus la voix de notre prof : "Ha mais Aur�lien est gay ?"
Moment de panique g�n�rale. Mon visage vira au bleu, en passant par le rouge �carlate, le vert pomme, et � ce moment, j'aurais voulu �tre totalement invisible. Comme si la rumeur n'avait pas fait assez de bruit, maintenant m�me les profs �taient au courant.

Yannick, en bon samaritain s'exclama : "Mais non qu'est ce que tu vas chercher encore? Et d' ailleurs il fait ce qu'il veux, je ne vois pas en quoi sa vie priv�e te regarde."
A cet instant, je remercie dieu d'avoir donn� � cet homme la beaut� et l'intelligence . . . Mais la r�partie ne se fit peu pri�e
"Ca fait depuis le d�but du cours qu'il vous mate le cul donc m�me si �a ne me regarde pas, c'est g�nant et pour moi, et pour vous".
J'�tais d�pass� par les �v�nements, et ne voyant pas trop comment je pouvais m'en sortir, je d�cidais de ranger mes affaires, et de sortir simplement de classe. J'aviserais plus tard de la tournure des �v�nements.

Mon sac ferm�, je me levais doucement, le visage froid, et le regard bas. J'entendais partout des "je le savais", "j'en �tais sur", "ha mais c'est d�gueulasse" et autre. Et l�, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Tandis que je m'approchais de la porte de sortie, j'entendis un �l�ve dire "il n'aurait pas le cran" . . . Je ne sais pas de quoi il parlais, mais question cran, j'en avais � revendre. Je me suis donc tourn� vers mon prof, me suis approch� d'un pas d�cid�, et l'ai embrass�. Je suis ensuite sorti, sans m�me un regard vers la classe qui �tait miraculeusement redevenue silencieuse.

Je me dirigeais ensuite en courant vers l'ext�rieur de l'�cole, et une fois sur le parking, me plongea dans ma voiture, m'enferma, et plongea la t�te sur le volant. Je restais ainsi durant un long moment, me repassant en t�te ce qu'il venais de se pass�, et les changements radicaux que cela impliquerait directement sur ma vie. Allais-je �tre vir�? Mes parents seraient-ils pr�venus? Quel regard me portera-t-on lorsque je reviendrais? Un point positif toutefois �tait ressorti de cette m�saventure : au moins je savais que les mecs me faisaient �norm�ment d'effet, bien plus que je ne voulais l'admettre auparavant. Je me surpris alors � vers� quelques larmes, et c'est dans cet �tat pitoyable que j'ouvris ma fen�tre � quelqu'un qui venait de cogner � la vitre.

C'�tait Yannick. Il me demanda de sortir, et qu'on aille marcher quelques minutes. L'id�e semblait d�licieuse, mais pas � ce moment, pas quand la moiti� du bahut devait avoir eu vent de ce qu'il venait de se produire. Il insista, et me laissait donc tra�ner au dehors, ou nous entamions une longue discussion. S'en ressorti que mon geste �tait discutable, mais il le comprenait. Comment un prof, ce prof, pouvait-il me soutenir, alors qu'� peine 1 heure auparavant, je l'embrassais devant une foule d'�l�ve. Il ajouta avoir parl� aux �l�ves de toute la classe, leur prof�rant des menaces sur leur chance d'obtenir leur dipl�me si un mot de l'incident qui venait de se produire sortait de cette classe.

Etant un prof relativement int�ressant (et pas que physiquement . . .) les �l�ves ne doutaient pas qu'ils leur serait bien plus difficile d'avoir leur dipl�me sans lui. Il leurs f�t aussi tout un court th�orique sur le mal �tre, et le doute sexuel qui peut planer lorsqu'un individu se retrouve au coeur d'un dilemme de ce genre. S'en sortit donc que mon geste ne pouvait pas traduire d'une homosexualit� certaine, mais plus d'un acte r�torquant au d�fit qu'ils m'avaient lanc�s . . . S'il savaient!

Ce f�t apr�s cette discutions qu'il me donna son num�ro de t�l�phone "en cas de besoin, de probl�me . . ." m'avait il ajout�. J'en revenais pas, je lui avais foutu une honte m�morable devant une classe toute enti�re d'�l�ve ayant pratiquement son �ge (c'�tait l'une de ses premi�res ann�es d'enseignements) et il me filait son num�ro. Je lui donnais le mien, au cas o�, en sachant pertinemment qu'il n'en ferait jamais usage.

Je d�cidais de rentr� apr�s notre conversation, chez moi, en prenant soin de faire un d�tour par chez mes parents (histoire de savoir si l'�cole les avaient appel� en fait). La journ�e avait �t� relativement �prouvante, et l'espoir de me retrouver seul avec moi m�me me plaisait. Il fallais que je sache, que je sache si oui ou non j'�tais gay, si oui ou non je pouvais continuer les cours, si oui ou non mon prof me plaisait, si oui ou non cette sensation si �trange quand j'ai pos� mes l�vres sur les siennes n'�tait qu'une marque de d�go�t par mon geste, ou un sentiment bien plus fort . . .

17 h, j'arrivais enfin chez moi. Affal� dans mon canap� je m'�garais dans mes pens�es quand mon t�l�phone sonna. Yannick �tait au bout du fil, et me demanda s'il pouvais pass� chez moi. Effray� par l'id�e que l'incident de l'apr�s midi puissent avoir �t� r�pandu, j'accepta, et me pr�parais � d�baller un flot d'excuse, de remords, et autres.
Je lui indiquais la route � suivre, et c'est � 19h30 qu'il sonna chez moi. Mort de peur, j'ouvris la porte de mon petit appartement, et lui demandais d'entrer. Il s'�tait chang�, et son jean quelque peu moulant, et son d�bardeur tr�s moulant quant � lui, lui donnait des allures de dieu grec. Un corps de r�ve, mais ce n'�tait pas le moment de divaguer sur ce corps qui, au final, me plaisait tellement, et me faisait tant envie. Je le fis s'asseoir sur le canap�, et lui demandais g�n� la raison de sa visite.
"Je voulais juste savoir comment tu allais, si tu avais r�fl�chis � ce que tu allais faire et comment te comport� quand je t'aurais en classe, et ce que tu dira aux autres. . ." Je sentais dans sa voix qu'il me mentais, mais soit, je r�pondais. Nous entrepr�mes alors une longue discussion, quand � 20h30, nos estomacs se sont manifest�s. Je lui proposais donc de rester manger, pour continuer � parler, chose qu'il refusa. Pourtant je sentais qu'il voulait que j'insiste, ce que je f�t, jusqu'� ce qu'il c�de.

Le sachant c�libataire depuis un moment, je me laissais convaincre que niveau cuisine, il ne devait pas s'emb�ter, donc je n'allais pas trop me prendre la t�te.
Pendant le repas, nous avons continuer � discuter de ce qui m'a pouss� � faire ce geste, et, g�n�, je n'ai su r�pondre autre chose que "Je voulais leur clou� le bec pour de bon, rien de plus". Ma voix trahissant un mensonge �norme, je devinais sur son visage un sourire malicieux, et d�routant. Nous abordions alors les relations amoureuses de chacun . . . d�routant de parler de cela avec un prof, mais sur le moment, cette notion avait compl�tement disparue. Je lui expliquais que mes relations avec des filles �taient en r�alit� une suite d'�chec des plus convainquant, et c'est pourquoi je n'avais voulu continuer les frais, ce qui me donnais une raison pour ce c�libat longue dur�e.

Quant � lui, ayant subis un d�m�nagement 1 an et demi plus t�t pour son travail, il n'avait pas li� de relation ici, et me laissa sous entendre qu'actuellement il n'en avait pas l'intention. Puis il m'avoua d'une voix tremblante que je ne lui connaissais pas
"Tu sais, si cet apr�m j'ai demand� aux autres �l�ves de la ferm� sur l'incident, c'est parce que . . . je suis homo, le corps enseignant et le proviseur sont aux courants, et s'ils avaient appris l'incident, cela aurait �t� tr�s difficile de me justifier . . . dans ce m�tier, on voit l'homosexualit� comme la gale"
J'�tais sur le cul. Mon prof de droit, beau comme un ange, venait de m'avouer son homosexualit�, et sans raison apparente. . .
J'�tais p�trifi�. D'un c�t� il savait que je ne dirais rien, lui �tant redevable pour ce qu'il avait fait pour moi. D'un autre c�t�, pourquoi m'avouer cela ?
J'�tais � deux doigts de lui saut� dessus, et � deux doigts de lui demander de partir. . .

"Vous savez monsieur, je sais que je suis attir� par les mecs aussi, je ne sais juste pas � quelle hauteur" Qu'avais-je dit l� !
Il venait de m'avouer qu'il �tait gay, et je lui disais que j'aimais les hommes . . . nos regards se rencontr�rent, puis chacun se d�tournait l'un l'autre. Nous terminions notre repas sans un mot.
Vers 21h30, table d�barrass�e, il reprit son manteau et me dit alors "Je vais rentr�, j'esp�re te voir apr�s demain en cours, d'ici la je pense que l'histoire se seras tass�e".

Je le raccompagnais � la porte en prenant soin de ne pas croiser son regard. Il me faisait craqu�. Il mis les pieds hors de chez moi, me tendit la main et me salua. J'abaissais mon regard vers sa main et lui donna la mienne, nos regards se croisant � cet instant. Plus de doute, je craquais litt�ralement. Je le tira � l'int�rieur, ferma � nouveau la porte, et l'embrassais d'une passion que je ne me connaissais pas. Bloqu� contre la porte, Yannick s'abandonnait compl�tement, et ses g�missements quand mes mains commen�aient � le toucher m'indiquaient que je lui faisais de l'effet. Je suis fou de lui.

