Cyrillo

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Arnaud

Je m'appelle Arnaud, j'ai 19 ans.

Depuis toujours, j'aime les gar�ons.

J'aime aussi les filles, mais comme des amies. Jamais je n'ai souhait� couch� avec une fille.

Mais j'ai toujours r�v� de coucher avec un gar�on. Jusqu'� pr�sent, cela arrivait quand je ferme les yeux et que seul dans mes draps, je me masturbe. Jusqu'� ce soir...

Et quand je ferme les yeux, c'est toujours le m�me gar�on qui m'apparait. Il s'appelle Arnault aussi, il a 19 ans comme moi, et il est beau comme un dieu.

Nous sommes amis, depuis le lyc�e, et si je suis attir� par les gar�ons, c'est qu'il me fait r�ver.

Je n'ai jamais aim� le sport � l'�cole. Je trouve cela stupide ce groupe de mecs qui se prennent pour les Zidane de demain et ces nanas qui consid�rent la piste d'athl�tisme comme un podium de d�fil� de mode, sur lequel elles montreraient leurs derni�res tenues de " sport "...

Mais je n'ai jamais manqu� aucun cours, juste pour avoir le plaisir de voir Arnault se changer. Quand il commence � se d�v�tir, je sens monter ma pression art�rielle, le rythme de mes pulsations cardiaques s'acc�l�rer.

Le haut de son corps est d�j� une invitation au d�sir. Des �paules larges, muscl�es. De bras muscl�s avec ce mouvement des muscles lisses sous la peau. Des aisselles discr�tement garnies d'une toison brune. Des pectoraux parfaitement dessin�s, avec ce l�ger renflement qui leur donne ce relief si existant. Ces deux petits t�tons bruns m'attirent. Et sa taille en V, comme sculpt�e par les plus grands g�nies de la Renaissance. Enfin des abdos tout en suggestion, et qui, � chaque mouvement de son corps, font apparaitre des tablettes qui ont l'air ferme, fort, solide et tellement accueillant. Oh comme j'aimerais pouvoir poser ma main sur ce torse, laisser mes doigts courir sur lui, y d�poser ma t�te et m'endormir sur cet oreiller fait de chair et de muscle.

Souvent, il reste torse nu tout en me parlant. Il ne le voit pas mais je le d�vore des yeux. Je voudrais que le temps s'arr�te, que tout soit fig� autour de moi pour que je puisse profiter de sa plastique. Moi, je me change vite, parce que je n'aime pas mon corps. Pas de muscle, pas de graisse non plus, rien que de tr�s banal. Une peau blanche, un torse plat, pas de ceinture abdominale un peu d�velopp�e. Rien qui puisse accrocher le d�sir...je suis lisse, totalement lisse...

Et tout en me parlant, il ouvre son pantalon, d�voilant l'objet de tous mes d�sirs, de tous mes fantasmes, de tous mes d�lires.

Il baisse son pantalon et je vois apparaitre son slip. Et comme � chaque fois, je reste sans voix. Plaqu� sur le ventre plat, et les hanches, l'�toffe se tend sur une bosse parfaite. La sym�trie absolue. Je devine son sexe mou, reposant sur sa toison, appuy� sur ses deux bourses, elles m�mes soutenues par le coton. Je ne l'ai jamais vu nu. Je ne peux qu'imaginer, mais ce que j'imagine doit �tre bien en de�� de ce que ce slip contient. Cette bosse sugg�re tant sans jamais rien r�v�ler. C'est � la fois un plaisir des yeux et une torture de l'�me � chaque apparition.

Et ce supplice, je le subis 2 fois par s�ance de sport, et deux fois par semaine. Et chaque soir qui suit ces s�ances, je suis seul dans mon lit et je r�ve. Je r�ve que je pars � la conqu�te de ce corps qui me fait tant r�ver et souffrir. Et mes r�ves s'ach�vent toujours par une chaleur �paisse et humide sur mon ventre...me ramenant rapidement � la r�alit� de ma solitude entre mes 4 murs...

Hormis, Arnault, j'ai une autre passion, mais que je vis au grand jour celle-ci : ce sont les parfums. J'ai toujours �t� passionn� par l'univers olfactif et onirique qu'un jus contenu dans un flacon pouvait cr�er en quelques secondes, le temps d'une respiration.

Je collectionne les miniatures et les bouteilles de parfums. J'en ai pr�s de 350 diff�rentes. Je casse r�guli�rement ma tirelire pour acheter des flacons introuvables. Mes parents m'aident dans ma passion, ils sont g�n�reux avec moi et rechignent rarement � acqu�rir un flacon rare et d�sir�.

