MATHIEUJe rentrais dans ce bar du Marais sans arri�re pens�e. Juste pr�occup� par ma soif, et l'envie d'une bi�re l�g�re et bien fra�che pour tenter d'att�nuer un peu les effets de la moiteur et de la lourdeur de cette canicule de d�but d'�t� qui s'�tait abattue sur Paris depuis bient�t quinze jours. Je m'approchais du comptoir, d�sert en ce samedi apr�s-midi o� tout le monde avait fuit vers la terrasse. Je me perchais sur un si�ge de bar et commandais une 1664, honorant � peine le barman d'un regard. Son absence de charme, son air abattu par la chaleur, et son envie irr�fragable de me servir qui sautait tellement aux yeux, tout cela me suffit � le cataloguer sans perte de temps. Je commen�ais � siroter ma bi�re, me rafra�chissant les mains au contact du verre. De temps � autre je laissais nonchalamment mon regard tra�ner en direction des tables de la terrasse, ou bien s�r les passants, � la recherche d'un beau visage, d'une belle paire de fesses, ou de toute autre trait physique ind�finissable qui fait le charme de certains gar�ons. Cela dit, nulle id�e de chasse ne me taraudait l'esprit, simplement le plaisir du regard qui se pose sur un bel objet, voir avec un peu de chance sur une v�ritable ouvre d'art. Un peu comme le promeneur qui regarde distraitement les vitrines des bijoutiers de la place Vend�me, et qui appr�cie furtivement le beau bijou qui de toute fa�on ne sera jamais pour lui un objet de consommation mais demeurera � tout jamais un r�ve inaccessible. Si la chaleur avait donc calm� toute vell�it� guerri�re de ma part, elle ne m'emp�chait donc pas d'admirer certains �ph�bes qui passaient en tenues l�g�res : maillots de corps moulant leur torse de minet � peine sortit de l'adolescence, peau rendue matte par le culte du bronzage, arri�re train � la d�marche provocante, v�ritable invitation au voyage. J'�tais perdu dans mes r�veries et dans la d�lectation du liquide glac� que j'avalais par petites gorg�es et qui provoquait au plus profond de moi d'agr�ables frissons, pareils � ceux que j'aurais pu ressentir sous la caresse sensuelle et d�licate de la main fine d'un joli gar�on. Aussi, je ne l'avais pas vu s'asseoir, sur la table la plus � droite, un peu en retrait de la terrasse. Quand je l'aper�u pour la premi�re fois, il �tait d�j� assis, seul, face � un soda light, un livre � la main. Je le voyais de profil � trois m�tres de moi, plong� dans sa lecture. C'est sa nuque blanche bien ras�e et ses cheveux courts brun roux, d'une teinte peu commune qui avait captur� mon attention en premier. Les roux ne m'int�ressent gu�re d'habitude. Ce n'est pas tant leur couleur de cheveux qui me d�plait, mais plut�t la p�leur de leur teint, et la pr�sence trop nombreuse de t�ches de rousseurs, que j'assimile immanquablement � des tavelures qui viennent corrompre le beau fruit. En attendant mon regard glissa de ses bras nus, vers ses mains qui tenaient toujours le livre dont je n'arrivais pas � d�chiffrer le titre. Pour moi, les mains, c'est une des premi�res choses que je regarde chez un petit m�le. Elles sont au m�me titre que la bouche, les fesses ou la queue, une promesse de bonheur. Je les imagine toujours besogneuses, s'activant avec des gestes pr�cis et appliqu�s sur la hampe de mon sexe. Justement, lui avait des mains fines, de petits doigts, et des ongles coup�s courts mais bien net, pas rong�s. Je fermais les yeux l'espace d'une seconde et imaginais dans un flash leur contact sur mes parties les plus intimes. Au bout d'un moment qui me parut une �ternit�, il leva enfin la t�te de sa lecture pour regarder dans la rue. Il avait vraiment un beau visage. Difficile de voir la couleur de ses yeux d'aussi loin, mais apparemment ils �taient clairs. Ils ne pouvaient �tre que verts ! Forcement, la nature n'aurait pas pu avoir manqu� pareil d�tail chez ce beau jeune homme d'une vingtaine d'ann�e. Mais soudain je suis surpris, il a pos� son livre sur la petite table ronde et se l�ve alors qu'il n'a pas fini son verre ! Je suis dans l'expectative comme un fauve guettant une proie qu'il imagine d�j� dans son estomac. Je comprends alors. Le joli gar�on a besoin de se soulager ! Comme la nature est bien faite ! En l'espace de trois seconde je suis un homme combl�, j'ai tout ce dont j'avais r�v�. Il se tourne vers moi, croise mon regard et s'y arr�te tout en continuant sa progression. Ses yeux sont bien verts et magnifiques ! Il me fait un l�ger sourire qui le rend encore plus beau, et il le sait. Puis il m'abandonne pour continuer vers le fond de la salle me laissant admirer ses petites fesses, bien faites, bien rondes, qui bougent exactement comme