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Changement de cap
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3 - Apr�s.
Apr�s cette nuit folle o� j'ai d�couvert le monde de l'amour entre hommes, je me suis r�veill� samedi matin en pleine forme, mais des millions de questions se bousculaient dans ma t�te. J'�tais en train de devenir homo. Qu'allais-je devenir ? Qu'allaient dire mes potes ? Devais-je le leur dire ? Je ne pouvais pas non plus leur mentir ind�finiment. Et encore, et encore.
Je n'irais pas au gymnase ce matin, ni demain, j'ai besoin de r�fl�chir. C'est vrai que j'ai pris du plaisir avec Luc, c'est vrai que je me suis laiss� sucer, c'est vrai que je l'ai suc�, c'est vrai que je l'ai encul� et que j'ai eu une jouissance comme rarement j'en ai eu.
C'est vrai qu'apr�s six mois d'abstinence o� ma seule sexualit� s'est r�sum�e � des branlettes matinales et nocturnes, quand j'ai d�couvert un matin que j'avais le pubis englu� et qu'il y avait une �norme t�che de sperme sur mon drap. C'est vrai que j'ai pris du plaisir. Voil�, j'ai pris du plaisir en baisant avec un mec.
Bon j'ai des courses � faire, je vais en profiter. Je vais aussi ranger mon appartement, j'habite face au parc Montsouris � Paris, un bel appart une belle r�ception, une cuisine, une petite chambre et une grande chambre qui donne sur une salle de bain. Le tout au quatri�me et dernier �tage. Il n'y a que deux appartements par �tage. Au rez-de-chauss�e, un m�decin g�n�raliste a install� son cabinet, il d�livre aussi des certificats pour les sportifs. La rue est calme, les voisins sont sympathiques.
J'ai pass� une journ�e harassante, je voulais m'�tourdir pour oublier cette nuit derni�re, mais sans cesse je revoyais les images, je me surprenais � bander et � sourire comme un con, bienheureux.
Dimanche matin j'ai fil� en province voir mes parents, pour �chapper � la tentation d'aller � la salle de gym, mes parents �taient � la fois surpris et ravis de me voir, j'ai pass� une journ�e tr�s agr�able dans le jardin � me faire dorloter par maman. Comme je voulais repartir en fin d'apr�s midi, ils m'ont retenu pour le d�ner, j'ai accept�, ils avaient l'air tellement heureux d'avoir revu leur fils. Quand je suis rentr� � Paris, il �tait 23 heures. Je venais � peine de poser mes affaires quand on a sonn�.
Oui ?
C'est Luc, je suis d�sol� de te d�ranger, mais il faut que je te parle tout de suite, j'en ai pour 5 minutes.
J'ai h�sit�, puis j'ai actionn� l'ouverture de la porte. Un coup bref � la porte. Luc �tait l� un peu perdu g�n�.
Entre idiot tu vas ne pas rester sur le pallier.
Il est rentr� puis alors que nous nous dirigions vers le salon, il s'est retourn�.
Jean je ne t'ai pas vu samedi � la salle de gym ni aujourd'hui, je ne veux pas que notre amiti� souffre de ce qui s'est pass�. Tu n'as pas de reproches � te faire tout est de ma faute. Je suis tomb� amoureux de toi d�s le premier regard et je n'ai plus eu de cesse que de faire l'amour avec toi. Je ne te demande pas de l'amour c'est trop t�t et trop nouveau pour toi, mais ne me rejette pas je t'en supplie. Garde moi ton amiti�, j'ai �t� trop con je te demande pardon Jean. Pardon.
Luc s'est mis � pleurer, il �tait secou� de sanglots, il tremblait, je me suis approch� de lui et l'ai pris dans mes bras, sa t�te est venue se poser sur mon �paule, je sentais ses larmes couler dans mon cou. Je l'ai entra�n� vers le canap� et l� toujours dans mes bras alors que Luc pleurait silencieusement, j'ai commenc� � parler.
Luc, je ne te reproche rien, tu es arriv� � un moment dans ma vie o� tout avait bascul�, je m'�tais remis � la musculation, nous avons sympathis�, nous sommes devenus amis.
Et puis vendredi tout a bascul�, j'ai fait l'amour avec toi, et je dois t'avouer que j'y ai pris du plaisir. Je n'ai pas arr�t� de penser � �a pendant ce samedi et ce dimanche. Je dois avouer que je suis heureux que tu sois venu, je ne sais pas si j'aurais os� te rencontrer � la salle de gym comme si de rien n'�tait. Luc ne le prend pas mal, mais c'est nouveau pour moi et si je ressens de l'amiti� pour toi, ce n'est pas de l'amour. Je suis d�sol� si je te fais du mal, mais je pr�f�re �tre honn�te avec toi. Je ne veux pas que tu souffres plus si je te laissais croire � une histoire commune possible. Ce serait mal. Voil�, je me sens mieux, maintenant �coutes bien ce que je vais te dire, j'ai aim� faire l'amour avec toi et si tu veux, je suis pr�t maintenant � recommencer et cette fois c'est toi qui feras de moi un encul�.
Luc a sursaut�.
Jean t'es pas un encul� et tu le seras jamais, mais si tu veux faire l'amour avec moi je serai le plus heureux des hommes, ton amiti� et nos �bats m�me s'ils ne remplaceront jamais ton amour me comblent d�j� infiniment. Le fait de te sentir � c�t� de moi me comble de joie.
Bon et bien si tu veux on va passer dans la chambre, on sera mieux dans un lit et le mien fait 2 m�tres de large ce sera plus confortable que le tapis ou le canap�.
Luc m'a saut� au cou nous avons �chang� un baiser puis, je lui ai donn� une petite tape sur les fesses pour le forcer � bouger.
Arriv� dans la chambre, j'ai baiss� les stores puis nous nous sommes d�shabill�s lentement en nous regardant. Luc m'a allong� sur le dos en me disant : Laisses toi faire je vais �tre doux, je ne veux que ton plaisir. Je me suis laiss� faire il m'a caress�, l�ch�, suc�, palp�, hum�, pas un centim�tre carr� de ma peau n'a �chapp� � sa langue. Enfin est arriv� le grand moment, il m'a longuement pr�par� le trou avec sa langue pour commencer puis avec ses doigts, � un moment je lui ai dit que je n'avais pas mal, il m'a dit : tu es bien d�tendu il y a trois doigts dans ton petit cul. Je me suis redress� et c'�tait vrai, je n'en revenais pas. Il a �tendu du gel sur mon trou dilat�, puis il a enfil� une capote.
Jean, je vais te p�n�trer si tu as mal dis-le, j'arr�te tout de suite ok ?
OK, j'en ai trop envie, vas y.
Il a pos� son gland sur mon trou, instinctivement je me suis contract�, il s'est pench� a pris ma queue en bouche pour me d�tendre, je me suis rel�ch� un peu, il a pouss� son gland est entr�.
J'ai eu l'impression qu'on me rentrait une pointe de feu dans le trou, j'ai cri�, Luc s'est arr�t�. Quand il a senti que je me d�tendais, il a repris sa progression la douleur est revenue fulgurante.
Luc je suis d�sol�, je ne peux pas �a fait trop mal.
Luc s'est pench� sur moi pour me donner un baiser toujours en moi.
Tu vas te d�tendre, tu vas compter jusqu'� trois, � trois tu pousseras comme si tu voulais chier, tu vas avoir encore mal mais je vais entrer � fond et je ne bougerai plus jusqu'� ce que la douleur disparaisse, d'accord ?
Ok mais j'ai mal, l�.
Tu commences � compter quand tu veux c'est toi qui d�cides du moment.
En attendant Luc me donnait toujours des baissers, la douleur s'est estomp�e, j'avais peur, mais j'ai entam� le d�compte.
UN, DEUX, TROIS...
J'ai pouss�, Luc a plong� sa queue dans mon cul d'un seul coup, la douleur est revenue comme un coup de poignard, j'ai voulu me soustraire � sa queue mais j'�tais coinc� sous lui. Il est rest� immobile en me couvrant de baisers. La douleur encore une fois a disparu. J'ai demand� � Luc d'y aller.
Au d�but il est all� tr�s doucement de petits mouvements, puis les mouvements se sont amplifi�s. Je sentais sa queue aller et venir dans mon cul, j'entendais comme des bruits de baratte. Une douce chaleur � commencer � m'envahir mes couilles ont commenc� � s'�chauffer mon ventre s'est crisp�, j'ai senti venir l'orgasme comme un raz de marr�e, rien ne pouvait l'arr�ter, j'�tais emport�, submerg�. J'ai hurl� mon plaisir sans retenue, comme une b�te que j'�tais devenu. Luc a pouss� un cri s'est plaqu� contre mes fesses et s'est vid� en moi avant de s'�crouler sur moi. Quand nous avons repris nos esprits nous �tions coll�s l'un � l'autre par mon sperme. J'ai senti la queue de Luc ramollir et sortir toute seule de mon cul. J'�tais bien.
Merci Luc de ce moment inoubliable.
Merci Jean de ce cadeau formidable.
Luc tu sais quelle heure il est ?
Non.
Il est trois heures du matin mec, dans quatre heures je me l�ve pour aller bosser alors je te conseille de te coucher tranquillement cette fois � c�t� de moi et demain matin on avisera.
Non Jean je vais rentrer chez moi.
Pas question tu es crev� tu dors avec moi demain tu partiras apr�s le petit-d�jeuner, allez on dort.
Ce faisant, j'ai coup� la lumi�re, Luc est venu se coller contre moi et nous sommes endormis aussit�t.
Quand le r�veil a sonn� ma queue raide �tait coinc�e dans les fesses de Luc, j'ai donn� un coup de reins Luc s'est r�veill�. Il m'a donn� un baiser puis il a voulu que je l'encule mais je lui ai fait remarquer l'heure qui avan�ait, a regret il s'est lev�, nous avons pris le petit-d�jeuner en silence, puis il a fil�. Ce matin je n'�tais pas trop en forme, au bureau, mes copains m'ont demand� ce que j'avais fait ce week-end, j'ai dit que j'�tais all� voir mes parents. Ils m'ont regard� en souriant, ils se doutaient de quelque chose. S'ils avaient su.
JOAO
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