Cyrillo

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Le Fils d'un Soldat - 1�re partie

Je suis n� en Allemagne et j'ai �t� �lev� aux quatre coins du monde. En tant qu'officier dans la marine, mon p�re s'est d�plac� avec son r�giment � un rythme �prouvant, pliant bagage plusieurs fois par an. D�s que nous venions de nous installer, il �tait d�j� temps de repartir. Ces p�riodes �taient particuli�rement �prouvantes pour ma m�re et moi. J'avais peu d'amis et parce qu'elle non plus n'avait finalement d'occasion de s'en faire, nous avions fini par devenir des confidents l'un pour l'autre.

Nous vivions au Vietnam quand je suis rentr� de l'�cole et que j'ai trouv� mon p�re assis dans la cuisine. Beaucoup de voisins et de militaires �taient avec lui. Je me suis avanc� dans le couloir mais personne ne remarquait ma pr�sence. Mon p�re redressa soudain la t�te et c'est alors que j'ai vis son visage. Ses yeux �taient rouges et aucun sourire n'apparaissait pour me rassurer.

" Que se passe-t-il ? O� est maman ? " ai-je alors demand� en sachant d�j� presque que quelque chose d'anormal s'�tait produit.

Mon p�re cessa de me regarder, ses yeux fixant d�sesp�r�ment le sol. Quelque chose n'allait pas. Mon p�re �tait une brute de pr�s d'un m�tre quatre vingt cinq et de quatre vingt dix kilos. Une b�te solidement muscl�e par ses ann�es d'entra�nement et d'engagement dans l'arm�e. Ses avant-bras faisaient la taille de mes mollets. Et j'avais la certitude que quelque chose de mal s'�tait produit pour que cet homme paraisse aussi faible. Je suis alors sorti de la cuisine et me suis dirig� droit vers ma chambre. Elle �tait partie. Je savais qu'elle �tait morte et je ne souhaitais pas en avoir la confirmation.

Plusieurs minutes apr�s, mon p�re tapa � la porte de ma chambre et il entra sans attendre ma r�ponse. Il s'avan�a jusque mon lit et il s'assit � c�t� de moi. Je sentais sa main frotter mon �paule alors que je ne parvenais plus � retenir mes larmes.

" Edouard, sil te pla�t ne pleurs pas. Tout va bien se passer. On s'en sortira. Toi et moi, on doit �tre fort. Tu comprends ? "

" Que lui est-il arriv� ? "

" Il y a eu un accident. Ta m�re rentrait � la base quand un camion a travers� la rue. Elle ne l'a pas vu. Elle n'a pas eu le temps de r�agir. Tout s'est pass� tr�s vite. Elle n'a rien senti. " Il s'est arr�t� un long moment avant de reprendre la parole. " Je suis d�sol� fiston. Vraiment d�sol�. " Il a commenc� � pleurer, la seule et unique fois de toute ma vie o� je l'ai vu verser une larme. Je me suis alors retourn� pour m'asseoir sur le lit et il m'a attrap� et serr� contre lui. Nous avons pleur� un long moment ensemble.

Mon p�re demanda � revenir en France, sur la base de Toulon afin que je sois plus proche de ma famille. Il a toujours �t� mal � l'aise avec moi, sans savoir de quoi parler. Il ne connaissait pas grand-chose de moi. Son d�vouement envers l'arm�e et l'attachement � son r�giment avaient consum� sa vie. Sa famille �tait presque secondaire pour lui. Il nous aimait bien s�r, je n'en doutais pas, mais il ne le montrait pas et le disait encore moins souvent. En 18 ans je ne l'ai probablement pas entendu prononcer les mots " Je t'aime " plus de cinq fois.

D'une certaine fa�on, mon p�re devint plus faible apr�s les fun�railles. Sans doute r�alisa-t-il qu'il avait maintenant deux r�les � jouer ; ou peut-�tre �tait-ce simplement la douleur de la perte, le fardeau de la solitude. Il commen�a � boire sans que cela ne soit excessif. Quelques bi�res tard dans la soir�e.