Cette passion m'a rendu c�l�bre dans toutes les parfumeries de la ville de province que j'habite. Si certains commer�ants sont r�ticents � me donner des miniatures sans que j'ach�te des produits, il en est un avec qui je m'entends particuli�rement bien. Je passe mes samedis apr�s midi chez lui. Je l'aide � faire les paquets cadeaux- toujours au ruban et jamais avec du scotch dans la grande tradition de la parfumerie, je conseille et guide parfois les clients sur les parfums, les aidant � trouver celui qui saura les mettre en valeur. En �change de cette aide b�n�vole, Jean et V�ronique, les deux propri�taires de la parfumerie, me permettent d'accroitre ma collection en me r�servant syst�matiquement des miniatures des nouveaut�s. Ils m'invitent aussi aux soir�es de lancement que les grandes maisons organisent dans leur parfumerie � l'occasion du lancement de leur derni�re cr�ation.

Arnault connait ma passion des parfums et contrairement aux autres boeufs de la classe, il respecte mes go�ts. Je lui en parle avec passion, avec force et conviction et je crois que je l'int�resse un peu quand nous �changeons.

Et ce soir, j'ai une invitation pour deux personnes pour d�couvrir le nouveau Dior pour homme. Comme d'habitude, nous aurons droit � un petit speech de la commerciale, nous pourrons d�couvrir le nouveau jus autour dune coupe et de canap�s, et nous aurons en guise de cadeau une miniature de la nouvelle cr�ation.

Hier, j'ai propos� � Arnault de venir avec moi � cette soir�e. J'ai mon permis depuis peu, ma m�re me pr�te sa voiture, et c'est l'occasion de faire partager ma passion � Arnault.

  1. C'est sympa mec, mais c'est le genre de soir�e o� il faut �tre bien sap� non ?
  2. Oui c'est vrai, en g�n�ral, j'y vais en pantalon de ville et chemise.
  3. Bah �a va pas �tre possible alors parce que j'ai que des jeans ou des toiles...
  4. Si tu veux, je te pr�te un de mes pantalons de ville. Je passe te prendre plut�t, tu l'enfiles, une chemise, un pull sur les �paules et on va � la soir�e.
  5. Ecoute, pourquoi pas ? c'et � quelle heure ta soir�e ?
  6. 21h00.
  7. Et bien passe vers 20h00, mon paternel sera pas l�, on pourra manger un bout tous les deux avant d'y aller et j'aurai le temps de me changer, �a te va ?
  8. Oui parfait, alors demain soir, 20h00 chez toi.

Rendez vous et pris et j'ai h�te d'�tre � 20h00. La journ�e de cours me parait interminable, et sit�t le dernier cours achev�, je me pr�cipite chez moi pour explorer ma garde robe et trouver le pantalon qui mettra le mieux en valeur Arnault.

Je suis tr�s classique dans mes v�tements et au contraire d'Arnault, j'ai plus de choix dans les tenues de villes que dans les jeans...

C'est donc face � mon dressing que je me retrouve et sors les uns apr�s les autres mes diff�rents pantalons, le mien et ceux que je pourrai proposer � Arnault. Il faut que l'on soit en harmonie et qu'il se sente bien dedans.

Je finis par choisir deux mod�les classiques, un noir et un gris anthracite.

Je glisse ses pantalons et le mien avec ma chemise dans une housse, et je file chez Arnault pour �tre � l'heure � notre rendez vous.

A 19h59 (j'ai une sainte horreur du retard), je sonne � la porte d'Arnault. Celui-ci vient m'ouvrir, en short de sport ample type jogging et t-shirt pr�s du corps.

  1. Salut, enfin re...
  2. Re..
  3. Vas y entre, t'as amen� les fringues ?
  4. Oui tiens je vais te montrer.
  5. Ok tu connais le chemin, la chambre c'est par l�.
  6. D'accord, tu vas o� ?
  7. Bi�re ou soda ?
  8. Ah ok...soda, il y aura du champagne ce soir, c'est Dior qui invite !!!
  9. Oui bah pour moi ce sera une binouze bien fraiche.

Je monte dans la chambre d'Arnault, sors les v�tements de leur housse et les pose sur le lit.

Arnault me rejoint avec les boissons.

  1. Alors, tu m'as trouv� quoi ?
  2. Un noir, coupe actuelle sans pince mais sans �tre trop sportswear et un gris, une pince, plus conventionnel.
  3. Bah et toi, tu y vas comme �a ?
  4. Mais non !!! mais je me suis dit que je pouvais me changer chez toi avant de partir pour ne pas �tre trop froiss� dans la voiture.
  5. Waouh !! tu penses � tout toi...tu vois des fois, j'aimerais bien avoir ton �ducation, �tre un mec classe comme toi.
  6. Merci, mais tu peux sans probl�me l'avoir, � toi de le vouloir...
  7. Oui, mais je passe trop de temps � faire du sport, du coup, je lis pas, je sors peu, bref je prends pas le temps pour le reste.
  8. Ca viendra, encore 20 ans � mes c�t�s et Nadine de Rothschild semblera �tre une train�e...

