Moi, séminariste

2| LE DIABLE M'ENCULE...

3 jours ont passé. Les journées se suivent. Tout se passe bien. La cantine est moyenne, mais sinon tout est super : les cours, les chants, les promenades dans le parc...

Le séminaire est une grosse bâtisse jaune pisseux mais il possède un grand parc. Il y a un terrain de foot et des vestiaires. On fait des matchs. Il y a aussi des tables de ping pong. On y fait du sport, des promenades et même, quand il fait beau, des cours en plein air.

On a le droit de pisser dehors, tout le monde le fait, sans aucune pudeur. La plupart des séminaristes ne se tourne même pas pour pisser, il pissent en parlant, sans gêne, presque face à face... Dans les vestiaires c'est pareil... aucune pudeur ! On est entre mecs. C'est tellement l'opposé de ce que j'avais imaginé ! J'imaginais un lieu où le sexe est inexistant, et à la place je trouve un pensionnat comme les autres avec un troupeau de jeunes hommes indécents et sans pudeur ! Moi qui comptais sur le séminaire pour me débarrasser de mon obsession pour le zob... c'est décidément mal barré...

Après mes premières réticences je commence à beaucoup apprécier l'ambiance de ma chambre à 4. Il n'y a pas de gêne entre nous 4. Pendant les poses on peut enlever son pantalon, on lit en slip sur nos lits, on se mate un peu mais c'est bon enfant. On se change tous les 4 sans se cacher, j'ai vu plein de fois la bite de frère Nils. Son pénis est très changeant : tantôt decalotté avec son gland rose et son col roulé, et tantôt refermé... La nuit chacun se masturbe plus ou moins discrètement. Maintenant je sais que frère Nils se masturbe lui aussi. Ça me choque de sa part. Selon moi il a un rôle d'exemplarité. Mais je l'ai bien vu dans la demi-lumière de la fenêtre, à cause du lampadaire extérieur. Je l'ai vu jouir plusieurs fois avec ses jambes écartées et ses spasmes de jouissance ! Ensuite, après chaque éjaculation le prêtre se lève tranquillement, bite à l'air dans la demi-pénombre, et il se lave le gland au lavabo de la chambre. Zéro discrétion... Ça me choque énormément de sa part... mais d'un autre côté, putain, je trouve ça trop bien !

Finalement j'ai accepté qu'on enlève les paravents qui séparent les lits. Maintenant tout le monde peut voir tout le monde se déshabiller... C'est cool.

Mais du coup, sans les paravents, la lumière du lampadaire extérieur à travers la fenêtre, éclaire directement mon lit comme un énorme projecteur. Mon lit est éclairé presque comme en plein jour !

La première nuit ça m'a trop gêné, j'étais paralysé. Je me sentais exposé au regard de mes camarades. Et puis la lumière du lampadaire était trop forte... Alors finalement, sous le drap, j'ai enlevé mon caleçon de nuit et je l'ai mis sur mes yeux pour m"endormir.

Le matin, je me réveille le dernier. Je n'ai pas entendu la cloche des Laudes. Je comprends immédiatement que je vais être en retard pour les Laudes, la prière du matin. Je m'aperçois que mes draps ont glissé, j'ai toujours mon caleçon sur les yeux mais j'ai la bite à l'air ! Frère Nils me sourit. Il a l'air pressé. Il me regarde rapidement la bite.

- Tu dormais profondément, on n'a pas osé te réveiller.

Pas osé me réveiller ?! J'étais à poil sur mon lit... Ils se sont surtout bien rincé l'œil, oui ! C'est humiliant.

Mais je suis très en retard. J'entends les chants des Laudes qui commencent. Je m'habille sans me laver. Je prendrai une douche demain.

La journée passe sans encombre. Je commence à me sentir très bien. Tout le monde est sympa avec moi. J'apprécie spécialement les moments de prière psalmodiée : Les psaumes me transportent. Ils élèvent mon âme. Les chants longs et lisses s'étirent comme en dehors du temps. Au son des mélodies polyphoniques mon esprit s'échappe vers d'autres cieux... je bande.

