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HISTOIRE

Confiné chez mon Maître Cuir

1 | La proposition

Ça avait commencé un peu avant le confinement. Je m’étais inscrit sur Recon sur les conseils d’un mec et avais commencé à discuter avec plusieurs gars dans le coin. Un en particulier avait capté mon intérêt. C’était un jeune mec, à peu près 25 ou 26 ans. Moi j’en avais 19. Il a rapidement montré qu’il était gentil, compréhensif et patient. On s’est vite entendu.

Tout comme moi, son délire à lui c’était le cuir. Nous avons beaucoup discuté de notre passion commune, parlant des effets sur notre corps que produisait cette matière lisse et noire, autant par son toucher que par l’odeur qu’elle produisait ainsi que son crissement caractéristique lorsqu’elle se frottait à quelque chose. Nous nous extasions à en parler, échangeant des vidéos X qui nous plaisaient, partageant nos expérience avec elle. Sur ce dernier point cependant, le gouffre était gigantesque. Alors que j’avais une faible expérience, n’ayant jamais possédé ni même un blouson ou des gants en cuir et me contentant d’essayer des vestes de temps en temps dans des magasins ; lui avait placé le cuir au cœur de son quotidien, de son travail et de sa vie sexuelle. Il travaillait comme serveur dans un bar fétichiste de la capitale, se déplaçait à moto et possédait une combinaison en cuir intégral d’une marque suisse appelée Rebellion Leather ainsi qu’un blouson et pantalon cuir Dainese ; par ailleurs, d’après ses dires, il avait dans son appartement tout un arsenal de tenues cuirs tels que des pantalons et chaps, des jockstraps, des chemises, des harnais, des cagoules, des bracelets, mais aussi des sextoys en tout genre, ainsi que des polos, combis, cagoules et masques à gaz en Latex. Ah et bien sûr il portait le plus souvent un perfecto ou un bomber cuir, lorsqu’il était « en civil » comme il disait. J’ai rapidement été très impressionné par la quantité d’équipements qu’il possédait, mais il disait qu’il était courant chez les fétichistes de posséder beaucoup de matos, de plus il était paraît-il fortuné par héritage, ce qui lui permettait de se faire plaisir. Nous étions donc deux opposés dans notre ‘perversion’ : le novice et le maître. Et pourtant le courant passait à merveille entre nous. Nous commencions à élaborer des projets pour de futures rencontres, qui pourraient à terme nous engager doucement dans une relation de maître et soumis.

En réalité nous nous étions déjà vus une fois. Il avait tenu à ce qu’on prenne un verre ensemble pour se découvrir ‘normalement’ comme il avait dit. C’est ainsi que nous avons pu confirmer le fait que nous nous plaisions physiquement l’un l’autre. Il était beau, cheveux courts et bien coupés, comme sa barbe, paraissait musclé d’après ce que j’avais pu voir à travers sa chemise d’alors, et parlait avec une voix douce qui mettait en confiance. Lui m’avait ensuite dit apprécier mon sourire presque innocent, mon corps relativement maigre avec des muscles peu développés mais présents (après le verre, il m’avait demandé de soulever rapidement mon tee shirt pour admirer mon torse), et la faible quantité de poils sur mon corps. Malgré la différence de masse musculaire, nous étions relativement du même gabarit.

C’était, donc, peu avant le confinement. Nous étions un vendredi. Je reçus un message du mec :

– Salut mon mignon ! Alors, tu as écouté le président hier ?

En effet, la veille au soir, le président de la république avait annoncé que « à partir de Lundi, les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités seront fermées ». Autrement dit, ce vendredi était mon dernier jour de cours avant ‘nouvel ordre’ de l’état.

– Oui carrément ! Je suis à la fac, c’est mon dernier jour du coup.

– C’est cool, ça va nous donner du temps pour se voir ! Ça te dirait ?

– Ouais grave ! Dans un bar ?

– Un bar ouais, ou chez moi ! ;-)

– Cool !

– Puis comme t’as du temps, tu pourrais venir passer une journée ! Ou une nuit ! Ou les deux ! :p

Alors ça j’étais vraiment partant ! Aller dormir chez ce bg me tentait beaucoup. Si nous pouvions ne pas faire que dormir, ce serait extra !! Je lui répondis puis repris ma vie de fac.

Je finis la journée du Vendredi en ayant cette petite flamme allumée, assurée que j’allais offrir mon cul à sa bite d’ici peu. N’ayant rien à faire le samedi, je profitai de cette petite flamme pour me branler un peu, l’esprit fixé sur le visage du mec qui m’attendait chez lui.

Le soir, cependant, un autre évènement vint faire vaciller ma flamme. Je reçus un autre message de mon acolyte de cuir :

– Hey mon beau ! T’as vu le discours du premier ministre ?

– Non, il a dit quoi ?

– C’est chaud ils vont fermer les bars, restaurants et tous les magasins, c’est de plus en plus sérieux…

– Ah ouais chaud !

– Certains disent qu’il pourrait y avoir un confinement !

– Ah ouais carrément ! C’est fou !

– Du coup ça fait qu’on pourrait pas se voir.

À ce moment je pris peur, j’avais tellement été excité par la possibilité de le voir que je refusai de me voir voler l’occasion !

– Oh noooon je veux qu’on se voit moi ! :’( J’y fait que penser depuis hier, je serais trop triste que ça se fasse pas !!

– Ouais moi aussi, ce serait vraiment dommage. Après… je sais pas combien de temps pourrait durer le confinement, mais si c’est pas trop long, si tu as envie, tu pourrais le passer chez moi ! On aurait du temps pour démarrer la soumission si tu en as envie. Bien sûr je comprendrais tout à fait que tu veuilles pas !

– Oh wow ça serait fou ! Après oui faut voir combien de temps ça dure, mais ça peut être sympa ! Mais je voudrais pas m’imposer à toi trop longtemps, c’est vrai qu’on se connaît que depuis peu !

– T’inquiètes, je te laisse y réfléchir, si il y a effectivement un confinement tu me donneras ta réponse définitive à ce moment là !

– Ok faisons comme ça.

– À plus mon beau ! ;-)

Ça a été un ascenseur émotionnel ! D’abord la joie de pouvoir le voir, ensuite la tristesse de ne pas pouvoir le faire, et maintenant la possibilité de rester plusieurs jours chez lui pendant le confinement, s’il y en avait un. C’était à la fois très tentant mais très incertain. Il n’était pas vraiment un inconnu après toutes nos conversations mais je ne l’avais jamais vu qu’autour d’un verre et il me proposait de m’installer chez lui et de commencer la soumission dont on avait plusieurs fois parlé.

Je passais mon samedi soir, mon dimanche et mon lundi à peser le pour et le contre, réfléchir à ce qu’il pourrait se passer si j’acceptais, à ce que je pourrais rater si je refusais… plus le temps passait et plus le « Oui » l’emportait sur le « Non », restait la question de la durée qui m’était encore inconnue. Finalement, le Lundi soir, il me recontacta.

– Bon ça y est, le président a annoncé le confinement. Ça commencera demain à midi et ça va durer deux semaines. Du coup je te le demande officiellement, veux tu passer ces deux semaines chez moi ?

Je fus un peu soulagé, deux semaines seulement chez lui ça n’était pas tant que ça. Ma dernière inconnue envolée, je décidai d’accepter.

– Oui, c’est d’accord.

– Super ! Dernière question, sens toi libre de répondre ce que tu veux. Est-ce que tu veux qu’on commence la domination, donc passer ces deux semaines en tant que mon soumis, ou est-ce que tu préférerais qu’on fasse deux semaines normales ?

Cette fois-ci je n’eus aucune hésitation. Nous en avions longuement parlé auparavant, nous connaissions nos goûts respectifs, je savais à quoi m’attendre.

– Je veux bien être ton soumis pendant deux semaines.

– Parfait ! Prépare tes affaires alors, et envoie moi ton adresse je passe te cherche demain à 11h.

Je dus donc préparer mes affaires pour deux semaines de confinement hors de chez moi. Mon désormais futur maître m’avais précisé qu’il serait préférable de prendre deux sacs facilement transportables plutôt qu’une grosse valise et que par ailleurs, il était inutile que je m’encombre avec beaucoup de vêtements. Lorsqu’arriva 11h le lendemain, j’avais donc fait mes sacs et préparé mon petit appartement à mon absence.

J’entendis alors une moto arriver puis se garer devant chez moi. Je regardai par la fenêtre, mon cœur fit un bond. C’était lui. Il portait une combinaison noire en cuir intégral, sans une once de tissu ; elle était lisse et brillait au soleil. Il retira son casque, laissant apparaître son visage et donc le seul morceau de chair qui n’était pas recouvert de cuir. Je restai bouche bée devant cette vision et je senti mon pénis être un peu plus à l’étroit dans mon caleçon.

Il descendit de sa moto, se dirigea vers l’arrière et ouvrit le grand coffre qui y était accroché, duquel il sortit un blouson et un pantalon en cuir rembourré de protections ainsi qu’un casque. Puis il se dirigea vers l’entrée de mon immeuble. J’eus le souffle coupé. Il n’y avait aucun doute, cela était pour moi, il allait me faire porter du cuir et m’emmener sur sa moto. Ça commençait fort ! Mon pénis était maintenant tout dur.

Il sonna, je lui ouvrit. Comme dans un rêve, un bel homme tout de cuir noir recouvert se tenait dans l’encadrement de ma porte, virilisé par la forme de sa combinaison. Il me sourit et entra.

– Salut ! Alors, t’es prêt ?

– Oui, tout est bon !

– Alors enlève ton froc et mets ça à la place !

Il me lança le pantalon moto puis le blouson. Je ne pus m’empêcher de sourire, des étoiles plein les yeux, puis je m’empressai de défaire mon pantalon et mon caleçon. Le pantalon et le blouson étaient noirs, sur le torse cependant s’étalait en blanc le logo de la marque Dainese. Ils étaient accordés et semblaient être les deux pièces d’une même combinaison. Mon pantalon défait, il fut difficile de cacher l’énorme bosse qui s’était développée sous mon caleçon, cela fit sourire mon motard qui prit plaisir à me voir prendre possession de la tenue.

Ce fut un délice dès que je pris le pantalon entre mes doigts. Je les fis glisser sur la matière lisse puis entrepris de rentrer dedans. Je m’assis à une chaise afin de faire coulisser le cuir sur mes jambes, une chose que je n’avais jamais faite auparavant, et pour laquelle je pris beaucoup de plaisir. Je le remontai jusqu’à mon bassin puis me relevai pour tirer le cuir jusqu’au dessus de mes fesses, enfin je fermai le pantalon pour qu’il tienne. Il m’allait bien, même si je pouvais sentir qu’il était surtout adapté à la taille de son propriétaire, qui lui se tenait devant moi, déjà habité par un autre cuir. Je pris le blouson et m’en parai. Je jetai alors un œil au miroir, et ce que je vis vint conforter le gonflement de ma bite. J’étais comme dans mes rêves, vêtu d’une épaisse combinaison de cuir noir dont les formes accentuées par les protections me donnait un air viril. Lorsque je bougeais, le bruit du cuir crissant ainsi que son odeur entêtante m’enivraient.

Je me tournai vers mon futur maître. Il me regardai de bas en haut avec un air empli de fierté, ponctué d’un sourire pincé et des yeux qui trahissait son envie de me sauter dessus. Ou de me sauter tout court d’ailleurs.

– Tout est bon ? On y va ?

– Allons-y !

Il prit mon sac le plus gros, je pris mon deuxième sac dans lequel je rangeai mon pantalon original, le mis sur mon dos puis pris le casque qu’il me tendis. Arrivé à la moto, il rangea mon sac dans le coffre arrière en me demandant de garder le mien sur le dos. J’enfilai alors mon casque puis des gants en cuir qu’il me passa.

– Monte derrière moi, me dit-il. Accroche toi à moi, suis mon mouvement dans les virages et n’essaie pas de te redresser. Ça va bien se passer, de toute façon j’y vais mollo.

Et c’est ainsi que nous partîmes sur la route en direction de chez lui, nous deux couverts d’un cuir noir magnifique, collés l’un à l’autre, et entre les jambes un engin vrombissant de puissance. Rien que ce trajet entre nos deux appartements me confirmait mon choix d’accepter sa proposition. J’étais dans un rêve et ça ne faisait que commencer.

Arrivé chez lui, il se gara dans une cours, puis nous prîmes un ascenseur jusqu’à un étage au bout duquel couloir se trouvait son appartement. C’était un appartement relativement grand pour une personne, une longue pièce servant de salon et salle à manger occupait un espace central dont chaque côté était pourvue de deux portes. Je découvrit plus tard que d’un côté étaient la cuisine et la salle de bain, et de l’autre une chambre et une autre pièce convertie en dressing un peu...particulier.

Nous posâmes mes affaires puis il se planta devant moi d’un air sérieux. Il me fit me retourner devant la porte d’entrée et resta derrière moi.

– Bon. Maintenant c’est l’heure du dernier choix. Il est midi moins cinq, cinq minutes avant le début du confinement. Tu as encore la possibilité de repartir si finalement tu n’a plus envie, mais si tu reste il n’y aura plus de retour en arrière. Alors je te donne un instant pour réfléchir, après tu choisiras entre ces deux papiers.

Tout en restant derrière moi afin que je ne le vois pas pour ne pas être influencé, il me donna effectivement deux papier. Le premier était une attestation de sortie, document apparemment indispensable quand commencerait le confinement et qui me permettrait de rentrer chez moi. Le deuxième était un texte, une déclaration de soumission à lui. En gros il me donnait le choix entre partir maintenant ou me soumettre. Mon choix cependant était tout écrit. Je sentais encore le cuir de moto sur moi, entendait le crissement du sien lorsqu’il faisait des mouvements derrière moi. Je lus les lignes de la déclaration, elle me faisait envie. Oui mon choix était fait. Je décidai alors de lâcher l’attestation de sortie puis je lus à voix haute la déclaration :

«  J’accepte de me soumettre aujourd’hui et pour le confinement à venir à la volonté de mon maître. Je décide de ne plus être que son instrument de plaisir et d’obéir à ses ordres, sauf bonne raison. Je me déclare donc possession de mon maître dès à présent ».

Je me retournai, il me sourit, le regard plein d’envie. Je sentis monter la mienne. Il s’approcha de moi.

– À partir de maintenant tu m’appelleras Maître, quant à toi tu répondras désormais au nom de Titus.

Puis il me pris par la taille avec sa main gantée, posa l’autre sur l’arrière de mon crâne et me roula une pelle. C’était notre premier baiser. Il fit entrer sa langue dans ma bouche, en pris totale possession. Ses mains me caressaient et les miennes faisaient de même sur son dos. Nos cuirs respectifs se collaient, glissaient l’un sur l’autre dans un mélange de crissement et d’émanations d’odeurs enivrantes. Nos bites dures comme la pierre étaient écrasées entre nos deux corps cuirés. Nous poursuivîmes pendant de longues minutes qui me parurent une éternité paradisiaque. Je devenais complètement ivre de désir, possédé par le cuir. Une horloge sonna midi, le confinement venait de démarrer. Dorénavant je m’appelais Titus, et j’étais la propriété de mon maître. Je lui étais soumis, à lui, à son corps, à sa bite, et à son cuir.

Nabe

Suite de l'histoire

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