Arnault �clate de rire, avale une gorg�e de sa bi�re, pendant que pour me donner un minimum de contenance, je bois un peu de soda.

Il n'a pas vu que je le d�vorais des yeux. Tout dans sa tenue m'excite. Le t-shirt qui le moule et met son torse en valeur, le short ample avec juste en relief sa bosse. Je suis sur des charbons ardents en moi, mais je me maitrise. Autant de proximit�, autant de d�sir pour ce gar�on, et pourtant, je dois rester maitre de moi. J'ai envie de lui sauter dessus, de lui arracher ses v�tements et de faire l'amour avec lui, mais cela doit rester c�r�bral.

Parce que si je n'ai jamais couch� avec une fille, je sais qu'Arnault lui n'est plus puceau depuis longtemps. Il m'avait racont� une fois ce qu'il avait fait avec une fille un �t�. Je l'ai ha� cette fille. Pourquoi avait elle eu la chance de contempler et de profiter de ce que je d�sirais plus que tout au monde.

Arnault est h�t�ro, et moi je ne le serai jamais.

  1. Oh, tu r�vasses mec, le temps tourne et si on veut avoir des petits fours, va pas falloir trainer.

Arnault me ram�ne sur terre, m'extirpant de mes r�ves d'amour au masculin.

  1. Oui, tu as raison, bon essaye d�j� le gris.

Il se d�v�t en un �clair, restant juste en slip face � moi. Le supplice recommence. Je lui passe le pantalon. Il n'a pas remarqu� que je tremblais un peu. Je suis hyper nerveux. C'est la 1�re fois que je me retrouve avec Arnault en t�te � t�te et en slip...D'habitude, il y a toujours 10 15 mecs autour de nous et je ne peux pas trop insister du regard. Mais l�, il n'y a que lui et moi...

Arnault enfile le pantalon rapidement. Se regarde dans le miroir de sa chambre.

  1. Mouais, pas mal, ca me change en tout cas, et puis il est un peu long non ?
  2. Oui je suis un peu plus grand que toi.
  3. Ca plisse aux pieds, ca peut se corriger ?
  4. Tu as des �pingles quelque part chez toi ?
  5. Euh ouais, dans la chambre de mon p�re, j'vais les chercher...

Il sort juste v�tu de son pantalon et de son t-shirt. Je me regarde dans le miroir et constate avec effroi que mon pantalon ne cache rien de mes �motions. Une barre se dessine nettement en travers et je prie le ciel pour qu'Arnault ne se soit aper�u de rien.

Celui-ci arrive 1mm apr�s avec une boite d'�pingles.

  1. Ca ira �a ?
  2. Oui tr�s bien, approche.

Je me mets � genoux face � lui, et me penche a ses pieds pour prendre le bas de pantalon. C'est une chance pour lui que ma grand-m�re soit couturi�re...

Je replie le pantalon dans la jambe. Mes doigts fr�lent ses mollets, et sous couvert de m'appliquer, j'en profit tout f�brile pour toucher sa peau.

Je m'acquitte cependant de ma t�che, en esp�rant que mes tremblements de main ne provoqueront pas un piqu� d'aiguille sur ses chevilles.

Je redresse la t�te. Arnault me surplombe et j'ai une vue directe sur la bosse form�e sur le devant du pantalon. J'ai chaud, je sens que je transpire � grosses gouttes.

  1. Euh �a te va comme �a ?
  2. Ouais pas mal ca tombe bien et puis on voit m�me pas les aiguilles, trop fort Arnaud !!!

J'ai les yeux riv�s sur la braguette.

  1. Enfin si, on en voit une grosse...

R�alisant l'�normit� de ce que je viens de dire, je deviens pivoine.

  1. Ah tu parles de celle la, dit Arnault en passant sa main sur sa bosse, c'est clair qu'on la voit, mais celle l�, je vais pas la cacher, poursuit il en �clatant de rire.
  2. Non ce serait dommage...

Arnault me regarde quelque peu perplexe. Je baisse les yeux pour cacher mon trouble.

  1. Bon celui-ci ca va, essaie l'autre pantalon. Fais gaffe aux �pingles en te dessapant.

Arnault d�fait rapidement le pantalon qu'il envoie valser sur le lit.

  1. Pfouuu !!! fait chaud dans ma piaule !!!
  2. Ah tu trouves aussi...
  3. Oui, attends, j'enl�ve mon t-shirt.

Je me retrouve � genoux devant Arnault juste v�tu de son slip blanc. Le passage de sa main sur sa bosse a d� le stimuler un peu car j'ai l'impression que celle-ci a pris du volume.

  1. Arnault, je peux te poser une question ?
  2. Bah ouais !
  3. Comment tu fais pour... ?

La phrase reste bloqu�e au fond de ma gorge.

  1. Pour quoi ?
  2. Pour...
  3. Vas y accouche !!!
  4. Non rien, laisse tomber...
  5. Bah t'es con ? y a pas de question taboue entre nous. On est des amis, alors on peut tout se dire...
  6. Ok. Je respire un grand coup...Comment tu fais pour avoir une bosse pareille dans le slip ?
  7. ...
  8. Excuse ma question, elle est d�plac�e...
  9. Non, elle surprend.
  10. Je vois bien que c'est une question conne, d�sol�e, j'aurais pas d� la poser.
  11. Non c'est pas con, mais pourquoi t'es jaloux ? dit il hilare !!!

Non mon pauvre Arnault, pas jaloux, juste d�sireux de la t�ter, de la prendre en main, de l'explorer, de la d�couvrir sans ce tchador de coton blanc qui me la dissimule en permanence.

Je l'ai regard� avec tristesse. Il ne peut pas comprendre mon tourment, mon obsession. Je crois qu'il ne peut m�me pas imaginer qu'un homme puisse avoir envie d'un autre homme.

En me voyant avec mes yeux embu�s, Arnault perd d'un coup son sourire et me regarde gravement.

  1. Qu'est ce qu'il y a ? ca va pas ?
  2. C'est rien, �a va passer.
  3. J'ai dit une connerie ?
  4. Non Arnault, pas toi, mais moi oui.
  5. Mais c'est � propos de la bosse ?
  6. Ca va passer, Arnault, t'inqui�te...

Il me prend le menton d'une main et me force � le regarder dans les yeux.

  1. T'es PD ?
  2. Arnault arr�te !!! tu me fais mal ???

Il a le regard dur, et ses yeux d'habitude bleus prennent une teinte gris acier extr�mement froide.

  1. Je t'ai pos� une question Arnaud : T'es PD ?
  2. Qu'est ce que ca peut faire que je le sois ou pas ? Tu l'es pas toi PD comme tu dis si bien.

D'un mouvement de la t�te, je me d�gage le visage de l'emprise de ses doigts.

  1. Arnault, on oublie cette conversation, et ...

Arnault me reprend la t�te avec ses deux mains et me plaque le visage contre son slip.

Je sens contre mon nez et ma joue le sexe mou d'Arnault. Son slip sent le mec en fin de journ�e. Un parfum musqu�, viril, ent�tant, le plus beau parfum que j'ai jamais senti...

Il maintient sa pression, plaquant mon visage sur son sexe, frottant sa bosse contre mon nez. Son sexe me bat l'ar�te nasale � travers le coton, et je le sens durcir � chaque passage. La bosse devient mont, et le mont devient pic. Il bande tr�s rapidement dans son slip et le coton se retrouve distendu.

Je reprends mes esprits apr�s quelques instants de flottement, et cherche � repousser Arnault. Je me sens humili� d'�tre trait� ainsi comme une pute soumise.

Arnault finit par s'�carter de mon visage. Je peux voir son slip d�form� par son �rection. Les mailles sont �cartel�es sous la pression de son sexe raide, et je devine l'ampleur de la verge en pleine forme.

  1. Arnault, arr�te, tu me fais mal maintenant, l�che moi, dis je en me d�battant.

Arnault se penche vers moi. Je crains de prendre un coup de boule. Il en est capable, je l'ai d�j� vu s'�nerver tr�s vite. Mais ce n'est pas son front qui se pose sur moi mais ses l�vres. Il plaque sa bouche sur la mienne, et de sa langue, force le passage de mes l�vres.

Surpris, le souffle coup�, j'ouvre la bouche pour respirer et il enfourne sa langue dans ma bouche, trouve ma langue et entame un baiser fougueux, d�sordonn� et passionn�.

Cette intromission an�antit toutes mes r�sistances et je me laisse aller totalement, et je participe activement � la joute qui oppose et unit nos langues.

Arnault ne veut pas rompre notre union buccale. Son baiser me fait presque mal, je suis � genoux, la t�te emprisonn�e entre ses deux mains, la nuque tendue vers son visage, dans un angle improbable et inconfortable.

Mais je ne veux pas �tre celui qui arr�tera ce baiser fou. Le gar�on que je d�sire tant est l� devant moi, en pleine �rection dans un slip qui laisse transparaitre une trace humide de l'�motion d'Arnault. Mes mains qui s'�taient agripp�es aux poignets d'Arnault rel�chent leur pression et se posent sur ses cuisses. Je les caresse doucement, sentant rouler ses poils sous mes doigts.

