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HISTOIRE

Premier épisode | Épisode précédent

Étudiant appliqué | S10 | Plessage

8 | Le jardin des Hespérides

Soudain, sur la terrasse de ce restaurant :

- « Bonjour monsieur ! Vous êtes de retour pour quelques jours ? La météo devrait être agréable ! Cette table vous convient-elle ? Deux menus du jour, oui ! Et une bouteille d’eau gazeuse ? »

D’un coup de menton, j’interroge Toni qui reste ébahi. Alors, je valide les propositions.

- « Bon appétit, messieurs ! »

Le sourire qui accompagne ce souhait nous est adressé conjointement et, s’il ne porte pas l’ombre de la moindre réprobation, sa bienveillance amusée est, d’évidence, perspicace.

J’observe Toni, penché vers l’avant, déployer sa toile de coton rayée sur son siège ; sa cuisse gauche, légèrement reculée, étire ses fessiers charnus qui coulissent l’un contre l’autre et retroussent quelques poils noirs de son sillon qui crissent. Puis il se retourne et s’assoit, naturel mais parfaitement conscient de mon regard qui le détaille par le menu. Vision apéritive. Pourtant il ne manifeste aucun embarras, et je m’en réjouis.

- « Tu vois, ici, tout le monde est dans le plus simple appareil et, ainsi, chacun passe inaperçu. Les marqueurs sociaux visibles sont réduits et il n’y a pas d’autre règle que d’utiliser un tissu personnel pour y poser son séant, par simple mesure d’hygiène, ni d’autre enjeu que celui de se détendre en profitant du plein air. »

Mais il ne se départit pas de son sourire ironique.

Le repas est une figure de style avec mise en abyme : ce que chacun perçoit, ce sont deux commensaux amicalement attablés, devisant courtoisement de leur poisson grillé, de la course du soleil, du vol des hirondelles de cheminée qui filent au-dessus de leurs têtes rejoindre leurs nids sous les auvents de bois, des attentes professionnelles de l’étudiant coaché par son référent …

Mais, parallèlement, se tourne un autre film qui capte les images du soleil jouant sur les épaules de Toni, des sautes de vent qui ébouriffent sa tignasse ou couchent ses prairies, font claquer la toile des parasols et glisser ombre et lumière sur lui, en redessinant les pleins et les creux de ses formes, d’un courant d’air coulis qui hérisse sa peau de mille picots, du mouvement coulé de son avant-bras qu’il vient poser à plat sur la table, dans une troublante proximité avec ma main posée, des modulations de sa voix, du velours marron de ses prunelles tantôt puits insondables, tantôt nougatine gourmande, de ses solides dents qui mordent franchement le pain ou se découvrent dans un large sourire, de ses mille facettes de garçon tour à tour grave ou léger, proche ou lointain, soudain pensif.

Il me plaît !

Sur la piste sableuse du retour, il vient pédaler à ma hauteur.

- « Quel est cet étrange jardin dont tu sembles être familier, Adrien ? J’ai l’impression d’y être totalement lisible et pourtant parfaitement anonyme, presqu’accepté. »

- « Ne te leurre pas, Toni ! Tu peux y croquer librement la pomme mais avec la retenue qui sied. Les redoutables Hespérides veillent, expulsent et placardent les avis pour ceux qui se font trop insistants ou démonstratifs et troublent l’apparente harmonie. »*

Mais sitôt le seuil du bungalow franchi, voilà que le coquin envahi ma bouche de sa langue agile au goût de café sucré. Hummm ! Son corps de jeune chien fou, doux et ferme, se presse contre le mien, m’écrase de son enthousiasme et me bouscule. Rien ne m’est plus excitant que ses initiatives à dessein brouillonnes.

Je lève les bras en signe de reddition. Ironique, j’ajoute :

- « nous avons omis de préparer la couche conjugale … »

Il se fige un instant, sourit puis frappe dans ses mains pour me houspiller et je reviens portant le linge. Il m’attend de l’autre côté du lit, tendant les mains. Les chevets croulent sous les étuis de capote et de lubrifiant qu’il y a déposés et il me regarde avec un air de défi, fier de son anticipation. A peine le deuxième oreiller est-il revêtu de sa housse qu’il me ceinture et me précipite sur le lit où je m’affale avec complaisance, protestant par jeu contre les exigences de ses appétits avant d’y répondre avec la dernière goinfrerie.

J’aime embrasser ce garçon aux lèvres charnues et voraces, à la langue souple et agile et nous savons construire de vrais dialogues dans des idiomes inconnus dont nous imaginons la grammaire et le vocabulaire sur le métier lui-même.

Il s’interrompt, pouffe, relève les yeux au ciel.

- « Si ma pauvre mère voyait où je suis … »

A mon tour, je hausse les sourcils et d’une voix de fausset « M’sieur, je peux aller avec vous ? » … Je reprends, un ton plus grave « C’est bien ce que tu voulais, non ? » … « Alors, tu assumes ! »

Mais ce n’est qu’un jeu, un code entre nous, il sourit ; son regard a basculé ; filtré par ses cils noirs et denses, ce sont maintenant deux tourbillons de chocolat fondu, épais, onctueux, épicé. Dans sa bouche entrouverte luisent de petits éclats d’ivoire aiguisés.

Il s’impose à califourchon sur moi, ondule souplement des hanches, pressant nos queues dressées qui roulent l’une contre l’autre entre nos ventres, ses mains s’attardent, son souffle ralentit, sa barbe égratigne mon cou. Il s’avance, tend le bras. Il escamote sa main luisante de gel dans son dos pour se saisir de mon dard qu’elle enduit grassement puis le presser dans sa raie en même temps qu’il se cambre, s’appliquant à le faire coulisser souplement dans cette délicieuse gouttière, prémisse des voluptés que promettent ses caresses lascives.

D’un coup, il s’écarte pour m’équiper, de ses deux mains expertes qui me dispensent des cajoleries aux effets électriques sous son regard perçant. Puis il remonte en selle et sa main me niche. La mienne prend ensuite le relais et me guide alors qu’accroupi, il se laisse lentement peser sur moi dans de profondes expirations accompagnant sa détente.

Il m’accueille lentement, sans à-coups ; le temps se ralentit et nos respirations s’accordent. Ses pieds s’avancent le long de mon torse tandis qu’il s’assoit et, lorsqu’enfin, nous sommes encastrés, je redresse mon buste pour qu’il noue ses pieds dans mon dos, en cadenas autour de ma taille avec un air de triomphe. Nous sommes ainsi assis face à face, dans un enlacement étroit qui nous autorise tous les échanges de regards et toutes les caresses, dans l’union du lotus. *

Il m’a suivi sans hésitation dans l’aventure du naturisme alors je veux bien lui concéder toutes ses audaces, à mon joli ourson brun ! Qu’il me chevauche et m’enchaîne pour notre plus grand plaisir mutuel !

Une main derrière mon crâne, l’autre autour de mes épaules, il bascule sa tête de droite et de gauche pour varier les volutes que dessinent nos langues accordées alors que des deux miennes, je redessine les courbes de son corps ; mes doigts en pince, s’arrêtant à ses tétons, suspendent son souffle. Il imprime à son bassin un subtil balancement qui, assorti de contractions de son périnée, vient presser son bâton contre mon ventre tandis que son antre s’ajuste au mien, nous offrant ainsi une lente montée conjointe vers la jouissance.

Mais c’est moi qui cède !

J’ai agrippé ses hanches de mes deux mains impérieuses pour me maintenir au profond de son cul gourmand qui danse langoureusement et m’arrache des soupirs. Il l’a bien senti et il accentue sa sarabande impitoyable, planté sur moi qu’il serre, masse, caresse, presse. J’ai fermé les yeux, nuque cassée vers l’arrière, appliqué à contrôler ma respiration pour tenter de résister encore à ses étreintes cannibales. Basta ! Rien n’y fait !

Et dans un spasme qui me soulève les reins, je sens le premier flux se propulser en lui, m’arrachant un soupir rauque, puis un deuxième ...

Pour mon plus grand bonheur, il me rejoint alors, nous aspergeant de ses épanchements et, alors que je recouvre déjà mes esprits, je contemple ses yeux révulsés, guettant le retour d’un sourire pour, aussitôt, le serrer contre moi, nous engluer dans nos fluides et l’embrasser doucement.

Le jeu se poursuit en mille baisers et agaceries, mais ce sont des expressions pudiques et nos regards, lorsqu’ils se croisent dangereusement, peinent à retenir ce qu’elles dissimulent.

- « Alors, petit chat, comptes-tu raconter ça à ta mère ? »

Il se blottit en creusant son gîte, roulant des épaules dans un crissement de poils affrontés, il rit.

- « Ma mère est loin d’être aussi prude que la tienne ! A notre dernier passage, elle m’a pincé la joue entre deux portes en me traitant de polisson … et ça la faisait sourire ! »

- « Alors, viens te doucher, mon polisson poilu ! Ensuite, je t’emmène à la plage. »


*Dans la mythologie grecque, Les Hespérides, filles d’Atlas, sont les gardiennes d’un jardin où poussent les pommes d’or (des oranges ?) Le onzième des douze travaux d’Hercule consiste à leur en dérober, par un habile stratagème.


Amical72

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