Je sais que je vais encore passer la nuit dans la lumière du lampadaire... je suis traversé par le fantasmé de m'exhiber... mais non... mon Dieu non putain !

Mais le soir après les Vêpres, au moment où on se deshabille, frère Nils fait le tour de la chambre en slip blanc : il vient nous dire bonsoir, un par un. Il s'asseoit sur nos 3 lits à tour de rôle pour nous adresser une parole bienveillante : "Bonne nuit frère. Que le Seigneur te procure bonheur sprituel et plaisir". Il termine par moi. En me parlant doucement, il chuchote presque, il pose un bras sur mon épaule. Je remarque que le sexe de prêtre est tendu dans son slip. On voit nettement la marque du gland. Il remarque mon regard, il a un bref mouvement de jambes très érotique. Je suis aussi en slip. Je sens son souffle sur mon visage, il pose une main sur ma cuisse, près de mes couilles, très près de mes couilles. "Bonne nuit, mon frère. Je te souhaite la paix le plaisir et le repos".

Je trouve les propos de frère Nils plutôt ambigus. Et puis cette main qu'il a posé sur ma cuisse, très proche de mon slip, c'est hyper chaud... à même pas un centimètre de mes couilles !

Maintenant la lumière est éteinte et la chambre est a nouveau baignée de la lumière du lampadaire extérieur.

Ma main se glisse sous mon drap dans mon caleçon pour repositionner ma bite dressée... et je me touche doucement... juste un peu comme ça... non non, mon Dieu, ce n'est pas pour me branler... c'est juste une ou deux caresses douces sur mon zob putain...

Dans la semi lumière je croise le regard de frère Nils, il ne dort pas. Je vois qu'il a enlevé son drap, il a les jambes ouvertes, c'est clair il se caresse et je devine qu'il me sourit...

Et c'est là que tout bascule !

Au diable la morale, au diable les scrupules !

Je repousse le drap, j'enlève mon caleçon et j'écarte grand mes jambes, exhibant mon sexe bandé dans la lumière. Je laisse le démon du sexe prendre possession de mon corps, je m'abandonne à lui, il est mon maître, mon maître adoré. Je m'exhibe, je me branle, j'ouvre les jambes, j'ouvre les fesses, je me caresse les couilles, je me doigte... et je me retiens plusieurs fois pour faire durer. Je me mets sur le dos, sur le ventre, je montre tout... et puis je jouis, jambes écartées, je gicle tellement que je ne peux pas m'empêcher d'émettre des petits cris. J'éprouve un plaisir intense. J'ai l'impression que le diable m'encule !

Puis je retombe. Je n'entends pas mes camarades, qui m'ont forcément observé... le silence règne... un calme total, un silence consterné...

Alors la honte commence à me gagner et mes scrupules religieux lentement m'envahissent... jusqu'à me submerger... J'ai honte... de plus en plus honte... tellement honte !!

Alors je me dirige vers le lavabo pour me rincer le gland. Je bande encore et je ne cache même pas mon érection dans la lumière de la fenêtre. La honte me travaille... et en même temps, comme dit l'autre pédé, qu'est-ce que c'est bon de bander !

Je sens que le diable petit à petit se retire de mon esprit et de mon cul... il quitte mon corps et me laisse avec mes tourments... et avec mon sexe mouillé qui commence à débander...

Alors, comme pour me soutenir dans mes tourments, frère Nils me rejoint au lavabo la bite à l'air, et sans me regarder, il se met lui aussi à nettoyer son gland et son gros col roulé sous le même robinet que moi ! Nos bites sont côte à côte, on dirait qu'elles veulent se parler. Je m'aperçois que son gland et ses poils sont pleins de sperme. Putain il a joui, le pédé ! Je regarde son sexe magnifique. Ses poils blonds accrochent la lumière de la chambre... Putain qu'est-ce qu'il est beau ce mec !

Comme pour me consoler, il pose simplement sa main sur mon épaule nue.

Et tandis que frère Nils, décalotté, se met à pisser dans le lavabo sans attendre que j'aie fini de me nettoyer le prépuce, une complicité mâle s'installe sans mot dire entre nous, mêlée d'une attirance spirituelle... mais pas que.