Je rel�ve l�g�rement son d�bardeur avec mes mains, et les faufile sur ses pectoraux soyeux. Ses mains sont dans mes cheveux, et je me mets � lui �ter son T-shirt, pour appr�cier ce corps tant d�sir�. Parfait, aucun autre mot ne me vient.
Je le tirais dans la chambre, o� je l'ai pouss� sur le lit, d�shabill� le laissant uniquement dans un boxer dessinant un sexe d'environ 19cm, et d'une raideur . . .
Tendrement, il me d�shabilla � son tour, et je commen�ais � m'asseoir sur lui. . . Je l'embrassais. J'�tais au bord de l'explosion, jamais je n'ai ressenti cela. Je n'avais pas id�e de mes tendances, maintenant je savais.

Sa langue glissa sur mon torse, et je m'offrais � lui tout entier. Je me cambrais en arri�re lorsque j'ai sentit son sexe se frotter entre mes bourses et mon anus. L'excitation �tait � son comble. Je voulais me faire prendre! Il se leva alors, et je pu retirer son boxer, qui m'offrais sa verge. Je la mis en bouche apr�s une demi seconde d'h�sitation. . . Quel bonheur! J'aimais, le go�t, l'odeur, l'action . . . son corps dans ma bouche me faisait fondre. Je retirais donc mon boxer, alors que je le su�ais et m'allongeais en laissant sous-entendre "prend moi". Chose qu'il fit sur le champ. Il reprit son pantalon et sorti un pr�servatif de sa poche, ainsi qu'une dose de gel. Il avait tout pr�vu!
L'entr�e �tait vierge, mais l'excitation �tait telle que son sexe r�ussi a rentrer rapidement. Et la douleur que j'imaginais ne f�t que de courte dur�e, compar� au plaisir que cela procure. Je le sentais en moi, me ramonant de l'int�rieur, et j'aimais �a.

Mes pens�es alors furent on ne peut plus idiote : je dois rendre jalouse � l'heure actuelle des centaines de nana du bahut ! Qu'importe, je me tapais mon prof de droit, je me tapais un homme au corps superbe, et il �tait en moi, � moi, et � moi seul. Je le sentais faire des all�s retour plus insistants � chaque coup de reins, et je me laissais envahir par un plaisir inconnu encore pour moi � ce jour. Il tressaillait, et je sentis qu'il �jaculait dans le pr�servatif. D�ception, ce n'est pas aujourd'hui que je go�terais � sa semence. Qu'� cela ne tienne, la prochaine d�charge je la veux en bouche!

Il s'agenouilla alors, et commen�a � m'embrasser la queue, pour enfin l'engloutir. Je g�missais maintenant assez fort pour que les voisins m'entendent. Je m'en fichais, j'�tais au bord d'atteindre un orgasme comme je n'en avais jamais v�cu. Je le pr�venais, mais � peine mes mots ont voulu sortir que c'�tait d�j� fait. Sa bouche se remplit de mon sperme, et sans aucune r�action de rejet, ni de d�go�t, mais avec un l�ger sourire, il avala et continua quelques instants � me sucer, et me l�cher la verge.

J'�tais essouffl�. Je venais de vivre un moment intense, une baise comme jamais je n'aurait pu imaginer, et ce avec mon prof!
Il s'allongeait � c�t� de moi, mis sa main sur mon ventre, et fit un sourire ravageur.
"Pourquoi vous souriez?"
"Je pense que vu les circonstance on peux se tutoyer tu sais . . ."
J'avoue que l'id�e de tutoyer un prof me g�nais, mais en l'occurrence, cela me plaisais qu'il me dise cela.
"Pourquoi tu souris donc?"
"Ca fait juste des mois que j'attendais ce moments, et �a valais le cou d'attendre"
"Comment �a?"
"Tu es beaucoup plus mignon que tu ne le pense. . ."
Et il sour�t � nouveau. J'�tais aux anges. J'esp�rais d�j� une relation durable d�s l'instant o�, sur le pas de ma porte, je l'ai embrass�, m�me si cela me semblait impossible que lui veuille, et l� il me complimente, et m'avoue ce genre de chose. . .

Nous nous sommes endormis blottis l'un contre l'autre, et le lendemain, quand le r�veil � sonn�, nous avons fait comme les "vieux couples" : Caf�, douche, embrassade, et l'un part travaill�, quand l'autre va en cours . . . Evidemment nous partons � deux voitures, et �vitons d'arriver en m�me temps, histoire de ne plus trop se faire remarquer.
L'incident du mardi n'est jamais revenu en conversation, et cela n'a pas circul� au bahut. Quant aux cours avec Yannick, nous prenons soins de ne pas trop nous regarder, et surtout il prend soin de ne pas me favoriser.
Nous rentrons chaque soir de notre c�t� et nous nous retrouvons chez moi ensuite. Jusqu'� maintenant, rien ne nous � trahis, pas un regard, pas une rumeur, rien. J'attends simplement la fin de mes �tudes pour qu'enfin nous puissions, si c'est toujours d'actualit�, vivre ensemble. . .

Exen77

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