il se doit, ni trop, ni trop peu. Il dispara�t derri�re une porte battante. Je ne le sais pas encore, mais c'est mon jour de chance et mon plaisir ne s'arr�tera pas � la contemplation, m�me si c'est sans doute le plaisir le plus noble et le plus profond qu'il nous soit donn� d'�prouver. Le charmant gar�on fait son apparition � la sortie des toilettes au bout de cinq minutes, o� je n'ai pas cess� de l'imaginer en train de se tenir la queue pour pisser dans le bock de porcelaine blanche, puis de se la secouer jusqu'� la derni�re goutte. Joie des plaisirs aquatiques. Et je ne me trompe pas car moins de trente secondes plus tard il tourne sa t�te vers moi rapidement pour s'assurer que je le regarde toujours. A peine a t-il crois� mon regard, qu'il reprend sa position un sourire aux l�vres. Bon, il faut agir. Comme toujours, je sais exactement ce que j'ai � faire. Mais je ne le fais pas. La peur de l'�chec, la peur du r�teau ? Et puis qu'est ce que je risque. Je me l�ve, prends mon verre et vais d'un pas d�cid� m'asseoir � c�t� de lui. L� je traverse un moment de crainte et de doute, il ne me regarde pas mais continue a fixer un point droit devant lui dans la rue. " - Quand m�me, j'ai cru que tu ne te d�ciderais jamais ! En fait, je cherchais un coin pour lire et quand je suis pass� devant ce bar, je t'ai vu au comptoir, alors je me suis install� en terrasse esp�rant que tu me mattes un peu. Mais tu en as mis du temps, � croire que j'�tais transparent, j'ai failli me lasser. Comment tu t'appelles, moi c'est Mathieu ?" Le petit minet n'est pas effront�, il est direct, sa voix est claire, agr�able, et surtout elle porte en elle � toute l'assurance que donne un physique aussi parfait, sans toutefois �tre p�dante. Sa remarque m'agace un peu mais me rassure en m�me temps. " - Moi c'est Beno�t. Qu'est ce qu'un beau gar�on comme toi fait tout seul un samedi apr�s-midi dans pareil lieu ? Pendant qu'il me retournait ce compliment le gentil Mathieu me posa d�licatement la main sur la cuisse sous la table. Je sentis l'ensemble de mes muscles se contracter. Je d�cidais de le sonder un peu : " - N'attends pas de moi que je te suive dans les chiottes et que je te mette un petit coup vite fait debout au dessus de la cuvette ! Moi non plus je ne trouve pas facilement des petits mecs � mon go�t et quand j'en trouve un beau comme toi je n'ai pas envie de le b�cler en cinq minutes. Les backrooms et les plans cul � la sauvette cela ne m'int�resse pas. Je buvais litt�ralement ses paroles. Il me plaisait et je lui plaisais. Rare conjonction au sein de laquelle deux �tres se retrouvent et partagent quelque chose de fort sans se conna�tre, simplement en se parlant et en se regardant. J'ai toujours pens� qu'il n'y avait pas de myst�re : �tre aussi proche alors que l'on se conna�t � peine, cela ne peut s'expliquer que par le v�cu des exp�riences pass�es, et l� je pense bien s�r aux vies pass�es. Peut-�tre que cet �tre que je ne connais que depuis cinq minutes a �t� un ami, un parent ou un fr�re il y a de cela plusieurs mill�naires, dans un autre univers, dans une autre r�alit�. Cette explication en vaut bien une autre et je pourrais la d�fendre pendant des heures, mais j'arr�te l� mon gnosticisme bien personnel. Toujours est-il que nous parlons librement comme deux vieux amis de ce que nous faisons dans la vie, de nos loisirs, de nos d�sirs, de notre attirance mutuelle. Et rapidement arrive le moment ou nous sommes totalement en phase car nous avons dit tout ce qui devait �tre dit. La communication entre nos deux �tres ne peut plus se satisfaire du seul m�dium de la parole. Il nous faut conna�tre une exp�rience plus forte que seul le langage du corps pourra nous faire vivre. Nous restons silencieux � finir nos verres. Mais ce silence est trompeur, c'est le calme avant la temp�te, nous le sentons tous les deux. L'atmosph�re est �lectrique, le d�sir, ou plut�t la retenue du d�sir est � son comble. Nous devons vivre ce soulagement. Comme nous en avons convenus dans la conversation, nous irons chez lui. Il habite un petit studio, rue du Roi de Sicile, � deux pas. Il prend l'initiative. Retire sa petite main fine de ma cuisse qu'elle n'avait pas quitt�e depuis le d�but de nos �changes. Il se l�ve. Je le suis. Arriv� dans la rue il prend ma main dans la sienne et m'entra�ne sur le chemin qui nous m�nera vers un bonheur que nous savons maintenant certain. Les regards d'autres homos se posent r�guli�rement sur nous, toujours attendrissant de voir deux jeunes hommes se tenir par la main. Nous formons un tr�s beau couple, cela se lit dans le regard des autres o� se c�toie