La nuit du premier anniversaire de la mort de ma m�re, j'�tais seul � la maison. Mon p�re n'�tait pas rentr� de la base et cela me paraissait bizarre. Il ne rentrait jamais si tard. Il �tait presque minuit quand j'ai entendu la porte d'entr�e s'ouvrir. Je pouvais voir dans la p�nombre, la silhouette de mon p�re contre la porte. Je n'ai rien dit, pr�f�rant rester dans mes pens�es, allong� sur le canap�. La lumi�re du salon n'�tant pas allum�e, il ne m'avait pas vu. Je le vis passer une main dans ses cheveux bruns coup�s courts et d�boutonner les premiers boutons de sa chemise d'officier. Il alluma la lumi�re de la cuisine et se dirigea vers le frigo pour en extraire une bouteille de bi�re. Il paraissait si soulag� de pouvoir enfin ouvrir sa bi�re qu'il n'h�sita pas � la descendre en une gorg�e. Je r�alisais finalement qu'il avait certainement pass� toute la journ�e � penser � la m�me chose que moi, essayer de l'oublier...

Il sortit une deuxi�me bouteille et la d�capsula avant de s'asseoir sur le plan de travail. Puis, il d�boutonna compl�tement sa chemise, la laissant pendre sur ses larges �paules. Son corps �tait parfait. J'ai souvent souhait� avoir le m�me. J'�tais presque aussi grand que lui mais plus finement muscl�. En 35 ans, il a eu plus de temps que moi pour travailler et muscler son corps. Son torse �tait fermement dessin� et couvert d'une fine toison noire. J'�tais plut�t imberbe, � l'exception d'un duvet blond courant sous mon nombril.

Sa main droite tenait sa bi�re alors que sa main gauche glissait sur son torse. Je le vis caresser son torse, les yeux ferm�s. Je restais sans bouger sur le canap�, me demandant si je pourrais un jour paraitre aussi massif et dur que mon p�re. Sa main disparut de son torse et sembla plut�t s'attaquer � son entre-jambe. Je ne pouvais pas en �tre certain, le comptoir central de la cuisine m'emp�chait de le voir. Mais d�s que son �paule commen�a � bouger, s'�levant puis retombant dans un rythme r�gulier, j'ai su ce que mon p�re faisait. Ma propre queue commen�a � remuer. Cette sensation �tait �trange et incompr�hensible. Je commen�ais � �tre excit� de voir mon p�re se caresser.

Il a continu� de se toucher l'entrejambe. Puis apr�s un bon moment, il s'est arr�t� et a descendu la bouteille de bi�re qu'il avait toujours � la main et qui m'avait quelque peu cach� la vue jusque l�. Je pouvais maintenant voir sa main droite batailler avec la boucle de sa ceinture avant de parvenir � la d�faire et de la laisser tomber sur le sol de la cuisine. Il ouvrit les boutons de son treillis et glissa une main sous la ceinture de son pantalon. Ma queue �tait prise de sursaut, fermement coinc�e dans mon jean. Je continuais de ne rien dire et de ne pas bouger, sans vraiment savoir pourquoi. Je ne voulais certainement pas en rester l� ni arr�ter mon p�re dans son �lan. Je pouvais voir tous les muscles de son bras droit se contracter. Il �tait entrain de se caresser. Je vis alors l'�lastique de son cale�on dispara�tre sous la pression de son autre main. Il cherchait � empoigner plus facilement son membre que je ne parvenais toujours pas � voir. Mais j'avais le sentiment de faire quelque chose de mal, quelque chose de vraiment vraiment mal. Je ne comprenais pas ce que je faisais ni encore moins ce que j'avais � faire.

Sans le r�aliser, j'ai desserr� mon jean en silence et j'ai sorti ma queue qui n'en pouvait plus d'�tre entrav�. Un long filet translucide lubrifia imm�diatement mon gland et souilla mon abdomen dans ma tentative laborieuse de me lib�rer de mon �troit jean. J'agrippai la base de ma queue et me dirigeai lentement vers le sommet de mon manche. Je me demandais si elle �tait aussi grosse que celle de mon p�re. Je savais que la mienne �tait plut�t pas mal, les mecs avaient l'habitude d'en rire en cours de sport. Ils m'ont surnomm� Apollo - en r�f�rence � la fus�e. Mais je ne me suis jamais vraiment pos� de question sur sa taille. Ce n'�tait qu'une queue apr�s tout. H�rit�e certes de l'homme qui se branlait en ce moment m�me dans la cuisine en face de moi. A quoi ressemblait la sienne ? Cette question me hantait � pr�sent. Je ne l'avais jamais vu, ou je n'en avais du moins aucun souvenir.

