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Premieres ann�es lyc�e.

On se sent grand d'un coup. Je suis super exiter � l'id�e de retrouver la plus part de mes amis, de voir les ''changements'' qu'il y a pu y avoir chez certains et de voir de nouvelles t�tes. On ne va pas se le cacher, le lyc�e, pour la plus part d'entre nous, et l'endroit ou les hormones nous travailles, ou nous voulons allez plus vite que la musique. Tous les �l�ves sont ammass�s dans la cours et se ruent sur les vitres des batiments ou sont affich�s les listes des �l�ves par classes. On se poussent, se touchent, se collent. Il fait chaud et on veut tous entr� en classe, pos� notre cul sur une chaise et commenc� notre premiers journ�e de cour.

Je suis h�t�ro et le revendique tr�s bien. Les premiers mois passent. Je fait parti de la cat�gorie des ''beaux mecs du lyc�e''. Ce clans si select d�fini par la plus part des filles, ou les mecs eux m�me ne se sont jamais parl�. Je tra�ne avec une bande de pote que je me suis fait au fil des jours. Quelques connaissances d'amis. Les amis de mes amis. Et biensur, les ambrouilles avec le clanc des ''je suis plus fort''. Biensur, les ''je suis plus fort'' ne viennent jamais chercher des mouisses aux ''beaux mecs du lyc�e''. C'est le code. Bizarrement, aucuns clan ne d�finit les belles filles. Elles sont discr�tes. Certaines se la joue ''bonhomme''. Je suis sorti quelques jours avec une tr�s belle fille m�tisse. Marante et pleine d'avenir. Jusqu'au jour ou je me l�ve et que je me rend compte que je ne suis pas moi. Comme un d�clic. Je prends soin bien entendu de quitter ma copine qui, me fait part de sa tristesse Je me sens bien en c�libataire. Je m'amuse � faire courir les filles qui tombent comme des mouches. Mes copains h�t�ro se d�lectent de se man�ge.

Mais j'en reviens tr�s vite � cette question: Qui je suis? Je commence � avoir quelques difficult�s de concentration en cours. Des questions tournent en boucle dans ma t�te. La sonnerie retentie. J'ai envie de vite sortir pour prendre l'air. Mon sac � la main, je cours avec ma bande de pote d!
ans les
escaliers, je pousse la porte et je me met � respirer � plein poumon. Tr�s vite je reprends ma course pour rejoindre mes amis, et voulant enfiler une bretelle de mon sac � dos, je percute la t�te d'un gar�on. Je me sent con. Ridicule. Il a mal sur le coup. Je m'excuse. Je ne pr�te pas attention � qui il est. Il rel�ve la t�te. Je divague. Je suis entrain de vivre un film au ralenti. Il fait parti des ''beaux mecs''. Et mon dieux qu'il est beau. Grand, brun, plus vieux que mois de surment un ou deux ans. Les yeux d'un noir profond. Je m'y plonge volonti�. Je le d�visage. Il se sent g�n�, tr�s g�n�. Il me dit que tout va bien avec un grand sourir. Je m'excuse une derniere fois. La sonnerie retenti, la temps est pass� vite. Trop vite. Je retourne m'assoir en cour � cot� d'un pote qui me sors une blague sur les pd. Et moi qui reste sans expression, je penses � lui, � son sourir, � l'envie de le revoir. Mais qu'est ce qu'il me prends? Tout va beaucoup trop vite. Il y a quelques semaines j'�tais h�t�ro et aujourd'hui, voil� je que me met � fantasmer sur un gar�on. Mais qu'est ce que c'est bon de sentir un sentiments diff�rent qui me traverse.

Midi. Le self. Je sais qu'il y mange car je l'ai d�j� appercu. J'ai qu'une envie, me placer � ces c�t�s. J'attends mon tour pour prendre mon plateau et je balaye du regard les tables. Je le vois, il mange seul sur une petite table de 4. On est beaucoup trop avec mes potes. Je commence � chercher un mensonge quand on cherchera une place pour manger. Je me sers en spaguetti bolo et j'avance doucement vers sa table. Je pr�tends que j'ai envie d'�tre au calme pour manger et j'indique la table � quelques potes. Deux d'entre eux s'y pr�cipitent. J'ai peur qu'un d'entre eux se place � c�t� de Lui. Non, la place est libre et je pause mon plateau. Je m'assois brutalement et mon genou cogne sur le siens. Il rigole, me dit qu'a se rythme l�, je le vendrai en pi�ces d�tach�es sur Ebay. Je ne peux pas m'emp�cher d'afficher un sourir niai. Il a une voix douce et masculine. Une voix qui reste en t�te. Mes potes mangent comme des sauvages. Il finissent en cinq minutes et se d�p�chent de partir pour allez courir apr�s les filles. Il me laissent, en plant, avec Lui. On mange timidement et pour bris� la glace je me pr�sente et il me dit enfin qu'il s'appel Brice. Son pr�nom lui va bien. Il insiste pour que je me place en face de lui et ainsi manger en t�te � t�te. Je sent l'humour et le d�sire. Je m'excuse encore de l'avoir percut�, j'en deviens rouge et me dit que je suis beau comme �a. Ca me calme d'un coup. Il se sent g�n� de me l'avoir dit. Je le vois manger son yaourt tr�s vite. Il s'excuse. Part.
Pendant les jours suivant nos regards ne se sont pas crois�s. Je le fixe avec insistance, mais rien de sa part, il me fuit. Le mercredi apr�s midi je suis seul � suivre un cours d'art appliqu�. Lui joue au volley dans la salle de sport qui se situe un peu plus loins, retir� du lyc�e. 18h mon cours se termine, je sort de la salle et je manques de percuter une personne. C'�tait Lui, Brice. Nos regard ne peuvent allez ailleurs. Il se raproche, pause une main sur ma joue. Son corp frole le miens. Nos t�tes sont tr�s proche et nos l�vres encore plus. Je sent son souffre chaud s'�craser sur moi. Je le vois ferm� ses yeux et je fait de m�me et je sent ses l�vres sur les miennes. Je goutte chaques instant, j'en frissone, c'est intense. Sa langue se colle � la mienne. Il est � moi et je suis � lui.
Je ne cache pas que pendants de longues semains nous devont nous cacher et vivre notre amour naissant � l'abrit des regards. Et un jour, marre de tout �a, nous somme entr� au lyc�e main dans la main.
Je ne me consid�re pas comme un h�t�ro ni un homo. J'assume la personne que je suis aujourd'hui. Mais aujourd'hui j'aime un homme qui s'appel Brice.

Ne parcourant plus les bancs de l'�cole depuis 2 ans, j'ai r�element v�cu cette histoire.

Luka

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