Premier épisode
2 | La cérémonie du mouchoir
Voilà déjà 6 mois que Kenji est fiancé à son cousin Pédro, de 7 ans son ainé. Comme il est de tradition dans la communauté gitane, pour celer cet engagement Pédro avait offert à son futur mari une cage de chasteté, promesse d’un mariage futur et d’une vie bien rangée. Il en conservait la clef sur son torse puissant.
Depuis que Kenji portait sa petite cage en silicone rose, il avait abandonné les jeans pour des pantalons plus fins et plus moulant comme des leggings ou des survêtements. Il n’avait conservé en jean que deux ultra skinis. En effet, laisser deviner à la cité des Gély à Montpelier qu’il portait la cage sous ses pantalons était pour lui primordial. Il arborait fièrement le fait qu’il était désormais un passif pris et promis au mariage.
Kenji n’avait pas choisi son futur mari, et encore moins Pédro qui lui était hétéro et aurait préféré se marier avec une vraie femme. Ce sont leurs deux mères, qui sont sœurs, qui avaient décidé de ce mariage. Ils acceptaient cependant leur destin car désobéir à leurs parents leur vaudrait l’exclusion de la communauté. Et puis, Kenji le passif fluet, avec son mètre 71 et ses 52 kg aimait en secret son cousin viril depuis bien longtemps. Comme le veut la tradition, Kenji, dernier d’une fratrie de garçons uniquement, avait été élevé comme un passif. Il était destiné à épouser un male de la communauté et pour cela il a été élevé comme les autres filles. Après avoir été déscolarisé à 14 ans par sa mère, il reçut une parfaite éducation ménagère : couture, cuisine, tenir une maison. La question du sexe n’était en revanche jamais abordée, le passif devait en effet rester le plus pur possible jusqu’à son mariage le jour de sa majorité.
Ses fréquentations étaient contrôlées : uniquement les filles et les passifs comme lui. En aucun cas il ne pouvait être vu en présence d’un homme et de leurs vices. Jusqu’à son mariage il ne connaitra qu’un seul homme dans sa vie : son père.
Dans 8 jour, Kenji aurait 18 ans et pourrait enfin se marier et vivre le parfait amour avec son cousin Pédro. Le picadoro avait été prévenu et était bien disponible. Sans le picadoro, impossible de célébrer un mariage dans la communauté.
Le reste des invitations se faisant par le bouche à oreille, toute la cité serait en principe présente au mariage de Kenji et Pedro.
Le picadoro, est le passif le plus respecté de la communauté. Il doit s’assurer que les petits passifs devant se marier sont purs, aux termes de la fameuse cérémonie du mouchoir.
Il s’agit là d’une épreuve redoutée mais nécessaire pour la célébration du mariage.
Si Kenji n’arrive pas à prouver qu’il est vierge, le mariage ne pourra pas avoir lieu et il sera exclu de la communauté.
Le vendredi du mariage, une tension était palpable dans l’appartement de Kenji. Lui le savait : il était vierge ! Mais le picadoro allait-il pouvoir le vérifier ? Allait-il lui faire mal ?
Selon la tradition, Kenji était habillé tout en blanc et la cérémonie se déroulait dans la cuisine de la salle des fêtes au milieu de la cité HLM.
Sa maman avait décoré la pièce avec du papier crépon rose et blanc. Et la table en Formica était recouverte d’une couverture rose et d’un oreiller en dentelle.
Seuls les passifs déjà mariés avaient le droit d’assister à cette cérémonie. Son meilleur ami Jordan, passif également, qui s’était marié il y a quelques semaines, était donc présent à ses côtés.
Les hommes jouaient de la guitare à l’extérieur de la salle des fêtes ce qui ne faisait que monter le stress de Kenji. Lorsque le picadoro arriva et sorti de sa vieille AX, le silence se fit. C’était un monsieur de 70 ans environ, trapu, au teint mate avec une grande moustache. Comme Kenji, il avait été élevé par ses parents pour devenir un bon passif. Il était le picadoro de la cité depuis près de 20 ans.
« Qui sont les parents du marié ? » cria-t-il
Ils s’avancèrent vers le vieil homme qui leur ouvrit une boîte remplie de grands mouchoirs blancs, avec de la dentelle, des rubans et autres fanfreluches. Les parents de Pedro devaient choisir le mouchoir qui constaterai la pureté de leur futur gendre.
Le mouchoir choisi, le picadoro s’avança vers le petit Kenji et lui pris la main pour l’emmener dans la cuisine de la salle des fêtes. Les murmures des autres passifs les suivaient.
Ils étaient une 20aine de passifs dans la pièce à assister à la cérémonie. Lors de la cérémonie du mouchoir pour jeune fille il peut y avoir jusqu’à 70 personnes d’entassées dans la cuisine.
Il enleva son pantalon blanc et son mini slip blanc Calvin Klein que sa maman lui avait acheté sur les marchés, puis il monta sur la table.
Il s’allongeât sur le dos, le picadoro demanda l’aide de deux autres passifs pour lui tenir les jambes bien relevées et écartée.
Son meilleur ami se tenait à sa gauche et lui serrait la main. Il essayait de le rassurer en lui murmurant des mots à l’oreille.
Certains passifs, par pudeur, portent un jock strapp blanc lors de cette cérémonie pour cacher leur sexe encagé.
Kenji avait préféré ne rien porter et montrer que c’était un fiancé bien en cage et bien chaste comme le veut la tradition.