Les yeux de mon p�re �taient ferm�s alors que les miens parcouraient avidement son corps, depuis sa coupe militaire, son menton carr� et s�v�re et ses pectoraux finement cisel�s, jusqu'� ses abdominaux gonfl�s dans l'�preuve. Le reste de son corps m'�tant toujours cach� par le comptoir qui le s�parait du reste de la pi�ce. Sa main droite branlait son pieu de plus en plus vite. Sa bouche s'ouvrit lentement alors qu'un air de satisfaction apparu sur son visage. Sa main gauche courrait toujours sur son torse, comme pour ressentir davantage encore la force qui animait son geste. Je pouvais l'entendre �mettre un r�le, un g�missement bestial, t�moin du plaisir qu'il �tait entrain de se procurer.

J'�tais nerveux et j'astiquais ma queue de plus en plus vite et de plus en plus fort. Je fermais � mon tour les yeux. Je sentais les muscles de mes jambes se rel�cher puis se contracter sous l'effet du plaisir mais aussi de la peur d'�tre surpris par ce militaire. Je glissai ma langue sur mes l�vres et un plaisir aussi simple me paru d�mesur�ment jouissif.

Avec les yeux ferm�s, il me semblait que mon ou�e �tait accrue. Je pouvais entendre, ou je pensais pouvoir entendre la respiration de mon p�re s'acc�l�rer. J'imaginais sa main ferme coulisser le long d'une verge en feu et entour�e d'une �paisse touffe de poil. Je l'imaginais se branler avec autant de ferveur que moi � cet instant, me permettant d'admirer son intimidant buste en V et sa hampe parfaitement rigide plant�e au dessus de couilles pleines et lourdes.

Ma respiration s'acc�l�rait � mesure que j'imaginais plus pr�cis�ment encore ce qui me restait impossible � voir de la nudit� de mon p�re. J'attrapais ma queue aussi fort que je le pouvais et je la branlais furieusement. J'entendis alors mon p�re g�mir " Ahhh, ahhhh, putain ouiii " avant qu'il ne commence � grogner de fa�on tr�s bestiale.

Les sons en provenance de la cuisine �taient trop pour moi. J'imaginais mon p�re r�pandre sa semence sur le sol de la cuisine, des gicl�es d'une �paisse cr�me blanche. Mes jambes commenc�rent � trembler. Ma t�te retomba contre l'accoudoir du canap�. Ma bouche s'ouvrit et je sentis ma queue se vider dans un dernier aller retour de ma main sur ma hampe.

" Ooohh. Nnnnnnngggghhh " ai-je alors tent� d'�touffer. Mes hanches se sont relev�es au moment de ma jouissance et j'ai senti les premiers jets atteindre mon cou et souiller mon t-shirt. Mon sperme semblait ne plus vouloir s'arr�ter de couler et il m'�tait difficile de me contr�ler. J'ouvris de nouveau les yeux et j'entendis du bruit dans la cuisine.

" Merde ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Edouard ? " cria-t-il depuis la cuisine.

Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas me cacher. Mon corps �tait endolori, encore trop marqu� par la jouissance. Je tenais ma queue serr�e d'une main collante.
Il sortit en furie de la cuisine, sa chemise grande ouverte alors qu'il se dirigeait vers le canap�, exhibant ainsi de plus pr�s son torse puissant. Il �tait entrain de refermer sa braguette, la ceinture toujours pendante de chaque c�t� d'une bosse trahissant de sa jouissance r�cente et de son excitation certaine.

" Que fais-tu debout � cette heure ? " s'est-il mis � crier.
J'ai commenc� � trembler, j'�tais � court de mot. Il m'attrapa alors par le bras et me secoua.

" Qu'est-ce que tu faisais ?... Merde ! " a-t-il l�ch� alors qu'il agrippait ma t�te de ses deux mains.

" Je... Je... " J'�tais t�tanis�.

" Ferme-la ! Ferme-la ! Je ne veux rien savoir. Bouge ton cul de l� et monte dans ta chambre ! Compris ? " Je pouvais sentir l'odeur de la bi�re dans son haleine.

Je me suis lev� du canap� et me suis tenu devant lui. Ce qui venait de se passer �tait aussi bizarre pour lui que pour moi. Je vis mon sperme glisser lentement sur mon t-shirt souill�. J'essuyai du revers de la main ce que j'avais �jacul� jusque dans mon cou et mon p�re paru furieux. Je baissai alors les yeux, rangeant mon membre encore un peu ferme dans mon Levi's, avant de monter dans ma chambre en tremblant.

Jagger

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