Cyrillo

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CHAPITRE II

Adrien l'apostat

Il y avait au sein de la classe des Premi�res une troupe de joyeux lurons et un attirail de tartuffes qui se disputaient la pr�s�ance. Les premiers allaient gaillardement et � travers toute broussaille dans leur vie d'adolescents, sans se soucier du salut �ternel, lequel s'obtient par ingestion hom�opathique des Psaumes et du L�vitique. Les seconds affectaient avec beaucoup d'ostentation et de d�go�t une horreur sans nom pour tout ce qui s'�cartait des saints dogmes de notre m�re l'�glise, entre autres ceux de l'attrition, de la contrition et de la componction, mamelle � trois pis au d�faut de laquelle chacun sait que l'ambroisie du Paradis tourne au petit-lait.

Vivien et J�r�me appartenaient au clan des ir�nes. Ir�ne est un mot qui, � Spartes, d�signait les gar�ons de seize � vingt ans. Entre 12 et 18 ans, on �tait mellir�ne, autrement dit jeune ado, l'Ir�ne �tant l'adolescent plus m�r. Cependant, dans le langage des adeptes du cru, s'�toffant de quelques nuances, ir�ne r�sumait, condensait et nouait un aphorisme reconnu d'utilit� publique que l'on pourrait traduire ainsi : je m'en bats les couilles, cause toujours, ce dernier avec sa variante, il vaut mieux branler son copain que lui taper dessus, �a fait du bien et on n'en est que plus copains. Le premier de ces puissants adages, tout en fulminant clameur de haro sur l'ordre �tabli, enseignait l'art de compl�ter l'�dification du Deut�ronome[1] par celui des Cent-vingt jours de Sodome[2] et du Satiricon[3]. Le deuxi�me se perfectionnait dans un exercice fort pris� qui consistait � affubler expressions, locutions et tours de style d'un sens m�taphorique entendu. Ainsi la phrase suivante : ta bont�, � �ternel, me sert d'appui, quand les pens�es s'agitent en foule au-dedans de moi[4], prenait une acception fort �moustillante qui servait en outre de mot de passe aux amateurs de promiscuit�s. Quant au troisi�me, il rendait les dortoirs tout simplement infr�quentables d�s que le jour du sabbat entrait dans son d�clin, autrement dit le samedi soir. Aussi les p�res mathurins, qui avaient depuis longtemps renonc� � faire la part du feu d'enfer o� les jeunes �mes exp�rimentaient leur cuisson �ternelle, se tenaient-ils soigneusement � l'�cart du pand�monium quand approchait le terme fatal.

Adrien se pavanait, p�rorait et faisait le beau au sein de l'ar�opage des rigoristes. Il clamait � qui voulait l'entendre que les gar�ons qui usent et abusent du jeu de cinq contre un �taient vou�s � perdre leur virilit� et � devenir idiots. Il professait en mauvaise prose la souverainet� de l'�me sur le corps, l'autorit� des Actes des Ap�tres et la pr�pond�rance des lois mosa�ques.

Cette ostentation de cafardise f�chait tout rouge la dizaine de turlupins convaincus que quand on a 18 ans, c'est pour se donner carri�re sans remords ni pri�res. Ils pestaient particuli�rement contre les men�es sourdes de la coterie d�vote, en ce qu'ils lui soup�onnaient plus d'une entrave occulte � l'onctuosit� de ses pr�ceptes.

Or, voil� qu'ils venaient de d�celer la plus formidable hypocrisie de toute l'histoire du pensionnat : Adrien, chef de file des culs b�nis, porte-�tendard de la g�nuflexion � s'en �corcher les rotules, �tait en r�alit� un supp�t de Sodome ! Et dans quels bras consacrait-il sa damnation ? Dans ceux du r�p�titeur, dans les bras de Fr�rot. L'abomination des abominations !

Vivien et J�r�me avaient un bon pot � faire bouillir. Ils se charg�rent de l'accommoder � leurs �pices.

Le lendemain, � la premi�re heure, on avait classe de math�matiques. Vivien, qui pour cette discipline poussait les soupirs d'Alceste[5], s'�tait entendu avec Denis, grand matheux, pour qu'il lui b�cl�t son devoir de g�om�trie, sous r�serve d'une bonne surprise dont il prit soin de guillemeter ses paroles. Cela fit que tandis qu'on le croyait le nez dans la r�solution de l'axiome d'Euclide, en r�alit� il composait quelque chose sur une page d'un cahier de brouillon. Composer est le mot juste : Vivien aimait � la fureur les bouts-rim�s, les �pigrammes, satires, libelles, pamphlets et autres brochures si courus au si�cle des Lumi�res et dont Voltaire a fourni l'exemple le plus fameux :

Un jour, au creux d'un vallon

Un serpent piqua Fr�ron

Que croyez-vous qu'il arriva ?

Ce fut le serpent qui creva

Peu avant dix heures, c'est � dire avant la classe d'histoire, autrement pris�e de Vivien que les maths, les �l�ves revenaient de r�cr�ation et s'asseyaient � leurs places. Chacun eut la surprise de trouver, coll� discr�tement � sa table par du ruban adh�sif transparent, un bout de papier o� �taient �crits ces mots, d'une �criture �l�gante et styl�e :

Hadrien[6], dans son Empire

Avait les moeurs fort d�cousues.

Son homonyme a fait bien pire :

Il arpente, le soir venu

Les couloirs sombres o� l'attend

Pour lui voir pr�senter hommage

En tenue, ma foi, tr�s peu sage

Un petit fr�re affriolant

Le d�nomm� Adrien, comme on peut le penser, n'avait pas eu droit au billet. C'est pourquoi il ne comprit pas trop la raison des dix-huit regards teint�s d'ironie qui converg�rent sur sa piteuse personne. Il n'entendit pas mieux le sens du persiflage qui se mit � bourdonner aux quatre vents de la salle. Comme il �tait aussi pr�somptueux que fourbe, il eut le malheur de prendre humeur d'une attitude qui le d�rangeait et qui l'offusquait. La r�action ne tarda pas : tout � coup, profitant du retard annonc� de Monsieur Petitjean, le professeur d'histoire, un �l�ve se leva, alla au tableau et se mit � croquer, � la craie, devant l'assistance hilare, un dessin o� l'on voyait deux individus, l'un en aube, l'autre en robe de bure, le premier pench� sur un lutrin ou tr�nait un missel, l'autre � genoux derri�re lui, lui soulevant lubriquement sa flottante braverie. Le rire g�n�ral qui r�sonna en grande trompette fut sans doute hom�rique, car il ameuta quelques professeurs alentours, dont Monsieur Petitjean.

Monsieur Petitjean, il convient d'en dire un mot, �tait un homme d�bonnaire, doux, affectueux, bon dans l'acception philanthropique du terme. Il aimait ses �l�ves et ses �l�ves le lui rendaient. Sa silhouette reproduisait presque pour sosie celle de l'acteur am�ricain Stanley Laurel. C'est pourquoi on l'appelait Stan. Mais Monsieur Petitjean, en dehors de cette similitude physique dont il ne prenait pas d'ombrage, �tait appr�ci� surtout pour le g�nie avec lequel il avait fait de sa classe un moment qu'aucun �l�ve n'aurait voulu manquer. Il avait une mani�re d'introduire le sujet du jour qui consistait � attraper sans en avoir l'air le fait ext�rieur le plus anodin, l'incident le plus banal. Apr�s quoi, il lui imprimait le tour n�cessaire � produire la transition souhait�e, et il entrait en mati�re par ce biais. Personne ne se rendait compte du subterfuge, et du reste personne ne cherchait � se d�tromper. Tous �coutaient, bouche b�e, cet orateur sans rival, ce conteur exceptionnel qui parvenait � susciter la passion jusque dans les d�tails d'un minist�re ou des variations d�mographiques d'une contr�e au cours des �ges.

Monsieur Petitjean ne se f�chait jamais. Quand il advenait, chose rare, qu'on abus�t de sa patience, il d�sarmait le coupable avec tant d'am�nit�, tant d'obligeance que celui-ci s'en trouvait tout penaud.

Monsieur Petitjean vit le dessin sur le tableau. Il posa ses cahiers, s'�carta pour se donner une perspective plus large et dit :

- Voil� une belle all�gorie ! Elle est artistement suggestive. N'y voyez-vous pas, comme moi, le symbole de la curiosit� profane craignant de soulever le voile d'Isis ?

De dire la jubilation que souleva ce commentaire, ce n'est pas le moment. De dire aussi la confusion d'Adrien, lequel ne riait pas, ce serait un po�me tragique � d�classer Athalie.

Le reste de la journ�e s'�coula sans autres incidents. Chacun affectait, � l'encontre d'Adrien, un comportement d'autant plus redoutable qu'il feignait la plus grande indiff�rence. Seulement, il y a des indiff�rences qui ont des sourires en dessous. Celle-ci finit tout de m�me par allumer l'intuition du dr�le, qui se mit � subodorer une manigance, mais sans en d�m�ler ni le fin ni le fort.

Le soir vint, et avec le soir l'heure du coucher. Adrien, fid�le � ses habitudes, s'�tait d�shabill� en s'entourant du luxe de pr�cautions n�cessaires � la sauvegarde de sa modestie.

Ses voisins de lit, Julien et Gr�goire, n'avaient pas le m�me cr�dit aupr�s de lui. Julien, forcen� des distractions licencieuses et membre � part enti�re du clan des Ir�nes, faisait contrepoids � l'autre, tout confit de morgue et de sacerdoce. L'Adrien, cela va sans dire, conversait toujours avec Gr�goire et �vitait Julien comme la peste maligne. Quand la lumi�re fut �teinte, il se coucha.

Il ne se rendit probablement pas compte que six ou sept ombres convergeaient vers son lit. Il �tait dans cet �tat de demi-sommeil o� l'esprit se d�tache doucement et per�oit les premiers lin�aments des songes � travers un voile.

On ne sait trop si son voile �tait virginal, toujours est-il que brusquement, il fut r�veill� en sursaut.

Il voulut crier, mais une main sur la bouche le lui interdit.

Il se sentit transport� comme f�tu par des bras plus nombreux que ceux de Briar�e[7], dont on avait traduit la l�gende en classe de grec. L'instant d'apr�s il �tait d�pos� dans un recoin du dortoir qui m�nageait une alc�ve discr�te o� l'on disait que les parois n'avaient jamais besoin de peinture, tant les �l�ves y �panchaient leur soif d'amour. Cet endroit avait un nom, on l'appelait la case de l'oncle Sodome. Ce n'�tait pas tr�s subtil, mais � 18 ans, on a l'esprit qu'on peut.

Adrien voulut se relever. Un genou se carra avec force sur sa poitrine. En m�me temps, une voix lui articula, de ce timbre sourd qui contient beaucoup de menace :

- Petit salopard ! Tu fais ta sucr�e quand on se tripote entre nous, tu l�ves les bras au ciel, tu implores les saints du paradis o� s�rement tu n'iras pas, et pendant ce temps, tu forniques avec Fr�rot ?

- Qu'est-ce que tu dis ? larmoya Adrien, qu'est-ce que vous voulez ?

- Ta gueule ! fit une autre voix qui se tenait derri�re, tu n'es qu'un cul b�ni qui se fait d�foncer tout en feignant la d�votion.

- Mais, j'ai rien fait...pleurnicha Adrien.

Une silhouette vint vers lui. C'�tait Vivien. Le gar�on, un large sourire aux l�vres, l'attrapa par les joues et lui dit, le plus calmement du monde :

- Il se trouve que hier soir je t'ai vu, � une heure indue, sortir de chez Fr�rot.

Il ajouta, en prenant � t�moin ses camarades, qui pouffaient � qui mieux-mieux :

- Dis-nous un peu : combien avez-vous bredouill� de pri�res, tous les deux ? Et dans quelle posture ? A genoux ? Debout ? Cambr� en avant ? C'est laquelle, la meilleure pour les oremus ?

En ce moment, il se passa quelque chose qu'on n'avait pas pr�vu, l'Adrien se mit � pleurer.

- Voil� qu'il chiale comme un puceau, dit St�phane.

- Une vraie fontaine de Lourdes, fit Sylvain.

- Pour le coup, intervint Denis, j'ai envie de pleurer moi aussi.

- Moi, dit Julien, j'ai envie de le sodomiser.

Un silence se fit. Adrien essuyait ses larmes. Entre deux reniflements, il tenta de se lancer dans sa propre plaidoirie :

- Oui, mais c'est lui, Fr�rot, il est venu un soir et il a... enfin, vous voyez ? Apr�s, il m'a dit que si je ne voulais pas, il se plaindrait de moi et...

Vivien ne lui laissa pas le temps de finir. D'un geste brusque, il avait enfoui sa main sous son pyjama et t�tait son organe, avouons-le particuli�rement fam�lique.

- C'est �a qu'il t'a fait ? dit-il.

- Oui, balbutia l'autre, en regardant d'un air navr� la main qui le palpait.

- Et puis ? reprit Vivien, �a t'a fait bander ?

Adrien ne r�pondit pas. Vivien lui souleva la t�te de sa main libre et lui r�p�ta la question :

- Je voudrais savoir si le Fr�rot a fait raidir l'objet que je tiens entre mes doigts et qui, soit dit en passant, commence � fr�mir, mine de rien.

- Ben oui, dit Adrien.

- Ah bon ! fit Vivien. Mais dis-moi : pour un enfant de choeur, bander comme cela, sur commande, c'est la voie de l'enfer toute grande ouverte. Est-ce que tu y as song�, au moins ?

L'Adrien, comme on dit, mangeait des pois chauds[8]. Il marchait d'autant plus sur la braise que les caresses de Vivien avaient de l'expertise et qu'elles le remplissaient de beaucoup de bien-�tre.

Il finit par bredouiller une sottise qui n'avait pas le sens commun, du genre :

- De toute fa�on, j'y peux rien...

Vivien, qui de minute en minute commen�ait � raffoler du petit bougre � aube blanche, se r�jouissait fort que, sous ses doigts, le fam�lique objet ne cess�t de se dilater. Il se dilatait tant qu'il atteignit bient�t une envergure que ne laissait pas pr�sager celle de la station d�soeuvr�e. Du reste, Vivien qui avait le sens du symbolisme, ne manqua pas de noter celui-l� : c'est ainsi, pensa-t-il, les �mes les plus rachitiques sont celles qui ont les plus gros vices.

Il reprit bient�t :

- Et, c'est tout ce qu'il te fait, le Fr�rot ?

- Non, quelquefois, il veut que...

- Que quoi ?

- Et bien, avec la bouche...

- Ah oui ? fit St�phane en s'approchant lat�ralement de la victime ; il te demande de le sucer, quoi...

- Oui, mais...

- Mais ?

St�phane, accroupi aux flancs d'Adrien, jouait depuis quelques instants avec une des mains du cat�chum�ne repenti. A force de jouer, il avait fini par la porter sur son slip, puis carr�ment dessous. La main �tait d'abord rest�e inerte, puis elle remua, puis elle caressa le p�nis, puis elle le saisit et se mit � lui prodiguer des sympathies peu en rapport avec la pi�t� de son animateur. Vivien, qui avait tout remarqu�, s'empressa de r�gler les instruments de l'orchestre sur ce plaisant diapason. Avec infiniment de douceur, il enveloppa de ses l�vres un long et suave tuyau blanc et rose. Adrien poussa un long soupir d'aise. Convaincu de la pertinence d'un tel paradigme, il ne fut pas long � l'imiter et avan�a sa bouche vers la verge de St�phane.

Vivien fut stup�fait par l'�nergie que prodigua le pros�lyte. Ce ne fut pas une �jaculation, mais une �ruption strombolienne. Il lui sembla que le sperme ne devait jamais tarir. Quand enfin le dernier hoquet fut rendu, le suceur releva les yeux et s'aper�ut que pour manger pain, le suc� savait rendre fouace[9], car sa bouche �tait toute macul�e de la s�ve de St�phane, extasi� par la technique du ch�rubin et convaincu d�sormais que la comp�tence de sa formation s'�tendait � l'�ventail complet des techniques usuelles.

Puis ce fut le tour de Sylvain, de Denis, de G�rald, en un mot de tous ceux qui se trouvaient l�. Chacun arracha � un p�cheur imp�nitent la juste expiation que comportait sa faute.

Avouons que pour une r�sipiscence, ce fut un mod�le du genre. L'Adrien y alla d'un tour de style qui n'avait rien � envier � ceux qui auraient pu se croire ses ma�tres et qui durent confesser avoir encore bien des choses � apprendre sous une pareille �gide.

Restait Julien.

Le d�plor� Adrien n'avait plus figure humaine : quatre jaillissements l'avaient �clabouss� comme peinture sur fa�ade � ravaler. Julien se pr�senta, mais ce ne fut pas pour psalmodier la m�me antienne :

- Tourne-toi ! dit-il.

L'autre ouvrit de grands yeux pr�tendument affol�s :

- Oh, non ! s'exclama-t-il, pas �a !

- Tourne-toi ! r�p�ta Julien.

- Mais, j'ai fait ce que vous vouliez, protesta Adrien, soyez sympa...

- Tu choisis, dit Vivien qui se tenait aupr�s de Julien : ou tu te tournes comme monsieur te le demande gentiment, et alors tu en es quitte pour la version soft[10], avec lubrifiant, ou tu refuses et alors l�, mon gaillard, � sec, c'est pas du g�teau.

Le pauvre Adrien se tourna. Julien lui baisa les fesses, lesquelles lui inspir�rent un mouvement d'admiration :

- Maintenant, dit-il, je comprends Fr�rot : des fesses comme �a, c'est un chef-d'oeuvre...

Disons-le, le peu de g�missements qui accompagna ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui le gliss�-d�pos� de Julien prouva la pertinence de son intuition sur le suppos� pucelage du fondement adrianesque. Alors qu'il �tait au bord de l'orage d�bordant, Julien murmura � l'oreille de son h�te :

- Il t'a fait �a, le fr�rot ?

- Ouaip ! soupira Adrien, mais je le lui ai bien rendu.

Yves Klein alias Vivien

[1] Le Deut�ronome, ceci dit pour les �mes perdues qui n'en auraient pas fait leur livre de chevet, est le cinqui�me livre du Pentateuque, lequel Pentateuque contient aussi la Gen�se, l'Exode, le L�vitique et les Nombres.

[2] Ouvrage fort �grillard du marquis de Sade.

[3] Œuvre c�l�bre de P�trone, port�e � l'�cran par Pasolini.

[4] Psaumes 94, 18/19

[5] Alceste est le personnage principal du misanthrope, de Moli�re. Comme il d�teste le genre humain, il est naturel qu'il passe ses journ�es � pousser de gros soupirs.

[6] Allusion � l'empereur Hadrien, qui b�tit le mur qui porte son nom. Quant � ses moeurs d�cousues, on sait qu'Hadrien avait pour amant le bel Antinoüs, lequel ne noya dans un fleuve, au cours d'une campagne.

[7] G�ant de la mythologie grecque qui avait cinquante t�tes et cent bras, fils d'Ouranos, le ciel, et de G�, la terre.

[8] On dit manger des pois chauds pour ne plus savoir comment r�pondre. L'expression n'est pas si stupide : essayez donc de parler avec des pois chauds dans la bouche.

[9] Rendre pain pour fouace, c'est se venger d'un affront par un affront plus s�v�re.

[10] On ne disait pas soft en ce temps-l�, mais comme l'a �crit un philosophe, il faut savoir plier au temps

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