tant�t l'envie, tant�t le d�sir. Je suis fier de lui tenir la main, je suis fier d'exhiber ma conqu�te aux yeux de tous. Je pense qu'il partage mon sentiment. J'ai l'impression qu'il est au moins autant narcissique que moi et que nous allons bien nous entendre, car heureusement il est �galement tr�s tendre. Il tape un code et nous p�n�trons dans la cage d'escalier d'un immeuble ancien o� il fait frais. Il me l�che la main. Notre plaisir va devenir plus priv�. Nous br�lons. Je le suis dans le petit escalier de bois en colima�on. Je regarde ces fesses je pose une main dessus pendant que nous montons. Il se retourne pour me jeter un regard rempli de d�sir. Nous ne tenons plus. Il enfonce la clef dans la serrure et quelques secondes plus tard, je p�n�tre dans son intimit�. Un petit appartement, typique du Marais, avec poutres apparentes et cuisine am�ricaine. Tr�s propre, impeccablement rang�. Ce beau gar�on serait-il parfait ? Serais-je en train de r�ver ? Il claque la porte. Il est face � moi. Il se jette sur moi. Nous nous enla�ons. Ses l�vres pulpeuses rencontrent les miennes. J'ai chaud mais c'est agr�able. Nos langues se m�langent. Mes mains courent sur son �chine, descendent lentement sur ses fesses que je masse d'abord d�licatement puis apr�s plus �nergiquement � travers le tissu de son pantalon. Je bande. Je sens tr�s bien son �rection contre la mienne. Nous nous tortillons pour mieux sentir nos queues. Nos bouches sont toujours coll�es et ind�collables. Il me serre tr�s fort contre lui. Nous restons un instant dans cette position, puis je retrouve mes vrais instincts de m�le dominant, exactement ce qu'il attend de moi, je le sais, pas besoin de paroles. Je prends alors les commandes du navire form� par nos deux corps pour un temps indissociables. Je rel�che mon �treinte, d�colle ma bouche de la sienne, je l'embrasse dans le cou, je sens l'odeur de sa peau, m�lange d'eau de toilette et de transpiration. Pendant ce temps mes mains se glissent sous son tee-shirt, je lui caresse le torse et les t�tons. Il frissonne. Mon �rection me fait mal. Je l'aide � retirer ce tee-shirt qu'il ne supporte plus, je retire le mien. Il est parfaitement imberbe. Mes baisers descendent doucement de son cou vers ses t�tons, je les embrasse, je les mordille. Il g�mit doucement. Mes mains s'accrochent � ses fesses, je les malaxe sans piti�. Je d�couvre son sexe. C'est toujours un instant merveilleux, d�couvrir la bite de son partenaire. Je ne suis pas d��u. Elle se dresse fi�rement devant moi, bien droite. L'�rection est parfaite, le gland magnifique. Une go�te d'excitation perle. Il est parfaitement ras�. Je ne r�siste pas, il faut maintenant que je touche, que je sente, que je go�te ces fruits d�fendus objets de tous mes d�sirs. Je pose une main sur la hampe, de l'autre je soup�se les couilles. Sa queue a un parfum l�ger et agr�able. D�cid�ment ce gar�on est parfait. Je ne peux plus retenir mon envie, je gobe le gland et commence � le sucer langoureusement. Ma bouche le lib�re par instant pour aller l�cher les couilles, puis elle revient immanquablement sur la partie la plus charnue. Pendant ce temps mes mains glisse de ses hanches vers ses fesses qui sont glabres, fermes, lisses, les mots me manquent, j'ai la bouche s�che. Je lui caresse la rondelle du bout du doigt, c'est chaud, l�g�rement humide de transpiration. Une promesse de bonheur. Je glisse le bout de mon doigt, il g�mit � nouveau. Alors je lib�re sa queue de mon �treinte buccale et lui intime l'ordre de se retourner et de se pencher en avant, les jambes l�g�rement �cart�es. Je lui glisse ma langue entre les fesses. J'adore. Il adore. Je sens les plis de sa rondelle qui palpite sous l'effet de l'excitation. J'appuis ma langue sur son trou, puis je m'�carte pour lui glisser un doigt. Je per�ois son intimit�, je suis en lui pour la premi�re fois. Je lui caresse la queue et les couilles avec mon autre main. Il g�mit, puis m'implore de lui remplir son petit cul de salope, je ne tiens plus. Je me rel�ve, lui demande de se mettre � quatre pattes sur le lit et de m'attendre. Il s'ex�cute. Je le vois se masturber pendant que je finis de me d�shabiller. Je suis compl�tement nu, la queue fi�rement dress�e en avant. Il tourne la t�te pour m'observer. Je ne dis rien, cela fait parti de son plaisir : admirer le m�le qui va le poss�der. Je commence alors � le baiser. C'est chaud, �a glisse, c'est agr�able. Par moment, je passe une main sous son ventre pour le masturber un peu. Je ne le m�nage pas, je lui d�fonce le cul et il aime ! Rabbit17R�ve ou r�alit�, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |