Cyrillo

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Solitude du Camionneur de Fond...

Midi et demie, douze heures que le MACK de plus de trente tonnes roule sur cette route d�serte du Nevada. Le chargement brinqueballe tant bien que mal, sans doute arrim� � la va vite par les mexicains charg�s de le remplir de cageots de melons.

John � 18 heures, pas plus pour livrer ces fruits � LAS-VEGAS, sinon le soleil puisssant du d�sert va les faire pourrir. Si la cargaison est perdue, c'est son job qui l'est aussi ! M�me mal pay�,, il lui permet de faire vivre sa petite famille. La maison n'est pas cossue, mal foutue, et le jardin en friche ; lui, y voyait une piscine gonflable pour les enfants, mais derni�rement les traites du camion l'avaient emp�ch� d'en r�aliser l'achat.

Tant pis, Brenda et Lucie attendraient encore un peu, et sa garce de bonne femme, toujours occup�e � boire Bud sur Bud dans son transat en laissant les filles se d�brouiller n'aurait qu'a trouver un boulot d'appoint. Serveuse, r�ceptionniste (John sur le sujet s'�tait montr� circonspect, la bi�re ayant aid� Bonnie � atteindre le presque quintal en 3 mois).

En abordant un virage particuli�rement difficile ses pens�es commenc�rent � doucement d�river vers des choses nettement plus plaisantes. Sa voisine par exemple, Joy vivait dans la caravane d�labr�e au fond du jardin, au ch�mage depuis plusieurs mois, elle passait son temps � exciter les voisins en exhibant sa grosse poitrine. Toute petite de taille, elle lui faisait penser � Dolly Parton, perruques de luxe en moins.

Joy arborait des perruques d'une laideur abyssale, de couleurs criardes et de mati�res qui n'avaient rien � avoir avec une quelconque couleur naturelle de cheveux.
Elle �tait terriblement vulgaire, sale et surtout conne � bouffer du foin, mais quel cul !

A 35 ans John avait eu peu d'exp�riences sexuelles, Bonnie lui avait mis le grapin dessus d�s le lyc�e et ne l'avait pas l�ch�. Tout pour fuir sa famille d'abrutis et d'alcooliques !
Elle n'�tait vraiment pas dou�e pour la baise et les deux filles issues de leurs �bats maladroits �taient aussi moches que les rapports sexuels de leurs g�niteurs.

D�cid�ment, il fallait qu'il pousse un peu les manettes, il allait se mettre en retard, et la chaleur ambiante allait devenir un danger pour les melons, le syst�me frigorifique �tant tomb� en panne � EL PASO.

Penser aux seins de Joy le faisait triquer, mais une pens�e plus insidieuse lui taraudait l'esprit :
Le fr�re de Joy, un gamin de vingt ans, un v�ritable plouc sorti tout droit de sa campagne.
Ce type l'intriguait, fort comme un turc, large comme une autoroute et agissant avec la na�vet� d'un gamin de douze ans.

John se souvint de la semaine derni�re, o� Robert sortit tout naturellement de la caravane de sa soeur, nu comme un ver pour venir s'asperger d'au � un baquet qui recueillait l'eau si rare de pluie.
Roberto avait un corps splendide, des muscles puissants mais bien dessin�s, un ventre plat, et une toison impressionnante sur le torse. Ses cheveux aile de corbeau lui encadraient un visage carr�, coup� � la serpe et des yeux d'un bleu indescriptible. Y'avait il du bleu ? du Vert ?du Gris ? Du jaune peut �tre ? En tous les cas ils changeaient selon son humeur et ce jour l� d'�t� torride ils �taient d'un jaune comparable � celui des yeux du Lion de la savane .

Curieusement en pensant � Robert, John sentit que la toile de son jean commen�ait � se tendre fortement, sa bite, dont il avait toujours admir� l'�paisseur et la taille impressionnante tentait de se frayer une place contre sa cuisse. Il sentait la progression de son �rection et en fut tout ebahi.

Attends, l�... je bande en pensant � Robert, mais �a va pas mon pote ? C'est la chaleur de la cabine, cette solitude qui me fait d�river ainsi ? Il tenta en vain de se ressaisir, ses pens�es et la duret� de sa bite lui rappelant trop cruellement qu'il avait des pens�es et envies pas tr�s catholiques.

De plus, il s'aper�ut que sa main gauche caressait n�gligemment son pec droit et que ses doigts trituraient l'anneau de son sein (un caprice de sa femme).

Il tirait dessus doucement, le regard fixant obstin�ment la route d�serte qui s'�tirait, ruban noir oscillant dans les brumes de chaleur.

Il n'y avait rien � faire, sa bite �tait tendue � mort et il voyait m�me une petite t�che de mouille � mi chemin de sa cuisse gauche l� ou son gland frottait contre le tissu.

La chaleur de la cabine devenait intol�rable, le syst�me de clim avait eu l'excellente id�e de tomber en m�me temps que le syst�me frigorifique. Camion de merde !

Fen�tres grandes ouvertes, il essayait vainement de calmer son excitation, son regard se porta vers le r�troviseur, il fixa l'image que lui renvoyait le miroir. Son teint �tait pratiquement celui d'un Cheyenne, basan�, des yeux noirs profond�ment enfonc�s dans les orbites. Ses filles en avaient peur, elles lui disaient qu'il avait un regard d'aigle, sans doute provoqu� par son nez un peu busqu�.

Son sweat shirt d�chir� r�v�lait un torse sec et finement muscl�. Imberbe, il faisait un complexe, trouvant qu'il ne faisait " pas assez viril " car il n'avait pas de poils. Mais sa femme le trouvait irr�sistible, la couleur de sa peau, ses muscles durs et surtout sa bite �norme, bien qu'elle ne savait pas tr�s bien s'en servir. A part se la fourrer dans la chatte comme on met un r�ti au four en attendant que cela se passe, elle ne savait pas sucer et d'ailleurs r�pugnait � lui pomper la queue.

Elle disait que c'�tait d�gradant pour elle d'essayer d'engloutir cette pine, elle s'�touffait facilement et lui laissait souvent de petites traces de dents sur le gland...

Toutes ces pens�es, m�me concernant ses pratiques ridicules avec sa bonne femme �norme puant la bi�re chaude. NON, d�cid�ment ses pens�es le ramenaient vers Robert, le fr�re de Joy, encore et toujours ce corps luisant de sueur devant la caravane pourrie de sa soeur.

Fallait qu'il fasse quelque chose et tant pis pour ces melons � la con ! Ils pourraient attendre encore quelques minutes ! Il fallait qu'il se soulage ! La route �tait d�sesp�r�ment d�serte. Il rangea le MACK sur le bas-c�t� et se glissa sur la couchette arri�re du truck en �cartant les paquets de cigarette vide et la couverture sale qu'il avait vainement voulu faire laver par sa conne de bonne femme. D�cid�ment son sentiment d'insatisfaction se transformait en col�re froide vis � vis de ce boudin alcoolique.

Mais pour l'instant il y avait plus urgent. Allong� sur la couchette il d�grafa son pantalon, retira son boxer short et le fit glisser � ses chevilles sans les enlever, trop chier de retirer ses rangers � lacets. Il fit passer derri�re sa t�te son sweat shirt, ce qui mit en valeur ses pectoraux lisses et brillants de sueur.

Enfin sa bite �tait lib�r�e ! Il vit clairement qu'il avait bien mouill� le short et le jean, une longue tra�n�e de mouille le lui prouva imm�diatement. Il recueillit ce qu'il p�t et le d�gusta du bout des doigts, le go�t sal� lui pl�t. Il commen�a � imprimer � sa main droite un mouvement lent et sensuel le long de sa hampe tout en s'enfon�ant un pouce dans la bouche.

Des flashs puissants du corps de Robert lui revenaient en m�moire :

• L'eau dont il s'aspergeait le corps qui coulait presque au ralenti sur son cou et ses �paules.
• Le mini ruisseau d'eau ainsi cr�e se frayant un chemin au travers des poils du torse pour venir goutter du bout de sa queue.
• Les cheveux noirs retombant sur le visage et les yeux jaunes de pr�dateur du m�me.

Il ne comprenait pas pourquoi l'image de ce gosse l'excitait tant ! Il se branlait avec passion , caressant son torse humide, une odeur de sexe envahissait l'habitacle du camion surchauff�.
Il approcha timidement un doigt de son cul et se titilla le trou avec insistance. Il n'allait tout de m�me pas se foutre un doigt dans le cul ! Ca c'�tait r�serv� aux pervers et aux PD ! Sa main remonta � sa bouche et il se su�a l'index avec application.

La main redescendit entre ses jambes et un gros soupir d'aise s'empara de lui d�s qu'il sentit que le doigt s'�tait parfaitement ins�r� dans son trou humidifi� par la salive.

Il se branla le cul, longuement et profond�ment, son gland dur et d�bordant de jus �tait r�guli�rement recouvert par la peau de son pr�puce. Quand la peau atteignait le bout, une mousse chaude se mettait � d�gouliner le long de sa queue pour venir se perdre entre ses couilles et rejoindre le doigt enfonc� au plus loin en lui.

Du plus profond de son �tre il sentit monter en lui la jouissance imminente, les signes avant coureurs ne trompaient pas. Sa queue palpitait sous la tension de ses gestes et la mousse se faisait plus abondante. Un geyser de foutre s'�chappa de sa bite tandis qu'un cri de plaisir s'�chappa en m�me temps de sa bouche. Cela n'en finissait pas ! Jet apr�s jet, il inonda son ventre.
Instinctivement sa main recueillit le sperme et il se l�cha les doigts ne voulant pas en perdre une goutte. Sa bouche en fut pleine et il d�glutit � plusieurs reprises pour tout avaler.

Un bruit incongru se fit entendre, bang, bang contre la vitre de la cabine. Il se rhrabilla en catastrophe et se glissa sur le si�ge du conducteur encore �tourdi par la puissance de la jouissance �prouv�e.

Un flic tambourinait contre la porti�re avec sa matraque :

- faut pas rester ici Monsieur (marrant comme ces cons �taient oblig�s d'�tre polis !)
- J'allais partir, j'ai eu un coup de pompe.
- Le flic jeta un coup d'oeil dans la cabine et huma l'air encore impr�gn� d'une forte odeur de sueur et de foutre.
- Je m'en vais de suite Monsieur l'agent se d�p�cha de balbutier John.
- OK, �a va pour cette fois Monsieur...

Un sourire totalement inattendu lui �claira le visage au moment o� le camion d�marrait.

John crut saisir une phase au vol pendant que le camion s'engageait sur la route :

- Eh mec ! La prochaine fois que tu veux te vider les couilles, pense � moi !!! De surprise John regarda dans le r�tro lat�ral et vit le flic appuy� contre sa moto et se tenant un paquet impressionnant entre les mains.

Vivement le retour � la maison ! La route lui donnait des id�es bizarres !!!

TERENCE

2 MAI 2002

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