Peu � peu, je les remonte sur ses hanches. Je touche son slip, je l'effleure, le caresse. Je sens la large ceinture �lastique. Je glisse des hanches vers le ventre. Sous mes doigts, je sens sa peau douce, son ventre qui se tend et se d�tend au rythme de sa respiration enfi�vr�e par notre baiser.

Et enfin j'ose. J'ose m'approcher du saint graal. Je deviens nerveux, tremblant de d�sir � l'id�e ne serait ce que d'effleurer ce sexe tant d�sir�. Sous mes phalanges, je sens la tension du tissu qui enrobe la verge raide.

Arnault d�colle ses l�vres des miennes. Je suspends mon geste. Je suis all� trop loin sans doute, il ne veut pas que je touche sa bite.

  1. Vas-y, elle est pour toi, me dit-il d'une voix rauque. Je te l'offre.

Submerg� par l'�motion de l'instant, je sens couler de grosses larmes sur mes joues. Mes doigts se posent enfin sur le sexe d'Arnaud. Je le t�te, le caresse, le palpe, le moule dans le coton, l'enserre, le fais glisser sous ma paume. Il est chaud, il est vibrant, il est dur, il est sublime.

C'est mon premier sexe d'homme. C'est le plus beau cadeau de ma vie. Je tiens enfin cet objet source de tant de tourment et d'envie.

Arnault se redresse, tendant davantage le coton sur son sexe band� � l'extr�me. Une aur�ole de mouille couronne ce que je devine �tre le gland gonfl�.

Cette fois c'est moi qui viens poser mon visage volontairement contre son slip. J'hume le parfum qu'il s'en d�gage. A celui du jeune m�le se m�le celui de son excitation, le parfum d�licatement suave et un peu acide de l'excitation, de la transpiration. Je m'emplis les narines, je me saoule du parfum de son sexe. Et tout en usant de mes sens olfactifs et tactiles, je mets celui du gout en marche. Ma langue se pose sur l'aur�ole translucide et doucement lape et goute ce nouveau nectar un peu visqueux, chaud, d�licieux.

Le titillement de ma langue sur sa mouille stimule le gland d'Arnault. Il fr�mit, tressaille, g�mit. Ses mains se posent sur ma t�te et une l�g�re pression, m'invite � aller plus loin dans mes caresses buccales.

Je me sens maladroit, j'ai peur de le blesser. Pourtant, je laisse ma bouche et ma langue coulisser le long de son chibre gain� de coton de plus en plus humide. Pendant qu'une main glisse sur son ventre, l'autre caresse ses boules lourdes. Je les palpe doucement, les fait rouler dans le tissu maintenant d�tremp� par ma salive et les �coulements de son gland.

Arnault souffle de plus en plus fort. Je sens monter son excitation sous mes caresses. Des petits cris, des ahanements ponctuent chacune de mes caresses.

Doucement, il repousse ma t�te de son ventre et de son sexe et me rel�ve face � lui. Il est rouge d'�motion et d'excitation.

J'ai le visage baign� de larme et de sueur. J'ai chaud dans mes v�tements, je tremble comme une feuille morte. Ce r�ve solitaire prend peu � peu forme et devient r�alit�.

  1. Viens, approche, me dit-il tout doucement.

Il pose ses mains sur mon torse et d�grafe ma chemise. Il �carte les pans, les extraie de mon pantalon puis me d�nude le torse. La chemise choit au sol. Il pose ses l�vres dans mon cou et m'embrasse doucement, par petites touches en glissant de mon cou vers mes t�tons.

Je connais � mon tour l'enivrante sensation des baisers sur ma peau. Je caresse sa nuque, son dos. Je cherche son t�ton pour le caresser, le stimuler. Quand mes doigts trouvent sa pointe de chair, j'entends Arnault g�mir encore plus fort.

Tandis qu'il s'occupe de mon torse avec sa bouche, ses mains s'affairent sur mon pantalon. Il me glisse une main entre les cuisses et remonte doucement en caressant mes boules, puis mon sexe raide et mon ventre. L'autre main s'affaire sur ma ceinture, �te le bouton, puis fait glisser ma braguette. Mon pantalon tombe sur mes chevilles.

Arnault s'empare alors de mon sexe � travers le slip et il l'enserre dans ses doigts. Il me caresse le chibre, lentement puis acc�l�re peu � peu. Je suis submerg� de plaisir sous cette caresse nouvelle et cherche son sexe pour faire de m�me.

Arnault se d�robe, et d'un coup me baisse le slip. Mon sexe jaillit, lib�rant un jet de mouille sur son ventre.

Pris u d�pourvu, je l�che son t�ton. Arnault s'empare de mon sexe � pleine main et me masturbe avec force, me tirant sur le pr�puce avec vigueur. D'une main, il me saisit le sexe, et de la paume de l'autre m'oint le gland de ma mouille. Des vagues de plaisir intenses m'envahissent, je sens mes jambes se d�rober sous moi.

Arnault m'entraine sur son lit, et d'un geste vif, envoie valser toutes les fringues poser dessus. Puis il me pousse sur le lit, me d�barrasse promptement de mon pantalon et de mon slip.

Je suis nu, allong� sur le dos, la bite raide et Arnault est face � moi, superbe dans son slip totalement d�form� par un sexe qui me semble �norme.

Une lueur de d�sir intense brille dans ses yeux. J'y lis de l'envie, de la virilit�, un peu de bestialit�. Il a chaud, son corps luit de transpiration, soulignant la gr�ce et l'�l�gance de ses lignes.

Il enl�ve son slip.

Devant moi, magnifique, apparait sa bite triomphante.

Elle est encore plus belle et encore plus grosse que je ne l'avais jamais imagin�.

Une bite plant�e � la verticale sur ses couilles pendantes, grosses, lourdes, garnies de duvet brun.

Une bite plaqu�e contre son ventre, couvrant le nombril et une partie de sa touffe.

Une bite large, �paisse, avec un ur�tre magnifiquement dessin�.

Une bite couronn�e d'un gland parfait, aux bords saillants, au m�at ouvert et laissant s'�couler son jus transparent.

;Un gland rouge carmin, brillant, triomphant.

Nous restons ainsi quelques instants � contempler nos sexes respectifs.

Arnault s'agenouille, m'ouvre les cuisses et pose ses l�vres sur mes couilles.

Je pousse un �norme soupir d'aise.

Sa langue vient me l�cher le scrotum doucement, puis il gobe une a une chaque boule. Il les fait rouler entre ses l�vres pendant que sa paume de main me caresse le gland.

Puis il remonte la pointe de sa langue depuis mes bourses tout le long de mon sexe.

Tous mes muscles se tendent. La sensation est inconnue, insupportable tant elle m'excite.

Enfin la langue d'Arnault arrive sur mon frein et mon gland et tourne sur les bords humides de mon gland.

Une nouvelle explosion de sensation m'agite le corps.

Je crie de plaisir.

Arnaud saisit mon sexe vibrant, le redresse et l'enfourne dans sa bouche.

Je me redresse d'un coup, surpris et boulevers� de sa fellation. Mon geste enfonce ma queue dans bouche au plus profond. Il retient un haut le coeur et garde toute ma verge en bouche.

Puis il entame un lent va et vient, frottant sa langue sur le fut de chair, tapissant sa joue de mon jus clair, polissant mon gland par les coups de langue qui me font serrer les draps de son lit � chaque mouvement.

La t�te me tourne, mon corps ne m'ob�it plus. Je suis totalement soumis au plaisir qu'Arnault m'offre sans retenue.

Je sens que l'orgasme arrive � grand galop. Je supplie Arnault entre deux cris et g�missements d'arr�ter cette torture d�licieuse et nouvelle.

Il ressort ma queue de sa bouche, et vient m'embrasser. Je reprends peu � peu mon souffle.

  1. Arnault, pourquoi ?
  2. Parce que j'avais envie.
  3. Mais tu...enfin les filles...
  4. C'�tait pour essayer...mais je n'ai pas aim�...
  5. Et l� tu aimes ?
  6. Non.
  7. Ah bon ?
  8. Je t'aime, toi.

Cette r�v�lation me laisse sans voix. Moi qui avait tant joui en croyant cet amour impossible, je perds totalement pied. Tout un monde de certitudes s'effondre � cet instant, mais laisse aussit�t la place � un monde plein d'espoir.

  1. Moi aussi je t'aime, je t'ai toujours aim�.
  2. Alors pourquoi tu ne l'as pas dit ?
  3. Parce que je ne voulais pas perdre mon ami.
  4. C'est pareil pour moi, j'avais peur de perdre en t'avouant mon attirance pour toi.
  5. Je suis � toi
  6. Je suis � toi aussi.
  7. Fais-moi l'amour Arnault.

Arnault m'embrasse avec tendresse. Ce ne sont plus deux gar�ons qui d�couvrent ensemble les plaisirs inconnus du sexe entre eux, mais deux jeunes amants qui d�couvrent leur amour mutuel.

