Intro
Je vis en coloc dans un grand appartement à Marseille. Un vieil appart bourgeois avec deux belles chambres et des grands espaces. L’immeuble n’est pas en super état, mais le loyer n’est pas cher. Je vis là depuis 4 ans avec une fille, Louise, elle est architecte et moi prof d’anglais. Nous avons tous les deux 30 ans, Louise sort avec un prof aussi, mais de sport. Il s’appelle Raphaël, il a tout juste 25 ans et je suis sous le charme depuis le premier jour.
Par où commencer pour expliquer Raphaël ? Bon, il est gaulé comme un bon prof de sport ! Il est d’origine italienne, mais vient en fait des Alpes, il a toujours fait beaucoup de sport, à commencer par du ski bien sûr. Il est peu rustre et dit les choses clairement. Il passe sa vie dehors, il nage, il fait du vélo dans les calanques, de l’escalade, sa peau est toujours un peu bronzée, un mec élevé en plein air quoi… Il doit faire 1m80 (je le sais parce que c’est plus ou moins comme moi) et il est forcément bien musclé. Il a les cheveux bouclés comme sur un tableau de la mythologie grecque. Son visage est assez doux, avec de grands cils et des yeux verts. Il sourit presque tout le temps.
Il sort avec Louise depuis un an. Il vient souvent chez nous parce que son studio est tout petit et Louise n’aime pas trop y aller, une vraie cave de Cro-magnon si on l’écoute. Du coup on se voit souvent Raphaël et moi. On aime bien se taquiner, il me traite de petit intello et je le reprends sur son côté rustre, je lui dis des trucs comme « forcément, vous n’aviez pas ça dans ta vallée perdue »… Il sait que je suis homo et on a une relation très détendue de ce côté-là. Je pense qu’il est suffisamment sûr de sa sexualité pour ne pas se sentir mal à l’aise. Et en même temps, Raphaël est ce genre de mec qui a besoin de plaire ! Aux filles, aux mecs, à tout ce qui a des yeux. Il m’allume comme il allume tout le monde, j’apprécie le jeu. Quand il a commencé à venir chez nous j’avais un mec sérieux, ils ne s’entendaient pas trop, mon ex qui était un gros snob le trouvait beauf. Depuis qu’on s’est séparé, j’ai eu une période un peu « chargée » et Raphaël s’est retrouvé plusieurs fois au petit-déj avec des mecs différents. Un jour, j’avais un peu abusé, genre 4 mecs différents dans la même semaine et le dimanche il m’avait tapé sur l’épaule en entrant dans la cuisine et il m’avait dit en riant « Oh, tu enchaînes en ce moment ! T’as pas un peu mal à la bite ? Hein, coquine ! ». Voilà, comme deux potes quoi.
Enfin, presque pote, parce que je ne lui ai jamais dit combien de fois je me suis branlé en pensant à lui !
J’ai commencé un dimanche, c’était la deuxième ou troisième fois qu’il dormait chez nous. En milieu de matinée, après un énième café je me décide à passer à la douche. Les deux chambres sont alignées dans un seul couloir avec la salle de bain au fond. Ma chambre est juste à côté de la salle de bain. Dans le couloir, je vois que la chambre de Louise était entrouverte.
Je vois Raphaël de dos en train de faire des pompes en boxer. Je passe devant sans faire trop de bruit, mais trop tenté, je m’arrête 1m plus loin et je reste dans l’obscurité, à moitié caché par la porte, à regarder ce corps d’athlète. Ses jambes un peu poilues et bien musclées, ses fesses rebondies, ses épaules larges et ses gros biceps. Il s’est lancé dans une longue série, j’entends son souffle à chaque poussée. Il porte une chaine autour du cou qui touche le parquet quand il s’approche du sol. Je m’imagine être glissé en dessous de lui et sentir son corps tout dur se presser contre le mien dès qu’il descend. Je commence à bander tout seul dans mon pyjama, mais avant de me faire capter, je continue vers la salle de bain. Lorsque j’entre, je vois le t-shirt qu’il portait la veille avant d’aller dormir, il a dû le retirer et le laisser trainer comme d’habitude. Toujours très excité, j’attrape le t-shirt pour le sentir, ça sent le mec ! Mécaniquement, je le pose sur mon visage et je me baisse le fut, je m’attrape la bite et comme si j’avais la tête enfouie dans son cou, je me branle vigoureusement en repassant les images de son corps en train de monter et descendre.
Une autre fois, il était torse nu dans la cuisine et ne portait qu’un survêt en coton, sa petite gaule du matin partait d’un côté, comme une belle banane bercée dans son slip. On avait parlé un moment et j’avais du mal à me concentrer, surtout qu’il se la replaçait de temps en temps (quand je dis qu’il allume). Je rêvassais à sa banane quand un genre de frelon était entré par la fenêtre de la cuisine, il avait jeté sa tasse de café dans l’évier en disant « oh putain ! » et en grimaçant. Gardant mon calme, je lui avais dit, « tranquille, c’est rien, va dans le couloir ! » et je l’avais suivi. Nous avions ensuite entrouvert la porte pour voir ce que c’était vraiment que ce truc. Il avait très peur des insectes et était collé derrière moi, cette fois je sentais son corps (banane comprise) contre le mien. « On fait quoi ? » demandait-il, « j’aime vraiment pas ça, putain ! ». Je lui disais de ne pas s’inquiéter, j’aimais qu’il soit caché tout contre moi, « on va attendre 30 secondes et il va repartir ». En fait je n’en savais rien, mais je ne pouvais pas perdre l’occasion de l’impressionner. Heureusement, la bestiole était repartie très vite, je m’étais retourné vers lui, il était tout sourire « Ouf ! Putain, j’ai eu peur ! », il m’avait ajouté un petit « t’as assuré mec, merci » en me serrant l’épaule. Entre l’effet du contact physique et de cette complicité toute masculine, j’étais retourné dans ma chambre, et allongé sur mon lit je m’étais imaginé une fin différente où il aurait commencé à bander contre moi et où, une fois le frelon parti, nous aurions fait l’amour sur la table de la cuisine. Honteux de s’être caché derrière moi pour une petite bestiole, il m’aurait attrapé les jambes dans ses grosses mains et il m’aurait baisé avec la rage du macho qui se sent menacé.
Évidemment, je m’étais aussi déjà branlé en les écoutant baiser ou en l’imaginant sous la douche. Je pourrais continuer, car j’ai plein d’anecdotes sur ce mec qui vit à temps partiel dans la chambre d’à côte et qui squatte mes fantasmes. Tout cela serait très intéressant à raconter si rien de mieux ne s’était passé depuis. Mais la semaine dernière tout a changé. Car parfois, le hasard et le malheur des uns font le bonheur d’un autre.
Mi-mars, nous sommes rentrés en quarantaine comme tout le reste du pays. Raphaël venait de lâcher son studio pour emménager dans 3 semaines avec Louise dans un nouvel appart. Entre temps, il devait rester avec nous. Louise, elle, est partie pour une semaine en vacances avec une amie. Lorsque la France s’est retrouvée figée, Louise était à l’étranger sans trop savoir comment rentrer, et Raphaël et moi étions confinés dans le même appart. Bien sûr, j’ai commencé à m’imaginer des trucs, et peut-être que ça s’est vu… Voilà mon propre carnet de confinement, commencé le 4e jour.
Vendredi 20 – Jour 4
Les premiers jours nous avons beaucoup ri et parlé de nos boulots. J’ai commencé à faire mes cours en ligne et forcément pour lui c’est plus compliqué. Prof de sport en ligne, ce n’est pas facile ! Il traîne pas mal du salon à la chambre, mate beaucoup de Netflix. Mardi soir, nous avons mangé ensemble et nous avons décidé de faire un peu de sport dès le lendemain, pour s’occuper. Heureusement, nous avons un grand salon donc ça peut marcher. Mercredi, entre deux cours, je me suis mis en tenue et j’ai écouté ses conseils. Pompes, squats, abdos… tout y est passé et Raphaël était impressionné « pas mal pour un petit intello ». Je ne suis pas forcément très sportif, mais je cours et je fais un peu de tennis, de quoi se maintenir en forme. Rien à voir avec lui, je dois faire 75 kg pour mon 1m80, du genre fin alors que je dirais qu’il doit faire 85 kg minimum, tout en muscles. Et oui, je ne voulais pas avoir l’air ridicule. Il a tout de même gagné haut la main le concours de pompes qu’il avait institué pour clore la session. Mais j’ai gagné au matage !
Ses fesses pendant les pompes, ses biceps qui se contractent à chaque flexion, mais ce qui rend le plus fou est que cet allumeur met un short de course un peu trop large et un peu trop court, dès qu’il est allongé pour faire des abdos ou autre, mon regard se perd dans ce petit espace en haut de la cuisse, là où la pilosité est moindre, et lorsque ses mouvements l’autorisent, mon regard remonte jusqu’à son slip d’où sortent des poils. Mon imagination marche à 200, j’aimerais enfouir ma bouche dans ce petit espace et voir comment mes caresses le font douter de son désir.
À suivre
Esteban80
