La crois�e des d�sirs, Histoire v�cue...Paris, je quitte la station R�aumur-S�bastopol et me dirige un sourire sur les l�vres vers le bar nudiste dont j'ai rep�r� l'adresse sur un d�pliant trouv� dans le Marais... Ce sera ma premi�re prestation en un tel lieu et des tas d'images, de mots et de situations me reviennent � l'esprit. Je me rem�more, en voyant se profiler � l'horizon cette silhouette virile et pourtant si contrast�e par le visage ang�lique de son propri�taire, un petit texte que j'avais �crit bien des ann�es plus t�t : " La crois�e des d�sirs " : Je chasse de mon esprit cette derni�re phrase car tout ce que je veux ce soir c'est m'�clater. Je tourne et ne mets pas longtemps � me trouver devant l'entr�e du fameux bar. J'appuie sur la sonnette... La r�ponse ne se fait pas attendre. Un beau mec ouvre et me demande d'entrer. " Tu sais o� tu es et comment �a se passe ici ? ", " Je sais pas trop je suis de Marseille et c'est ma premi�re vir�e dans ce bar " " Bon tous les clients ici sont � poil, je te file un sac en plastique, tu y mets tes affaires et tu le donnes au barman qui te remettra un ticket, tu ne gardes que tes chaussettes et tes pompes, rien d'autre. " Pendant qu'il parlait j'essayais de me convaincre de ne pas me mettre � bander devant les mecs qui seraient l� pour ne pas marquer mal ... Je paye l'entr�e, et passe la seconde porte. Sur le c�t� un comptoir, o� discutent des types de tous �ges, certains semblent d�sinvoltes d'autres plus r�serv�s, mais un point commun les r�unit, ils sont tous nus comme des vers. Je joue l'habitu� et me livre � un strip-tease sous les yeux de ces �tranges compagnons de fortune. Je sais qu'ils me matent et feins d'ignorer leurs regards. Je d�pose mon sachet et glisse mon ticket dans une de mes chaussettes. La f�te va commencer... Au barman, je demande " Et en bas c'est quoi " " Ah, en bas il faut y aller pour voir... " Au plus profond de l'endroit �a sent le m�le, des mains me caressent dans l'obscurit� alors que je passe devant des corps enlac�s qui �mettent des g�missements de plaisir qui emplissent l'espace. Je ne m'attendais pas du tout � �a. Je me trouve � la limite de ce sous-sol, le lieu est assez �clair� et un jeune homme, � peine m'a-t-il vu, se dirige dans ma direction, je me retourne il n'y a personne derri�re, putain, c'est moi qu'il veut... Il me chuchote " Viens, suis-moi ". Putain, le cul qu'il se paye, je rencontre ce mec � peine arriv�, c'est trop. Un moment de pompage savant de ma part passe et il m'annonce " Je vais jouir " et je r�ponds " putain ! moi aussi ". On a �jacul� quasiment en m�me temps et dans un m�me r�le. Il dispara�t aussit�t parmi les autres ombres de ce lieu que d'aucuns appelleront " de perdition " que je nommerai moi : " de r�surrection ". A mon �tonnement j'en veux encore, et retourne au fond, l� o� j'ai rencontr� ce petit mec. Je me poste pr�s d'un groupe qui "s'amuse" dans son coin. L� le temps est un peu plus long, je ne drague pas, j'attends le prochain volontaire. Il se plante devant moi, il est �g� par contre, au moins 55 ans, j'avais � peine la quarantaine mais en voyant son sourire sur son visage burin�, sa chevelure argent�e qui coiffait un visage sympathique, je me dis en moi-m�me, " Il a de l'exp�rience ". Putain je m'en vais maintenant, je suis vann�. Un mec � genoux me barre le passage et me dit, " �jacule sur ma poitrine j'adore �a ". Dehors rien n'a chang�, je croise de gentils couples h�t�ros qui ne pourront jamais imaginer que moi le mec au look bien sage, je viens de me perdre et d�sirerais me perdre encore et encore... Ce n'est que partie remise... J'ai d�barqu� ce matin et je suis l� pour la semaine enti�re. j:p)Auteur : JP Mc Caronny Lundi 23/11/2009 R�ve ou r�alit�, ces histoires ne doivent pas vous faire oublier les dangers d'une relation sexuelle sans protection. METTEZ DES CAPOTES |