Lentement, j'invite Arnault � me pr�senter son sexe raide. Nous nous couchons l'un contre l'autre, et pendant qu'Arnault reprendre ma queue en bouche, je glisse la sienne pour la 1ere fois dans ma bouche. Le morceau est cons�quent. Plus tard je saurai qu'il est mont� avec une bite de 23 cm de long sur presque 6 de large. Je tente d'avaler toute sa bite mais tr�s vite dois renoncer sous peine d'�touffement.

Alors je pompe avec gourmandise son gros gland luisant. Mes l�vres forment un anneau pour stimuler les bords du gland et le haut de sa queue. Je le pompe doucement, rapidement, ralentis, acc�l�re, contourne, enfourne, avale, m'�touffe, ressors, aspire.

Arnault me rend caresse pour caresse.

Je vis ce qu'il vit.

Il ressent ce que je ressens.

Nos deux corps, nos deux bouches, nos deux sexes et nos deux �mes sont � l'unisson.

Je sens soudain Arnault se contracter. Il resserre ses l�vres sur mon sexe.

Je cesse ma fellation aussit�t. Arnault roule sur le dos, le sexe �rig� comme un phare, le gland brillant comme un rubis de sang.

Son souffle s'apaise peu � peu. Ses doigts courent tout le long de mon corps, maintenant mon �rection � son maximum. Ma main caresse ses testicules brulants

Arnault �carte ses cuisses.

Doucement, je glisse ma main entre ses fesses. Je pars dans l'exploration de cette nouvelle zone de plaisir. Apr�s ses testicules, mes doigts se fraient un chemin dans sa pilosit� et trouvent le chemin de son anus.

Je d�couvre sa rondelle poilue du bout des doigts. Palper son anus d�clenche un flot de mouille sur mon gland, mouille qu'Arnault �tale sur tout mon sexe.

Je sens la pastille chaude, humide, serr�e et pliss�e sous mes doigts. Arnault se contracte un peu. Naturellement, je viens d�poser de la salive sur mes doigts et repars, les doigts humides, � la d�couverte de son trou serr�. Le temps d'humecter mes doigts, Arnault s'est retourn� et me tends lascivement sa croupe.

Il m'offre son cul pour mon exploration. Je glisse timidement un doigt saliv� dans sa raie et retourne sur l'orifice anal. J'�tale la salive et commence un lent massage circulaire de l'anus. Je sens Arnault un peu crisp� quand je pousse mon doigt, et je lis une petite grimace de douleur sur son visage.

Alors des deux mains, j'�carte ses deux lobes fessiers, mettant au grand jour son trou encore vierge.

Je me penche et pose mon visage entre ses fesses et de ma langue, vient gouter � son petit trou serr�.

Arnault g�mit, r�le. Mes coups de langue lui plaisent manifestement et m'encourage � l�cher encore plus fort, encore plus loin la rondelle qui s'entrouvre. Peu a peu, un petit trou noir nait entre ses anneaux encore contract�s et ma langue, millim�tre par millim�tre envahit et s'enfonce dans l'orifice anal.

Arnault se caresse le sexe pendant que je l�che maintenant avec fr�n�sie et gourmandise son cul offert. Ma langue s'immisce dans son ventre. L'orifice devient trou, le trou devient b�ant.

Bine lubrifi� par ma salive, son cul accepte sans mal mon doigt. Je pars � la conqu�te de son ventre et explore chaque recoin accessible de son boyau. C'est chaud humide. Je constate qu'� un certain endroit de son tube, sa r�action et ses cris s'accentuent. Je ne sais pas encore que c'est la prostate, mais j'en joue, et Arnault en jouit.

J'ai maintenant deux doigts dans son ventre et les fait coulisser dans son ventre. Arnault mord ses draps, son gland coule non stop, maculant le tissu d'un filet transparent.

Mes �coulements s�minaux sont �galement intarissables. Mon sexe raide depuis maintenant plus de 30 minutes me fait mal, mais j'aime cette douleur.

Je me penche � l'oreille d'Arnault.

  1. Tu es pr�t ?
  2. Oui Arnaud, prends-moi. P�n�tre-moi.
  3. j'arrive.

Je me redresse et me place derri�re lui. Il me regarde, plein de confiance, d'amour et d'appr�hension m�l�e.

  1. Vas-y, enfonce toi.

Je saisis les hanches d'Arnault et pose mon gland sur son trou ouvert. Je pousse mon sexe dans son anus.

Les sphincters s'�cartent peu a peu, lib�rant le passage pour mon gland. Arnault grimace.

  1. �a va ? tu as mal ?
  2. Continue, �a va passer.

Je continue ma progression. Mon gland passe les anneaux de son cul. Arnault pousse un cri. Je m'arr�te.