Lorsqu’on lui releva les jambes Kenji ne se senti pas bien. Un passif lui donna un verre d’eau et il enleva son tee shirt blanc alors que d’autres passifs actionnaient leurs éventails en sa direction.
Kenji était désormais totalement nu. Seul sa cage de chasteté en silicone rose habillait son corps fin et bronzé.
« Allez petit, on va y aller, relevez bien les jambes pour ne pas qu’il ait mal » avait dit le picadoro avec son fort accent du Sud.
Le vieil homme pris le mouchoir blanc qu’il enroula autour de son index sur lequel il appliqua du gel.
Kenji respirait trop rapidement. Mais il devait affronter son destin. Ce passage était obligatoire. Le picadoro redoutait que Kenji ne s’évanouisse ; cela arrivait parfois. Les parents des passifs leur mettent une très grosse pression psychologique dès leur plus jeune âge. Rester pur et « faire le mouchoir » comme ils disent, est capital.
Tout à coup, Kenji eu l’impression que son corps se fendit en deux au passage du doigt du vieil homme. Il cria. Son front perlait de sueur. Son meilleur ami Jordan lui caressait les cheveux pour lui donner du courage. Il a y 3 mois c’est lui-même qui était sur cette table il savait ce que pouvait ressentir Kenji.
Le vieil homme constata que son trou était bien serré. Il devait désormais vérifier si la prostate était intacte. Il palpait, puis encore.
« Courage petit c’est bientôt fini »
C’était l’expérience la plus douloureuse qu’il n’ait jamais vécu.
En effet, la prostate de kenji semblait parfaitement intacte, aucune bite ni aucun objet semblable n’était jamais rentré dans son petit trou. Il était bien pur ! Témoignage irréfragable de sa pureté, de petites taches de sang rouge vif étaient apparues sur le mouchoir.
Le picadoro murmura « c’est bon » en lui faisant un signe de la tête avec un sourire.
La cérémonie était terminée, ce n’était pas si compliqué que ça. Finalement. Juste désagréable.
Mais alors pourquoi les passifs continuaient de lui maintenir les jambes en l’air ? L’homme remis du gel sur le mouchoir. Le silence régnait toujours dans la pièce.
Mais pourquoi ? Le picadoro lui avait pourtant dit que c’était bon !!! Kenji avait bien prouvé qu’il était vierge et il commençait vraiment à paniquer.
« C’est normal chaton il reste encore une étape » dit le picadoro avant de retourner dans le petit trou de Kenji.
Il commença un va et vient répétitif et régulier. Le passif avait l’impression d’être un simple objet : ses jambes solidement tenues par deux autres passifs, Jordan lui serrait fort la main, le picadoro était cramponné à son bassin.
Son sexe c’était durci dans sa cage de chasteté rose libérant sa mouille qui coulait sur la table.
Les vas et vient accélèrent, si la première partie lui avait fait horriblement souffrir, désormais il prenait du plaisir. Il avait honte de ce plaisir soudain. Il savait que ces choses étaient réservées à son futur mari. Ses yeux étaient révulsés et il poussait des râles alors que le picadoro s’activait.
Il ressenti quelque chose d’étrange en lui. Le plaisir monta de plus en plus.
Il avait l’impression de voir son évier rempli de vaisselles, l’eau coulait, replissant la première tasse, puis se déversant dans le bol en dessous, puis se déversant dans la casserole du dessous, puis l’eau se répandait partout dans l’évier, l’eau montait montait et montait jusqu’à déborder de l’évier, quand tout à coup il poussa un énorme cri. Le cri de l’effort ultime. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il était totalement recouvert de sueur.
A travers le petit trou de sa cage de chasteté rose, de grands jets de sperme sortaient. Un, puis deux, puis cinq, puis sept !!
Le mouchoir du picadoro était immaculé du sperme de Kenji. L’ensemble des passifs présents hurlaient de joie.
En entendant ceci, le reste de la communauté gitane qui attendait devant la salle se mirent à reprendre les chants tsiganes en jouant de la guitare. Les femmes agitaient leurs robes tout en dansant le flamenco. Et certains hommes tirèrent à la carabine dans les airs. Le mariage pourra avoir lieu !
Alors que tout le monde s’agitait dans la joie, Kenji pleurait à chaudes larmes dans les bras de son meilleur ami Jordan.
L’émotion avait été beaucoup trop forte, il était véritablement en état de choc. Il n’avait aucune idée de comment se passait la cérémonie du mouchoir avant aujourd’hui. Cette tradition ancestrale était un secret conservé uniquement par les femmes et les passifs mariés de la communauté.
Selon la tradition, le picadoro recueilli sur son doigt une goute de sperme qui coulait le long de la cage de chasteté du jeune vierge pour l’avaler. Il reprit une seconde goute de sperme et fit un signe de croix sur le front du petit Kenji. En effet, lorsqu’ils sont bébés, les petits gitans sont baptisés à l’eau bénite, Dieu les guidera toutes leurs vies, et lorsqu’ils vont se marier, les petits passifs sont baptisés au sperme, signe de soumission au mâle et leurs délicieux nectars.
Puis il plia soigneusement le mouchoir maculé de sperme avec des petites taches de sang, et rempli le certificat de virginité. Les deux seront conservés fièrement par ses beaux-parents, sur le buffet du salon.
La vie maritale entre Kenji et son cousin Pedro pouvaient enfin commencer.
kparis
Autres histoires de l'auteur :