  1. Vas-y, encore.

Je reprends ma p�n�tration. Peu � peu, mon sexe disparait dans le ventre d'Arnault. Je sens ses abdos se contracter et se creuser au fur et � mesure que ma queue envahit son boyau.

Mon sexe se trouve enrob� par les parois de son rectum. C'est chaud, mou. Une sensation unique envahit mon corps. C'est la 1�re fois que je p�n�tre un corps humain et c'est fabuleux.

Sans forcer, en douceur, ma touffe atterrit sur les fesses d'Arnault. Il souffle, comme pour �vacuer l'air que mon sexe a pouss� tel un piston dans son ventre.

  1. Ca va Arnault, tu n'as pas mal ?
  2. Un peu, mais c'est g�nial comme sensation.
  3. Tu me le feras vivre apr�s.
  4. Pas de soucis. Vas y maintenant, lime, ramone, baise moi.
  5. Ok Chef, attention au d�part.

J'entame un lent va et vient. Arnaud grimace encore quelques instants puis son visage se transforme et je vois apparaitre un sourire de plaisir sur son visage.

Au fur et � mesure que ses zygomatiques remontent, j'acc�l�re ma sodomie. Arnault m'accompagne dans le mouvement et s'enfonce mon sexe � fond dans son ventre.

L'excitation nous gagne tous les deux. Les sensations de glisse, de frottement que je ressens par mon sexe font grimper � chaque instant la tension. Arnault semble lui aussi envahi par les m�mes vagues de plaisir.

Je sens que mon corps m'�chappe. Je lime maintenant comme un fou, lib�rant toute l'�nergie sexuelle que mon corps contient depuis tant d'ann�es.

Arnault a fait le choix de ne pas se caresser. Sa bite reste raide pendant que je l'encule comme un fou, balan�ant des jets de mouille partout sur le lit.

Je sens que je vais jouir. Je me retire alors du cul d'Arnault et je vois partir mon sperme en gros jets sur ses reins, son dos et ses fesses. Dans un cri bestial, je jouis comme jamais j'avais joui.

Arnault me fait basculer sur le dos, et me rel�ve les cuisses. Encore sous le coup de l'orgasme nucl�aire que je viens de vivre, je le laisse faire, comme un pantin entre ses mains.

Le sexe fier, dress� comme une �p�e, Arnault pose son gland sur ma rondelle et sans me pr�venir, m'enfonce son dard dans le ventre.

Je cris non pas de douleur, mais de surprise et de plaisir. Pris totalement au d�pourvu, je n'ai pas eu le temps d'appr�hender, de me contracter, et le sexe d'Arnault me pourfend totalement comme une lame dans le beurre.

Son �norme sexe me remplit tout le ventre et il entame aussi un limage tr�s actif de mon cul d�sormais d�flor�.

Des vagues de chaleur s'enchainent les une apr�s les autres, � chaque coup de butoir que son gland turgescent me fait subir.

Il me d�fonce sans m�nagement, brutalement, comme un mec qui baise sa femelle mais j'aime �a. Je lui hurle d'aller plus loin plus fort, de m'exploser le cul.

Mes cris le stimulent encore plus et j'ai l'impression d'avoir un pilon de laminoir qui me ravage le ventre.

Le lit proteste sous nos assauts. Arnault a le visage congestionn�, j'ai le ventre en feu. Un tsunami de plaisir m'envahit quand Arnault, dans un ultime effort, me plante son gland au plus profond de mon cul.

  1. JE JOUIIIIIIIIIIIIIIIS !!!!

Il hurle son orgasme � la terre enti�re, pendant que dans mon ventre, des geysers de sperme chaud s'�crasent et ravagent tout sur leur passage.

Arnault est t�tanis� pendant son �jaculation. Seul son sexe plant� en moi est en contact avec mon corps, comme l'unique pilier d'�quilibre de cet instant d'�ternit�.

Puis aussi fort que fut son orgasme, il s'effondre sur moi, m�lant sa transpiration � la mienne, son souffle au mien, son bonheur et le mien.

A mon tour, je me rel�che, repose mes cuisses endolories par les va et vient d'Arnault.

Lentement, je sens mon sexe se rel�cher, et celui d'Arnault se recroqueviller dans mon ventre.

Je l'enserre entre mes cuisses pour le garder encore un peu en moi.

Des larmes de bonheur me noient le visage.

Arnault rel�ve la t�te, me regarde. Il pleure aussi.

Je ne l'avais jamais vu pleurer.

Nous ne sommes pas all�s � la soir�e. Longtemps, nous sommes rest�s dans les bras l'un de l'autre. Puis nous avons refait l'amour, chacun l'un dans l'autre.

Depuis ce soir, je n'aime plus les gar�ons.

J'aime un homme.

Arnault

Romain JM

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